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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • 23e édition du Printemps des rues

    Le Printemps des rues, le plus ancien festival parisien dédié aux arts de la rue continue depuis 23 ans à investir les quartiers de Paris avec une programmation ouverte et gratuite.

    Pour l’occasion, la ville devient source d’inspiration et offre un terrain de jeu propice au dépaysement et à l’imagination. Et ce décor urbain accueille un programme riche et varié, avec notamment des ateliers pour enfants (voir programme ci-dessous).

     

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    Programme et plans.pdf

     

    Une occasion de découvrir ou redécouvrir des quartiers des 10e, 18e et 19e arrondissements, comme les berges du canal Saint-Martin et le square Villemin, de traverser les allées et les places des quartiers piétons de la Grange-aux-Belles et de la rue Colette Magny, de profiter des espaces verts de l’ancienne friche industrielle du jardin Rosa-Luxemburg.

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    C'est où ?

    Paris, 10e, 18e & 19e

    C'est quand ?

    26 et 27 septembre 2020

  • Des parcs et jardins en nocturne

    Cet été à Paris nous pourrons profiter de treize grands parcs et jardins ouverts exceptionnellement durant la nuit (tout au long de l'année 123 espaces verts sont accessibles 24h/24h, comme le square Montholon dans le 9e ou le square Louise Michel dans le 18e). Alors que les journées de forte chaleur se multiplient, pour beaucoup de Parisiens la fraicheur nocturne des parcs est une aubaine dans une ville fortement minérale.

    IMG_4707.jpg

    Concernant nos quartiers, nous pourrons flâner nuitamment dans le jardin Villemin (14 rue des Récollets, Paris 10e) tous les vendredis et les samedis durant les mois de juillet et d'août. Vous pourrez profiter d'activités calmes et gratuites jusqu'à 23h, comme par exemple des ateliers d’écriture, de lecture, jeux de société pour un public familial sur des espaces dédiés du parc, mais on pourra aussi assister à des séances de cinéma ou d'observation des étoiles. Retrouvez la programmation par ici.

  • CICA du 16 Mars 2006

    Le Comité d’Initiative et de Consultation d’Arrondissement (CICA) s’est tenu le 16 Mars dernier à la Mairie. Après avoir traité plusieurs sujets comme celui de l’école et de la petite enfance ou du tri des déchets, cette réunion, à la demande du bureau de liaison, avait pour objectif de faire un point sur la vie associative dans notre arrondissement.

    C’est devant une salle bien remplie que le Conseil municipal presque au complet est venu présenter un rapport d’activités pour les 4 dernières années. Manifestement, deux idées force étaient au programme : dynamisme et transparence. Voyons ce qu’il en est.

    A en croire les informations diffusées par la Mairie, le renouveau de la vie associative dans notre arrondissement est réel. Les quelques 15 associations inscrites au CICA en 2001 sont passées au nombre de 186 et si l’on y ajoute celles qui n’y sont pas inscrites, la Mairie estime à environ 200 les associations actives dans notre 9ème. Qu’elles soient sportives, culturelles, dans l’action sociale ou l’éducation, le renouveau semble notable et probablement du aux profonds changements intervenus ces dernières années dans la composition des habitants de l’arrondissement. Il est indiscutable que des efforts ont été faits pour accompagner ce dynamisme. En témoignent non seulement le Forum des Associations qui se déroule chaque année (le prochain aura lieu le samedi 9 septembre au square d’Anvers), le montant des subventions allouées (voir ci-après) ou la prochaine ouverture de la Maison des Associations (inauguration le 1er Avril prochain et début du fonctionnement en Avril). La forte participation des associations aux réunions du CICA elles mêmes en est aussi une preuve.

    Le montant total des subventions alloués et votées au Conseil d’arrondissement confirme cette tendance. Avec une augmentation de 62% entre 2004 et 2005, il est un signe clair du soutien que la Mairie apporte à ces actions. Les chiffres, tels que communiqués par la Marie sont les suivants :

     en €

    2004

    2005

    Anciens combattants

    600

    1 150

    Action sociale

    24 603

    41 694

    Education / petite enfance

    139 639

    487 008

    Culture

    197 897

    369 200

    Sport

    215 550

    134 522

    Commerçants

    54 735

    62 900

    Culte

    43 000

     
    Total

    676 024

    1 096 474

    L’effort de transparence est réel. A notre connaissance, c’est la première fois que de tels chiffres sont publiés. Il convient donc de le saluer. Les motivations d’allocation de ces subventions restent encore dans le vague. Objet de délibérations au Conseil de Paris, chaque décision peut être contrôlée par les citoyens mais les motivations de ces décisions doivent encore faire l’objet d’une recherche assez compliquée - bien que possible - auprès du Secrétariat Général de la Ville. Sans contester la nature de ces décisions, disons quand même que l’effort de transparence serait plus abouti si chacun pouvait avoir de manière simple accès aux informations justifiant telle ou telle allocation.

    Petit point noir dans ce tableau qui semble idyllique, le bureau de liaison du CICA, point de contact entre la Mairie et les associations, ne semble pas fonctionner. Le fait que des représentants des Conseils de quartier y soient désormais conviés ne change rien à l’affaire. Son renouvellement est prévu pour Octobre 2006, la Mairie a promis de regarder cette question avec attention.

  • Un jour de marché pas comme les autres

    Ce matin, 7h30 plusieurs voitures de police sont stationnées le long de la station de métro Barbès-Rochechiuart. Habituellement à cette heure là, côté Guy Patin, soit au côté opposé à l'escalier monumental, la large porte d’accès mise en place pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est déjà grande ouverte et les premiers vendeurs sont eux-aussi déjà présents avec des caddies. On ne vend pas encore.
    Surprise en revenant vers 12h : on peut emprunter la sortie Guy Patin aisément. Aucun vendeur dans l'espace sous viaduc, très peu à l'extérieur. Déstabilisés, certains attendent encore sur l’espace devant la sortie, avec l’espoir d’un moment plus favorable pour étaler le contenu des sacs. La plupart ont sans doute abandonné les lieux suite à la présence policière, disons même à l’occupation policière des lieux.
    Quelques transactions se passent discrètement sur une boite de conserve ou de Nescafé.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsVue de la sortie Guy Patin, sous le viaduc, les jours sans marché...

    Triste constat. Restent là sans doute ceux qui n'ont que le contenu de leur caddie pour quelques euros. Les autres qui ont commencé à établir un trafic plus organisé semblent avoir déserté le quartier. Tout comme à Belleville où les interventions répétées de la Brigade spécialisée de terrain dissuadent.

    Certaines actions nous ont été annoncées lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès du 17 mars dernier à l'Hôtel de Ville, où nous avons débattu des problèmes de Barbès qui préoccupent nos adhérents. Mais les intervenants étaient nombreux et les sujets si denses, qu’une seule réunion n’a pas suffi à traiter de tout. Notre suggestion de marché aux biffins autorisé sous le viaduc un jour par semaine sous le contrôle d'une association a été rejetée par les maires et l'Hôtel de Ville. Nous reviendrons sur cette question pour vous en donner le détail. Il ne s’agissait que d’une proposition, peut-être en effet, n’est-elle pas adaptée, comme l’a expliqué Daniel Vaillant, qui connaît bien le problème des chiffonniers de Montmartre et a été à l’origine de la création du Carré des Biffins.
    On le voit, les solutions restent très difficiles à trouver.

    Les forces de police se sont retirées comme le marché tirait à sa fin et les vendeurs ne sont pas revenus tout de suite. En réalité, les stands de fortune se sont remontés doucement, moins denses. Il y a manifestement moins de vendeurs que d’habitude, mais on sait aussi que les glaneurs, comme les appelle Agnès Varda, les personnes qui viennent en toute fin de marché pour ramasser les quelques légumes ou fruits abandonnés après le démantèlement des étals, sont aussi des clients potentiels pour les vendeurs à la sauvette. Sans acheteurs, même pauvres, il n’y a pas de marché à la sauvette. Nous avions déjà observé que le marché parallèle durait plus longtemps que le marché officiel.

    Qu’en sera-t-il samedi prochain ?

  • Pas de comète à Barbès !

    Ne rêvez pas ! La fameuse comète faite d'un gros, mais alors très gros, bloc de glace qui est passée au large du soleil n'est pas visible d'ici. Elle ravit les photographes de l'hémisphère sud, car elle laisse sa spendide trâinée laiteuse impressionner les négatifs.

    voici quelques liens vers des magazines de la presse scientifique qui présentent des photos de la "chose" :

    - dans Sciences et Vie.com du 23 décembre, quelques précisions :

    La comète Lovejoy, qui a croisé le Soleil à seulement 140 000 kilomètres de distance ce 16 décembre 2011,  commence à s’éloigner de notre étoile et, du même coup, à devenir visible depuis la Terre… La « grande comète de 2011 » est désormais bien visible à l’oeil nu, éclatante, juste avant le lever de soleil, dans la constellation du Scorpion. Une vision féérique, qui n’est malheureusement accessible que depuis les tropiques et l’hémisphère sud. Si vous êtes actuellement aux Antilles, à la Réunion, en Polynésie, en Nouvelle Calédonie, en Australie, en Amérique du Sud, en Afrique australe, vous pourrez suivre tous les matins, dans les jours qui viennent ce spectacle rare, exceptionnellement beau : celui d’une grande comète qui s’est brûlée aux feux du Soleil.

    Il est encore difficile de dire aujourd’hui si la comète Lovejoy a réellement survécu à son passage près du soleil : sur les images, c’est son immense chevelure qui est visible, mais son noyau, c’est à dire le bloc de glace et de poussière interplanétaire qui la constituent, n’est pas vraiment apparent. S’est-il désagrégé ces derniers jours ? Nous en saurons bientôt plus, lorsque les grands télescopes des observatoires professionnels pourront enfin être pointés sur cet astre extraordinaire. Actuellement, c’est impossible : la comète est encore trop basse sur l’horizon et trop proche du Soleil.

    Ici pour la photo.

    - dans Le Figaro, le 26 décembre ! ici

    Les premiers calculs faits après cette réapparition miraculeuse montrent que le noyau de la comète devait faire au minimum un kilomètre pour avoir réussi à éviter l'incinération. «On peut aussi imaginer que la comète était peu active, avec peu de glace exposée à la surface et qu'elle était recouverte de beaucoup de matériaux réfractaires, comme des poussières», estime Nicolas Biver, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon. Quelques heures après son passage derrière le Soleil, Lovejoy s'est réactivée, laissant derrière elle une double queue de poussières et de particules chargées, qui sont depuis visibles dans le ciel de l'hémisphère Sud peu de temps avant l'aube.

    ET pour finir, un saut à la Réunion, la veille de Noël, tôt le matin :

    comète-lovejoy;la-réunion

    Photo Luc Perrot, dans la Petite Gazette.

  • Stationnement des autocars de tourisme : la réponse des élus

    Au pré-conseil d'arrondissement du 10e, lundi dernier, nous avons présenté un vœu sur le stationnement des autocars de tourisme. Rappelons que nous avions déjà présenté un voeu sur ce sujet en décembre 2014.

    Voici les réponses des différents élus qui ont pris la parole à ce sujet.

    En toute logique, c'est Elise Fajgeles, adjointe chargée des transports et de la voirie, qui s'est tout d'abord exprimée. Elle a reconnu que les groupes de travail dans les arrondissements, annoncés pour janvier par Christophe Najdovski, n'avaient pas encore été mis en place.

    Par contre, la ville a constitué  deux groupes de travail à l'échelle parisienne:

     - stationnement et dépose-reprise (1ère réunion en mars)

     - évolution du transport de tourisme (en mai)

    En ce qui concerne le stationnement et la dépose-reprise, une visite de terrain a eu lieu dans le secteur des "îles" (de la Cité et Saint Louis) soit dans les 4e et 5e arrondissements et a donné suite à une première série de propositions.  La seconde réunion aura lieu dans le secteur Barbès (nos nombreux messages à l'adjoint aux Transports à la maire de Paris n'y sont peut-être pas pour rien).

    Pour l'évolution du transport, on a réfléchi aux moyens de sortir du diesel.

    Pendant ce temps, la préfecture procède à des campagnes de verbalisation.  La mairie du 10e a demandé que les secteurs Barbès et des deux gares soient considérés comme prioritaires pour la prochaine campagne de verbalisation.

    Quant à la possible demande de la SNCF sur des espaces à donner aux autocars près de la gare de l'Est, il n'est pas question de la lui accorder.

    Didier Le Reste, élu communiste, a rappelé l'ambivalence entre une capitale touristique et son nécessaire développement d'un côté et la qualité de vie des parisiens de l'autre. Il faut des zones dédiées aux autocars, mais où ? Et comment acheminer les touristes ? La SNCF a son rôle à jouer sur cette question, puisque les cars sont en partie alimentés par les gares, et devra participer ainsi à la lutte contre la pollution.

    L'opposition, par la voix de Deborah Pawlik, s'est fait entendre. Donnons-lui raison sur un point, la lenteur des réponses.

    Pour conclure ces échanges, Rémi Féraud, maire du 10e, toujours prudent, a ajouté que la diminution des autocars serait un long processus.

    "Il faut que les élus et les associations soient prises en compte dans la réflexion et pas seulement à l'Hôtel de Ville" a t-il dit.

    Action Barbès est prête !

     

  • Promenade urbaine : des étudiants ingénieurs s'y intéressent

    Invités par Laurent Decourtieux (Coordonnateur Département Espace public, Aménagement, Mobilité) à l'Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP), nous avons assisté la semaine dernière à la soutenance d'étudiants qui ont planché sur la Promenade urbaine Barbès-Stalingrad. Nous avions déjà tissé des liens en 2014 avec ce professeur dont les élèves avaient alors travaillé sur un réaménagement de la place de La Chapelle. Puis à l'automne dernier, nous avions rencontré un autre groupe d'étudiants lors de la réunion de notre commission Promenade urbaine. Ensuite, nous les avions accompagnés pour une longue balade sur le parcours.

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    L'EIVP, 80 rue Rebeval dans le 19e

    La Ville de Paris était à juste titre représentée puisque ces jeunes gens ont vocation pour nombre d'entre eux à intégrer les Services de la ville. Nous avons donc retrouvé Ludovic Piron-Palliser de la mission Pavex (préfiguration, aménagement, valorisation et expérimentation de l'espace public) au Secrétariat général et Alain Boulanger (Chef du pôle mobilité durable de la Direction de la Voirie et des Déplacements Plan Vélo).

    Pas question ici de dévoiler leurs travaux qui sont en cours de finalisation et qui ont porté sur certains tronçons de la promenade. Une tendance générale notable se dessine et qui n'est pas pour nous déplaire: "renverser le rapport de force entre espace piétons et espace voitures". Vous l'aurez compris, il s'agit bien de favoriser le piéton et les circulations douces et donc de réduire la circulation automobile. Un thème très cher à l'Hôtel de ville.

    Quelques idées de-ci de-là

    Nous ne ferons pas ici une liste exhaustive des propositions pour lesquelles une présentation visuelle s'impose. Nous espérons que certains étudiants accepteront de venir présenter leur travail lors d'une prochaine réunion de notre commission PU.

    On retrouve des idées déjà évoquées par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) comme des parcours sportifs (murs d'escalade), des aires de jeux pour les plus jeunes (balançoires accrochées sous le viaduc), des aires de repos, un espace de ressourcerie clos adossé à la déchetterie, lieux pour le street art, vaste amphithéâtre sur l'espace Jessaint, panneaux mobiles au niveau des Bouffes du Nord pour permettre des expositions...

    D'autres pistes intéressantes, sur la nécessité d'un bel éclairage que ce soit sur et sous le viaduc et encore sur le mobilier urbain. Là encore, sans photo difficile de vous mettre dans l'ambiance.

    La végétalisation n'est pas oubliée qu'elle soit horizontale ou verticale, avec l'idée qu'elle soit prise en charge par des habitants.

    Et les étudiants ont aussi réfléchi à la nécessité de revoir le marché notamment en diminuant le linéaire dans sa longueur mais en doublant les allées (bon là, ils n'ont pas forcément pensé aux stationnements des camions qui sont trop nombreux mais l'idée n'est pas inintéressante).

    Du côté de la circulation

    On la réduit notamment sur l'axe Place de La Chapelle - Porte de La Chapelle, avec un seul sens de circulation sud-nord (sauf pour les bus). On envisage également un seul coté du boulevard de La Chapelle pour la circulation automobile et une piste cyclable bi-directionnelle et sécurisée de l'autre côté.

    Certes, tout n'est pas réalisable mais nous avons passé un excellent moment avec ces futurs ingénieurs.

     

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • ZSP : Maurice Goldring donne son opinion

    Il y a quelques jours, nous avons relaté notre participation à la réunion opérationnelle de tous les acteurs de la zone de sécurité prioritaire. Nous avions rencontré Maurice Goldring, une personnalité du quartier, qui nous avait fait l'honneur d'un café littéraire en décembre 2009. Un beau souvenir ! Mais à l'époque, nous ne tenions pas ce blog. Il faut aller chercher dans les archives de notre bulletin d'info (voir n°21 -p.8) pour en trouver la trace.

    Maurice Goldring* participait à la même réunion : il nous a fait parvenir ses réfléxions sur le sujet, qui sont publiées sur son blog. Nous les reproduisons ici avec son autorisation. Et vous ? Qu'en pensez-vous ? L'espace commentaire est toujours disponible en bas de l'article pour vos réflexions, dès lors qu'elles nous épargnent les attaques verbales, les propos excessifs, etc... C'est un lieu d'échange. 

         

    Zone de sécurité : les priorités

             Le comité de pilotage de la Zone de sécurité prioritaire s’est réuni le jeudi 16 mai 2013 au commissariat du 18e arrondissement, rue de Clignancourt en présence d’un panel d’habitants dont deux représentants associatifs (Action Barbès et Chateaubouge). Les militants associatifs de la Goutte d'Or « historiques », n’étaient pas présents. La majorité des habitants présents étaient ceux qui subissaient de plein fouet des nuisances dans leur immeuble ou dans leur rue. Des hommes et des femmes qui ont mille raisons d’être en colère contre les agressions, la prostitution, le bruit, les rassemblements de buveurs pisseurs… Mais il n’y avait qu’eux. Il était légitime de les inviter à cette réunion. Les autres n’étaient pas là. Les autres qui habitent aussi le quartier et partagent une partie de leurs colères, mais pas toutes, et qui ont une autre expérience et une autre vision du quartier. Avec ces habitants, tous les fonctionnaires qui mettent en place l’aspect policier et judiciaire de la Zone de sécurité prioritaire : police de quartier, brigade des stups, brigade de lutte contre le proxénétisme, les douanes, les agents de sécurité des transports, la veille sanitaire, les gendarmes, les CRS, le procureur de la République. La mairie était représentée par deux élus : Myriam El Khomry et Dominique Lamy et quelques membres du cabinet.

             Myriam El Khomry, copilote de la Zone de sécurité prioritaire, ouvre la réunion en insistant sur le volet prévention du classement. Grâce à ce classement, une enveloppe de 70 000 euros est attribuée pour des actions précises de prévention : lutte contre le décrochage scolaire, actions avec les familles des jeunes en difficulté, réinsertions par l’emploi, prise en charge des usagers de drogue en liaison avec la coordination toxicomanie de l’arrondissement et d’EGO, actions pour éviter les incarcérations et privilégier les travaux d’intérêt général (TIG). On l’écoute poliment. Aucun représentant des institutions mentionnées dans ce volet n’est présent. Aucune réunion avec les habitants n’est annoncée sur ce sujet. Aucun élu ne prendra plus la parole. La place est nette pour le volet « sécurité  prioritaire » dont le commissaire rappelle les objectifs : lutte contre le proxénétisme, contre le trafic de drogues, contrôle administratif des commerces, contrôle sanitaire, sécurisation de l’espace public.

             Chacun des responsables rend compte ensuite des actions entreprises. Fermetures d’établissements insalubres, contrôles sanitaires multipliées, détection de travail au noir, récupération d’appartements utilisés par les proxénètes. Grâce au classement en Zone de sécurité prioritaire, les procédures sont accélérées. Les actions contre les trafics en tous genres sont menées par GIR, (groupes d’intervention régionale), qui regroupent police, douanes, Urssaf et impôts. Des actions sont menées avec succès : saisie d’or volé, arrestation de recéleurs, contrôle qui ont permis des expulsions, de mises en rétention, des arrestations de fabricants de faux papiers, fausses ordonnances, fausses cartes d’identité. Passages plus fréquent de patrouilles de police dans les endroits où sont signalées des agressions, des vols de téléphone.

             La lutte contre le proxénétisme est urgente parce qu’elle provoque de graves nuisances dans les immeubles. Elle est compliquée : les réseaux sont ethniques et les prostituées invisibles. Elles ne racolent pas, elles attendent, habillées comme tout le monde. Quand elles sont arrêtées, on leur interdit de revenir dans la Goutte d'Or et si elles reviennent, elles peuvent alors être arrêtées. Le trafic de stupéfiants est important dans le quartier. Il est le fait des jeunes du quartier, mais il y a aussi beaucoup de revendeurs de médicaments (subutex…). Certains médecins et pharmaciens ne sont pas assez vigilants dans ce domaine. Le travail de la police déplace les trafics. La vente de subutex se déplace vers le 10e. Les opérations de police aux stations Barbès et Château-Rouge ont déplacé les usagers de drogue vers Marcadet Poissonniers. De même, la prostitution a diminué constamment, mais les prostituées se sont dispersées dans les petites rues, ou déplacées vers d’autres lieux de la capitale.

             La brigade des stups n’oublie pas la prévention : lorsqu’un toxicomane est arrêté, s’il s’engage à se soigner, il ne sera pas incarcéré. S’il refuse de se soigner, il ira en prison.

             Les actions sur la voie publique sont les plus visibles. Mais très difficile. Ce commerce est le fait de plusieurs centaines de personnes, autour du marché Dejean, de Barbès, rue des Poissonniers. La police ne peut pas les arrêter. Amener une Africaine devant un magistrat avec son caddy de safou n’a aucun sens. Ce qui est le plus efficace est la saisie des marchandises et leur destruction immédiate. Des bennes et des camions sont réservées pour ce travail. Il  reste que la Goutte d'Or est le plus gros marché aux voleurs de toute l’Ile de France et les téléphones volés partout dans la capitale se retrouvent dans l’heure qui suit Boulevard Barbès. Un policier dit « on vide l’océan ».      

             Les habitants se plaignent. Des cafés sont fermés, ils rouvrent sous un autre nom. Ou le propriétaire loue à un autre gérant qui poursuit le même commerce. Les épiceries vendent des boissons à des consommateurs qui boivent sur les trottoirs. L’installation de deux urinoirs mobiles, pourtant à la demande des riverains, n’est pas satisfaisante. Les buveurs pissent autour, ça pue autant que la pisse sur les trottoirs. Question récurrente : les camions de CRS stationnent et à côté, ventes à la sauvette…Le commissaire rappelle que les CRS ne sont là que comme unité de soutien aux autres unités de police qui patrouillent dans le quartier. C’est leur seul rôle. Un habitant proteste contre les contrôles répétés. Il ne dit pas au faciès, mais tout le monde l’entend. Le commissaire répond que ces contrôles sont ciblés sur des individus connus et qu’ils sont nécessaires. Il faut d’abord demander les papiers pour ensuite rechercher les produits interdits ou volés.


    Bilan : une augmentation des arrestations pour deal, diminution des agressions, notamment autour du square Léon. Pour la vente à la sauvette, ça va et ça vient.

             Quand je pose des questions plus générales, les policiers me répondent que ce sont des questions pour les réunions de quartier, pas pour la Zone de sécurité prioritaire. Et les habitants me regardent de travers, parce qu’ils ne sont pas là pour ça. Ils sont là parce qu’il y a une épicerie en bas de chez eux et que ça fait du bruit.

             Entendez-moi, s’il vous plaît. Des habitants du quartier vivent dans des conditions très pénibles et ces situations méritent écoute. C'est à dire avant tout des solutions, et pas des explications sociologiques ou des réponses d’impuissance. Le travail de la police est souvent nécessaire, parfois urgent.

             Je dis seulement que je suis atterré, parce que je craignais le pire et que le pire est arrivé. Le classement en Zone de sécurité prioritaire a marqué la Goutte d'Or comme on marque le bétail, au fer rouge. Sur la peau des habitants, on a brûlé les lettres Z S P. Nous ne sommes plus que ça. La sécurité, c’est comme la culture, ce qui reste quand on a tout oublié. Les gens ne comptent plus. Les habitants ne sont plus que des victimes pantelantes qui demandent qu’on les rassure, toujours plus, et ce ne sera jamais assez, car le quartier ne sera jamais, de leur vivant, comme ils le souhaiteraient. Les policiers ne décrivent le quartier que comme celui où il y a le plus grand nombre de garde à vue et d’arrestations de tous les arrondissements de Paris, avec fierté, car ils font bien le travail qui leur est demandé. Les vendeurs à la sauvette, les vendeurs de cigarettes, les mama qui vendent du soufa, ne sont pas des individus, mais du bétail qu’on repousse et qui revient au gré du vent. Il ne reste plus que la peur, l’angoisse, l’énervement, l’agacement contre qui veut parler politique ou sociologie. On lui lance un regard noir : ça pue en bas de chez moi, je ne peux pas dormir, si ça ne pue pas en bas de chez toi, si tu dors tranquillement, tu n’as pas le droit à la parole. Sur les usagers de drogue, qu’on appelle toxicomanes, j’avais oublié, on revient à des malades qu’il faut soigner de force sous peine de prison, cinquante ans de régression. Et sur les bousculades à Château-Rouge, le représentant de la police des transports ne sait même pas qu’il était prévu des travaux pour une seconde sortie. Son seul problème, c’est de chasser les toxicos vers d’autres stations de métro.

             Je ne suis pas en colère contre les participants à cette réunion. Si l’on met dans une  même salle des habitants qui vivent des situations insupportables et des policiers à qui on réclame une solution, que peut-on attendre ?

             Tout le travail politique sur le quartier, les constructions, la bibliothèque, le centre de musique, les associations qui jour après jour mènent un travail d’insertion, d’accompagnement de soins, les associations d’accueil des usagers de drogue, le travail de réduction des risques, tout cela est effacé. Tout ce qui tient le quartier debout. En sortant de la réunion, j’avais envie de crier « vive le Louxor ! Vive le centre Barbara ! Vive l’Institut des cultures de l’Islam ! Vive EGO ! vive STEP ! vive la rue des Gardes !         Vive la réouverture de la bibliothèque Goutte d'Or. 

             L’urgence est de redonner au mot « sécurité » son sens plein et non pas une définition atrophiée. Vous voulez des exemples ? En voilà. Il n’y a pas si longtemps, des seringues jonchaient les rues du quartier. La distribution de seringues propres et un programme d’échange les a fait disparaître. Les prières dans la rue Polonceau.  On pouvait imaginer leur interdiction et patrouilles de police pour les chasser. Après tout, elles étaient des prières à la sauvette. La municipalité a trouvé un lieu de prière pour tous les vendredis. Les usagers de drogue dans la rue : pourquoi pas une salle de consommation à risque réduit ? Les ventes à la sauvette : pourquoi pas un lieu où elles seraient regroupées, permises et contrôlées ? Folies ? Cherchons ensemble des solutions. À plusieurs, on finit par trouver.

     

    *  Pour mémoire :

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    Maurice Goldring est professeur émérite en Etudes irlandaises, habite la Goutte-d'Or depuis de nombreuses années, a publié La Goutte d''Or, quartier de France, aux Editions Autrement.

    Nous avions organisé une soirée littéraire autour de cette publication au café La Goutte rouge, rue Polonceau, le 2 décembre 2009.

    La Goutte d'Or dans wikipedia pour quelques infos globales.

    Le blog politique de Maurice Goldring.          

  • Bref retour sur le conseil de quartier Montmartre

    Ce fut un conseil de quartier très décevant et même frustrant que celui de Montmartre tenu mercredi 2 juillet au soir !

    Après un mot de bienvenue d'Eric Lejoindre venu se présenter car nouveau maire de l'arrondissement, la parole fut donnée à l'élu référent, chacun des deux répétant que le conseil de quartier devait être autonome par rapport à la mairie du 18e, très bien, mais monopolisant la parole pendant 30mn, moins bien. Comme le dit un des riverains, "les mauvaises habitudes se perdent difficilement" !

    Avec un sujet pas facile  "Vivre ensemble, commerçants et habitants", l'approche du comité d'animation du conseil de quartier était la bonne : diagnostiquer les problèmes et essayer d'y trouver des solutions. Mais le vrai sujet était celui des terrasses de restaurants et bars, bruyantes, cause de nombreuses autres nuisances comme la saleté (mégots, urine, ...). C'est un problème (bruit, saleté) devenu assez général dans Paris, cf. ce qui se passe rue Montorgueil dans le 2e ou rue Frochot à Pigalle dans le 9e.

    Le comité d'animation avait invité des membres de différents services de la Ville dont la Voirie. En charge d'appliquer les règles (notamment le PLU), ils ont donc parlé des règles mais ce n'est pas ce que l'auditoire voulait entendre puisque ces règles ne sont pas respectées et que c'est cela le problème. Comme partout, on mentionne des cas particuliers sans aucune approche globale de synthèse, donc on n'avance pas. Intérêts divergents, règles compliquées, coordination des services de la Ville insuffisante, contrôles et sanctions inopérants, lassitude des uns, égoïsme des autres, ... tous les ingrédients d'un vivre-ensemble dégradé sont là.

    A noter dans l'auditoire la présence de celui qui se présente comme le maire de la nuit. De nos discussions avec lui, il semble qu'il habite dans ce quartier, là où justement il y a des problèmes de bruit, vers la rue de Clignancourt. Ses positions sur le sujet sont claires : il aime descendre de chez lui et boire un verre à une terrasse. Parler des conséquences de ce plaisir tout à fait légitime ne semble pas être son problème.

    Il faudra suivre l'évolution de tout cela dans les différents quartiers qui nous intéressent, notamment la réunion de conciliation organisée par la maire du 9e à propos des nuisances rue Frochot à Pigalle.

    En marge de ces échanges mouvementés sur le Vivre ensemble... la réunion avait aussi pour mission de remplacer les conseillers de quartier manquants. Notre association a présenté sa candidature pour faire partie du comité d'animation et le tirage au sort lui a été favorable : nous sommes désormais membre du comité d'animation du conseil de quartier Montmartre.  Qu'on se le dise !

  • Des aménagements de voirie avant l'ouverture du Louxor

    Voici l'affiche  : 2013 Amenagement de la rue Boulevard de la Chapelle...

    On aurait pu présenter un plan, voire plusieurs avec des options, et les expliquer aux riverains et associations, lors de la toute dernière réunion du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (28 janvier). 

    Mais, non, les deux réunions sur le sujet remontent à février et mars 2012. Certes, la question avait été posée de l'élargissement du trottoir le long des grilles de la station. Bien sûr, on pouvait raisonnablement penser que l'espace nouveau tenterait les vendeurs à la sauvette. Mais ne doit-on rien entreprendre, rien aménager qui aille dans le sens de ce que collectivement on avait choisi sous prétexte que ces espaces ne seront pas respectés ? Non. Notre association a validé l'élargissement de trottoir pour qu'il fasse le pendant à celui côté 18e. 

    En revanche, nous avions suggéré de réserver la file de stationnement - si vraiment il fallait garder des espaces de stationnement - au côté des immeubles, de façon à supprimer la facheuse tendance du quartier à se garer à cheval sur la piste cyclable, ce qui la rend inutilisable. Cette disposition permettait également l'insertion d'aires de livraison, et éventuellement de stationnements deux-roues.

    Mais la section de voirie n'a pas tenu compte de ces observations, ou les a oubliées comme elle a oublié pendant des semaines, malgré nos signalements, des palissades écrasées, broyées, laminées le long de la station de métro. Un spectacle affligeant, cerné de dépôts sauvages, de cartons abandonnés, et de détritus en tout genre. Les schémas standard et les normes de la section de voirie ne sont pas forcément applicables partout. Elle compte sur le respect des signalisations, sur le sens civique des usagers.... 

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    Qui peut croire qu'une aire de livraison, a priori destinée au boucher et au patissier du 45 bd de La Chapelle, située le long de la station de métro, va faciliter les livraisons chez ces commerçants, quand le livreur devra traverser en permanence la file de voitures ?? 

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    Voici ce que nous recevions vendredi dernier, envoyée par notre élue du 10e chargée de l'espace public, une affiche, celle-là même que placarderont les agents de la DVD ou de la mairie sur les portes des immeubles du quartier. Les travaux commencent lundi prochain et dureront jusqu'à la fin du mois de mars.

    Aménagement de la rue

    Boulevard de la Chapelle (10ème)

    Entre le boulevard de Magenta et la rue Guy-Patin (côté impair)

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    Direction de la voirie et des déplacements
    5ème Section territoriale
    24, avenue Niel
    75017 Paris
    Tél. : 01 43 18 51 70

    du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
    Relations avec les usagers : 
    Alain Vielle

  • Station Barbès: une histoire de peignes

    Certains se rappelleront les longues années de rénovation de la station Barbès-Rochechouart. Dès 2001, année de création d'Action Barbès, ce fut avec le Louxor les deux grands dossiers de l'association.

    Nous avions participé à de nombreuses réunions pour obtenir des améliorations. Les mécontentements d'alors étaient nombreux: politique de diminution du nombre d'agents, flaques d'eau dues à l'état des verrières par exemple (problème enfin réglé l'été dernier), tourniquets souvent en panne (côté Patin, c'est toujours fréquent), filets anti pigeons (on continue à en demander), recoin urinoir, refus de supprimer les sorties à peigne. (voir journal n°17 de 2008)

    Nous apprenons de Didier Perret de l'agence de développement RATP que la sortie équipée de peignes située côté pair du boulevard de la Chapelle devrait être supprimée définitivement. (voir Annexe 1 - Dépose Peignes Barbès -.pdf )

    "Effectivement, dans un fonctionnement nominal, ces dispositifs permettent uniquement de sortir de l'espace RATP. Hors, ils sont très fréquemment mis hors d'usage et par conséquent ne permettent plus d'empêcher l'entrée dans l'espace réservé aux voyageurs disposant d'un titre de transport.

    Pour remédier de manière définitive à ces difficultés récurrentes, nous envisageons de modifier la signalétique de jalonnement de la station et de condamner définitivement cette sortie."

    Suppression des peignes "hachoirs", excellente initiative. Par contre supprimer totalement cette sortie quand on connait la fréquentation de la station est incompréhensible... L'usager actuel qui arrive par la ligne 4 sort de la station face aux magasins Tati (pour les habitants du 9e et du haut 10e ) ou rue Guy-Patin (pour les habitants de cette même rue, les personnes qui se rendent à Lariboisière ou vers le boulevard de la Chapelle). Mais quid de ceux qui habitent boulevard Barbès côté pair ? Ils devront remonter pour ensuite redescendre par l'escalier monumental. Pas très pratique. 

    Et pour la ligne 2 : pas de problème pour la rue Guy-Patin, le boulevard de la Chapelle, pour la sortie face à Tati (mais il faudra descendre dans les longs couloir, puis remonter). Enfin pour rallier le boulevard Barbès et pour les cinéphiles amateur de Louxor, il faudra remonter des escaliers pour redescendre par l'escalier monumental. Le traitement réservé aux usagers, devenus des clients il y a une dizaine d'années, n'apparait pas sous les meilleurs auspices.

    On oublie une fois de plus les personnes qui se déplacent difficilement. De même, on peut légitimement s'inquiéter de la foule les jours de marché quand on sait qu'entrer ou sortir rue Patin est déjà mission impossible ces jours-là!

    La station Barbès est très fréquentée. La RATP est bien placée pour le savoir. Elle sait aussi que les travaux de rénovation de la station Château-Rouge devraient commencer fin 2014 avec comme conséquence sa fermeture pendant au moins un an et demi. L'affluence à Barbès sera de fait en grande augmentation.

    Nous n'osons croire que les responsables de cette décision n'y aient pas réfléchi.

    Les maires des 10e et 18e ont été informés. Nous les avons sollicités pour une demande de réunion à ce sujet. La suite dès leurs réponses.