Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • Salle de conso : Comité de voisinage n°2

    La deuxième réunion du Comité de voisinage dans le cadre de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est tenue le lundi 21 novembre dernier (voir notre article du 10 octobre dernier sur la première réunion de ce comité).

    Comme vous le montre la photo, l'assiduité des différents organismes membres du comité est réelle et les débats de très bonne tenue. L'ordre du jour de la réunion était particulièrement chargé, aussi vous ne trouverez dans cet article qu'un résumé aussi complet que possible de ce qui s'y est dit.

    Allons d'abord à l'essentiel : depuis son ouverture le 17 octobre dernier, la vie du quartier n'a pas été bouleversée et tout se passe relativement bien. Chacun reconnait tout au long de la réunion qu'il est beaucoup trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit de ce mois d'opération. Un renforcement de la présence policière a été notée.

    La Charte du comité de voisinage a été définitivement adoptée au cours de la réunion. Celle-ci intègre les demandes de modifications qui avaient été faites au cours du premier comité. Sa lecture fixe bien les domaines de compétence du comité et son fonctionnement. Vous pouvez la télécharger : Charte du comité de voisinage.

    L'association GAIA qui gère la salle a donné des informations à propos de son fonctionnement depuis son ouverture : ...

    ... 60 passages le premier jour et 160 au 20 novembre. Sachant qu'une personne peut passer plusieurs fois dans la journée, GAIA estime que 120 personnes viennent chaque jour. Ceci est dans la droite ligne des prévisions de GAIA qui se montre donc satisfaite de ces six premières semaines. L'association précise que les règles de fonctionnement sont bien acceptées par les usagers de drogue. L'équipe qui gère la salle, une première en France, se "rode" petit à petit. On compte 358 inscrits à mi-novembre, la grande majorité déjà connue de GAIA qui a eu aussi la surprise de voir venir des gens qui avaient juré de ne pas y aller. "Le bouche à oreille fonctionne bien" précise Elisabeth Avril, Directrice de GAIA. Les maraudes dans le quartier continuent néanmoins afin d'y maintenir une présence. Par contre, les antennes mobiles de GAIA ne stationneront plus dans le quartier du fait de l'installation de la SCMR. Important pour le quartier, GAIA assure que les personnes qui ressortent de la salle de consommation sont en capacité de le faire sans problème. Sur le plan médical, il n'y a rien de particulier à signaler si ce n'est quelques bobos sans gravité soignés dans la salle (des abcès, par exemple), mais aussi dépistage des virus HIV et Hépatite C. Importance donnée à l'hygiène. Sur le plan social, l'essentiel des demandes concerne le logement et l'ouverture des droits qui y sont liés, tant la population qui fréquente la salle est la plus démunie et souvent SDF. GAIA reconnait que certains usagers sont "très abimés", ce qui a un impact sur l'espace public. La forte présence de la police, si elle rassure les riverains, fait un peu fuir quelques usagers.

    A la suite de cet exposé assez complet, quelques sujets sont venus en débat.

    Si on reconnait que l'ouverture de la SCMR n'a pas créé "l'appel d'air" redouté (en clair une arrivée massive d'usagers de drogue), quelques personnes nouvelles accompagnées de chiens sont apparues dans le quartier. GAIA assure que ces personnes, même si elles sont inconnues dans le quartier, ne le sont pas de l'association. Néanmoins, Rémi Féraud, maire du 10e, demande à GAIA de travailler sur cette question, notamment sur le comportement dans la rue, ce que GAIA accepte.

    Deborah Pawlik, conseillère de Paris (LR), demande quelques chiffres à propos des bénéficiaires des soins sociaux et des appels téléphoniques. GAIA précise qu'elle a reçu six appels de riverains pour intrusion dans des immeubles. Il y a eu pendant les six semaines 350 entretiens sociaux et 200 entretiens médicaux.

    La question de la présences de chiens est soulevée. GAIA précise que les chiens sont d'une très grande importance pour les usagers de drogues et que la très large majorité des chiens, si ce n'est la totalité, sont en règle (tatoués, vaccinés). La salle dispose de muselières si nécessaire et bien sûr les chiens ne pénètrent pas dans la salle. Le Maire du 10e précise que la présence de chiens ne doit pas être dissuasive pour les autres usagers de la salle. 

    Est-il normal que soit délivré du matériel qui n'est pas utilisé dans la salle ? Elisabeth Avril rappelle que la SCMR est un CAARUD et qu'en conséquence il n'est pas anormal qu'elle fournisse du matériel pour l'injection. Il est également rappelé que le cahier des charges de la salle ne stipule pas que tout le matériel doit y être utilisé. 

    Des riverains signalent qu'il y a encore des seringues usagées dans le quartier et qu'il semble que la présence de dealers soit plus importante. Tout ne peut pas disparaitre d'un seul coup, se défend GAIA. Le grand nombre d'injections qui ont eu lieu dans la SCMR (plus de 3000 en six semaines) a quand même un impact. L'association SAFE qui gère les distributeurs de seringues, dit qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions sur ce point, même s'il semble que certains comportements aient changé. Il semble qu'il y ait eu un report des usagers sur la rue Saint-Vincent-de-Paul suite aux travaux de la SNCF au carrefour Maubeuge/Ambroise-Paré. Rémi Féraud demande des éléments chiffrés sur ce point pour le comité n°3.

    La Police précise qu'il y a eu un renforcement de sa présence tant avec des équipes VTT en tenue que des policiers en civil (BAC10). Elle n'a pas noté d'incidents particuliers liés à l'ouverture de la salle et confirme son souci d'adapter son travail notamment en fonction des heures d'ouverture de la SCMR. Elle est particulièrement vigilante le matin et en début de soirée, aux heures où la salle est fermée. GAIA ajoute que les rapports avec la police sont constants, que des réunions régulières se tiennent pour la formation des policiers qui viennent également visiter la salle. Des renforts sont prévus pour décembre.

    Le Maire du 10e indique qu'un périmètre de "tolérance" a été défini par le Procureur de la République afin de tenir compte des dispositions légales concernant le port et l'usage de drogue. Néanmoins, ce périmètre reste une information confidentielle, à la demande du parquet. Il souligne aussi que la plupart des personnes fréquentant la salle sont des utilisateurs de Skénan, médicament qui n'est pas illégal.

    Déborah Pawlik souhaite avoir un complément d'information sur la présence des dealers qui semble plus importante depuis l'ouverture de la salle, sur la sanisette devant l'hôpital qui est une vraie "salle de shoot", sur la présence de toxicomanes dans les parkings et sur les bagarres dans le quartier. La présence des dealers fait l'objet d'une attention particulière de la BAC10 en civil répond la Police. Le Maire précise que si la fermeture de la sanisette de la rue Ambroise-Paré a bien été envisagée, une expérience antérieure a montré que ce n'est pas une bonne idée à cause du report que cela crée. En ce qui concerne les parkings, là encore il est trop tôt pour tirer des conclusions. Ce qui est constaté est une nette augmentation de consommation de krach, sans rapport avec la salle.

    Prochaine réunion le 26 janvier 2017.

     

  • Le 2 rue de Valenciennes refait parler de lui

    Un an presque jour pour jour après notre dernier article, nous revenons sur le destin d'un immeuble du 10e, le 2 rue de Valenciennes, que nous avons suivi depuis décembre 2012, d'abord lors de son occupation par des familles mal-logées aidées par le DAL, et jusqu'à son acquisition en novembre 2015 par la Ville de Paris. 

    Capture d’écran 2017-03-30 à 22.41.53.jpg

    En bref, l'immeuble a été squatté en décembre 2012, le propriétaire a voulu le faire évacuer sans succès en 2013, la Ville a négocié et finalement racheté le bien en novembre 2015 pour le transformer en logements sociaux et parallèlement a relogé les familles qui l'habitaient depuis trois ans environ. 

    La vente s'était réalisée à quelque 6,5 millions d'euros et on aurait pu en rester là, en attendant la désignation d'un architecte, la réhabilitation des lieux et l'attribution des logements, et tout était pour le mieux dans la meilleure des villes. Mais non. 

    Quand on est un immeuble à histoires, il faut assumer. Et donc faire parler de soi. L'ancien propriétaire, un promoteur espagnol certainement peu satisfait du prix obtenu lors des négociations pourtant longues et houleuses, s'en prend maintenant aux associations qui ont soutenu les familles de mal-logés. Il les traîne en justice. Au titre du préjudice, il réclame 2,7 millions d'euros devant le Tribunal d'instance de Paris. C'était le 6 mars dernier.

    Les deux associations incriminées sont Jeudi Noir et le Droit au Logement, le DAL, deux de leurs militants sont en première ligne. Les sommes réclamées peuvent plonger ces associations dans un gouffre financier inquiétant, dont elles pourraient ne pas se relever. Est-ce une façon d'en finir avec les soutiens des familles mal-logées, une façon de faire peur et de refroidir les envies futures de squat ? Surtout quand on sait que la loi DALO — la loi sur le droit au logement opposable — ne parvient pas à reloger rapidement les personnes menacées d'expulsion ou à la rue. 

    Le tribunal a mis son jugement en délibéré le 15 mai prochain. Nous serons attentifs à sa décision.

  • Des grilles qui attendent devant le distributeur de billets de la RATP

    Certes, il n’est pas rare que les usagers du métro, à Barbès-Rochechouart, se dispensent de l’achat des indispensables tickets, dits titres de transport par la Régie, indispensables quand on rencontre les contrôleurs, bien sûr. Aussi les difficultés d'accès au guichet automatique ne sont-elles peut-être pas très gênantes...
    Or ce distributeur de billets situé à droite de l’entrée Guy-Patin est depuis la fin du mois de janvier très protégé par les grilles qui pendant longtemps ont tenté de fermer le terre plein central du boulevard de La Chapelle, sans vraiment y arriver jamais. Voyez vous-même la photo ci-dessous. 
     

    image002.jpg

    Enregistrer

     

    grilles croix de saint andré

    Vous avez là le modèle de « grille Croix de Saint-André », tel qu’il est répertorié dans le catalogue des accessoires de voirie de la Mairie de Paris. 
     
    Il en existe des modèles fixes, comme vous pouvez les voir, par exemple, sur le trottoir du cinéma Le Louxor. Elles étaient sans doute prévues pour protéger d’éventuelles files d’attente, qui ne se sont jamais regroupées du côté du boulevard de La Chapelle, mais plutôt en angle devant l'entrée. Difficile de maitriser les foules. Disons qu’elles peuvent au moins protéger les spectateurs du cinéma, quand ils sortent des salles du sous sol dont les issues sont de ce côté-ci. D’autres protègent les piétons de débordements dangereux sur la chaussée, au carrefour Barbès, devant la brasserie Barbès. Bien que celles-ci servent dans ce cas davantage de "repose-fesses" aux vendeurs de cigarettes… Mais vous voyez l’idée...
     
    Puis il existe des modèles mobiles : ces grilles-là ont eu pour vocation à l’origine de fermer l’espace sous viaduc les jours où le marché ne s’y installe pas. Elles sont donc articulées. L’intention était de protéger la promenade du stationnement illicite de véhicules automobiles et donc de fermer l'accès. Nous avons souvent au cours des quinze dernières années demandé au service de voirie du 18e de bien vouloir refermer les grilles à la fin du marché, de bien vouloir réparer les cadenas, de bien vouloir remettre les grilles à leur place, c’est à dire aux deux extrémités de l’espace réservé au marché, quand ces tas de ferrailles désarticulés jonchaient le sol du côté du carrefour Maubeuge-Tombouctou et de bien vouloir trouver un autre système de fermeture. Elles sont été réparées, puis cassées à nouveau, pus réparées avec le même type de cadenas, qui duraient …. dans les bonnes années… une semaine. 
     
    Depuis maintenant trois semaines, nous avons des grilles itinérantes. Elles ont été démontées, puis rassemblées, par qui ? nous ne le savons pas, mais elles sont regroupées devant le guichet automatique côté Guy Patin. 
     
    Nous avons signalé leur présence à la mairie du 18e, qui a fait suivre l’information au service de voirie, qui répond que ces agents vont bientôt réparer ces désordres. Mais ce n’est pas ce que nous demandons. Puisque, visiblement, les grilles en gênent certains, qu’elles ne restent pas en place, qu’elles ne ferment pas, qu’elles n’interdisent pas l’entrée des véhicules automobiles sur cet espace, où ils se garent en nombre, notamment le dimanche….  pourquoi dans ce cas, s’entêter à réparer des objets qui ne rendent pas l’usage pour lequel ils ont été conçus. Et qui coûtent fort cher en budget d’entretien. 
     
    Nous demandons qu’on enlève ces grilles itinérantes une fois pour toutes. Qu’on les utilise ailleurs où elles aurons l’usage qu’on en attend. Et qu'on installe enfin un système fiable lorsque le marché reprendra sa place à l'été 2018 après les travaux de la RATP. 

    Enregistrer

  • Contrat de prévention et de sécurité signé pour 5 ans dans le 10e

    C'est un des derniers arrondissements de Paris à signer ce contrat de prévention et de sécurité d'arrondissement (CPSA) qui réunit dans un partenariat ville de Paris, préfecture de police, parquet, préfecture de Paris, éducation nationale, acteurs associatifs, bailleurs sociaux pour mettre en oeuvre des actions spécifiques.

    paris,paris 10e,préfecture de police,parquet de paris,proxénétisme,ventes-à-la-sauvette,gares-nord-est

    Rappelons que chaque arrondissement décline des fiches actions différentes en fonction de ses besoins et particularités.

    Quelques données pour le 10e

    Le 10e est un des arrondissements les plus denses de la capitale avec 93 000 habitants dont une population jeune importante : 23,9% pour les 15-29 et 27,6% pour les 30-44 ans. Deux gares, trois hôpitaux et de nombreux commerces (presque le double de la moyenne parisienne), on comprend aussi que les usagers de toute sorte y viennent nombreux. Sans oublier l'ouverture récente de la salle de consommation à moindre risque (SCMR).

    Les priorités du 10e

    Elaboré au sein d'un comité de pilotage, le CPSA a donc retenu trois priorités pour 17 fiches actions :

    • Prévenir la délinquance

    • Protéger les personnes vulnérables, lutter contre les violences faites aux femmes, les violences intra familiales et renforcer l'aide aux victimes

    • Améliorer la tranquillité publique

    Des problèmes spécifiques ont été évoqués comme la lutte contre le proxénétisme (nombreuses procédures effectuées et en cours) et les réseaux structurés (nigérians, roumains), les salons de massage (qui n'en sont pas), l'aide aux jeunes mineurs victimes de ces réseaux avec des mesures de protection. Côté éducation nationale, on travaille sur l'absentéisme et sur le décrochage scolaire. L'académie de Paris était celle qui excluait le plus d'élèves, mais grâce à un dispositif pour les accueillir, on a rejoint la moyenne nationale. Cependant, le directeur adjoint de l'enseignement secondaire reconnait la difficulté d'aider les jeunes les plus en difficulté. A noter également, une fiche action sur le respect des droits du travail, une nouveauté.

    La liste serait longue à développer. Vous pouvez retrouver l'intégralité en cliquant sur l'affiche ci dessous.

     

    paris,paris 10e,préfecture de police,parquet de paris,proxénétisme,ventes-à-la-sauvette,gares-nord-est

  • Les services de la Ville étudient les projets de budget participatif

    Les services de la Ville en l'occurence... il doit s'agir de la direction de la voirie et des déplacements (DVD), celle des espaces verts (DEVE), tous les services qui ont à voir avec l'éclairage de l'église Saint-Bernard et la mise au vert de la rue Richomme. Oui, il s'agit bien de ces deux projets dont nous vous avons déjà parlé ici et que nous avions soutenus.

    Nous avons reçu récemment ce bref message via notre adhérent : 

    Merci de votre intérêt pour le Budget Participatif.

    Nous souhaitons vous informer que le projet « Éclairage de l'église Saint-Bernard de la Chapelle » a été transmis aux services techniques de la Ville de Paris, pour étude de faisabilité et chiffrage financier.

    L’Equipe Budget Participatif de la Ville de Paris

    Voyons de plus près, pour nous les remettre en mémoire. 

    paris,18e,budget-participatif,église-saint-bernard,rue-richomme

    Et il y a quelques jours, précisément le 14 avril, un message similaire se référait à la rue Richomme. 

    Bonjour,

    Merci de votre intérêt pour le Budget Participatif.

    Nous souhaitons vous informer que le projet « Une rue-jardin Richomme » a été transmis aux services techniques de la Ville de Paris, pour étude de faisabilité et chiffrage financier.

    L’Equipe Budget Participatif de la Ville de Paris

     

    paris,18e,budget-participatif,église-saint-bernard,rue-richomme

    Il ne faut pas s'y tromper, ces projets que nous avons soutenus, déjà l'an passé, sont de bons projets, aux yeux de la Ville puisqu'ils sont retenus, puis transmis aux services techniques qui vont les chiffrer. Mais ils ne sont pas encore plébiscités par les Parisiens. C'est là que vous interviendrez si vous voulez les voir mettre en oeuvre, être réalisés. Nous vous le rappellerons en temps et en heure. Sachez toutefois et notamment pour le projet de rue-jardin, que les parents d'élèves des écoles situées dans la rue Richomme avaient été très déçus que le projet soit repoussé. A eux de faire ce qu'il faut pour mobiliser, d'en parler à l'école, éventuellement de faire quelques flyers tout simples qui donnent envie et qui rappelleront à chacun que la réalisation d'un tel embellissement passe par un vote sur internet. 

    Nous avons encore le temps de faire preuve d'initiative et d'imagination pour cette mobilisation. Le vote a lieu en général en septembre.

  • Un autre aspect de la dégradation de l’espace public

    Certes les périodes d’élection sont une calamité pour l’environnement, nous le disions récemment ici même (article du 13 mai) pour la bibliothèque de la Goutte d’or, et un immeuble en construction du bd de La Chapelle, un peu plus loin. Mais à côté des affiches, il y a aussi les tags et les graffiti. Certes, les travaux de la RATP sur son viaduc commenceront cet été, et ce sera l’occasion de rénover — peut-être — ses piliers. Mais, enfin, la Ville n’a-t-elle pas un contrat avec une société spécialisée dans le nettoyage des graffiti ? Où sont les signalements pour que cette société exerce ses talents dans notre quartier ? Qui peut ou doit se manifester pour la faire venir à Barbès ? 

     

    20170503_135524.jpg

    Du temps où la RATP a rénové sa station Barbès-Rochechouart — je vous parle d’un temps que les mois de vingt ans…. ! en gros au début du 21e siècle — on nous a dit et répété toute l’attention qu’il fallait mettre en oeuvre pour respecter ce patrimoine centenaire, et notamment ce petit édifice, présentant un appareil de briques vernissées et des parois vitrées élégantes. (voir photos ci-dessous). Alors ? On le laisse dans cet état jusqu’à la fin des travaux de la RATP, c’est à dire fin de l’été 2018 ? Ou on envoie le «  dégraffiteur » ?
     

    20170503_135726.jpg

    20170427_170531.jpg

    Pour être tout à fait honnête, il ne faudrait pas croire que seul notre quartier pâtisse des bombes irrespectueuses d' « artistes »  en manque de surfaces à peindre. Non. Nous avons photographié il y a une semaine environ un petit pavillon mis sous la responsabilité de la Régie par la Ville de Paris (qui a priori en reste propriétaire). C’est à Colonel Fabien, sur le terre-plein du boulevard de La Villette. Voyez vous-même. 
     

    20170427_121950.jpg

    20170427_122057.jpg

  • De l'autre côté de la Méditerranée, la culture

    ... avec deux manifestations :

     

    FESTIVAL du 10 au 20 février

    Festival Nio Far (affiche).jpgTroisième édition du FESTIVAL NIO FAR

    Au programme : Danse, musique, cinéma, exposition et littérature

    Pour cette nouvelle édition, coup de projecteur sur le Maghreb en particulier Algérie et Maroc en partenariat

    avec quatre lieux parisiens :

    -          Le musée Dapper – Paris 16e

    -          Le Théâtre de l’étoile du Nord – Paris 18e

    -          Le Cinéma Louxor – Paris 10e

    -          La Médiathèque Françoise Sagan – Paris 10e

     

    Pendant toute la durée du Festival une exposition sera présentée à la médiathèque Françoise Sagan, Paris 10e. Il s’agit de l’exposition « 13 siècles de présence arabo-orientale en France » réalisée par le groupe ACHAC (Pascal Blanchard).

    Cette année le Festival Nio Far rendra un hommage à un grand homme : le réalisateur Réné Vautier, premier réalisateur anti-colonial français censuré pendant 50 ans, disparu il y a tout juste un an, en janvier 2015.

    Au programme

    • Dans - Nadia Beugré
    • Littérature - Leila Sebbar
    • Musique - L'orchestre Symphonique Divertimento
    • Cinéma-débat - Yamina Benguigui, Oriane Brun Moschetti, Leila Morouche et Moïra Chappedelaine Vautier
    • Exposition "13 siècles de présence arabo-orientale en France" par le groupe ACHAC dirigé par Pascal Blanchard

    Pour plus de détails voir sur le site du festival www.festivalniofar.com

     

    EXPOSITION jusqu'au 3 avril

    festival-nio-far,exposition,médiathèque-françoise-sagan,institut-des-cultures-d-islam,louxorExposition photographique "Regards posés. Hammams de la Médina à Tunis"organisée avec l’association L’Mdina Wel Rabtine - Actions citoyennes en Médina.

    Le cycle TunICIe organisé par l’Institut des Cultures d’Islam met à l’honneur la Tunisie pendant un semestre.

    à l'Institut des Cultures d'Islam

    Pour en savoir plus

    Et le programme de l'exposition !

     

  • La fête solidaire de Noël de la Maison du Canal ce prochain samedi

    En partenariat avec le REFER et la Fondation de France, la régie de quartier du 10e La Maison du Canal propose de fêter Noël de manière solidaire et convivial :

    samedi 19 décembre à 14h

    Cette fête est ouverte à tous et aura lieu à La Maison du Canal, située au 13/17 rue Louis Blanc, Paris 10e.

    paris,paris-10e,fête-de-noël,la-maison-du-canal,noël-solidaire,quartier-partagé

    Vous pouvez retrouver cet évènement sur sa page Facebook.

    Pour participer, vous pouvez contacter La Maison du Canal par tel. : 01 42 01 46 83 ou par mail : culture@lamaisonducanal.fr.

     

  • Visite de l'église Notre-Dame-de-Lorette

    L'église Notre-Dame-de-Lorette a été construite entre 1823 et 1836 sur le modèle des basiliques romaines par l’architecte néoclassique Hippolyte Lebas.

    Une visite est organisée le

    Dimanche 21 décembre à 16h

    conduite par Didier Chagnas de l'association 9e Histoire

    paris,notre-dame-de-lorette

    Ses éléments décoratifs illustrent les différents courants du sentiment religieux sous la Restauration et la Monarchie de Juillet :

    - Splendide plafond à caissons. Dans le chœur, la grande coupole avec La Translation de la Sainte Maison de Lorette peinte par Pierre-Claude Delorme (1836). De chaque côté du maître autel, deux grandes peintures murales : La Présentation au Temple par François-Joseph Heim et Jésus parmi les Docteurs par Michel-Martin Drolling. Dans la demi-coupole de l’abside, Le couronnement de la Vierge peint sur fond d’or par François-Edouard Picot, a été restauré en 2013.

    - Remarquable chapelle des Litanies de la Vierge (1836-1854) peinte par Jacques-Victor Orsel, élève de Pierre-Narcisse Guérin.


    _____________

    Église Notre-Dame-de-Lorette
    18 bis rue de Chateaudun, 75009 Paris

  • Salle de conso : GAIA est installée boulevard de La Chapelle

    le 39.jpgOn vous l'avait annoncé début juillet (voir notre article), l'association GAIA est désormais installée au 39 boulevard de La Chapelle. Mais attention, en aucune manière cela ne correspond à l'ouverture de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) !

    La logistique

    Après un grand nettoyage, les deux Algeco qui se trouvent sur les terrains de la SNCF derrière la gare du Nord ont été pris en charge par GAIA. Cela représente une surface de 70m2 en deux étages. L'installation n'est pas encore tout à fait terminée mais cela a déjà bonne allure comme le montrent ces quelques photos.

    P1010375.JPG

    En arrivant par la rampe d'accès du 39 boulevard de La Chapelle

    P1010376.JPG

    Une salle de réunion

    P1010377.JPG

    Le bureau des responsables

    Lors de notre visite, manquaient encore le téléphone (l'indispensable WiFi était déjà en route), le branchement de l'eau. GAIA va aussi pouvoir y stocker un peu de matériel ce qui facilitera sa tâche puisque ses trois camions sont stationnés dans la cour.

    Où en est-on du projet ?

    Nous avons fait le point dans un article du 9 septembre dernier.

    Cette première visite au 39 boulevard de La Chapelle nous amène à nous poser la question de savoir si le lieu est le plus approprié pour l'installation de la SCMR ? Il est clair pour GAIA que le lieu idéal devra être aux alentours de l'hôpital Lariboisière. Sur une emprise de terrain de l'hôpital dans le cadre de sa prochaine restructuration sans que cette SCMR soit directement liée à la structure hospitalière ? GAIA semble être assez favorable à cette possibilité même si elle sait très bien que l'AP-HP est très opposée à cette configuration.

    A suivre !

     

  • Une offre de la Mairie de PARIS aux associations

    Opération « un ordi pour mon assoc».

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=45939&role=1Chaque année, la Ville de Paris modernise son parc informatique et recycle ses ordinateurs évitant en cela le traitement en déchet informatique polluant. Ainsi, la Ville de Paris prend le parti de contribuer à la réduction de la fracture numérique, de promouvoir l’accès à l’informatique, et de faciliter la vie des associations.

    Principe de l'opération : les ordinateurs proposés sont généralement des machines de 4 à 5 ans. Il s’agit de machines performantes pour un usage bureautique. Cet équipement utilisable en application bureautique est testé et remis à niveau. Il se compose d’une unité centrale, d’un écran, d’un clavier, d’une souris et d’un système d’exploitation. 
    Cet équipement informatique est proposé aux acteurs associatifs parisiens en quête d’équipement informatique, au prix symbolique de 8€.  
    Pour connaître les modalités d’obtention : cliquez ici.

    images?q=tbn:ANd9GcSbh9TECEBw1CF4W0hZmPI1POvvhJTBjpKCwrMsWZWN5FFpvlII

  • Inauguration de la bibliothèque de la Goutte d'Or rénovée

     

    document?id=17316&id_attribute=111Aujourd’hui, la bibliothèque fait peau neuve avec de nouvelles installations :

    - l’espace Le manège proposera les coups de cœur de la bibliothèque, et un espace de consultation de la presse occupent le rez-de-chaussée, vitrine de la bibliothèque
    - une salle polyvalente avec un espace petite enfance au 1er étage,
    - un espace spécifique autoformation
    - trois espaces bien délimités pour le pôle Arts et musique et la Démothèque un espace numérique (6 places), au 4e étage.


    L'inauguration aura lieu à 11h15 sur place en présence du maire de Paris, de Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement et de Bruno Julliard, adjoint à la culture.


     

    Nos recherches sur le web nous ont conduits au nouveau blog de la Bibliothèque de la Goutte d'Or et là on apprend quelques règles sur le fonctionnement des salles et des postes multimédia. Notamment sur la limitation du temps d'accès... on partage !

    • Dans les bibliothèques de la ville de Paris, le système multimédia a évolué. En effet, de nouvelles ressources numériques sont mises à votre disposition et une limitation du temps d’utilisation des postes a été instaurée. Vous pourrez désormais utiliser ce service 2h par jour et par personne quelque soit la bibliothèque.
    • A la bibliothèque Goutte d’Or,  afin que tout le monde puisse bénéficier pleinement de ce service, nous avons décidé de mettre en place quelques règles simples afin que tout se déroule dans les meilleures conditions possibles pour tout le monde.
    1. Limiter à1h par jour et par personne l’usage d’un poste.
    2. Vous inscrire au bureau d’accueil du rez-de-chaussée si vous souhaitez utiliser un de nos postes multimédia.
    3. Apporter vos propres casques et écouteurs si vous souhaitez écouter de la musique ou regarder une vidéo, de même que pour certains ateliers.
    4. Accéder à l’espace numérique par l’escalier du 3e étage exclusivement (sauf cas exceptionnel) à l’heure où vous vous êtes inscrits.
    5. Ne pas attendre ou stationner dans les escaliers pour raisons de sécurité.
    6. Vous inscrire auprès des bibliothécaires pour participer à un atelier qui vous intéresse (nombre de places limité). 
    Nous établirons et afficherons au rez-de-chaussée et sur la porte de la salle un planning hebdomadaire d’occupation de la salle afin de vous informer lorsque qu’un atelier se déroulera.

    De plus, la répartition des postes a également changé dans la bibliothèque.
    • RDC
      2 postes de passage(durée limitée à 15 minutes).
    • 1er étage
      4 postes réservés aux enfants et adolescents.
      1 poste réservé aux enfants de moins de 5 ans exclusivement accompagné d’un adulte.
    • 2ème étage
      1 poste dédié exclusivement à l’autoformation.
    •  3ème étage
      1 poste accessible exclusivement aux personnes à mobilité réduite.
    • 4ème étage
      1 espace numérique comportant 6 postes accessibles à partir du 3ème étage.
     

    Pour bénéficier de ce service, une carte de bibliothèque est indispensable (sauf pour le rez-de-chaussée)