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  • Campagne d'adhésion 2013-2014

    Vous êtes nombreux à lire régulièrement notre blog — plus de 500 lecteurs par jour en moyenne — et même à nous écrire ou à laisser des commentaires au bas des articles. 

    Certains d'entre vous ont souhaité participer plus activement à l'association et ont adhéré. Nous nous en réjouissons, car le nombre des adhérents apporte du crédit à une association de quartier face aux élus, aux services, face à tous nos interlocuteurs. Donc n'hésitez pas, il ne vous en coûtera que 10 € pour l'année. Chèque à l'ordre d'Action Barbès.

    Notre prochaine assemblée générale se tiendra très probablement début octobre. Ce sera l'occasion de rencontrer les membres les plus actifs de l'association, voire de vous présenter au conseil d'administration si vous avez envie de vous impliquer dans nos actions et de nous donner un coup de main. Nous avons besoin d'articles et de rédacteurs pour le blog, de représentants de notre asso dans les différentes réunions auxquelles nous participons, d'observations de terrain...

    paris,action-barbès,adhérez,adhésion

    Pour adhérer, rien de plus simple : 

    dans la marge de droite, cliquez dans la rubrique ADHESION

    imprimez la partie du bulletin qui vous permettra de renseigner vos nom et adresse 

    joignez un chèque de 10 euros  à l'ordre d'ACTION BARBES

    avec le formulaire rempli

    et adressez-le au siège de notre association 

    11 rue Guy Patin, 75010 Paris.

  • Carte postale insolite d'Eus (PO)

    P1000106.jpg

    C'est un village perché. Tout au sud de notre hexagone, plus très loin de la frontière espagnole. Dans les Pyrénées orientales (PO). On le voit de loin, de la route nationale 116, un peu avant d'atteindre Prades. On est là dans le Conflent, et même dans le bas Conflent, car en continuant plus à l'ouest, quand la vallée se rétrécit, on traverse le Haut Conflent pour terminer en Cerdagne.

    Il faut quitter cette RN116 qui suit la vallée de la Têt (rivière qui traverse aussi Perpignan) pour y découvrir les ruelles en pente raide, les murets de pierres sèches et la terrasse du café sur une placette à l'ombre. Là, nous nous sommes arrêtés et une flemme nous a pris... Une boisson fraîche sur la table, le portable à côté pour rester connectés (quand je vous dis qu'Action Barbès ne nous laisse plus jamais en paix). L'été, la pause.

    fleur%20blanche.jpgMais Eus (prononcez Eousse, carrément), bien qu'en plein coeur d'une vallée connue pour la culture des arbres fruitiers, notamment les pêchers — c'est là que mûrissent les premières pêches françaises à venir sur nos marchés —, cette commune abrite une pépinière surprenante. Nous ne serions mieux la décrire que les exploitants eux-mêmes, la famille Bachès, qui gèrent le lieu depuis 15 ans. Ils présentent leur passion et leur travail, prodiguent des conseils aux amateurs, et proposent des vidéos pour comprendre le monde des agrumes. 

    C'est ici et c'est splendide :

    Le site Web des pépinières Bachès  : www.agrumes-baches.com

    AGRUMES BACHÈS
    Mas Bachès - FR 66500 - EUS

    dscn0758.jpgPour ne rien vous cacher, nous avions été pris de curiosité, déjà cet hiver, grâce à un article paru dans Wordpress qui donnait envie d'aller voir de près tous ces citrons dorés. L'occasion ne s'est présentée que ces jours-ci, nous avons voulu partager notre plaisir.

    Bonnes vacances à tous.

    Et n'oubliez pas, tout est bon dans le citron !

     

     

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  • Le bruit des autres

    Le bruit des sirènes d'ambulance ou du Samu est perçant. Particulièrement quand votre domicile est situé non loin d'un hôpital... suivez notre regard ! On le comprend pourtant car le passage rapide du véhicule peut conditionner l'état de santé d'un malade. 

    images?q=tbn:ANd9GcSy7UESMzB0_cXXUoAYxdyqgCVaC9dbefQco-H0ywMkyDNGEdkl_wOn est moins indulgent à l'égard des véhicules de police, qui possèdent deux niveaux de sirènes et qui usent le plus souvent du plus strident des deux. Il y a aussi des urgences policières, qu'on ne peut ignorer. C'est vrai. Malgré cela, certains comportements sont à la limite de l'acceptable pour les oreilles des passants et des riverains sur les grands axes de circulation, où la diminution du nombre des véhicules et la vitesse réduite ont déjà fait beaucoup pour diminuer le nombre de décibels, selon les experts de Bruitparif... Encore un petit effort donc. 

    La dernière campagne de la Préfecture de Police (en mai) en faveur du mieux vivre ensemble visait plutôt les nuisances sonores liées aux deux roues pétaradants à l'approche de l'été. Fenêtres grandes ouvertes et pots d'échappement bricolés font mauvais ménage ! D'autres campagnes précédentes avaient ciblées les noctambules, sur la voie publique, ou à domicile. Il est toutefois difficile de lutter à coup de campagnes de sensibilisation contre une tendance sociétale qui conduit à ne pas trop se préoccuper des tiers. 

    Pour une information tous azimuts voir le plan de lutte contre le bruit sur paris.fr 

    Et aussi : le conseil national du bruit  ou  association SOS Bruit

  • Les poubelles de tri en voie de normalisation mais l'urine en été...

    "Le Syctom, qui gère la collecte des déchets de 5,7 millions d’habitants à Paris et en banlieue, va consacrer un million d'euros d’ici à 2016 pour inciter les 84 communes de l’agglomération à se doter des mêmes bacs de tri. La poubelle verte à couvercle jaune, déjà utilisée à Paris, va ainsi devenir la norme. Le Syctom espère aider les Franciliens à mieux s’y retrouver… et à trier plus. Une campagne de sensibilisation vient également d’être lancée sur le Web et les panneaux d’affichage. Actuellement, 30 kg de déchets triés sont collectés par habitant et par an. L’objectif du Syctom est de passer à 47,6 kg d’ici cinq ans." (Le Parisien, 04.04.2013

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    Le tri, c'est bien, la propreté, c'est mieux. Même si nous comprenons que la lutte pour les deux doit être menée de front. Pourtant, au jour le jour, c'est la propreté des rues, des recoins, qui nous "plombent le moral", particulièrement en été. La chaleur intensifie les odeurs d'urine dans tous les recoins, et les rues peu passantes, et cela dès le petit matin. La nouvelle campagne de la Ville : 

    Pour un individu soulagé

    combien de dégoûtés ?

    met un coup de projecteur sur le mal, mais les campagnes  de sensibilisation ne donnent pas des résultats satisfaisants. Elles coûtent cher et leur impact n'est pas mesuré régulièrement comme il serait nécessaire de le faire pour toute dépense de deniers publics. Certes, celles-ci contribuent à maintenir l'emploi dans les agences de communication qui en période de quasi récession ne peuvent plus trop compter sur les budgets publicitaires des entreprises du privé. Tout le monde se sert la ceinture !

    Uriner dans la rue est interdit et sanctionné. 

    Soyons un peu lucides. Qui va lire cette phrase sur une affiche ? Un type plutôt alcoolisé à deux heures du matin à la sortie d'une boîte ? Un autre en pique nique nocturne près du canal Saint-Martin après avoir descendu un pack de bières ? Le sans abri qui abandonerait son pacquetage sans surveillance pour gagner la sanisette la plus proche ? Certainement pas. Alors, pour qui publie-t-on ces affiches, pour qui sont ces campagnes ?

    Les hommes qui ont conscience de l'état sanitaire d'une ville n'urinent pas le long des murs. Il n'est pas nécessaire de le leur rappeler. D'autres font comme ils ont toujours fait sans mauvaises intentions mais dans une totale absence d'esprit collectif et ignorance de l'espace public. C'est le règne du moi d'abord ! "Je ne peux pas me retenir ! " Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette phrase... avant de recevoir une floppée d'insultes si l'on insiste sur le sans-gêne de la situation. Au point qu'on hésite à interrompre l'épanchement... situation extrêmement délicate — pour une femme encore davantage — bien que la faute / le délit soit du côté du pisseur !

    La mauvaise habitude commence très tôt. Nous avons tous rencontré une maman bien intentionnée à l'égard de son rejeton de sexe masculin, en train de baisser la culotte entre deux voitures, et lui dire "Allez, dépêche toi, fais pipi là !" Et pourtant, les petits garçons n'urinent pas contre les murs de la cour de récréation dans les écoles maternelles, pourquoi devrait-il en être autrement dans la rue ? Pour rattraper le coup, certains bénéficieront d'une bonne éducation, des "bons principes de comportement en société", mais les autres... 

    Quant à l'amende de 35 euros, il faudrait un policier derrière chaque pilier, chaque recoin, chaque angle de rues tranquilles. Les bilans réguliers de la Préfecture font état d'une augmentation du nombre des procès verbaux pour miction sur la voie publique, certes, mais nous sommes partis de tellement loin. Les pourcentages sont impressionnants mais les chiffres bruts rapportés au nombre d'habitants, au nombre des touristes, et à l'état des rues, c'est une autre affaire. 

    Stoppons là nos critiques. Trois nouveautés cette année. Ce sont :

    • Les agents de propreté de la Ville de Paris distribueront des sacs en papier kraft en journée et en soirée aux pique-niqueurs de la capitale. Marqués de la devise « La propreté, c’est l’affaire de tous », ces sacs visent à faciliter le travail des équipes de propreté et à responsabiliser les Parisiens en leur permettant de collecter leurs propres déchets. Nous espèrons que les non-Parisiens seront également sensibles à ces encouragements !
     
    •  Comme de nombreuses capitales européennes, Paris est confrontée à ce problème d’hygiène publique que sont les épanchements d'urine sur la voie publique. Une campagne de sensibilisation sera mise en place dans 450 lieux de sortie nocturne parisiens. Les affiches, sous-bocks et cartes postales distribuées appellent à la responsabilité de chacun et précisent que tout épanchement d’urine dans l’espace public est verbalisable, et soumis à une amende de 35€.

    • 66 sanisettes parisiennes seront désormais ouvertes toute l’année jusqu’à une heure du matin. Afin de faire face aux nouveaux usages de l’espace public, la Ville de Paris a étendu les horaires d’ouverture de 66 des 400 sanisettes présentes dans la capitale. Plus d’une sanisette sur quatre, situées dans les quartiers les plus animés en soirée, seront ainsi ouvertes jusqu’à une heure du matin, contre 22h auparavant. Nous ne sommes pas allés tester les sanisettes de Barbès pour connaître leurs horaires précis. Vous nous pardonnerez ?

    Liste des sanisettes

    (tiré de la carte interactive des toilettes publiques sur Paris.fr)

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  • Place de la Chapelle - suite -

    En lisant un commentaire posté à la fin de notre précédent article du 19 juillet dernier, nous nous sommes engagés à y répondre en lançant une demande parmi nos adhérents qui demeurent tout près du square et peuvent observer la situation. Une de nos plus anciennes adhérentes du quartier Chapelle a bien voulu faire un état des lieux. Voici ce qu'elle nous écrit :

    "J'habite le quartier La Chapelle, et le square Louise de Marillac, il y a une dizaine d'années, était dans un état beaucoup plus inquiétant.
    C'est en cela que l'état est plus satisfaisant en termes d'aménagement.
    C'est vrai qu'il y a une population d'adultes. Après, vouloir chasser ces personnes fait partie d'un autre débat.
    L'aire de jeux est utilisée par les structures de petite enfance du quartier, crèche, école primaire... C'était à la base une de leurs demandes. J'y passe et je vois certains enfants jouer, ils sont jeunes, 2 à 8 ans et sont accompagnés d'adultes, ce qui donne l'occasion à plusieurs publics de se côtoyer. La fréquentation évolue en fonction des périodes scolaires et des horaires.
    Par ailleurs, les équipes des espaces verts (DEVE) font un effort particulier pour fleurir et prendre soin de la végétation selon les saisons. La terrasse du Capucin, le café qui fait l'angle, a été agrandie et est plus calme qu'auparavant (voir photo ci-dessous).

    capucin.jpg

    Concernant la rue Philippe de Girard, le sens de circulation actuellement en place satisfait de nombreux riverains dont je fais partie.
    Quant à la voie de circulation (bd de La Chapelle / rue Pajol) qui a été supprimée, elle était très dangereuse pour les piétons. En effet, il s'agissait d'un itinéraire emprunté au dernier moment : dès que le feu passait au rouge boulevard de la Chapelle, l'automobiliste à cet angle tournait à droite et accélérait pour récupérer le feu devant le Capucin. Le passage piéton était extrêmement périlleux, j'y ai vu des personnes se faire renverser. Le nouvel espace est emprunté par les piétons et les nuisances sonores y sont moins importantes.
    Certes, le problème de revente existe et se généralise, et il faut y apporter une attention particulière.
    La Place de La Chapelle mérite en effet encore des aménagements au niveau du carrefour afin que la circulation s'y passe mieux et que la tranquillité puisse y trouver toute sa place. Il serait donc intéressant que des réunions de concertation 18e/10e aient lieu afin de continuer les aménagements et obtenir des améliorations. Vous aurez ainsi la possibilité d'y participer, comme tous les habitants du quartier."

    Nous approuvons sa conclusion à deux titres.  

    1. C'est une de nos revendications les plus anciennes au sein de notre association. Elle figure depuis toujours dans nos priorités : abolir les limites entre arrondissements et favoriser la concertation "transfrontalière" pour que les aménagements faits au sud ne nuisent pas à la vie des habitants au nord, et vice versa. Cette situation nous est familière : nous la vivons des deux côtés du faubourg Poissonnière qui sépare le 9e du 10e, et déjà sur le boulevard de la Chapelle, plus à l'ouest, où le viaduc du métro sépare le 10e du 18e.

    2. Un de nos dossiers anciens, que nous le lâchons pas, est l'aménagement du boulevard de la Chapelle entre Barbès et Chapelle : une voie qui est en partie occupée par le marché deux fois par semaine et par ses "débordements" (sauvette, volants, camions mal garés, pistes cyclables impraticables, difficile accès aux urgences hospitalières, embouteillages, etc.) mais une voie qui contrairement aux trois autres boulevards de Barbès n'a pas bénéficié du relookage souhaité. Or, on sait que le flux important de véhicules qui passe par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx-Dormoy se divise en buttant sur l'impasse qu'est la place de la Chapelle (sens interdit dans la rue du faubourg Saint-Denis). Il arrive un moment où les élus et les services vont devoir faire un effort d'imagination pour réguler cet entonnoir : soit ils réduiront l'embouchure de l'entonnoir (porte de la Chapelle) soit ils élargiront la sortie. Les habitants de la Chapelle manifestent contre l'implantation d'une salle de consommation près des voies de la gare du nord, en contrebas, côté 10e. Il serait judicieux pour la santé des enfants qui demeurent aux alentours qu'ils se mobilisent et luttent contre la pollution que générent les embouteillages de ce vaste carrefour, qui possèdent bien des atouts, un théâtre, les Bouffes du Nord, deux squares et des arbres majestueux... Sans oublier la proximité des gares et celle du bassin de la Villette !