Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Exposition photographique à l’Institut des Cultures d’Islam : Martin Parr

    Il y a quelques années, Action Barbès avait rencontré, puis invité lors d’une soirée dans ce petit café, aujourd’hui quasiment disparu, la Goutte rouge, rue Polonceau, un écrivain observateur de la Goutte d’Or, Maurice Goldring, c'était déjà un regard décalé. Cette fois c’est un piéton anglais, photographe et globe trotter dont l’œuvre nous interpelle et nous séduit à l'Institut des Cultures d'Islam : Martin PARR.

    Du 5 avril au 2 juillet, c’est « An English man à la Goutte d’or »   que l’on peut rencontrer grâce à l’exposition des photos que Martin Parr propose, photos souvent décalées, par rapport à notre vision plus ou moins quotidienne d’un quartier qui laisse peu de gens indifférents, positivement ou négativement.

    525037078.jpgLa presse s’est fait l’écho de cette Goutte d’Or nouvelle, parce que vue par des yeux différents.  Pas n'importe quel regard, puisque c'est celui d'un photographe de Magnum, dont l'entrée dans l'agence ne s'est pas faite en toute quiétude. Pour une fois, point de caricatures des musulmans priant dans  la rue, pas de photos volées mais des sourires bienveillants… Beaucoup d’humanité aussi dans ces clichés inattendus qui révèlent une certaine complicité,  un esprit de découverte de l’altérité dans tous les cas. L’artiste ne dit-il pas : « La photographie n’est jamais le réel mais un point de vue, un regard sur ce qui est là. Tout est dans cet interstice, sinon, tout le monde prendrait les mêmes clichés. ».

    • A lire :

    la présentation qui en est faite sur le site de l’ICI.

    • A écouter :

    Pour mieux connaître Martin Parr, nous vous invitons à écouter un entretien réalisé par François Hébel, directeur des Rencontres de la photographie d’Arles, dans le cadre d’un cycle de rencontres avec des artistes, la Création à l’œuvre. (entretien réalisé le 7 février 2011)

    • A voir :

    Institut des cultures d'Islam, 19-23 rue Léon, Paris 18e.
    Entrée libre du mardi au dimanche de 15h à 20h, le samedi de 10h à 20h.

  • J'ADORE L'AFFICHE !


    affiche.jpg

     TOUT EST DIT, IL N'Y A RIEN À AJOUTER, SINON ALLER VOIR !

     ET C'EST GRATUIT, LE 14 JUILLET AVANT L'HEURE !


  • La Fayette et la piste cyclable du côté de Cadet

     

    paris, 9e, La Fayette, Cadet, piste-cylcable, étalagesOn peut difficilement croire que le sens civique des passants aille jusqu’à respecter scrupuleusement la piste cyclable quand les étalages de la boutique de vêtements empiètent déjà sur l’espace piéton dans les proportions que montre cette photo. Pourquoi faut-il que le piéton soit toujours repoussé au-delà de son aire naturelle ? Le sol n’est pas encore tout à fait tassé que déjà chacun pose son équipement (tables et chaises, ou porteurs et bacs à vêtements/chaussures), pour préserver son espace vital, pardon son espace commercial. Les vitrines ne suffisent-elles plus ? Les clients veulent-ils toucher ? Pourquoi ce glissement vers le bazar à tous prix ?

     

    paris, 10e, magenta, piste-cyclable- étalagesS’il fallait donner d’autres exemples encore plus près de notre cher carrefour… regardons ce qui se passe sur le boulevard de Magenta. La piste cyclable très souvent décriée accueille aussi les piétons repoussés par des étalages non autorisés.

    Nouveau règlement des terrasses et étalages ou pas,  sans contrôle sérieux et fréquent, la situation n’évoluera pas.

     

     

    Toutefois, paris, 10e, magenta, poiste cyclable, La-Fayettepour ne pas rester trop négatif vis-à-vis de la nouvelle piste cylcable, reconnaissons qu'elle a bel aspect à l'arrivée près du boulevard de Magenta; particulièrement sous la pluie... 

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, La circulation

    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclable

    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

    paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patin

    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom...

    Le nouveau trottoir élargi, côté 18e, brille sous le soleil du matin. Bitume récent et humide qui renvoie la lumière. (C’est une figure de style !) Vu dans l’autre sens, sans être ébloui par les rayons donc, ce sont les paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patincoulures de l’eau qui a servi à nettoyer l’intérieur de la station qui sautent aux yeux. On comprend immédiatement que le jet d’eau venu de l’intérieur repousse toutes les poussières mais aussi les petits déchets de toutes sortes vers l’extérieur, au-delà des grilles. Pour les esprits aguerris par une longue présence à Barbès, ceux-là savent qu’il y a coulure et coulure et que certaines d’entre elles sont des épanchements d’urine, l’odeur sous cet énergique soleil de printemps le confirme rapidement… Le trottoir en lui-même est très bien, large, tout à fait adapté au passage des clients du marché, qui tous pour l’instant ne l’ont pas encore repéré, semble-t-il. Un petit bémol quand même ? La suppression de toutes les attaches pour vélo sur le trottoir côté 18e a pour effet d’en voir certains accrochés aux barrières de ce côté-ci.

    L’autre côté de la station, côté 10e, hum… on va s’abstenir d’en parler. On se répéterait trop. En bref, nous vous le déconseillons, jusqu’à l’ouverture du Louxor dans deux ans.

     La sortie Guy Patin

    Discrète toute la semaine, ce sont les jours de marché qu’elle fait parler d’elle. J’y arrivai peu avant 9h. Quelques petits marchands ou marchandes – on pourrait parler de parité, les genres sont à peu près également représentés –, un cabas à la main, deux tablettes de chocolat à vendre, ou cinq flacons de shampoing, une paire de bottes en vernis noir, des emballages plats dont le contenu m’est resté inconnu mais qui semblaient intéresser des femmes potentiellement acheteuses (observations strictement rigoureuses), tout ce petit monde prenait ses marques sur le parvis.

    L’intérieur de la station en rez de chaussée

    Pour l’instant rien à l’intérieur de la station. La porte pour accès PMR (personnes à mobilité réduite) étant ouverte, je pénétrai dans la station (en fraudant, oui, oui, mais je n’ai pas pris le métro, donc en fraudant à moitié), très propre au sol. Au sol, précision qui a du sens. Le reste est plus aléatoire, notamment les vitres des ascenseurs, les gardes corps des escaliers mécaniques, paris, barbès, métro, station, ratp, propretéles côtés de l’escalier, toutes les surfaces en acier brossé qui ont fait la gloire de la rénovation de cette station  (octobre 2002, photo ci-dessous) et qui ne voient que très rarement le coup de Kärcher salvateur. A noter aussi que deux sacs en plastique noir RATP étaient encore ce matin au pied du feu tricolore sous le barreau Patin.paris, barbès, métro, inauguration, octobre-2002

    Trois policiers en tenue sortaient par le portillon PMR que j’étais en train de prendre en sens inverse, et se sont étonnés tout haut qu’il soit ouvert aux quatre vents. Ils ne l’ont pas repoussé pour autant. Mais leur arrivée sur le parvis de la sortie Guy Patin  a immédiatement créé du vide… Il était 9h05. Je n’ai pas observé leur action car j’entrai à cet instant dans la station pour tenter d’élargir ma vision du lieu.

    Un poste d’observation confortable mais bruyant

    Daniel Vaillant a dit en réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier qu’il fallait observer les comportements sur place avant de se lancer dans des opérations lourdes. Peut-être la police le fait-elle. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Nous avons d’ailleurs peu d’information venant de la préfecture, car si la venue du ministre Guéant le 25 mars dernier avait été annoncée au kiosquier, nous n’en étions pas informés. C’est dommage, car nous aurions pu lui expliquer qu’un état des lieux, un vendredi, à 10 heures, en compagnie de policiers en uniforme a toutes les chances d’être beaucoup plus tranquille qu’une venue incognito. Le Dixhuitinfo.com relate que le ministre souhaitait « prendre le pouls du quartier ». Dans ces conditions, il avait un encéphalogramme plat, le quartier ! Donc, comme il n’a échappé à personne que les observations en uniforme sont malaisées, nous allons voir nous-mêmes, par curiosité et pour ne pas raconter des choses fausses, dans les réunions à l’Hôtel de Ville.

    Il y a des paliers intermédiaires dans les escaliers qui descendent des quais : ils offrent une vue tout à fait intéressante sur les activités marchandes et les comportements des usagers en rez de chaussée. Accoudée au bastingage à 9h08. En bas, plus de marchands. Observations seulement pas de photos.

    Ne croyez pas que ce sont majoritairement des jeunes qui passent en fraude par les portillons PMR. C’est monsieur ou madame-tout-le-monde, s’il est ouvert, ce sont des hommes seulement s’il faut l’ouvrir, car seule une secousse un peu virile neutralise instantanément la fermeture magnétique. Notez qu’il y a aussi des femmes avec poussette qui entrent en contact avec l’agent RATP par l’interphone, pour en demander l’ouverture. Il est difficile de savoir s’il y a systématiquement fraude. Souvent, c’est plus simple de passer là. Ce passage large quand il est ouvert permet d’entrer rapidement alors que les tourniquets sont encombrés, files d’usagers, tickets non reconnus ou invalidés, passe navigo en défaut, etc… et  qu’ils ne laissent pas passer facilement les caddies. Les usagers sortent également par ce passage plus rapidement que par les sorties à volets automatiques. Ce qui a pour effet de maintenir la porte ouverte plus longtemps.

    Là, en bas, les marchands à la sauvette reviennent doucement, réinstallent quelques clayettes pour présenter leurs produits, les clients marchandent… Je lâche mon poste d’observation pour faire quelques courses, enfin. A 9h30, c’est beaucoup plus confortable qu’à midi. Je tacherai de m’en souvenir. Au retour, je constate au loin que l’allée centrale du marché est fermée par une camionnette blanche garée à contre sens. Elle cache la vue sur la sortie du métro. Il est 9h45. Mais en me rapprochant, il est clair que c’est une estafette de la police et que le parvis du métro est libre… Deuxième opération de la matinée. L’intérieur de la station n’a pas été occupé ce matin, entre 9 h et 11 h, confirmé par un autre témoignage. Plus tard, je ne sais pas. Il fait très beau aujourd’hui et l’on peut rêver mieux que les escaliers de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    Pourquoi bruyant dans le titre ? Parce que l’immeuble à l’angle de la rue des Islettes est en réfection et que le lavage à haute pression fait un boucan d’enfer…

  • la réunion du 30 mars sur les Grands Boulevards résumée autrement

    Chacun sait que les mêmes discours peuvent être interprétés différemment ou même simplement entendus différemment. Pour que vous ayez une représentation plus étendue de ce qu'est le projet de remise en double sens des Grands Boulevards, nous vous proposons une autre traduction de la réunion à laquelle Action Barbès a assisté jeudi dernier, au gymane de la rue de Lancry, avec les élus et les services de la Ville.

    C'est le blog du quartier d'Hauteville qui vous parle... Lisez avec attention leur version.

    Rue-Hauteville-bandeau.jpg

    Bien que tout proche, puisque de Barbès chacun peut s'y rendre à pied, on note très rapidement que les problèmes majeurs sont ceux liés à la circulation. L'image qui revient en boucle dans le blog est l'entonnoir. Pourtant cette rue, relativement étroite, ne semble pas présenter un caratère aussi dramatique à nos yeux d'usagers pas toujours attentifs. Il faut donc se méfier des idées trop rapidement construites et croire ceux qui vivent sur place. La concertation doit donc être renforcée, améliorée pour chaque nouveau projet, pour éviter les éccueils liés aux bonnes idées des urbanistes, aux inovations des ingénieurs de la ville, aux astuces des uns et des autres, qui ne se révèlent pas toujours géniales à l'usage. Sans procès d'intention !

  • La mairie du 9e a perdu contre Carrefour mais pas contre Monop

    A plusieurs reprises nous avons écrit à propos de la prochaine ouverture d'un Carrefour rue Rochechouart, que rien n'a pu empêcher. Malgré les pétitions et la mobilisation des habitants, la ville et les élus du 9e n'ont pu interdire l'implantation d'un magasin Carrefour, la loi donnant raison à celui-ci.

    document?id=15568&id_attribute=11122 rue de Martyrs se jouait alors, il y a quelques mois, un scénario similaire avec la fermeture annoncée de la célèbre pâtisserie Seurre (plus que centenaire), certes un peu loin du carrefour Barbès mais bien connue de tous les gourmands.

    Gérard Seurre avait décidé de prendre sa retraite et le groupe Casino-Galeries Lafayette-Monoprix  était sur les rangs pour implanter un magasin Beauty Monop. Levée de boucliers dans le quartier. La mairie du 9e , grâce au plan local d’urbanisme, adopté en 2006 dans lequel elle avait judicieusement protégé la vocation commerciale et artisanale de la rue des Martyrs, a fait reculer les ambitions du groupe. En effet, pas grand chose d'artisanal dans ce type de boutique !

    Reste à attendre maintenant le successeur de la famille Seurre et surtout l'activité proposée.

  • Le poisson d'avril de Circul'livre

     paris,9e,circul'livre,marché-d-anvers,lecture,gratuit,bénévolesAvec les beaux jours, il était question de reprendre la tenue du stand de Circul'livre sous le kiosque. Finalement les bénévoles qui animent ce prêt bien particulier de livres de toutes sortes ont décidé de rester au coeur du marché, qui les accueille depuis l'automne. Ils ont préféré demeurer là où les chalands passent, l'attrait du marché et le nombre croissant d'habitants sur les lieux témoignant de la bonne santé de l'activité locale autour du square d'Anvers. 

    Les bénévoles vous attendent à partir de 17h - 17h30 sur le marché, pour vous proposer leurs dernières trouvailles : vous prenez un ou plusieurs livres, vous les lisez, puis vous les rapportez ici ou sur un stand d'un autre quartier, ou encore vous le ou les transmettez à un voisin, à un ami... c'est cela la philosophie de Circul'livre ! Le livre circule.

    Rien ne vous empêche de discuter littérature autour du stand. Nous avons des témoignages en ce sens sur des discussions très animées.