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Rechercher : street art

  • 23e édition du Printemps des rues

    Le Printemps des rues, le plus ancien festival parisien dédié aux arts de la rue continue depuis 23 ans à investir les quartiers de Paris avec une programmation ouverte et gratuite.

    Pour l’occasion, la ville devient source d’inspiration et offre un terrain de jeu propice au dépaysement et à l’imagination. Et ce décor urbain accueille un programme riche et varié, avec notamment des ateliers pour enfants (voir programme ci-dessous).

     

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    Programme et plans.pdf

     

    Une occasion de découvrir ou redécouvrir des quartiers des 10e, 18e et 19e arrondissements, comme les berges du canal Saint-Martin et le square Villemin, de traverser les allées et les places des quartiers piétons de la Grange-aux-Belles et de la rue Colette Magny, de profiter des espaces verts de l’ancienne friche industrielle du jardin Rosa-Luxemburg.

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    C'est où ?

    Paris, 10e, 18e & 19e

    C'est quand ?

    26 et 27 septembre 2020

  • Mettre les mains à la pâte...

    Nous vous encourageons souvent à visiter les lieux culturels de nos quartiers, expo photos, événements, théâtre... mais pourquoi ne pas vous lancer vous-même dans un art accessible ? C'est ce que proposent nos amies de Ange & Dam, des créatrices que nous suivons depuis de nombreuses années. Aussi bien lors des journées portes ouvertes des ateliers d'artistes dans les quartiers (par exemple, D'Anvers aux Abbesses !), que lors des vernissages dont elles nous informent. 

    Cette fois, nous franchissons un pas supplémentaire. Nous relayons l'annonce de Ange & Dam. Répondant aux nombreuses demandes de leur clientèle, et pour faire suite aux stages sur les "recylclettes", qui ont remporté un vrai succès, elles ont accepté d'organiser des cours de sculpture dans leur atelier sis au 50 de la rue Labat dans le 18e. Il ne s'agit pas que de sculptures, disons académiques... vous verrez, leur palette est très large. 

    Pour plus de détails et prendre contact avec les sculptrices, il vous suffit de cliquer sur ce lien.

    Les ateliers auront lieu de fin octobre à la mi-décembre. Conditions et tarifs sur le site. 

    atelier-sculptures.gif

     

  • Conférence-concert : Hector Berlioz dans le 9e et ses relations avec le Conservatoire

    À l'occasion du 150e anniversaire de la mort d'Hector Berlioz le 8 mars 1869, sa mémoire sera évoquée dans les lieux mêmes où il donna pour la première fois sa célèbre Symphonie Fantastique le 5 décembre 1830 : l'École royale de chant et de déclamation de l'Académie royale de musique !

    Cette conférence, ponctuée par des moments musicaux avec des professeurs du Conservatoire municipal du 9e et du Conservatoire national de musique, permettra aussi, avec la lecture d'extraits des Mémoires de Berlioz, de rappeler les liens forts qui l'ont uni au Conservatoire national qu'il fréquenta régulièrement toute sa vie d'abord comme lecteur à la bibliothèque, étudiant, puis bibliothécaire et bien sûr comme compositeur et chef d'orchestre.

    L'entrée est libre et gratuite, mais il sera possible de remercier les deux intervenantes musicales avec la mise à disposition de corbeilles en fin de manifestation.

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    C'est où ?

    Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD), 2 bis rue du Conservatoire, Paris 9e

    C'est quand ?

    Jeudi 14 mars 2019, à 19h

     

  • ”Corps et âmes”, Dorignac au musée de Montmartre

    Le musée de Montmartre sait faire une place à des peintres moins connus, ou un peu oubliés, dont les réalisations sont trop rarement exposées aux yeux d'un public curieux. Cette fois, c'est Georges Dorignac, avec une exposition intitulée "Corps et âmes". L'œuvre est pourtant singulière, originale, belle, racée. Saluons la Piscine de Roubaix et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux qui ont initié l'hommage à Georges Dorignac en 2017.

    Les œuvres exposées peuvent surprendre par leur diversité. Il faut dire que le cheminement du peintre est complexe. On peine à trouver une ligne commune à travers les portraits de femme dans sa période des Noirs, qui firent sa renommée, ses représentations de la maternité, ses paysages proches des pointillistes, ses portraits de paysannes ou d'ouvriers saisis dans l'effort ou ses projets décoratifs, empreints d'orientalisme. Pourtant son œuvre est puissante, sincère, touchante.

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    Il faut se souvenir que c'est un jeune homme qui en 1898 arrive à Paris et intègre l'école des Beaux Arts. Il a alors 19 ans. Au bout de six mois il préfère néanmoins prendre sa liberté et se consacrer à une carrière de peintre indépendant. La jeunesse, la fougue, la technique maitrisée, une vie de famille bien remplie peuvent expliquer quelques tâtonnements. De 13 ans à 18 ans, il fréquentait l'école des Beaux-Arts de Bordeaux où il avait obtenu des prix qui le confirmèrent dans sa vocation et le conduisirent à Paris. Il a déjà acquis là la maitrise de son art qu'il n'aura de cesse d'améliorer avec rigueur et passion, sans compromis. Toutefois il veut lui donner un surplus d'âme, et il y réussira pleinement, comme on peut le constater en parcourant les salles du musée.

    C'est pas moins de 85 œuvres, peintures, aquarelles, sanguines et fusains, réalisées entre 1901 et 1924 qui sont présentées dans cette exposition. Le musée de Montmartre est ouvert tous les jours de 10h à 19h d'avril à septembre et de 10h à 18h d'octobre à mars

    Quelques dates dans le parcours du peintre :

    1879 naissance de Georges Dorignac à Bordeaux

    1998 arrivée à Paris.

    1900 il s'installe au 22 rue du Chevallier de La Barre, naissance de ses filles.

    1900 à 1904 il s'associe à l'École de Bilbao.

    1906 il représente la maternité, sa femme, ses filles ; peintures douces et tendres. Il rencontre Signac et Derain

    1908 il s'installe à Verneuil-sur-Seine

    1910 vol de ses œuvres, ruine, il trouve refuge à La Ruche, École de Paris. Il rencontre Modigliani, Soutine. Questionnement intense ; il peint des paysages pointillistes. Puis abandonne la couleur.

    1912 début de la période noire ; plusieurs expositions et acquisitions de l'État.

    1914 séjour d'un an à Bordeaux puis retour à Paris à l'été 2015.

    À partir de 1915 plusieurs acquisitions de l'État et l'intérêt des amateurs le soulagent des préoccupations matérielles.

    1918 il se consacre à des sujets de décoration, dessins, cartons pour la tapisserie, la céramique, la mosaïque, commande pour un plafond de théâtre, paravent, affiche... notamment celle du Salon d'Automne de 1922.

    21 décembre 1925 il meurt des suites d'une opération de l'estomac à Paris.

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    C'est où ?

    Musée de Montmartre 12 rue Cortot, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jusqu'au 8 septembre 2019 

  • Le conseil d'une lectrice qui nous a séduit

    paris,musée-érotisme,paul-amar "Si vous voulez échapper à la grisaille, allez au Musée de l'Erotisme. Le "18e du Mois" a fait un article sur les oeuvres de Paul Amar qui y sont exposées, et j'avais fortement envie d'y aller. Chose faite hier soir, Jean et moi y avons passé presque 2 heures.... Le musée comporte sept étages au total.
     
    e44a6f32e15cb53ee479b2697e759e2e_S.jpgJe n'y avais jamais mis les pieds. C'est, étonnamment, un musée très esthétique, avec des oeuvres d'origines très diverses. Pas mal de reportages photos aussi sur d'anciennes maisons closes du 9e arrondissement, des vidéos assez osées tournées dès le début des années 1900, que vous pouvez zapper sans état d'âme si le sujet ne vous branche pas trop, etc. etc.
     
    J'ai été très séduite par les oeuvres de Paul Amar qui sont exposées au 3e étage. C'est un assemblage incroyable de coquillages, très kitch. La couleur et les paillettes y explosent comme un feu d'artifice. Et Paul Amar, leur géniteur de quelque 92 ans, a beaucoup de malice et d'humour. C'est de l'art brut. Et j'aime.
     
    Peut-être a-t-il déjà fait l'objet d'une expo au Musée d'Art Naïf. (Nous n'en avons pas trouvé trace.)
     
    Voici ci-dessous l'occasion de découvrir ce charmant vieux monsieur et sa femme. A la fin de la vidéo, il parle avec beaucoup d'humour de la commande que lui a passée le Musée de l'Erotisme.
    L'exposition dure encore 2 mois, il semble. 
    Si l'aventure vous tente, l'entrée est à 10 € et les plus de 65 ans bénéficient d'un tarif à 6 €."
     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Adresse :               72 boulevard de Clichy 75018 PARIS

    Téléphone :            01.42.58.28.73

    Jours d'ouverture : tous les jours, y compris les jours fériés

    Horaires d'ouverture : de 10H00 à 02H00 du matin

     

  • Halle Saint-Pierre : Paris Print Club

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    La nouvelle exposition que présente la Halle Saint-Pierre nous tient à coeur. Pour sa qualité bien évidemment — nous la recommandons chaudement  —, mais pas seulement. Les artistes qui participent à l'exposition Paris Print Club ont un projet déjà bien ficelé (voir la présentation ci-dessous) et cherchent depuis plusieurs mois à s'implanter dans la Goutte d'Or. Pourquoi ? Parce qu'ils aiment la Goutte d'Or, que ce quartier leur apparaît comme ouvert sur le monde, ouvert sur la nouveauté, ouvert sur l'art. Parce que ses habitants sont curieux, disponibles pour des aventures nouvelles, parce que le projet que le groupe propose présente des savoir-faire originaux et de qualité. 
     
    Concrètement ils cherchent un local, vaste, environ 200 à 300 m2, bien situé et facile d'accès pour le public. Certaines pistes sont prometteuses mais rien n'es encore signé.
     
    Pour vous permettre de les découvrir et les connaître mieux, la Halle Saint-Pierre organise une exposition du 29 avril au 11 mai, avec un coup de projection le 3 mai, jour du vernissage de 15h à 19h où vous serez accueillis par les artistes eux-mêmes. C'est un monde d'estampes et d'humour auquel vous ne serez pas insensibles, nous en faisons le pari !
     
    Les artistes présentés : Simon Thompson, Julien Pelletier, Marcos Carrasquer, Guillaume Guilpart, Djilian Deroche, Théo Lescot, Paula Saint Hillier, Jules Canouet, Loup Thévenin, Adrian Forrow, Baptiste Perrin, Camille Lebourges, Félix Meunier, Ludmilla Cerveny, Mathieu Desjardin, Roméo Julien, Tristan Pernet, Vincent Pianina, Annabelle Buxton, Antoine Caecke, Antoine Marchalot, Paul Loubet, Pol Edouard Flores, Samuel Riversmoore, Satanik Mike, Singeon, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Tamas Pal, Kawanabe Kyosai, Daniel Johnstoon, Glen Baxter, Willem, Kurt Schwitters, Tito Gascuel
     
    Sur la page de l'événement facebook: https://www.facebook.com/events/569251033181716
     

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    Le Paris Print Club :  une association d'artistes

    _/ Porté par un collectif de douze imprimeurs, relieurs, auteurs et éditeurs, le Paris Print Club est un atelier d’édition d’art et de recherche sur le livre basé à Paris. Né de la rencontre de machines, de savoir-faire, d’encres et de l’envie de créer ensemble.

    _/ S’il est avant tout un lieu dédié à l’édition d’art et à la diffusion d’artistes contemporains, le Paris Print Club s’articule autour de quatre axes distincts et synergiques. 

     

    • Un laboratoire de recherche, de conception et de réalisation de projets graphiques.
    • Un lieu d’exposition, à travers un espace galerie en relation avec l’atelier et complémentaire par son autonomie.
    • Un atelier pour l’impression et la réalisation de livres, d’éditions, d’estampes, d’affiches à tirages limités.
    • Un lieu de vie, ouvert sur le quartier dans lequel il est implanté, proposant des ateliers d’initiation à l’impression et l’édition d’art.

    _/ Cette association s’est créée autour d’un désir commun de production d’estampes et de livres. L’atelier propose une approche exhaustive de la chaîne du livre. Du choix de papier à la technique d’impression ou de reliure, chaque possibilité d’intervention est un choix éditorial qui participe à la qualité d’une réalisation. L’arc des compétences réunies dans le Paris Print Club permet d’avoir un regard éclairé sur chacune des dimensions de l’objet imprimé, qu’il s’agisse d’un livre, d’un multiple ou d’une estampe, de réfléchir collectivement à chacune de ses dimensions sensibles.

    _/ Pour mener à bien cette envie commune de recherche et de projets, il est nécessaire de posséder ses propres moyens de production, techniques et physiques. Le Paris Print Club, rassemblant éditeur-artisan-auteur a pour vocation d’être une base autonome ouverte à tout créateur contemporain.

    _/ Le PPC se compose du collectif éditorial et de sérigraphie 3 fois par jour composé d’Idir Davaine et de Clément Vuillier, de l’éditeur et graveur Julien Pelletier, du sérigraphe et illustrateur Jérémie Fisher, de DuVent, collectif d’édition de gravure et de reliure avec Paula Saint-Hillier, Djilian Deroche et Guillaume Guilpart, de Simon Thompson lui aussi illustrateur et sérigraphe, des éditions Orbis Pictus Club dirigées par Frédéric Déjean, du studio d’édition et de sérigraphie Frenchfourch dirigé par Tristan Pernet, et enfin, des libraires BD Spirit. 

     

    _/ Ces différentes entités se regroupent sous la forme d’une association tout en préservant leurs singularités ainsi que leur autonomie, permettant une richesse d’action décuplée. Assurant des travaux d’auteurs aussi bien que des éditions ou des commandes, les ressources de leurs membres sont diverses et permettent un éveil constant sur l’actualité et le passé des arts graphiques et des techniques de l’artisanat d’art.

     

    Le projet inclut la création d'ateliers ouverts aux adultes et aux enfants à partir de 10-12 ans : 

    • Sérigraphie
    • Micro-édition
    • Reliure
    • Gravure et impression
    • Typographie

    On attend avec impatience la découverte du local idéal. On a déjà une petite idée, mais chut.... on risquerait de faire capoter. 

  • Quand la mairie du 9e fait fausse route et nous mène en bateau !

    La période estivale est souvent propice aux travaux de voirie dans la capitale, permettant de réduire les inconvénients pour les résidents. C'est donc cet été qu'une modification dans le stationnement des fameux « deux-roues-motorisées » (2RM) a été entreprise rue du Delta.

    Quels sont les faits ?

    Avant l'été, une aire de stationnement réservée aux 2RM existait devant le 19 de la rue du Delta à 30 mètres du carrefour avec la rue de Rochechouart. Cette zone pouvait accueillir environ une trentaine de motos et scooters.

     

    19 rue du Delta.png

    19 rue du Delta -photo Google street - juin 2014

    La municipalité a décidé de changer l'implantation de cette aire de stationnement pour la mettre plus près du carrefour, sur le côté pair cette fois de la rue du Delta. Cette nouvelle aire a une capacité d'une petite vingtaine d'engins en étant très optimiste.

    2RM rue du Delta.png

    Nouvelle aire de stationnement des 2RM - photo mairie du 9e

    Quels sont les bénéfices ?

    La question du stationnement des 2RM est un problème devenu crucial à Paris tant la quantité de ces engins a augmenté ces dernières années. Qui ne voit que faute de places, les propriétaires des 2RM se garent sur les trottoirs un peu n'importe où ? Notons au passage que le problème n'est pas uniquement le stationnement mais aussi bien souvent la circulation sur les trottoirs, ce qui ne semble pas trop préoccuper la Préfecture de Police dans un cas comme dans l'autre.

    La réalité mathématique de l'opération estivale rue du Delta nous oblige à dire qu'il y a, de fait, une réduction du nombre de places de stationnement pour les 2RM, d'une dizaine environ au mieux mais plutôt une quinzaine en réalité (le nouvel emplacement comprend huit rangées marquées au sol pouvant contenir chacune deux engins). Où est le bénéfice ?

    Un autre résultat vient en conséquence de ce réaménagement : la mise à disposition de nouvelles places de stationnement pour …... les voitures (quatre ou cinq)  ! A l'heure où nous devrions tout faire pour limiter au maximum la présence d'automobiles dans la capitale, voilà des travaux qui ne vont pas dans le sens de l'histoire. Là encore, où est le bénéfice ?

    Quel jeu joue la mairie du 9e ?

    La question de la présence de la voiture dans la capitale a toujours été un sujet séparant la droite de la gauche à Paris. L'objectif ne doit-il pas être la reconquête de l'espace public par les piétons ?

    Pour le seul 9e, que n'a t-on pas entendu ces dernières années de certains lors du réaménagement de la rue de Maubeuge qui allait tuer le petit commerce et interdire l'accès au quartier des Grands magasins au Sud de l'arrondissement, lors du réaménagement du haut de la rue des Martyrs qui allait avoir les mêmes conséquences pour le petit commerce. Le vrai résultat c'est que la circulation n' est pas pire qu'avant rue de Maubeuge (mais pas mieux il est vrai), que les commerces du haut de la rue des Martyrs ne semblent pas avoir trop souffert et que les riverains sont généralement satisfaits de ces opérations qui ont permis de planter des arbres en élargissant les trottoirs.

    Ici, nous avons l'opération inverse, c'est à dire la mise à disposition de places de stationnement pour les voitures, certes en nombre limité, autrement dit un appel d'air. La mairie du 9e a t-elle entrepris une reconquête de l'arrondissement par la voiture, petites touches par petites touches ? Quatre ou cinq places là et quatre ou cinq dans chacun des parkings 2RM de l'arrondissement, cela peut faire beaucoup et correspondre à un inversement de tendance. La question mérite d'être posée tant on sait que l'électorat de la nouvelle municipalité est le plus souvent pro-voiture. Reconquête de la voiture encore avec la disparition devant le 85 rue de Rochechouart des épingles qui permettaient aux vélos de s'accrocher. Celles-ci ont été sciées (par qui ?) à leur base libérant l'espace pour une ou deux voitures.

    Il nous faut aussi mentionner la communication de la mairie du 9e, que certes nous ne pouvons qualifier de mensongère, mais qui est quand même très spécieuse. Sur le site Internet de la mairie, il est dit : "Des nouveaux emplacements ont été créés pour les deux-roues motorisés ..... à l’angle de la rue Rochechouart et de la rue du Delta". L'information n'est pas fausse même si le terme « nouvelles » est très discutable, mais la mairie oublie de raconter l'histoire dans son ensemble comme nous venons de le faire ici, ce qui diminue considérablement si ce n'est annule l'intérêt de ces travaux. En clair, on peut se demander si la mairie du 9e sait compter (passer de 30 à 20 places n'est pas une création de nouvelles places) et si elle n'aurait pas tendance à vouloir faire du neuf avec du vieux ? Quoiqu'il en soit, ce petit épisode va nous amener à regarder de près la communication de la mairie car le citoyen responsable et avisé n'aime guère être mené en bateau.

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    Situation actuelle de l'aire de stationnement des 2RM au carrefour Delta/Rochechouart

  • Un compte rendu de mandat discret

    paris,10e,cica,compte-rendu-mandat,rémi-féraudMardi 25 juin, 18h, nous étions à la mairie du 10ème, surpris par le peu de monde réuni dans la grande salle des fêtes... L'équipe municipale était là, presque complète, y compris trois conseillers de Paris, Bernard Gaudilière, Alain Lhostis et Olga Trostiansky. En revanche, dans la salle, quelques militants et fidèles, pas plus.

    Nous nous sommes évidemment ouverts de notre étonnement aux élus venus nous saluer. « Il s'agit d'un Cica, une institution vieillotte qui n'attire plus beaucoup de monde ! »  Eric Algrain, plus tard, expliquera que d'autres canaux de communication existent maintenant et que les associations s'en servent largement, comme la maison des associations où elles sont près de 400 à être inscrites. Les échanges prennent d'autres chemins, semble-t-il.

    Ah, oui, nous sommes réunis en Cica ? C'est vrai que nous avions reçu une invitation dans ce sens à laquelle nous n'avions pas porté trop d'attention car notre agenda indiquait : le 25 juin, compte rendu de mandat de Rémi Féraud et de l'équipe municipale. Nous l'avions noté dès la parution du bulletin d'information du 10e de mai (n°18) : page 2, extrait ci-dessous.

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    - Mais, alors le compte rendu de mandat du maire ? Passe-t-il à la trappe ?

    - Point du tout. Nous sommes là pour cela.

    Sauf que les habitants, les premiers intéressés, eux, ne sont pas là.

    On peut sans doute comprendre que le maire n'ait pas eu envie d'affronter à nouveau le climat hostile dans lequel avait eu lieu la réunion du 11 juin sur l'expérimentation d'une salle de consommation surveillée. Pourtant, peut-on fuir ainsi le mécontentement de ses administrés ? Des échanges, répétés, renouvelés, même difficiles, parfois emprunts de mauvaise foi ou de peur : ce sont ces échanges, les informations diverses et transparentes qui peuvent faire reculer l'opposition frontale, en ébranlant les convictions de quelques uns, pas les irréductibles, mais ceux qui doutent un peu, encore.

    paris,10e,cica,compte-rendu-mandat,rémi-féraudToutefois, notons que le maire n'hésite pas à aller au-devant des habitants aux quatre coins de l'arrondissement (voir la liste des rdv sur l'image précédente) et surtout, reconnaissons cela à Rémi Féraud, qui comme tous les maires de France est déjà investi dans la campagne 2014 : malgré l'opposition ferme d'une partie des habitants du nord de l'arrondissement, il n'a pas faibli, il n'a pas renoncé à sa conviction que cette salle de consommation à moindre risque peut figurer une avancée et être une solution partielle aux problèmes de la toxicomanie de rue, un pas de plus vers la réduction des risques, une aide à la pacification des quartiers. Souhaitons qu'il ait raison.

    PS : Pour le compte-rendu de mandat, vous trouverez l'essentiel dans le bulletin Les Infos du 10e de juin (n°19).   (à télécharger)

    lien vers le bulletin en pdf.

    pour mémoire :  Loi du 31 décembre 1982

    Article 16
    Les associations participent à la vie municipale. Dans chaque arrondissement est créé un Comité d’initiative et de consultation d’arrondissement.
    Celui-ci réunit les représentants des associations locales ou membres de fédéra- tions ou confédérations nationales qui en font la demande et qui exercent leur activité dans l’arrondissement.
    Au cours d’une séance par trimestre au moins, les représentants de ces associations participent, s’ils le sollicitent, aux débats du Conseil d’arrondissement, avec voix consultative. Ils y exposent toute question intéressant leur domaine d’acti- vité dans l’arrondissement et peuvent faire toute proposition à cet égard.
    Le Conseil d’arrondissement en délibère en leur présence.
    À cette fin les associations doivent notifier, au préalable, au maire de l’arrondis- sement, le ou les sujets sur lesquels elles souhaitent débattre.
    Le calendrier des débats avec les associations susmentionnées est défini par le Conseil d’arrondissement en liaison avec le Comité d’initiative et de consulta- tion d’arrondissement. Le conseil d’arrondissement met à la disposition du Comité d’initiative et de consultation d’arrondissement toute information néces- saire à la préparation des débats.

    Décret du 4 juillet 1983
    en application de l’article 16
    Art. 1 : Les demandes des associations qui désirent bénéficier des dispositions de la loi du 31 décembre 1982 sont adressées au maire d’arrondissement. Le maire d’arrondissement est tenu d’enregistrer les demandes présentées par les associations qui remplissent les conditions fixées au 2e alinéa de l’art. 16.
    Art. 2 : Le maire d’arrondissement fait connaître au Conseil d’arrondissement les demandes dont il a été saisi et la suite qu’il leur a réservée. La liste des associa- tions dont la demande a été enregistrée est tenue à la disposition du public. 
  • Louxor, un déjeuner sur le pouce avant votre film ?

    Les conditions de la délégation de service public du futur cinéma Louxor étaient présentées au conseil de Paris qui s'est tenu hier. Nous avons appris des choses très intéressantes que nous vous livrons ici. Il s'agissait de la délibération 2012 SG 179  : Attribution de la délégation de service public pour l’exploitation du cinéma Le Louxor (10e).

    Nous commençons par les nourritures terrestres : l'exploitant dispose d'un espace café d'environ 70 m2 dont la moitié en terrasse. Cela devrait suffire pour proposer des repas rapides aux cinéphiles affamés, sans doute pas une cuisine sophistiquée mais grâce à une licence II si elle est accordée, les mets pourrraient être accompagnés de vin. Il se pourrait même que des dégustations soient organisées autour d'un vin et de son terroir, plutôt ceux du bassin méditerranéen... une idée séduisante pour créer une animation ponctuelle, voire régulière, en proposant des produits de qualité. 

    Nous avons pu noter les horaires d'ouverture du café club du Louxor tels que compte les proposer l'exploitant .

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    Une photo de la grande salle du Louxor "pêchée" sur la toile (signée JM_FP23)

    Au-delà de la restauration, voici ce qui est prévu pour les films. Le cinéma proposera cinq séances minimum par jour pour chacune des trois salles. Pour la programmation, il s'agit bien d'un cinéma d'Art & Essai. L'exploitant s'engage à présenter les différents types de programmation dans les proportions suivantes :
    - 80% de séances Art & Essai par an, 
    - 80% de séances en 1ère exclusivité par an,
    - 70 séances par an de patrimoine 
    - 330 séances par an en moyenne destinées au Jeune public,
    et un effort tout particulier en faveur des courts métrages, soit des projections en complément de programme, soit sous forme d'action d'animation spéciale court métrage.  

    La convention de service public prévoit également dans le détail les obligations du délégataire en matière de cinéma destiné aux jeunes publics : pendant le temps scolaires (260 séances en moyenne par an) et hors temps scolaires (70 séances en moyenne par an).

    Les séniors ne seront pas oubliés. Ils devraient bénéficier d'une Université populaire dont il reste à imaginer les modalités. Le délégant laisse un peu de temps au délégataire pour mettre au point son offre, à charge néanmoins de faire des efforts de médiation et d'animation pour favoriser l'insertion de ce nouvel équipement dans le quartier. On entend par là des avant-premières, en présence de réalisateurs ou d'acteurs avec débat, des séances en après midi présentant un but éducatif grâce à la présence de personnalités du monde de la culture, des arts et des sciences.  

    Un regard enfin sur les tarifs peut-être ? Sachez d'ores et déjà que le Louxor acceptera les cartes illimitées gérées par les GIE de l'industrie cinématographique, mais qu'il aura aussi ses propres carnets de 5 ou 10 entrées à un tarif alléchant, respectivement pour 6  et 5 euros la séance, valable 6 mois. Le plein tarif de 9 euros sera décliné en différentes versions réduites pour les jeunes, les retraités, les chômeurs, les étudiants, etc. 

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    On a tous hâte de s'installer dans les fauteuils.... et peut-être de bénéficier d'une visite un peu privilégiée destinée aux supporters de la première heure. Attention, c'est une surprise. On en saura plus bientôt.

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

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  • Municipales 2008 : Bertrand Delanoë au Zénith

    Le maire-candidat a lui chanté son amour de Paris. Disons le clairement : Bertrand Delanoë le fait certes bien – ne revenons pas sur ses talents d’orateur - mais surtout il le fait avec conviction. Il a passé en revue un certain nombre de sujets qu’il s’engage à traiter si il est réélu : éradication définitive des logements insalubres pour 2011, 20% de logements sociaux à Paris en 2014, volonté de développer les investissements pour la création d’emplois à Paris, souci permanent de l’environnement, concertation avec les communes et les départements limitrophes dans le cadre du projet Paris Métropole, développement des services à la personne, volonté de sensibiliser les plus jeunes à l’art par la création de 3000 places dans les conservatoires parisiens, soutien accru aux associations et aux initiatives culturelles, intensification de la démocratie locale, …..

    Peu de politique. Bertrand Delanoë rappelle qu’il est à gauche, qu’il entend mener une politique de gauche et que dans ce contexte ses alliés naturels sont Les Verts auxquels il souhaite manifestement s’allier pour le second tour. Pour le reste, il n’a même pas prononcé le mot MoDem et n’a fait qu’évoquer de façon très elliptique sa concurrente de l’UMP !

    Il régnait hier soir au Zénith une ambiance qui laissait penser que les militants présents se sentaient assurer de la victoire, même si la chose n’est pas directement exprimée. Le candidat lui-même se paie le luxe de demander aux parisiens non pas de voter pour lui mais de voter pour Paris, en leur âme et conscience de citoyens. Du grand art !

     

    Bertrand Delanoë a tenu hier soir sa grande réunion publique d’avant premier tour au Zénith porte de Pantin. Environ 3000 personnes assistaient à cette réunion dont beaucoup de jeunes du Mouvement des Jeunes Socialistes. Bien sûr les 20 têtes de liste étaient présentes, mais aussi pas mal de personnalités dont Lionel Jospin et les « talents pour Paris », artistes et autres personnes soutiens du candidat.

    En ouverture, quelques témoignages de personnes venues dire pourquoi elles soutenaient le maire actuel et parmi elles deux interventions qui ne pouvaient pas laisser indifférent.

    D’abord celle du professeur Axel Kahn, généticien à l’engagement politique à gauche connu, qui est venu rappeler les valeurs qui animent Paris mais aussi la diversité des visages de Paris, toutes choses qui pour lui sont à préserver et dont il pense que Bertrand Delanoë est bien placé pour le faire.

    Raymond Aubrac, 94 ans, grand Résistant, est venu, lui, sous une ovation, dire que son combat pour la Libération de la France pendant les  années d’occupation était un combat pour les valeurs de la République évoquées par Axel Kahn et que lui aussi fait confiance à Bertrand Delanoë pour les porter haut.

  • Une carte postale du Nouveau Mexique

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    Nous avons demandé aux membres de la rédaction de nous adresser une carte postale de leur lieu de vacances, comme nous l'avions fait l'année dernière. Voici la première que nous recevons. 

    Amis d'Action Barbès et lecteurs de ce blog, je vous envoie un petit mot du Nouveau Mexique.

    Santa Fe est la capitale de cet Etat qui a rejoint la fédération au mileu du 19ème siècle. Ici, nous sommes dans l'Amérique profonde mais aussi dans une région très particulière. Dans l'Amérique profonde car la façon d'y vivre n'est guère différente de celle de tous les USA - tout y est grand, facile, possible à toutes les heures du jour ou de la nuit, rien ne peut se faire sans voiture et on y mange le plus souvent avec des couverts en plastique et des pailles dans le verre ! Très particulière car bien sûr il y a le désert et la proximité - tout est relatif - du Mexique. L'architecture est très mexicaine et la cuisine est mixte, américaine et mexicaine. La fameuse tex'mex' !

    Les habitants sont très fiers que leur ville soit considérée comme le centre artistique des USA, n'en déplaise à New York. Il y a ici un nombre incalculable de galeries d'art et la ville est pleine de statues en bronze. Le week-end dernier s'est tenu un grand festival d'art qui a regroupé des artistes du monde entier.

    Bien sûr il y a des problèmes. L'Etat du Nouveau Mexique est le plus pauvre des USA. La question de l'immigration mexicaine est partout et il faut bien reconnaitre que le blanc américain ici ne cache pas son racisme, tout simplement parce que le sentiment que les Mexicains prennent les jobs des Américains est très fort. Sur ce sujet du racisme, les USA vivent depuis plus de 3 semaines avec le procès de G. Zimmerman, un agent de sécurité auto-proclamé dans son quartier de Floride qui a tué un jeune noir de 17 ans après une altercation qui a mal tounée.

    Enfin, regardez le portrait de ce fier Indien. Nous sommes ici dans le pays des cowboys qui ont fait l'Ouest de l'Amérique. Santa Fe et la ville proche de Taos (ville de Kid Carson) ont été des passages presque obligés pour les pionniers allant vers l'Ouest. Avec des ranchs regroupant souvent plus de 30 000 bêtes, la fin du 19ème siècle et le début du 20ème ont vu toute une culture se développer autour de ces cowboys (chansons, histoires à la veillée, attitudes, utilisation des chevaux, ...) mais il faut bien comprendre que la vie était quand même extrêmement difficle. Des Indiens, de leur sort, on ne parle presque pas. L'Amérique est pudique.

    Je vous envoie ce petit mot de vacances en vous avouant que Paris me manque.