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  • Drôle de manif !

     

    Beaucoup de policiers pour peu de manifestants…

     

    Copie de P1020177 15 mai 16h 31m 38s.JPG

    Samedi 15 mai, dans l’après midi. Une colonne de CRS traverse la rue Guy Patin pour se positionner le long du boulevard de La Chapelle. Il est 15h00. Le ciel est clair, le temps plus clément que les jours précédents. On a plus envie de siroter un soda à la terrasse d’un café que d’observer les grandes manœuvres des policiers. Toutefois la situation éveille la curiosité.

    Copie de P1020179.JPG

    15h02 : les hommes se regroupent et commencent à bloquer la rue Guy Patin. Dans quel but ? On ne voit rien, on n’entend rien. Avant la fin du marché, et oui, samedi, c’est le jour du marché de Barbès… des tentatives d’enlèvement des véhicules garés le long de la station avaient eu lieu. Indescriptible pagaille ! L’engin chargé des enlèvements n’avait pas l’espace pour manœuvrer et se sortir ensuite de l’embouteillage grandissant suite au blocage de circulation occasionné. Du grand spectacle. Du grand concert aussi…de klaxons.

    Copie de P1020181.JPG Lien permanent  commentaire

  • Du nouveau sur les aires de livraison

    Depuis le 2 mars 2009, deux arrondissements parisiens, le 3e et le 17e, expérimentaient l'aire de livraison partagée. C'est un nouveau concept qui nécessitera une modification du Code de la route, mais Paris, pionnière en la manière, sera autorisée par anticipation à implanter ces nouvelles zones.

    De quoi s'agit-il ?

    Il nous est arrivé à tous de désespérer de trouver une place de stationnement en rentrant tard un samedi soir et, à bout de patience, de garer notre voiture sur une aire de livraison. On sait aussi que l'amende est plus chère... Normal, c'est un emplacement réservé. Mais le dimanche, il y a peu de livraisons, alors.... Petit à petit, l'idée a germé dans les cercles de réflexions (réflexions associées de la Préfecture de police, de la Mairie de Paris, du Groupement des activités du transport et de la manutention en Région Ile-de-France, de la Chambre du commerce et de l'industrie de Paris), qu'un meilleur partage des emplacements, en fonction des plages horaires, pourrait avoir quelque intérêt pour tout le monde.

     

    2008 05 27 Maubeuge aire de livraison web.JPG

    Sans vouloir à tout prix favoriser les automobilistes et dégager de l'espace pour leur bolide favori, il faut admettre que les rues de Paris sont proches de la saturation, et que ce partage est le bienvenu. Il permettra - c'est du moins ce que nous espérons....- de créer de nouveaux stationnements deux-roues, en compensation de cette autorisation inespérée et nocturne. Les automobilistes voient souvent d'un mauvais oeil la suppression des emplacements voiture au profit des vélos ou des motos. Le partage de l'espace ne se fait pas sans grincement de dents et certains maires d'arrondissement, plus sensibles que d'autres aux critiques des groupements d'utilisateurs de la voiture, craignent parfois des retombées défavorables.

    Désormais, certaines zones de livraison - elles sont au nombre de 7 000 dans Paris - pourront donc être occupées par des voitures particulières entre 20 heures et 7 heures, et également les dimanches et les jours fériés. Elles garderont l'apparence actuelle. En revanche, d'autres conserveront leurs caractères réservés aux livraisons, notamment les aires proches de certains commerces comme les supérettes, les hôtels ou les boulangeries, par exemple, qui nécessitent des réapprovisionnements la nuit ou tôt le matin. Un marquage au sol clair les différenciera.

    Un comité de suivi sera chargé de veiller à leur mise en oeuvre. Nous espérons que les habitants au travers des conseils de quartier seront consultés. Qui mieux qu'eux est sensible à l'occupation ou à la vacance de telle ou telle zone, ou à son occupation illégitime !

    Voir le communiqué de presse de la Préfecture de Police ici.

    9782110982162.jpg

     

     

    Le CERTU a édité un guide pour la qualification, la localisation et le dimensionnement des aires de livraison. Il est disponible en ligne chez Eyrolles. Pour les initiés et les professionnels...

  • Un peu de militantisme...

    Dans le cadre de la journée internationale des femmes, nous vous signalons avec enthousiasme

    un forum de littérature de jeunesse non sexiste

    à la mairie du 18e les 8 et 9 mars.

     

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    "Les études montrent qu’au 21e siècle, la littérature de jeunesse reste très imprégnée de stéréotypes sexistes. Non seulement, elle compte beaucoup plus de héros que d’héroïnes mais les filles continuent  à être surreprésentées dans des activités d’intérieur, secondant à l’occasion leur maman tandis que les petits garçons s’activent avec des copains à l’extérieur.

    Heureusement, il existe aussi des livres formidables, avec de vraies petites filles pleines de vie et d’audace et de vrais petits garçons tendres qui n’ont pas à cacher leurs larmes."

    Lire la suite sur le site de la

  • Deux fermetures de la rue La Fayette

    La rue La Fayette sera fermée deux nuits consécutives :

    du 7 au 8 février et du 8 au 9 février.

    On sent venir la fin du chantier ! Il s'agit de procéder à la réfection de la chaussée et au marquage au sol.

    Cette fermeture réalisée nuitament permet de limiter l'impact sur la circulation, perturbée depuis de nombreux mois, pour la bonne cause, puisqu'il s'agissait de supprimer le couloir de bus à contre sens qui s'était révélé dangereux et de libérer totalement la voie "montante" de la ligne 26 dans le cadre du projet MOBILIEN 26.

    La rue La Fayette sera fermée à la circulation

    entre la rue du Faubourg Poissonnière et le boulevard de Magenta.

    La circulation des véhicules automobiles sera déviée par la rue de Rochechouart, le boulevard de Rochechouart et le boulevard de Magenta. Rien de changé pour les piétons.

    Information DVD - 6e section territoriale de voirie

  • La préfecture de police nous informe

    Le flash info de la Préfecture de police attire notre attention tout particulièrement quand il y est question de cigarettes de contrebande. Ici, à Barbès, nous sommes aux premières loges pour en apprécier toute l'ampleur. Jusque là, nous avions cru comprendre que les cigarettes vendues autour de la station de métro provenaient de trafics avec la Chine. Le trafic démantelé récemment par les policiers de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis a lieu avec la Bulgarie.
    Voici le détail de l'opération dévoilée par le communiqué de la préfecture :


    Le 7 février, 20h30, le Blanc-Mesnil (93), un couple de ressortissants bulgares, l’homme âgé de 34 ans et sa compagne de 30 ans, est interpellé à l’occasion d’une transaction de cigarettes sur la voie publique avec un compatriote, âgé de 51 ans.
    La fouille de son camion, immatriculé en Bulgarie, révèle 151 cartouches de cigarettes. 111 cartouches sont découvertes ensuite au domicile du couple à Bagnolet (93) ainsi que 3 550 euros.
    Le 8 février au matin, un box situé dans le 20ème arrondissement est perquisitionné, 378 cartouches y sont stockées.
    Le chauffeur reconnaît son implication et celle de certains de ses collègues, il avoue qu’ils transportent également héroïne et cannabis.
    Le couple admet avoir acheté les cigarettes, l’argent saisi provenant du trafic.
    Les deux hommes ont été placés en détention provisoire, la femme sous contrôle judiciaire.

    On se surprend à rêver que des policiers dans notre quartier interpellent des individus à l'occasion de transaction de cigarettes sur la voie publique. Il est vrai que l'enquête était menée depuis le mois de novembre et que la transaction sur la voie publique n'a été que l'élément déclencheur et le flagrant délit nécessaire à l'arrestation. Pourtant, ces cigarettes Marlboro et Legend sont bien stockées dans le quartier, et n'arrivent pas par

  • Le point sur le site de Vanoprix

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, pompiersLe 21 juin dernier un incendie se déclarait dans les réserves du magasin Vano, situé carrefour Barbès-Rochechouart. La presse s'en faisait l'écho et notre blog itou. Depuis cette date, des barrières encombrent le trottoir et les foules qui circulent entre les nombreux magasins du boulevard Barbès et la station de métro font comme elles peuvent pour s'en accommoder. Cet inconfort temporaire n'a pas destabilisé outre mesure le commerce illicite de cigarettes de contrefaçon qui prospère dans le quartier, pas plus que les marchés à la sauvette qui occupent la trottoir élargi le long de la station de métro.

    Nous nous sommes adressés à la mairie du 18e arrondissement et à son maire Daniel Vaillant pour prendre des nouvelles. Savoir plus précisément ce qu'il en est de la reprise de cet emplacement par KFC, désireux d'y ouvrir un établissement de restauration rapide, comme nous avions pu le lire dans la presse, notamment dans le Parisien en avril. Savoir également combien de temps encore les canettes, les papiers gras, les flyers de toutes sortes s'accumuleraient entre les façades condamnées et les barrières. Reconnaissons que le nettoyage dans cet espace n'est pas aisé pour les agents de la Propreté.

    Nos questions à Daniel Vaillant étaient d'autant plus justifiées, que lui-même, lors du dernier comité de pilotage Barbès en mars dernier, nous avait fait part de la tentative de la mairie de décourager  l'ouverture d'un nouveau fast food, le quartier n'en manquant pas, à dire vrai.

    Faisons donc le point sur la situation, d'après le message de la mairie reçu le 15 septembre :

    - Le commerce Vanoprix était installé sur deux parcelles distinctes, l'une 2, boulevard Barbès, et l'autre 124, boulevard de la Chapelle.

    - C'est sur ce bâtiment que la société KFZ (Kentucky Fried Chicken) a déposé un permis de construire le 7 avril 2008;

    - Suite à un avis négatif du Maire du 18e et du Maire de Paris, un arrêté municipal a été pris le 30 décembre 2008 pour rejeter ce permis.

    - Cet arrêté a lui-même été annulé par un jugement du tribunal administratif de Paris, le 9 juillet 2010.

    - on peut donc juridiquement affirmer que la société KFC France est bénéficiaire, à ce jour, d'un permis de construire sur le bâtiment du 124 bd de la Chapelle.

    - Sauf que, Vano, dont la raison sociale est société Galerie Vano, a fait usage de son droit de réponse à la suite de l'article du Parisien du 13 avril, intitulé "Vanoprix, futur palais du poulet frit", pour dire que non, pas du tout, Le Parisien se trompe ! Le projet d’installation de l’enseigne KFC né en 2008 n’a pas connu de suite et VANOPRIX a repris sa liberté depuis le 31 Janvier 2009...

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, nettoyage, La Mairie n'en sait pas plus sur l'aspect commercial. En revanche, elle nous précise que

    "dans l’attente des conclusions de l’enquête sur la nature de cet incendie, des barrières ont été installées sur le trottoir boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    L’enquête est à ce jour close et elle conclut à l’incendie accidentel. Les barrières subsistent car un des murs du bâtiment présente des risques d’effondrement.

    Daniel Vaillant a donc demandé ce jour au commissaire Clouzeau de relancer les architectes de sécurité pour qu’ils demandent la démolition de ce mur ou son étaiement au propriétaire. Ce afin de pouvoir enlever ces barrières au plus vite.

    Dans l’attente, Stéphane Lagrange (le coordonnateur de l'espace public du 18e)  a indiqué que les services de propreté du 18e procédaient au nettoiement de la parcelle même si elle ne dépend pas normalement de leur zone d’intervention."

    Ce nettoiement devrait intervenir rapidement. Nous nous informerons... l'idéal serait qu'il saute eux yeux sans qu'il soit besoin de vous en avertir. Observons.

  • AUTOLIB' sur le boulevard de Rochechouart

    Des travaux de réalisation de nouvelles stations Autolib’ dans le 9e vont démarrer  la semaine prochaine. Notre quartier est concerné par ces réalisations.

     

    La station sera située au 31 boulevard de Rochechouart :

    les travaux sont prévus entre le 10/11/2011 et le 16/12/2011

     

    paris,autolib',travaux,9e,boulevard-rochechouart

     

    L’affichette d’informations sur ces travaux, réalisée par le syndicat mixte Autolib’ a été diffusée en format papier dans le secteur des travaux.

     

    Pour rappel, Autolib’ est un nouveau service à la mobilité dont l’objectif est de mettre à la disposition des habitants de l'agglomération parisienne des véhicules électriques en libre-service, de façon permanente (24heures/24) et en trajet libre, pour des déplacements courts et occasionnels.

     

    Pour toutes questions relatives au projet Autolib’, vous pouvez consulter le site internet de la ville : www.paris.fr , celui de la mairie du 9e: www. Mairie9.paris.fr, ou celui du syndicat Autolib’ : www.autolib.eu

    Ou encore notre blog bien sûr !

     

  • Le patrouilleur... de proximité

    On nous annonce des policiers de plus en plus visibles sur la voie publique ! Cette mesure appartiendrait-elle déjà au dispositif pré-électoral de communication de notre gouvernement ? De quoi s'agit-il ? Voici des extraits du bulletin de la Préfecture de police du 27 octobre, qui appellent quelques commentaires liés à notre environnement "Barbésien" :

    Une décision prise au printemps...

    La mise en place des patrouilleurs a été décidée par le ministre de l’intérieur le 27 avril dernier sur plusieurs sites expérimentaux : Strasbourg, Nice, Mantes-la-Jolie, Poitiers et Paris.
    Après une première phase d’expérimentation ayant débuté dès le 2 mai dans certains quartiers d’actions prioritaires de Paris et de la petite couronne, le dispositif a été étendu à l’ensemble des circonscriptions de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) le 1e juillet 2011.
       
    ... de multiplier les opérations de policiers en patrouille
    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans le cadre de la réforme de la police d’agglomération mise en œuvre le 14 septembre 2009 dont l’un des objectifs est de recentrer les policiers sur le cœur de leur métier : l’investigation mais également la présence sur la voie publique. Il a permis de démultiplier les patrouilles : 22 444 en septembre 2011 dans l’ensemble de l’agglomération (plus de 6 000 non motorisées). Cette augmentation a été rendue possible par la généralisation des équipages en binôme, parfaitement adaptés à la typographie parisienne, alors que la pratique était jusque là de constituer des équipes de trois, quatre, voire cinq agents.

    Ne pas se méprendre : le chiffre de 22 444 en septembre dénombre les patrouilles, c'est à dire les sorties, qui se font donc désormais par deux. Si c'est suffisant, et même efficace comme le laisse entendre la Préfecture dans une série de chiffres qu'elle livre, pourquoi avoir attendu de manquer d'effectifs - car c'est bien la critique récurrente des syndicats de policiers, et parfois même des responsables de la police sur le terrain - pour s'en rendre compte et adopter un tel dispositif.

    Nous avons une autre vision dans notre quartier. Les patrouilles de deux policiers à pied ont peu de chances d'intervenir de façon efficace. Le respect de l'uniforme est devenu ici un peu désuet, malheureusement. Souvenons-nous des plaintes des habitants dans les conseils de quartier Goutte d'Or quand le sujet est lié à la sécurité : ils observent trop rarement des interventions policières dites de proximité, de la part de patrouilleurs dans sa définition actuelle, et ne leur reconnaissent pas une grande efficacité. Leur voeu va plutôt vers une permanence d'une compagnie de CRS à l'ancienne...

    Quel est le profil du policier patrouilleur ?
    «Le patrouilleur est un policier visible pour la population, dissuasif pour le délinquant ». Il permet de renforcer les contacts avec la population et donc de prendre en compte ses attentes ainsi que de sécuriser les espaces définis en fonction de l’évolution de la délinquance. Le déploiement des patrouilleurs sur la voie publique est décliné dans chaque site à la lumière de leurs spécificités, de leur affluence et de leurs caractéristiques en termes de délinquance et d’insécurité ressentie.

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  • La Ville de Paris et les pétitions

    On peut lire sur le site de la Ville que le Conseil de Paris pourra dorénavant mettre à l'ordre du jour de ses séances des questions soulevées par des pétitions, initiées en ligne sur son site dès que celles-ci auront reccueilli 1% des voix des Parisiens en age de voter, au lieu des 3% précédemment excigées. Il faudra convaincre néanmoins quelque 18 190 signataires....

    Le site des pétitions en ligne vous attend ici !

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  • En passant par la rue de la Charbonnière...

    En passant par la rue de la Charbonnière…,
    Joséphine pour la beauté des femmes m’a sauté aux yeux.

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    Pour savoir de quoi il s’agit, il suffit de le demander à Lucia Iraci : « 80% des pauvres sont des femmes. Parmi elles les moins de vingt-cinq ans et les plus de quarante-cinq sont les plus vulnérables. C’est parce que cet état de choses m’est insupportable que j’ai décidé de leur venir en aide. »

    Mais qui est Lucia Iraci ? me demanderez-vous.

    Lucia Iraci a débuté sa carrière il y a maintenant une trentaine d’années. Ancienne coiffeuse de studio, et toujours en activité dans son salon rue du Vieux Colombier à Paris, elle souhaite « redonner aux femmes en souffrance la fierté d’exister ».

    Elle s’engage à « les réconcilier avec leur image et les aider à retrouver le plaisir de prendre soin d’elles, pour qu’elles s’identifient et s’inscrivent dans la relation aux autres avec une meilleure estime d’elles-mêmes ; les accompagner, pour qu’elles reprennent confiance, dans la perspective de toute réinsertion sociale. »

    Germe alors l’idée d’un salon de beauté social qui regrouperait coiffure, maquillage, soins du visage et du corps, mais aussi un vestiaire et des conseils de tout genre.

    Son idée ? Prodiguer le meilleur à celles plutôt habituées au pire.

    Elle fait alors des demandes de subventions, écrit à droite, à gauche, et c’est parce qu’elle est tenace et têtue qu’elle a pu affronter les difficultés et réussir.

    Paris,18e,jocéphine,salon-social,gouute-d-or,beauté,charbonnièreLe salon social, Joséphine pour la Beauté des femmes, a été inauguré
    le 23 mars 2011
    au 28 rue de la Charbonnière à l’entrée sud de la Goutte d’or.

    Ce salon propose coiffure, maquillage, soins du corps,
    conseils et prêts vestimentaires
    pour la modique somme de 3 euros. Il accueille ses clientes cinq jours
    sur sept, du lundi au vendredi,
    dans quatre pièces de couleurs différentes, sur quelque cent vingt mètres carrés.

    Pour profiter de ces soins, les femmes peuvent contacter le salon par le biais des associations qui les accompagnent. Les femmes isolées peuvent aussi pousser la porte et bénéficier de conseils grâce à la disponibilité et à la compétence de Koura Keita — coordinatrice de cet havre de paix.

    L’association Joséphine pour la beauté des femmes a gagné le concours des projets sociaux de la mairie de Paris qui l’a dotée d’une subvention de 20 000 euros fin 2010

    La précarité n’étant pas un phénomène uniquement parisien, Lucia Iraci souhaite développer cette action sur le plan national, grâce au soutien financier et éthique des partenaires commerciaux et des institutions.

    En ce début d’année 2012 souhaitons-lui bon courage...

    Souhaitons leur, à toutes, bon courage !

    ==)(==

    Du rôle des femmes et de leur place dans la société : Le Monde des idées, cet été, faisait dialoguer Dominique Méda et Joy Sorman, à lire.

    Et plein de photos du salon à l'intérieur dans le blog de Joséphine : c'est ici

  • Arracheurs de dents

    Jusque là on disait "menteur comme un arracheur de dents" pour parler de ceux qu'aucun mensonge n'étouffe. Cette fois, on est pris d'inquiétude qui n'a plus rien à voir avec l'évocation des habitudes brutales de siècles passés. La préfecture de police relate à sa façon l'arrestation de deux individus et la découverte d'une "mallette contenant tout le nécessaire médical d'un dentiste" dans son flash info du 10 janvier, 18h.

    Rien de dramatique. On imagine d'abord qu'il s'agit d'un vol. Mais, non. C'est plus grave. Les deux hommes trouvés en possession de cette mallette reconnaissent "pratiquer la chirurgie et principalement l'arrachage de dents et la pose de couronnes en or" dans les campements de gens du voyage de la région parisienne.

    images?q=tbn:ANd9GcQ4J_J5gsHpeVmTxIQdKRjW4T94_c0kF9jlX_3Vdmuw6ksB3ZqOSans anesthésie ? Sans l'hygiène indispensable ? Mais à quelle époque vivons-nous pour que certains de nos contemporains, à quelques kilométres de nos domiciles, soient obligés de recourir aux services de ces dentistes d'opérette ? On se prend à regretter les dispensaires de notre enfance...

    Ames sensibles, épargnez-vous la lecture de cet article découvert sur le site de Persée, sous le titre "Un barbier-arracheur de dents en Andalousie". Il est de Richard Price, paru en 1967 dans la revue d'anthropologie L'Homme. Il y décrit les coutumes encore en vigueur dans les années soixante dans le Sud de l'Espagne.

    Quelques extraits pour piquer votre curiosité :

    "les praticiens andalous sont, par tradition, d'abord cultivateurs et barbiers, dentistes ensuite; Gregorio, le dentiste du village de Los Madroneros, en est aussi le facteur. Dans toute la région, les barbiers-dentistes opèrent gratuitement."

    "La première étape de l'opération consiste à séparer la chair de l'os au moyen du bistouri. Pour les insicives ou les canines, Gregorio maintient fermement la machoire du patient dans sa main à l'aide du dentuza" ... "il fait pression sur la dent à extraire ; il cherche à distinguer à la vue et au toucher la disposition des racines"

    On souffre rien qu'en le lisant.... Personne ne devrait subir ces extractions en France au XXIe siècle. Et pourtant, ces deux hommes arrêtés par la police ont des clients, désargentés, dont ils sont l'ultime recours. A méditer.

  • Effets pervers de la vidéosurveillance

    Comme le quotidien Libération l'annonçait en décembre, Paris est désormais placé sous haute vidéosurveillance.

    Nous avons dénoncé sur ce blog - et dans nos bulletins d'information, largement diffusés dans notre quartier jusqu'en juin dernier, ce procédé hypocritement appelé vidéoprotection aussi bien par la Préfecture de Police que par la mairie de Paris, d'abord réticente puis convertie.

    Effet pervers de la situation, l'incident qui s'est produit dimanche matin au coin des rues Rambuteau et Beaubourg relaté par le quotidien gratuit Métro : la police intervient sur un stand du Front de Gauche

    incident rue Rambuteau.jpeg
    Photo : Philippe Gimenez/CC

    Les vidéocaméras ont-elles un regard discriminant ? Nous allons dire qu'elles sont débutantes, il faut qu'elles prennent leurs marques et apprennent à distinguer un militant politique d'un pick pocket ! Période probatoire...