Au pré-conseil d'arrondissement du 10e, lundi dernier, nous avons présenté un vœu sur le stationnement des autocars de tourisme. Rappelons que nous avions déjà présenté un voeu sur ce sujet en décembre 2014.
Voici les réponses des différents élus qui ont pris la parole à ce sujet.
En toute logique, c'est Elise Fajgeles, adjointe chargée des transports et de la voirie, qui s'est tout d'abord exprimée. Elle a reconnu que les groupes de travail dans les arrondissements, annoncés pour janvier par Christophe Najdovski, n'avaient pas encore été mis en place.
Par contre, la ville a constitué deux groupes de travail à l'échelle parisienne:
- stationnement et dépose-reprise (1ère réunion en mars)
- évolution du transport de tourisme (en mai)
En ce qui concerne le stationnement et la dépose-reprise, une visite de terrain a eu lieu dans le secteur des "îles" (de la Cité et Saint Louis) soit dans les 4e et 5e arrondissements et a donné suite à une première série de propositions. La seconde réunion aura lieu dans le secteur Barbès (nos nombreux messages à l'adjoint aux Transports à la maire de Paris n'y sont peut-être pas pour rien).
Pour l'évolution du transport, on a réfléchi aux moyens de sortir du diesel.
Pendant ce temps, la préfecture procède à des campagnes de verbalisation. La mairie du 10e a demandé que les secteurs Barbès et des deux gares soient considérés comme prioritaires pour la prochaine campagne de verbalisation.
Quant à la possible demande de la SNCF sur des espaces à donner aux autocars près de la gare de l'Est, il n'est pas question de la lui accorder.
Didier Le Reste, élu communiste, a rappelé l'ambivalence entre une capitale touristique et son nécessaire développement d'un côté et la qualité de vie des parisiens de l'autre. Il faut des zones dédiées aux autocars, mais où ? Et comment acheminer les touristes ? La SNCF a son rôle à jouer sur cette question, puisque les cars sont en partie alimentés par les gares, et devra participer ainsi à la lutte contre la pollution.
L'opposition, par la voix de Deborah Pawlik, s'est fait entendre. Donnons-lui raison sur un point, la lenteur des réponses.
Pour conclure ces échanges, Rémi Féraud, maire du 10e, toujours prudent, a ajouté que la diminution des autocars serait un long processus.
"Il faut que les élus et les associations soient prises en compte dans la réflexion et pas seulement à l'Hôtel de Ville" a t-il dit.
Action Barbès est prête !