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  • L'art dans la rue

    Beaucoup de poésie pour ce funambule qui, aidé de son grand parapluie noir, défie les lois de la pesanteur le long de ce minuscule rebord.... sur la façade d'un immeuble en retrait rue du Département (Paris 18e).

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    Vus également, sur les piliers du viaduc du métro (où c'est bien entendu interdit) des collages se rapportant au festival de tango qui a eu lieu au Centre Barbara dimanche dernier.

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  • Les voitures électriques… en 1993 à La Rochelle

     

    A entendre nos politiques, on pourrait croire qu’ils viennent d’inventer l’eau tiède. C’est un peu sous cet angle que notre maire a présenté le choix de la municipalité parisienne d’investir dans Autolib’ avec le groupe de Vincent Bolloré afin de proposer la petite voiture électrique un peu partout dans les rues de Paris dès la fin de cette année 2011.

    120px-LogoINA09.gifLes expérimentations ne datent pourtant pas d’hier. Vive l’INA et ses archives, qui nous présentent, preuves à l’appui, puisque ce sont souvent des vidéos issues des JT, les dernières trouvailles de l’industrie et ses applications dans la société.

    Nous ne résistons pas au plaisir de vous donner ici le lien vers ces deux minutes de découverte des futures bornes d’alimentation libre service (« une véritable révolution ! » dit le commentateur). Carte magnétique, informatique sans pitié et Apple d’époque de Hugues,  qui nous entraîne dans ce voyage d’exploration en voiture électrique. Il existait déjà une vingtaine de modèles électriques à l’époque… ça laisse rêveur en 2011, soit presque vingt ans plus tard.

    Découverte encore plus intéressante dans les archives de l’INA : en 1973, la voiture comme moyen de transport dans la cité commençait à être remise en cause. Certains Suisses (l’Institut Battelle de Genève notamment) la considéraient déjà comme un anachronisme en ville en lui concédant tout juste un avenir en rase campagne… L’homme, Monsieur Bouladon,  était très en avance, réaliste mais sans doute peu écouté. Très intéressant, vraiment.  On osait dire que les industriels ne faisaient pas beaucoup d’efforts. Ceux-ci rétorquaient qu’il s’agissait plutôt d’un problème de source d’énergie…  L’environnement ? "un à-côté folklorique" vu par les industriels… avançait Lionel Stoleru, qui semblait déplorer le peu d’intérêt suscité par la voiture électrique.

    Un petit quart d’heure savoureux, à la lumière de notre actualité.

  • Exposition photographique à l’Institut des Cultures d’Islam : Martin Parr

    Il y a quelques années, Action Barbès avait rencontré, puis invité lors d’une soirée dans ce petit café, aujourd’hui quasiment disparu, la Goutte rouge, rue Polonceau, un écrivain observateur de la Goutte d’Or, Maurice Goldring, c'était déjà un regard décalé. Cette fois c’est un piéton anglais, photographe et globe trotter dont l’œuvre nous interpelle et nous séduit à l'Institut des Cultures d'Islam : Martin PARR.

    Du 5 avril au 2 juillet, c’est « An English man à la Goutte d’or »   que l’on peut rencontrer grâce à l’exposition des photos que Martin Parr propose, photos souvent décalées, par rapport à notre vision plus ou moins quotidienne d’un quartier qui laisse peu de gens indifférents, positivement ou négativement.

    525037078.jpgLa presse s’est fait l’écho de cette Goutte d’Or nouvelle, parce que vue par des yeux différents.  Pas n'importe quel regard, puisque c'est celui d'un photographe de Magnum, dont l'entrée dans l'agence ne s'est pas faite en toute quiétude. Pour une fois, point de caricatures des musulmans priant dans  la rue, pas de photos volées mais des sourires bienveillants… Beaucoup d’humanité aussi dans ces clichés inattendus qui révèlent une certaine complicité,  un esprit de découverte de l’altérité dans tous les cas. L’artiste ne dit-il pas : « La photographie n’est jamais le réel mais un point de vue, un regard sur ce qui est là. Tout est dans cet interstice, sinon, tout le monde prendrait les mêmes clichés. ».

    • A lire :

    la présentation qui en est faite sur le site de l’ICI.

    • A écouter :

    Pour mieux connaître Martin Parr, nous vous invitons à écouter un entretien réalisé par François Hébel, directeur des Rencontres de la photographie d’Arles, dans le cadre d’un cycle de rencontres avec des artistes, la Création à l’œuvre. (entretien réalisé le 7 février 2011)

    • A voir :

    Institut des cultures d'Islam, 19-23 rue Léon, Paris 18e.
    Entrée libre du mardi au dimanche de 15h à 20h, le samedi de 10h à 20h.

  • J'ADORE L'AFFICHE !


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     TOUT EST DIT, IL N'Y A RIEN À AJOUTER, SINON ALLER VOIR !

     ET C'EST GRATUIT, LE 14 JUILLET AVANT L'HEURE !


  • La Fayette et la piste cyclable du côté de Cadet

     

    paris, 9e, La Fayette, Cadet, piste-cylcable, étalagesOn peut difficilement croire que le sens civique des passants aille jusqu’à respecter scrupuleusement la piste cyclable quand les étalages de la boutique de vêtements empiètent déjà sur l’espace piéton dans les proportions que montre cette photo. Pourquoi faut-il que le piéton soit toujours repoussé au-delà de son aire naturelle ? Le sol n’est pas encore tout à fait tassé que déjà chacun pose son équipement (tables et chaises, ou porteurs et bacs à vêtements/chaussures), pour préserver son espace vital, pardon son espace commercial. Les vitrines ne suffisent-elles plus ? Les clients veulent-ils toucher ? Pourquoi ce glissement vers le bazar à tous prix ?

     

    paris, 10e, magenta, piste-cyclable- étalagesS’il fallait donner d’autres exemples encore plus près de notre cher carrefour… regardons ce qui se passe sur le boulevard de Magenta. La piste cyclable très souvent décriée accueille aussi les piétons repoussés par des étalages non autorisés.

    Nouveau règlement des terrasses et étalages ou pas,  sans contrôle sérieux et fréquent, la situation n’évoluera pas.

     

     

    Toutefois, paris, 10e, magenta, poiste cyclable, La-Fayettepour ne pas rester trop négatif vis-à-vis de la nouvelle piste cylcable, reconnaissons qu'elle a bel aspect à l'arrivée près du boulevard de Magenta; particulièrement sous la pluie...