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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Pensez à la nouvelle déchetterie

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    Des horaires suffisamment larges pour que les particuliers y déposent leurs encombrants :
    du lundi au samedi de 9h30 à 19 h.

    Encore faut-il qu'ils en prennent l'habitude...

    Le spectacle des matelas, machines à laver, sanitaires, et autres cartons qui encombrent à longueur de temps nos troittoirs est navrant. Il démoralise également les personnels de la Propreté très régulièrement. Leur travail est remis en cause, tout aussi régulièrement, car le résultat est décevant, jamais à la hauteur des ambitions. Les paroles encourageantes de l'adjoint chargé de la propreté à la Ville de Paris ne laisse pas augurer des améliorations rapides, puisqu'il plaide pour le salir moins plutôt que le nettoyer plus. Dans notre secteur, très fréquenté, où les règles qui régissent l'espace public, d'hygiène et de salubrité, ne sont pas bien respectées, c'est à notre avis illusoire de penser qu'on va éduquer certains passants à ne pas jeter leurs papiers gras au sol, certains maçons à ne pas déposer leurs sacs de gravas dans une rue peu passante, aux aurores, avant de rejoindre un chantier, certains hôteliers à ne pas déposer un peu à l'écart de l'entrée de leur établissement les derniers matelas remplacés ou des lés entiers de moquettes souillées... Restent échoués également les cartons soigneusement pliés des magasins de vêtements, si nombreux dans le quartier.
    Le problème est immense. Mais reprenons les propos de Daniel Vaillant lors de la dernière réunion du comité de pilotage Barbès, il faut néanmoins adapter les moyens au terrain et trouver les bonnes solutions.



  • Les Ondes du Ruisseau demain dès midi

    Les Jardins du ruisseau organise la fête "Les ondes du Ruisseau"

    Samedi 26 septembre 2015 de 12h à 19h

    dans le cadre de la Fête des jardins à Paris

    Dès 12h : Réduisons notre empreinte carbone : PIQUE NIQUE LOCAVORE ET ZÉRO DECHETS

    12h : crêpes pour les gourmands

    En continu : Stand et ateliers d'animations, d'échanges et de découvertes des cultures végétales urbaines et de l'apiculture, stand troc de plantes et de graines, vente de boutures, d'herbes aromatiques, vente de boissons naturelles, vente de miel, Ateliers créatifs et artistiques, atelier recyclage de sacs plastiques (apporter votre stock), Atelier Do In : venez vous relaxer en musique

    14h : Apportez votre transistor FM pour découvrir les compositions sonores par “le Jardin des Recherches Musicales”

    16h "Ouvrons la voix“ avec ”Fausse note" ballades enchantées pour public décomplexé. Apportez votre carnet de chant

    18h30 “Imaginary Africa Trio” avec Mauro Basilio dans une atmosphère entre jazz, afrobeat, musique arabe...

    Le programme complet : cliquez ici

    Pour en savoir plus sur les jardins du Ruisseau : ici dans notre blog...

    LES JARDINS du RUISSEAU    face au 59 rue Belliard 
    110, RUE DU RUISSEAU
    75018 PARIS 

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    Puisque vous serez dans le quartier, sachez aussi que la Villa des Tulipes organise son vide-grenier, une occasion pour y faire un tour ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Rue de Châteaudun

    La rue de Châteaudun doit son nom à la résistance que cette ville opposa aux Prussiens en octobre 1870. Stéphane, un de nos fidèles lecteurs ayant séjourné récemment dans cette charmante ville, nous a adressé le texte suivant avec une belle photo.

    paris,châteaudun,histoire

     

    Paris participa à cette résistance en y envoyant un bataillon de francs-tireurs commandé par le comte Ernest de Lipowski, d'oú le Franc-Tireur de Paris sur lequel s'appuie la ville blessée, sur la photo ; et le texte qu'écrira Victor Hugo - qui finança de ses propres deniers un canon nommé Châteaudun - à la fin de ce même mois d'octobre 1870, au ton martial et un brin emphatique :

    "Une ville ouverte a été assassinée, une cité sans défense a été mise à sac par une armée devenue, en plein XIXème siècle, une horde ; un groupe de maisons paisibles a été changé en un monceau de ruines ; des familles ont été massacrées dans leurs foyers ; l'extermination sauvage n'a épargné ni le sexe ni l'âge ; des populations désarmées, n'ayant d'autre ressource que le suprême du désespoir, ont subi le bombardement, la mitraille, le pillage et l'incendie ; que ce canon les venge ! (...) que ce canon soit implacable, fulgurant et terrible ; et quand les Prussiens l'entendront gronder, s'ils lui demandent : qui es-tu ? Qu'il leur réponde : Je suis le coup de foudre, et je m'appelle Châteaudun !"

    Lors de l'assaut, les Prussiens reconnaîtront une centaine de soldats morts dans leurs rangs. Ils se vengeront les jours suivants en pillant et brutalisant la population et un tiers de la ville haute (le centre-ville) partira en fumée, soit 20% de la commune. Il y aura 33 tués du côté français, principalement des combattants.

     

  • Il y a toujours des rats dans le square Jessaint

    Regardez vous-même les motifs de la fermeture pendant un mois du square situé près de la place de La Chapelle : 

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    Nous avions déjà relaté les problèmes que connaît cet espace de verdure du 18e lors de sa précédente fermeture qui s'était prolongée plus longtemps que prévu. (voir notre article de mars cette année)

    Nous nous étions promis de suivre le dossier. Rencontrée sur place en mars, une des responsables de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) nous a appelés pour nous avertir que, malheureusement, le square serait à nouveau fermé, pour un mois, le temps de mettre les pièges annoncés dans le précédent article. Seront-ils suffisamment efficaces pour neutraliser ces bestioles ?

    La situation n'est pas simple, car on observe que ce square est utilisé comme espace de rencontre et de prise de repas par des populations très précaires, qui laissent sur place des détritus et les reliefs de leurs repas.  D'autres personnes viennent nourrir les pigeons sur la passerelle qui surplombe le square, et le sépare des voies de chemin de fer. Ces amas de riz et de semoule, déversés par sacs entiers sur le pavement attirent outre les pigeons toutes sortes de nuisibles. Et enfin, le campement de fortune qui se situe sous le métro aérien, ne peut pas bénéficier de nettoyage régulier, et favorise lui-aussi la présence des rongeurs. Questionnés sur le problème, le personnel qui gère la déchetterie de la Place de La Chapelle confirme la présence des rats et des souris le matin et le soir, dans le périmètre de leur lieu de travail. Ils apprécient moyennement.... 

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  • Avant-première au Louxor : Lucky Strike

    Mardi prochain, 7 juillet, le Louxor propose un film sud-coréen en avant première : Lucky Strike, de Yong-Hoon Kim

    L'histoire : un corps retrouvé sur une plage, un employé de sauna, un douanier peu scrupuleux, un prêteur sur gage et une hôtesse de bar qui n'auraient jamais dû se croiser. Mais le sort en a décidé autrement en plaçant sur leur route un sac rempli de billets, qui bouleversera leur destin. Arnaques, trahisons et meurtres : tous les coups sont permis pour qui rêve de nouveaux départs…

    "Lucky Strike, cocktail réussi de film noir et de comédie grinçante."
    Samuel Douhaire - Télérama

    "Ce nouveau thriller sud-coréen, qui marche dans les pas de Parasite, se déroule dans une ville portuaire non loin de Séoul et entremêle le destin de plusieurs personnages qui n'auraient jamais dû se croiser. Adapté d'un roman à succès du Japonais Keisuke Sone, le film rassemble un casting de vedettes coréennes dont Jeong Woo-Seong (Steel Rain, Le Bon la brute et le cinglé), Jeon Do-yeon (Secret Sunshine, The Housemaid), Bae Seong-woo (The King, Veteran) et Jeong Man-sik (Chronicle of a Blood Merchant)."
    Faustine Chevrin - Les Inrockuptibles

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    Pour éviter l'attente à l'entrée, vous pouvez réserver votre billet en ligne (cliquer ici)

     

    C'est où ?

    Le Louxor, 170 boulevard de Magenta, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 7 juillet 2020, à 19 h 45

  • Marché Barbès : une situation qui n'est plus tolérable !

    Cf. Article dans Le Parisien : " Le marché de Barbès est devenu « ingérable » "

     

    Rappelez-vous. On s'était un peu fâché début novembre devant l'absence de réponse de la mairie du 18e au sujet de la placette Charbonnière et surtout du marché Barbès. Voir ici notre article du 3 novembre 2015 (et dans les commentaires la réponse du maire Eric Lejoindre). Nous l'avions ensuite rencontré en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, pour échanger sur ces problématiques.

    Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, s'était engagée à nous recevoir. Ce fut chose faite le 22 janvier dernier. Au fil de l'entretien, nous avons compris pourquoi ce rendez-vous avait tant tardé. Et le dépit de l'élue face à une gestion déficiente et manifestement opaque était perceptible.

    Retour sur 2015  

    Dans le cadre du projet de Promenade Urbaine (PU), il nous paraissait évident qu'une réflexion devait être menée sur le marché. Pourquoi ? Parce que le marché dysfonctionne et nous le répétons depuis des années dans le blog et à chaque réunion quand l'occasion s'en présente : l'état sanitaire n'est pas satisfaisant ; l'état de l'espace voué au marché n'est pas propre à l'arrivée des marchands, déchets, dépôts variés, odeurs d'urine, etc. ; il n'est pas propre non plus après le marché et le passage des agents de la Propreté de Paris (DPE), palettes et cageots restant sur le sol voire dans les rues adjacentes ; présence de marchés illicites lors du marché, aux abords, autour de la station, dans les rues adjacentes, et après le marché au gré des mouvements de la police ; salissures nombreuses après le départ de ces marchés illicites ; pas de verbalisation des marchands qui ne respectent pas le règlement ; stationnement des camions sur les trottoirs avec dommages aux séparateurs des pistes cyclables ; entrave au cheminement piéton ; livraisons nocturnes non permises ; stationnement anarchique des clients en voiture, en 2e file, non verbalisé ; débords de certains stands ne respectant pas les limites du marché ; etc, etc.... Oui, la liste est longue !

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    Promenade sous le viaduc entre les palettes de fruits et légumes autour de minuit

    Jusque là, les réunions d'échange avec l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) n'avaient intéressé que le tronçon compris entre la rue de Tombouctou et la station Stalingrad. Le tronçon précédent... compliqué, nous disait-on.

    A notre demande, l'association avait été reçue à la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) à l'hôtel de ville, en présence de deux responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEES) en juillet de l'année dernière. Nous souhaitions notamment une réduction du nombre de stands pour éviter les camions sur le trottoir le long de l'hôpital, une gestion moins anarchique de l'ensemble, pour faire court. Nous apprenions alors qu'un nouveau cahier des charges venait d'être rédigé dans le cadre d'un appel d'offre pour la désignation de nouveaux délégataires (dont on nous disait en passant qu'ils ne se bousculaient pas pour postuler). On en prenait pour 4 ans, le temps de la délégation ! Autant dire que notre idée d'espace convivial au centre du marché, un aménagement proposé dans le cadre du budget participatif 2015, ne pouvait être mis en place ! Pas même discuté ou analysé...

    On nous confirmait aussi qu'il n'y avait quasiment aucune verbalisation des commerçants malgré les nombreuses infractions à la législation. Sans parler des ventes à la sauvette dans l'allée centrale gérée tant bien que mal par des agents de la DPP (aux dires des clients du marché, plutôt mal que bien). Heureusement, ce jour-là, c'était l'été, il y avait un beau soleil...

    Ces informations n'avaient pas fait l'objet d'un article à l'époque. Nous attendions d'en savoir un peu plus et espérions naïvement que la situation évoluerait dans le bon sens.

    Le point sur la situation actuelle   

    Côté entretien du lieu, nous n'avons pas manqué de signaler les palettes qui trainent régulièrement après le marché, et parfois dans les rues avoisinantes, les bannes en plastique que l'on retrouve adossées à l'un ou l'autre des piliers du métro. Pourtant de la responsabilité du gestionnaire... Ou non ? Ce sont bien ses services qui les mettent en place les veilles de marché et les reprennent ensuite.

    Toutefois, la discussion a surtout porté sur la complexité de fonctionnement de ces marchés et plus particulièrement de celui-ci.

    Le nouveau cahier des charges a été établi peu après les élections municipales. Dans ce cadre, les mairies d'arrondissement sont consultées mais la décision est prise par les services de l'Hôtel de Ville. Pourquoi cette fois une communication si difficile ? Pendant huit mois, le poste de la Direction des marchés n'a pas été pourvu ! Forcément, communiquer devenait mission impossible. On peut déplorer aussi que les services n'optent pas pour davantage de concertation en amont avec notamment les conseils de quartier ou associations, a minima, pour recueillir des informations qui pourraient s'avérer précieuses. Démocratie participative ignorée ? Elle existe pourtant, nous l'avons rencontrée lors de nos réunions avec l'Apur. Alors, est-ce une question de Services ? Oui chez les uns, et non chez les autres ? Ce serait donc plutôt une question de personnes....

    Que fait le nouveau gestionnaire ? — nous apprenons que l'ancien (le groupe Dadoun) a été reconduit... Étonnement. C'est lui qui est chargé de recruter les placiers — ici aussi le même que précédemment est reconduit... Stupéfaction — et sa mission s'étend au choix des commerçants. A ce stade, nous n'avons plus beaucoup d'illusions sur une évolution positive. Le processus est celui-ci : le gestionnaire gère et verse une redevance à la Ville qui ne garde que l'abonnement et le désabonnement des commerçants sans les avoir choisis. En clair, la Ville donne le macaron : elle valide un choix fait par un autre, sans maitriser aucun critère de sélection.

    On comprend bien que les dysfonctionnements résultent d'une mauvaise gestion. Volontaire ou pas. On peut s'interroger.

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    Des palettes fraîchement déchargées derrière des bannes du marché destinées à couvrir les stands...

     

    Il règne sur ces marchés une forme d'opacité, situation probablement pas unique dans la capitale, et peut-être même ailleurs qu'à Paris. On apprend au cours de la conversation que le placier reçoit un smic comme salaire. Peut-on raisonnablement penser qu'un placier, qui doit être là dès 5h du matin jusqu'au moins 14h30, dans des conditions parfois difficiles, accepte d'être payé au smic ? Pourtant, beaucoup sont là depuis de nombreuses années. Là encore, on s'interroge.

    Des questions légitimes 

    Plus la rencontre se prolonge, plus nous apprenons de détails sur l'organisation du marché, et plus le nombre de questions qui nous viennent à l'esprit s'accroit :

    Pourquoi est-il impossible de verbaliser les commerçants qui n'appliquent pas la législation malgré les signalements du délégataire ?

    Pourquoi est-il impossible de réduire le nombre de stands ?

    Pourquoi certains camions non autorisés — car trop gros tonnage — continuent-ils allègrement à être tolérés ?

    Pourquoi les camions qui stationnent sur le trottoir et la piste cyclable ne font-ils pas l'objet de procès verbaux ?

    Pourquoi des caristes répartissent-ils en toute tranquillité un nombre important de palettes déchargées de camions de plus de 20 tonnes en pleine nuit (23h30 – 1h du matin environ), prenant les bannes des stands pour occulter et protéger la marchandise d'éventuels vols (de leur propre aveu) ?

    Pourquoi la ville a-t-elle laissé la situation se dégrader ainsi à Barbès ???

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    Les transpalettes fonctionnent en toute tranquillité.

     

    Chacun se fera son idée. Mais personne ne nous empêchera de penser que le marché est source de pratiques pas très orthodoxes.

    Prochaine étape : une réunion avec Action Barbès, les élus concernés, la DDEEES, la Police et le délégataire annoncée par Afaf Gabelotaud.

    Cependant, comme il apparait que les décisions appartiennent à l'Hôtel de Ville, nous avons demandé un rendez-vous à Olivia Polski à qui nous avions déjà envoyé nos observations l'an dernier. Pas de réponse à ce jour malgré notre relance.

    Le marché Barbès intéresse-t-il l'Hôtel de Ville ? Sera-t-il vraiment possible de voir le projet de promenade urbaine aboutir si le tronçon Barbès-Tombouctou n'est pas sérieusement traité ? Y aurait-il quelque part un blocage qui expliquerait le silence persistant de l’Hôtel de Ville sur le sujet ?
     
  • Des messages alarmants

    Nous recevons de temps en temps des messages d’inconnus du quartier qui nous connaissent malgré tout, à travers une participation à une réunion en mairie ou à un conseil de quartier, ou encore grâce à un surf sur internet qui les a conduit sur notre blog.

    Pas même adhérents, pas même voisins proches, mais animés du besoin de dire ce qu’ils pensent de la situation, de leur environnement, le dire à des personnes qui les entendraient, témoigner que parfois trop, c’est trop, y compris quand on est conscient que rien n’est simple, que les causes du mal sont complexes, que les solutions sont difficiles à mettre en œuvre.

    Ce lundi, nous avons reçu un long message de ce type. Ce n’est pas le premier. D’autres ont porté davantage sur la propreté, les tags, les vendeurs à la sauvette. Nous avons toujours répondu et relayé vers les élus, en ajoutant les compléments d’information dont nous disposions, en regroupant les témoignages pour leur donner plus de poids. Cette fois, le message se concentre sur la situation aux abords de l’Hôpital, à la sortie de la gare du Nord, côté rue de Maubeuge, et au cheminement rue Ambroise Paré. Une zone précise où se concentrent un marché de la drogue et les allers et venues des usagers, vendeurs et acheteurs de substances illicites.

    Coïncidence ou téléscopage de deux constatations : nous avions prévu de réagir à une invitation de la mairie de Paris, à travers sa Mission de prévention des toxicomanies – DASES,  à participer à une conférence sur les salles de consommation à moindres risques qui avait lieu le mercredi 5 octobre au Salon des arcades de l’Hôtel de Ville. Notre article est en ligne sur le blog à la date du 6 octobre. Le message de notre interlocutrice est ici ci-dessous : elle nous a autorisés à le diffuser.

    Je sais bien que ça paraît chaque fois un peu mesquin de s'inquiéter de son bout de chez soi, mais allez, je vais passer outre cette réserve et râler un bon coup sur mon bout de chez moi.

    En l'occurence, mon lieu de passage quotidien, journalier, et qui, s'il ne fut jamais buccolique, devient franchement sinistre et glauque.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionLa rue Ambroise Paré que j'emprunte depuis plusieurs années, contre laquelle je râle et peste au gré de sa saleté et de sa puanteur : de l'angle avec la rue Guy Patin et son urinoir sauvage - à noter que le bitume est brulé par les coulées d'urine ; depuis plusieurs semaines y est aussi abandonnée une barrière, allez comprendre pourquoi – jusqu'à l'entrée du RER rue de Maubeuge – idem pour les odeurs avec en prime la crasse, les poubelles non ramassées, en hiver les éclairages défaillants, les changements incessants de sens de circulation.

    Itinéraire de semaine. Il existe une variante possible le week-end, pire en crasse et odeur, le passage par les marches qui conduisent à la Gare du Nord, coté taxi.

    La mairie que j'avais interpelée à ce sujet il y a déjà 1 an – quand les algecos des chantiers de la Gare occupaient les ¾ du trottoir Maubeuge obligeant les piétons à s'enfiler les uns derrière les autres entre crottes de chien, cheminées des parkings, sans ampoule au lampadaire – la mairie donc me répondait que vivre à coté des gares avait quelques inconvénients ! Pertinent...

    Avec un certain fatalisme, j'observe que la propreté est un combat ardu quoiqu'entreprenne la mairie. Alors, j'enfouie mon nez dans mes cheveux et je passe.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionNon, ce qui m'inquiète, c'est les morts-vivants comme j'ai entendu les nommer une concierge de la rue Ambroise Paré. En 5 ans de temps, la rue est devenue un marché régulier où il y a de plus en plus de monde et toute la journée. La semaine dernière, à 8h du matin, j'ai vu deux gamines se précipiter au lieu de rassemblement, là, devant l'entrée des bureaux de la SNCF et interpeller les gens en quête de leur vendeur. Ca m'a plombée.

    Alors certes, jusqu'à présent, une certaine organisation des trottoirs réserve celui coté SNCF au marché, l'autre, coté Lariboisière, aux piétons. M'enfin, le marché a vraiment la côte : un seul trottoir va finir par faire juste. Certes aussi, je n'ai assisté à aucune violence visible, à aucune intimidation, si ce n'est des gens abimés et paumés (il y a eu meurtres quand même en 2009). Mon sentiment est que ce coin est lâché, abandonné ; en dehors de l'association Gaia régulièrement présente avec son bus (dorénavant 2 à 3 fois par semaine), aucune présence de personnes, pas de flics ou si peu que ça compte pour du beurre (la dernière fois où j'ai vu des uniformes, ils mettaient des PV aux véhicules ; c'est sûr qu'en matière de contrôle de la toxicomanie, c'est efficace !) : c'est là, que ça y reste ! Après tout, une partie de la rue est occupée par l'hopital et des bureaux, d'où moins de riverains, donc moins de protestations...

    Doit-on être fataliste là aussi ? Il y a des consignes pour éviter ce secteur et les remous qu'une intervention policière pourrait créer ?

    Il est impossible de décourager l'incrustation de ce marché dans ce bout de rue bien moche déjà ?

    Voilà...

    Merci si vous pouvez d'une manière ou d'une autre relayer l'info qu'il existe rue Ambroise Paré un marché de la dope qui s'incruste.

    Par ailleurs, la semaine dernière avait lieu une réunion du conseil de quartier (C.Q.) Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (lien vers le site des CQ du 10e). Le thème principal en était le logement dans le 10e, quels constats et quels enjeux ? Toutefois les animateurs, juste après leur présentation des règles du conseil de quartier, ont demandé au représentant de Coordination toxicomanie de faire un point, comme un retour sur le dernier CQ, en avril 2011 consacré à l’errance entre les deux gares, de rappeler ce que sont les Caarud, de dire aux habitants comment leurs animateurs travaillent dans ce secteur. Et surtout comment ils espèrent pouvoir intervenir différemment à l’avenir. Le projet est de reconquérir un territoire. C’est bien de cela dont il s’agit en effet. Les trois médiateurs qui interviennent près de l’Hôpital, autour du dispositif de distribution de seringues, situé rue de Maubeuge, avec le bus Gaia stationné à proximité, ont pour mission d’accompagner le processus de réduction des risques mais également de mener une médiation sociale. Sur cette emprise SNCF, à la sortie du parking Vinci, près du distributeur, entre l’entrée de l’Hôpital et les quelques commerçants de la rue, la situation est préoccupante – comme en témoigne si justement le message de notre correspondante -. Il faut certes recréer des liens entre les habitants qui désespèrent de la situation dans leur rue, contacter les commerçants, les gardiens d’immeubles, sensibiliser les riverains. Mais il faudrait réellement faire pression sur le législateur pour qu’il se montre moins obtu face à des solutions expérimentales. Seule une opinion publique – et donc un électorat potentiel – est en capacité de faire avancer les choses. Encore faut-il que l’information cherche à l’atteindre. Que la communication ne se limite pas à informer des publics déjà convaincus. C’est déjà ce que nous écrivions jeudi.

    Les expériences réalisées dans des villes comme Bilbao, Rotterdam ou Vancouver, qui faisaient l’objet de cette conférence (lien vers le programme en pdf),  montrent qu’une autre approche est possible. Une approche qui tente de rendre un peu de dignité aux usagers des drogues et un peu de tranquillité aux riverains de ces zones où se concentrent les problèmes. C’est maintenant dans les quartiers qu’il faut apporter ces vidéos, projeter ces documentaires édifiants, faire venir les chercheurs et les médecins. Ne tardons pas. Même les meilleurs fatiguent.


  • Conseil de quartier Trudaine Rochechouart

    Bien qu’avec moins de participants qu’à l’ordinaire, le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart tenu hier soir a été très animé. Il faut dire que le sujet principal s’y prêtait puisque l’on y parlait des antennes relais de téléphonie mobile. Le sujet est important, il concerne tout le monde, chacun étant préoccupé par les conséquences à long terme que peuvent avoir les champs électromagnétiques.

     

     

    M. Fournier du Service de l’Ecologie Urbaine (SEU) de la Ville de Paris a expliqué la teneur de la charte que la Mairie de Paris a signé en 2003 pour une durée de deux ans avec les trois opérateurs de téléphonie mobile. Il s’agissait de se mettre d’accord sur trois points :

    . limiter l’exposition des personnes au champ électromagnétique par une limitation de puissance à 2 volts / mètre et de le vérifier par des mesures régulières

    . se concerter et informer pour l’implantation de nouvelles antennes – mise à disposition de cartes d'implantation d'antennes dans les Mairies d’arrondissement

    . de suivre l’évolution des choses dans le cadre de la préparation d’une nouvelle charte à échéance de la première, soit en cette année 2005.

     

    En ce qui concerne le 9ème, le bilan des années 2003-2005 est le suivant, d’après le SEU :

    . 35 sites ont fait l’objet d’une installation sur toits,

    . 76 sites ont fait l’objet d’une installation sur façades,

    . 22 accords ont été accordés sur les 28 dossiers proposés,

    . 29 mesures ont été faites, 27 avec des résultats dans les normes, les deux restantes ayant fait l’objet de mesures correctives de la part des opérateurs.

     

    Présentées ainsi, les choses paraissent satisfaisantes mais les habitants du quartier regardent la question différemment. Beaucoup ont fait remarquer que les mesures n’étaient pas fiables et, sans le dire expressément, pensent que les opérateurs trichent sur les mesures, limitant la puissance des antennes au moment des contrôles. Beaucoup de parents sont inquiets pour les enfants et la plupart des copropriétés qui ont accepté l’installation d’antennes sur leur toit ou sur leur façade rencontrent des difficultés avec les opérateurs pour faire respecter les normes en vigueur.

     

    La question de l’utilité de la charte et de son efficacité est donc posée.

     

    Un représentant de l’association « Robin des Toits » est venu porter la contradiction.

     

    Vous pouvez consulter le site web de cette association - Robin des Toits – et aussi ce que dit la Mairie de Paris sur la question.

     

    Le Conseil de quartier a aussi été consulté sur l’aménagement du carrefour rue du Faubourg Poissonnière / boulevard de Magenta dans le cadre des travaux qui touchent le boulevard. La rue change de sens de circulation et l’élargissement des trottoirs permet d’envisager l’utilisation de l’espace ainsi dégagé. Diverses propositions seront étudiées : parking pour deux roues, pose d’une statue, proposition de création d’une terrasse de café, pose d’une colonne Morris.

     

    Le collectif de proposition du Conseil de quartier a formulé deux idées d’animation :

    . une fête pour la réouverture du square d’Anvers après les travaux qui commenceront avec retard fin Novembre pour se terminer aux alentours de Juin 2006

    . un repas de quartier avenue Trudaine avec animations musicales – date non encore fixée.

     

    Ces deux propositions ont retenu l’attention et le collectif va approfondir les sujets.

     

    Dans les questions diverses, notons que la réalisation d’un parking pour deux roues au niveau du 148 rue du Faubourg Poissonnière semble acquise.

  • Conseil d’arrondissement

    Un Conseil d’arrondissement dense et convivial, une fois n’est pas coutume, s’est tenu hier. A noter aussi que pour une fois, presque tous les élus étaient présents (2 absents seulement). Passons les sujets en revue suivant l’ordre du jour.

     

    Dans les informations préalables, le Maire rappelle le lancement de la « votation citoyenne », consultation informelle organisée par la Mairie de Paris afin de permettre aux Parisiens de s’exprimer sur le fait de savoir si ils sont partisans ou non de donner le droit de vote aux étrangers non ressortissants de l’UE aux élections locales. Les conditions d’organisation de cette consultation ont fait l’objet de remarques de la part de Pierre Lellouche, qui ne s’oppose pas au projet de donner le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, mais qui fait remarquer que la manière dont se déroule cette « votation » va probablement entacher son résultat, rien que par le fait qu’aucun contrôle ne soit mis en place. Le Maire rappelle lui que ce scrutin n’a aucune valeur juridique et ne donnera que des indications.

     

    La bonne nouvelle de ce Conseil est l’unanimité des élus pour lancer les opérations de réaménagement du 26 rue Chaptal. Il s’agit de la création d’une bibliothèque, médiathèque et d’une halte garderie de 30 places sur un espace de 1900 m² acheté à l’Etat par la Ville de Paris. C’est un investissement lourd (environ 7 millions d’€) pour la réhabilitation de deux corps de bâtiment dont l’ancien hôtel de Serigny, séparés par une cour de 400 m². Les travaux devraient commencer en Mars 2006 pour 14 mois. L’opération entre dans le cadre du rééquilibrage vers le Nord des équipements de l’arrondissement qui verra ainsi dans un périmètre assez petit voisiner le Musée de la Vie Romantique, l’école de la rue Chaptal, le théâtre d’IVT et cette nouvelle bibliothèque halte garderie.

     

    Autre bonne nouvelle, l’accord des élus pour la réalisation de 17 logements sociaux au 11 rue Cadet sur 1500 m² qui viendront terminer l’opération lancée au 9 avec la création d’une petite cour ouverte au public.

     

    Sur proposition de P. Cohen Seat, élu communiste de l’arrondissement, le Conseil a adopté un Vœu qui sera soumis au Conseil de Paris suite au conflit social né de la liquidation de la société gérant les stands placés sur les trottoirs devant les Galeries Lafayette. Il s’agit de demander à la Ville de faire faire à l’inspection du travail une enquête sur les conditions de réembauche de certains salariés de la société concessionnaire car il semble que les anciens délégués du personnel appartenant au syndicat CGT aient fait l’objet d’une discrimination.

     

    Corine Barlis, Première Adjointe au Maire, a fait le point sur l’organisation du Téléthon 2005 dans le 9ème. Pour l’ensemble de l’arrondissement, le montant des sommes recueillies est de 12 500€. Le Maire et P. Lellouche ont rendu hommage au travail réalisé.

  • Urbanisme et architecture au Trianon… et dernières informations sur le quartier Barbès

    ACTION BARBES était au Trianon mercredi dernier pour assister à une des rencontres à thème qu’organise Bertrand Delanoë dans le cadre de la campagne municipale. Il s’agissait d’aborder l’urbanisme. Bien sûr la polémique sur les édifices dépassant les 37 mètres réglementaires a été largement débattue.

    Dominique Alba, directrice du Pavillon de l’Arsenal, a brossé à vive allure un tableau des grands changements vécus par Paris au cours des siècles, rappelant au passage que nous étions, dans le théâtre du Trianon, en dehors de la limite de Paris quand le mur des Fermiers généraux ceinturait la ville et rejetait les lieux de plaisir à l’extérieur. Les interventions de la salle ont permis ensuite au maire de Paris d’aborder tous les sujets en rapport avec le thème du jour et bien sûr, ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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    Axonométrie de Stéphane Ricout, architeccte DPLG.

     

    L'idée d’ACTION BARBES était de croiser Daniel Vaillant, maire du 18e accueillant la réunion, et de lui remettre une proposition sur un dispositif alternatif à l’actuel échafaudage qui soutient la marquise du Louxor, mais qui est très laid et gêne grandement la circulation des piétons. Lors de la réunion inter-arrondissement du 7 novembre en mairie du 18e, il a été dit que la DRAC ne souhaitait pas la déposer.

    Dans la foule, il n’a pas été possible de remettre les précieux documents au maire, mais à son directeur de cabinet, Jean-Marie Vernat. Il a pu nous dire que le dossier d’ACTION BARBES était très utile, que les services y travaillaient à nouveau, que la réunion au Secrétariat général aurait lieu le 19 décembre et celle à laquelle A.B. serait invitée, se tiendrait en janvier. Les choses s’annoncent donc comme elles ont été promises.

     

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    ACTION BARBES a pu discuter avec Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie et des déplacements. Lui aussi a suivi toutes nos propositions. Il a confirmé que le barreau G. Patin – La Chapelle allait bien être fermé les jours de marchés ; qu’il a demandé l’ajout de deux panneaux « flèche blanche sur fond bleu » pour le côté Nord du passage ; qu’il a un gros problème avec la Propreté qui ne ferme pas souvent les barrières en croix de Saint-André, côté Tombouctou, après le nettoyage du terre plein les mercredis et samedis, ce qui favorise le stationnement illicite sous le métro ; qu’il a fait "planter" de nouveaux potelets le long de la trémie boulevard de Rochechouart pour éviter les camionnettes sur le trottoir ; que la baraque à gaufres (ou à frites ?) est revenue et dispose d’une autorisation (donc inutile de penser qu’elle va repartir) ; que la solution de stands en dur pour les deux autres marchands est sérieusement étudiée.bfae347031749144cd1ce8a292d12d1f.jpg

    Aménagements à suivre...

  • Point de vue

    Le développement durable dans le 9è cela implique également que la mairie contribue activement à l’évolution de l’habitat ancien afin qu’il devienne plus écologique.

    Nous aiderons les propriétaires à établir un diagnostic énergétique de leurs logements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les gaspillages énergétiques et de les informer sur les aides ou subventions possibles.

    Nous souhaitons aussi limiter les nuisances liées à la climatisation en renforçant le réseau « Climespace » (réseau de climatisation souterrain) et en restreignant l’installation des climatiseurs à l’extérieur.

    Notre objectif est aussi de permettre que le 9è arrondissement retrouve un meilleur équilibre entre ses différentes activités pour le bien-être de ses habitants.

    En effet, le 9ème étant un arrondissement central il est énormément traversé, notamment par les automobilistes, et étant un arrondissement d’activités économiques et commerciales il accueille de nombreux bureaux. Ils se créent ainsi des déséquilibres : certaines rues sont suroccupées la semaine mais sont vides le week-end, pour d’autres c’est l’inverse.

    Notre volonté est que, dans notre arrondissement, traversé par de gros axes de circulation, il soit possible d’occuper l’espace public différemment afin que les habitants et notamment les enfants puissent y vivre dans la tranquillité, et ainsi se le réapproprient.

    Pour cela nous souhaitons notamment aménager certains axes de circulation pour en diminuer la dangerosité et fluidifier la circulation, transformer certaines grandes places routières, en places urbaines, plus sûres pour les piétons et les cyclistes, développer les pistes cyclables dans l’arrondissement, encourager une nouvelle façon d’utiliser la voiture (covoiturage, autolib’) et lutter contre l’envahissement de l’espace public par les deux-roues motorisés en créant de nouvelles zones de stationnement spécifiques, particulièrement dans certains de nos quartiers où les rues et donc les trottoirs sont étroits.

    Nous souhaitons également transformer certaines rues en espaces piétonniers temporaires, le dimanche par exemple, ou en « rues-jardin » à l’image de la rue Sainte-Cécile afin d’en faire de nouveaux lieux de détente et de loisirs pour les habitants.

    Le 9è, très « minéral » dispose de peu d’espaces verts. Pour y remédier nous poursuivrons la végétalisation de l’arrondissement en plantant des arbres partout où cela est possible, et en végétalisant des toitures et des murs pignons.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Jacques Bravo – Parti Socialisteacfd2183eedc72643858470ffd87fd80.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    L’écologie urbaine dans un arrondissement très dense comme le 9ème cela signifie le faire évoluer dans une perspective de développement durable, c’est-à-dire permettre un développement maîtrisé et de qualité, et d’y instaurer un équilibre entre ses différents acteurs et entre le minéral et le végétal, afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitants.

    Pour cela nous privilégierons l’éco-construction avec l’application du label Haute Qualité Environnementale dans les nouveaux programmes municipaux (écoles, crèches), la mise en place d’audits énergétiques, de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et des immeubles dépendants de la ville, ainsi que le développement de l’énergie solaire.

  • Magenta : amélioration aux pieds des arbres

    Au pied de mon arbre....

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    Depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en mai 2006... les pieds des arbres, platanes ou jeunes arbres replantés pour un deuxième rideau, n'ont jamais brillé par leur élégance. Une fois les grilles disparues, parce qu'elles demandaient un entretien trop compliqué - dixit la direction des espaces verts et de l'environnement, à moins que ce ne soit la direction de la propreté et de l'eau - nous avons eu des pavés le temps que la terre se tasse naturellement (la terre continue à se tasser devant le 138, par exemple...), puis des flaques d'eau boueuse, ou bourbeuse, à chaque ondée, et le reste du temps, des amas de papiers gras, des canettes et des mégots de cigarettes.

    L'été dernier (du 8 juin au 2 octobre 2009), le côté pair du boulevard a accueilli des palissades itinérantes du bas du boulevard jusqu'au carrefour Barbès : on comblait les pieds d'arbres qui présentaient des trous. Les promeneurs attentifs que nous sommes ont protesté auprès de la mairie du 10e, car le travail n'était pas satisfaisant (voir notre journal N° 23, page 2).Ce fut ensuite le tour du côté impair, du 8 mars au 30 avril, par série de 10 arbres, en chantier ambulant pour ne pas bloquer le passage.

    Les soins apportés au côté impair du boulevard semblent plus convaincants. On se demande toutefois si ces pauvres arbres arrivent à recevoir quelques gouttes de pluie à travers ce stabilisé bien dense et si la concentration de mégots ne nuit pas à leur santé... Mais le problème des cuvettes aux pieds des arbres côté pair reste entier.

    Nous avons bien compris les raisons pour lesquelles on avait, ici, abandonné les grilles. Mais ailleurs ? Certaines avenues ou boulevards gardent leurs grilles d'arbre. Le schéma directeur d'accessibilité de la voie publique aux personnes handicapées (DVD), préconise un traitement particulier pour stabiliser les grilles, traitement appliqué par ailleurs aux arbres des Grands Boulevards et de l'avenue d'Italie.

    "Pour bien garder leur assise, les grilles d'arbre traditionnelles doivent être insérer dans un entourage béton ou dans un cercle métallique (débord par rapport au trottoir : 2 cm maximum) délimitant le revêtement en asphalte. Un grillage posé sous la grille réduit le travail de la DPE et, de ce fait, la fréquence des manipulations des grilles et le risque qu'elles soient mal replacées sont réduits."

    N'a-t-on pas éliminé les grilles d'arbre traditionnelles un peu rapidement, dans ce cas ? Nous avons toutefois échappé à une collerette noire*, comme celle-ci. Ou à une verte*, comme celle-làEDA%20Paris%20avec%20Protection%20tronc.jpg :

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    Les grilles avaient bien du charme, et pour laisser passer l'eau de pluie, elles n'avaient pas leur équivalent... De plus, le cercle au pied de l'arbre est plus harmonieux que le carré. Mais, des goûts et des couleurs....

    Nous avons demandé le coût de ces réfections en plusieurs étapes, à la mairie du 10e : nous vous le communiquerons  dès réception.

    Photos sorties du catalogue de Elastisol.