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  • Le Plan de Déplacements de Paris

    La discussion sur le Plan de Déplacements de Paris, le fameux PDP, est ouverte. Pour notre malheur, reconnaissons qu'elle est handicapée par deux contraintes qui polluent grandement la sérennité et la qualité du débat. D'abord les enjeux purement politiques et ses évidentes arrière pensées. Ensuite l'éternel et passionnel combat que se livrent piétons et automobilistes dans la capitale. On peut le regretter mais c'est ainsi. Cela ne doit pas empêcher les "bons" citoyens que nous sommes de participer à cette discussion. Paris Neuvième vous propose quelques liens pour compléter votre information, si nécessaire.

    Il y a bien sûr l'incontournable site Débat sur le Plan de Déplacements de Paris mis en place par la Mairie et sur lequel vous pourrez répondre au questionnaire. Sur ce même site, vous trouverez les diffférents compte rendus des réunions qui se sont tenues cet automne dans les différents arrondissements, dont celle du mois d'octobre dans notre 9ème.

    On ne peut pas traiter la question des déplacements sans aborder celle de la polution et vous pourrez lire sur le blog ParisZine du 11ème arrondissement une serie de quatre articles interessants :

    1. un vrai problème,

    2. Responsabilités partagées,

    3. Vive le système D,

    4. Vive le vélo.

    Vous pouvez aussi regarder comment la question est abordée dans le 14ème arrondissement par Paris14.info en une série de trois articles : le "PDP" de Denis Baupin, notre destin en question - 1/3 - 2/3 - 3/3, articles qui vous fourniront également beaucoup d'autres liens.

    Plus polémiques enfin, deux articles non moins interessants :

    - Un plan de déplacements qui fédère paru sur le blog de ParisXIV.com

    - Qui roule pour qui ? sur le blog les élucubrations du Baron Noir

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    photo empruntée à nos amis de Paris14.in - merci

     

     

     

     

     

  • Cérémonie de la Libération de Paris


    Cérémonie de la Libération de Paris
    Vidéo envoyée par ParisNeuvieme
    L'hommage du 9ème arrondissement

  • Le Plan de Déplacements de Paris

    Il est d’abord nécessaire de rappeler quelques faits :

    • aussi importante soit-elle, la Ville de Paris n’est pas le seul acteur en ce qui concerne les déplacements. Le champ des responsabilités est largement partagé avec les structures étatiques (Etat, Région, communes limitrophes, etc. …) d’une part, le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), les opérateurs (RATP, SNCF, etc. …) et les citoyens d’autre part ;
    • l’existant impose un certain nombre de contraintes : que ce soit le déséquilibre Est/Ouest de la capitale qui persiste, que ce soit la structure en étoile du réseau des transports en commun, que ce soit la grande différence de densité pour ces mêmes transports en commun entre Paris intra muros et la banlieue, que ce soit le relatif éloignement des zones habitées des zones d’emplois, etc. … les contraintes structurelles expliquent pour beaucoup les difficultés actuelles et doivent être intégrées dans les solutions proposées ;
    • il serait irresponsable d’évacuer la contrainte environnementale lorsque l’on sait le poids des transports dans la dégradation générale de nos conditions de vie (pollution, bruit, etc. …)
    • sur les 11.3 millions de déplacements quotidiens concernant Paris, 57.7% le sont intra muros, 35.3% entre Paris et la banlieue, 7% de banlieue à banlieue via Paris ;
    • en ce qui concerne les automobiles, une note de l’INSEE publiée ces derniers jours indique que 57% des habitants de Paris ne sont pas motorisés. Il est nécessaire aussi de préciser que les engins motorisés occupent 93% de la chaussée dans la capitale et que le taux d’occupation des voitures n’est que de 1.3 personne ;
    • en ce qui concerne les transports en commun,  outre la structure du réseau, il faut aussi rappeler que l’offre reste dans bien des cas largement inférieure à la demande, il suffit de voir combien sont surchargées certaines lignes de RER ou de métro pour s’en convaincre, sans parler des bus dont la fréquentation a baissé ces derniers temps.

     

    Il y a là quelques chiffres à bien garder en tête pour appréhender le PDP. Dans ce contexte, que nous propose t-il ?

    La presse et certains opposants n’y ont vu que quelques mesures spectaculaires comme la possible fermeture des voies sur berges ou la neutralisation d’une voie du périphérique, la volonté de faire baisser le trafic motorisé de 26% à l’horizon 2013 et de 40% à l’horizon 2020  par rapport à 2001, bref la persistance de l’exécutif dans sa politique « anti-voitures ». Pourtant, une lecture approfondie du document permet d’avoir une vision plus réaliste de la question et relativise certains points de vue.

     

    Les dispositions proposées dans le PDP intègrent deux éléments fondamentaux :

    1. mieux partager l’espace public,
    2. accroitre significativement l’offre de transports en communs,

    le tout dans une préoccupation environnementale permanente.

    Pour le PDP, mieux partager l’espace public signifie non seulement rééquilibrer l’existant mais aussi faire en sorte que la structure actuelle de la capitale change : modifier la polarité des emplois par l’aménagement de certaines zones - rééquilibrage de Paris vers l’Est, aménagement de la zone des Batignolles par exemple. Il intègre l’aménagement de sites particuliers (grandes places, avenues, portes de Paris, etc. …) sous tous ses aspects (environnement, technologie, etc. …)  et reconnaît aux usagers une compétence spécifique pour leur création et mise en place. La question de l’immobilier, si cruciale à Paris, n’est néanmoins pas abordée. Or il est clair que celle-ci conditionne grandement le problème des déplacements.

    Donc, si on peut être d’accord sur ces axes, le PDP ne donne néanmoins pas toutes les réponses qu’il faudra aller chercher dans d’autres plans..

    Pour ce qui concerne les automobiles et toujours dans l’optique « mieux partager l’espace public », les options du PDP peuvent être interprétées comme le choix de « favoriser » les habitants/résidents de la capitale au détriment des non résidents par le développement des quartiers verts, des espaces civilisés, la restructuration de la voirie pour élargir les trottoirs par exemple, toutes dispositions dont on voit bien qu’elles sont une gêne pour la circulation. C’est une option politique que l’Hôtel de Ville devra défendre car les critiques ne vont pas manquer sur ce point.

     

    Accroitre significativement l’offre de transports en commun est l’élément clé du PDP. En la matière, la Ville reste assez dépendante d’autres acteurs, quand bien même son influence au sein du STIF par exemple, n’est pas négligeable. Elle se base pour cela sur des capacités en voyages qui devraient augmenter de 14% fin 2007 par rapport à 2005 suite aux décisions prises récemment par le STIF, et plus généralement +20% à l’horizon 2013 et +30% en 2020 par rapport à 2001 (respectivement avec comme base 2001, pour le RER +19% en 2013 et + 28% en 2020, pour le métro +15% en 2013 et + 23% en 2020, pour les bus +38.5% en 2013 et +54% en 2020). Elle intègre aussi une modification du comportement des personnes, les taux d’utilisation des transports en commun passant de 75% en 2001 à 80% en 2013 et 83% en 2020 dans le cadre général d’une baisse de 3% des déplacements Paris-Paris, d’une hausse de 5% des déplacements Paris-banlieue et de 15% des déplacement banlieue-banlieue. Pour ce faire, la Ville préconise l’extension des lignes actuelles de métro et RER et insiste sur la nécessité des transports « en rocade » dans les 3 départements limitrophes. L’extension de ce maillage est prévue prioritairement vers le Nord de la capitale (Asnières, Gennevilliers, Plaine Commune, Saint Ouen, etc. ...). Au-delà de l’extension du réseau, la Ville préconise un renforcement de l’offre existante en traitant la question de fréquence de passages, celle de l’information des usagers et de l’adaptation des gares à la croissance du trafic. En ce qui concerne les bus, l’extension des sites propres va de pair avec un développement du réseau.

    Quelque soit le mode de transports en commun, la Ville souhaite aussi les rendre plus attractifs par des actions sur la tarification.

    D’autres modes de transports sont aussi considérés par le PDP : taxis, bateaux sur la Seine et les canaux, mais une place particulière est réservée aux vélos et à la marche. L’intensification du réseau de pistes cyclables (500km à terme), la mise en place des locations de vélos (marché confié à JC. Decaux la semaine dernière) demeurent une priorité pour la Ville qui affiche comme objectif une augmentation des déplacements par ce moyen de 400% entre 2001 et 2020. Les piétons sensu stricto ne sont pas oubliés, la Ville souhaitant aménager la capitale pour que les déplacements quotidiens à pieds passent de 3.6 millions en 2001 à 3.9 en 2020 (+8%).

    Les plus indulgents diront que la politique de la Ville concernant les véhicules motorisés n’est qu’une conséquence de ce qui précède. En effet, mieux partager l’espace public, offrir des transports en commun plus attractifs doit avoir pour conséquence une diminution sensible de la présence des engins motorisés dans la ville. D’autres, plus critiques, pourront dire que « la fin justifie les moyens » et que le parti pris anti-voitures de certains élus leur fait choisir les priorités en conséquence. Essayons de regarder la question calmement. Il n’est pas discutable que depuis longtemps les voitures, et plus récemment les deux roues motorisées, ont pris une place trop importante dans la ville. Avec une densité de 5300 voitures au km², Paris bat les records européens. La ville n’est pas extensible, aussi une diminution de la présence automobile est elle nécessaire, tant d’ailleurs pour améliorer la circulation et le stationnement que pour satisfaire aux plus élémentaires conditions de respect de l’environnement. Chacun peut raisonnablement accepter cette position. On ne voit pas par ailleurs comment procéder pour donner aux uns sans prendre aux autres dans un système fermé par nature. Dire que le PDP est un outil « anti-voitures » est sans doute aller un peu vite en besogne. Il y est clairement dit, et à plusieurs reprises, que la diminution du trafic automobile est subordonnée à la mise en place des mesures pour l’amélioration de l’offre en transports en commun. Aller au-delà serait faire un procès d’intention à la municipalité. Il convient aussi de noter que les dispositions concernant les automobiles n’ont pas un caractère de contrainte absolue : aucune interdiction de circuler, aucun péage. Certes des mesures dissuasives comme le réaménagement de certains grands axes ou la limitation de vitesse dans certains quartiers mais il ne faut pas oublier que ces mesures sont aussi au bénéfice des résidents.


    On verra bien comment le débat va s’engager au Conseil de Paris. Et puis, le PDP n’en est qu’à une étape intermédiaire, il lui faudra ensuite faire l’objet d’une enquête publique par exemple. Entre temps, les élections de 2008 seront passées par là !

    Ainsi, après quelques atermoiements, le Plan de Déplacements de Paris (PDP) viendra t-il en délibération lors du Conseil de Paris des 12 & 13 février, les partis composant l’actuelle majorité municipale, à commencer par Les Verts, semblant désormais d’accord sur les objectifs et moyens.

    C’est peu dire que le sujet est sensible tant les avis, notamment en ce qui concerne la circulation automobile, sont divergents. Beaucoup de personnes regardent encore le sujet avec des lunettes « idéologiques » ou bien jugent souvent l’ensemble plus en fonction d’intérêts propres que de la réalité des défis à relever et des contraintes existantes. Peut être pouvons nous essayer de regarder la chose plus sereinement.

  • Les progrès de notre brasserie de Barbès

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    Côté construction, ça pousse bien. Les entreprises engagées sur ce chantier ne ménagent pas leur peine, et sont relativement bien intégrées au paysage derrière leurs palissades. Si le bruit perturbe parfois un peu les riverains, il ne dépasse guère le niveau de décibels habituel dans ce carrefour déjà bruyant.

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    En revanche, le chantier ne perturbe que très peu les vendeurs de cigarettes à la sauvette, entre deux passages des unités de police. C'est bien dommage. Cette situation a poussé les preneurs de bail de la future brasserie de Barbès à solliciter une réunion avec la mairie et le représentant de la Préfecture de police. Nous avons eu confirmation de sa tenue par l'élue chargée du commerce dans le 18e. Il s'agissait en toute sérénité d'anticiper l'état de sécurité aux abords de l'établissement.

    Nous résumerons donc que les affaires vont leurs cours, que le propriétaire de la parcelle est satisfait de ses preneurs de bail, et que ces derniers sont impatients que le bâti soit terminé pour débuter les aménagements intérieurs. Afaf Gabelotaud nous a affirmé qu'il s'agissait d'un beau projet, d'un café de qualité. Attendons l'ouverture qui, selon le planning, devrait avoir lieu en février 2014. Gageons que nous y tiendrons des réunions politiques lors de la campagne municipale !!

    Du côté de l'autre parcelle — car vous vous souvenez, que Vano occupait deux parcelles distinctes appartenant à deux propriétaires-bailleurs distincts eux-aussi — les perspectives n'en finissent pas de s'assombrir. Il a été question d'une implantation de l'agence Gaz de France située boulevard Barbès, plus haut. Un transfert qui leur aurait permis de mettre l'agence aux normes d'accessibilité pour tous. Le projet est tombé à l'eau. Un bref moment, on a parlé d'une épicerie fine, peut-être pas Fauchon, mais un commerce de qualité, donné sans suite. Plus tard, une supérette devait prendre la suite : coulée aussi. Il subsiste l'éventualité qu'un Foot Locker ne vienne ou ne revienne (car l'on me dit que déjà un magasin de chaussures de sport avait pignon sur rue à cet endroit) s'installer là. Ce n'est pas très folichon ! On espérait un commerce de proximité, une enseigne qui nous fasse un peu plus rêver que des Nike ou des Reebok, ou même des Adidas ou du Coq Sportif (pas très présent sur les présentoirs!). D'autant que le nec plus ultra, à l'heure d'internet et des commandes en ligne, devient quand même de profiter des promotions sur le site de l'importateur (la page des promos du moment).

    Le but du propriétaire bailleur est de viser le meilleur profit et de privilégier le type de commerce susceptible de lui garantir une location pérenne, sans accident de parcours pendant les longues années du bail. Son raisonnement le conduit à cibler une clientèle locale, à savoir beaucoup de jeunes de milieu modeste qui chaussent plus sûrement des baskets que des mocassins semelle cuir. Nous pouvons difficilement l'en blâmer, nous vivons dans une économie de marché capitaliste. Souvenons-nous que nous avons échappé à un KFC, une enseigne que notre propriétaire n'aurait pas spontanément refuser...

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    Foot Locker, cette enseigne de vente de chaussures de sport dispose déjà de 5 magasins à Paris, dont ceux du 45, rue de Rovoli, de la mezzanine dans la Gare du Nord, de l'espace commercial de la gare Saint-Lazare.

    Il semble que les enseignes nord-américaines inspirent confiance au propriétaire des lieux.

  • Le kiosque de Barbès a réouvert... pour de bon !

    On vous parle souvent du kiosque de Barbès sur ce blog, mais comment ignorer cet acteur central de Barbès (le carrefour, car, rappelons-le, Barbès n'est pas un quartier, mais plutôt la rencontre de plusieurs quartiers). Ce fameux kiosque, on l'avait vu fermé durant de longs mois pendant les travaux de rénovation du viaduc du métro qui le surplombe. Puis il a réouvert, pour ensuite être de nouveau fermé, cette fois pour des problèmes récurrents de sécurité aux abords, pour réouvrir quelques semaines plus tard. Et enfin, il a de nouveau fermé ses portes en décembre dernier, cette fois pour la bonne cause : pour être remplacé par un nouveau modèle.

    La fiche accolée à l'ancien kiosque nous apprend qu'il est destiné à partir pour la commune de Nogent-le-Rotrou ; souhaitons-lui une belle seconde vie dans l'Eure-et-Loir, après plusieurs décennies de bons et loyaux services pour la famille Lebcher, Michel le père qui l'a longtemps tenu, et Samir le fils qui le fait vivre à présent.

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    Les travaux se sont fait un peu attendre, mais une fois la dalle de soutien coulée, le nouveau kiosque a vite été installé à son nouvel emplacement, légèrement décalé coté Sud par rapport à l'ancien emplacement. Une fois les dalles de granit replacées au sol et les branchements électriques assurés, l'ouverture pouvait se faire.

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    Vendredi dernier, le 1er février, Samir Lebcher, épaulé d'une nombreuse et efficace équipe de la société Médiakiosk, a commencé l'aménagement intérieur du kiosque. Un modèle de kiosque dont tout le monde n'apprécie par forcément le design extérieur, mais dont il faut reconnaître qu'à l'intérieur, il est plus grand, plus lumineux et plus ergonomique pour son kiosquier.

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    Samir Lebcher, heureux de retrouver Barbès

    Dès le lendemain, le kiosque a ouvert ses portes au public, faisant la joie des lecteurs  du quartier, ravis de pouvoir de nouveau acheter leur journal au pied du métro Barbès-Rochechouart et d'y retrouver la bonne humeur de Samir Lebcher.

     

  • J-1 avant notre assemblée générale

    L'assemblée générale est réservée aux adhérents, bien sûr, surtout si un vote devait avoir lieu, mais en général nous acceptons de bon coeur tous les sympathisants et personnes du quartier qui sont intéressées et curieuses de nos activités.

    Pourquoi ne pas venir ce samedi au Louxor pour faire connaissance ? 

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    Nous pourrons même continuer des échanges plus individuels en fin de réunion en traversant le boulevard Magenta et en partageant un verre au café. Qu'en dites-vous ? A samedi ! 

    A noter, nous ne sommes pas tout à fait assez riches pour régaler tout le monde, aussi chacun devra payer ses consommations.  

     

  • La santé avec Bertrand Delanoë dans le 10e

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYexU-2WeEazMuZnXh_Xyt2uDQ6rCaP2yus8gT-81zo_lpRomfdQLe compte-rendu de mandat annuel de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, se déroulera

    ce soir jeudi 24 novembre à 18h30

    dans la salle des fêtes
    de la Mairie du 10e arrondissement,
    sur le thème de la santé.

     

     

     

  • Plan propreté 2017 dans le 10e: du mieux?

    Comme en témoigne la photo ci-dessous, la réunion de présentation du plan de Propreté 2017 dans le 10e n'a pas attiré les foules, ce qui n'a pas manqué d'interpeller le maire Rémi Féraud. La communication a t-elle été suffisante ou encore les habitants, découragés par une situation qui n'évolue guère, ont-ils préféré rester chez eux? Nous ne le saurons pas.

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    C'est Jean-Paul Badaud, responsable Propreté des 9e et 10e arrondissements, qui a présenté un long document détaillé de diagnostics et d'actions en présence d'Elise Fajgeles, adjointe chargée de la propreté. Nous ne ferons pas un résumé exhaustif de la présentation qui serait fastidieux.

    Quelques chiffres

    On note une évolution positive du tri sélectif puisque la collecte du verre et des multi-matériaux (poubelle jaune) a augmenté d'un peu plus de 3%. De même, il y a beaucoup plus de demandes de ramassage d'encombrants même si des lieux de dépôts sauvages persistent. Pour ces derniers, ils sont bien identifiés et les agents passent aussi souvent que possible. Dans notre quartier, celui du haut du faubourg Poissonnière est connu. Il faut savoir que le 10e est un des arrondissements le plus graffité et dans ce domaine pas d'amélioration.

    Le diagnostic

    Les actions de nettoiement ne sont pas identiques selon les secteurs. Elles vont de "normales à intensives", le minimum étant de 7 balayages et d'un lavage par semaine. Dans le secteur du boulevard de la Chapelle- Lariboisière on applique le "nettoyage renforcé" (9 à 10 balayages) et sur le boulevard de Magenta et gare du Nord le nettoyage intensif (plus de 10) et 2 à 3 lavages pour l'ensemble.

    Les actions générales

    Comme dans le Plan Propreté précédent, on retrouve comme cibles principales : la lutte contre  les incivilités, les dépôts sauvages (on notera que le haut du Fg Poissonnière est bien identifié à ce titre), les mégots et les épanchements d'urine. Trois nouvelles sanisettes seront implantées et une nouvelle génération devrait être expérimentée prochainement mais nous n'avons pas pu la voir.

    Jean-Paul Bidaud a rappelé les différents outils actuels pour lutter contre les dépôts sauvages à savoir l'application pour smartphone "Dans ma rue", l'enlèvement des encombrants avec prise de rendez-vous, une collecte solidaire qui a lieu tous les 2 mois et le Tri-Mobile qui commence à se mettre en place.

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    Les actions localisées

    Certains quartiers sont ciblés particulièrement pour des actions spécifiques comme le canal Saint Martin, le bas de la rue du Faubourg Saint-Denis et le secteur des gares du Nord et de l'Est. Pour la gare du Nord, un protocole (bien nécessaire) avec la SNCF est en place. Des actions sont aussi menées dans le secteur de la salle de consommation à moindre risque. Gare de l'Est, des nettoyages approfondis sont prévus pour le fameux escalier, qui descend de la rue d'Alsace. Du 15 juin au 15 septembre, des équipes sont à l'oeuvre de 15h48 (on notera la précision!) à 23h30.

    Echanges avec la salle

    Des échanges ont eu lieu ensuite avec les élus et les quelques habitants présents. Action Barbès est intervenue sur plusieurs points. Tout d'abord, sur les mégots. Il existe 1152 corbeilles de rue sur l'arrondissement qui présentent un éteignoir. Vous les connaissez, il s'agit du modèle Bagatelle.

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    Nous avons déjà fait des observations sur cette nouvelle génération de poubelle qui pose problème notamment avec le sac plastique tenu par un élastique. Quant à l'éteignoir, les fumeurs parisiens respectueux de l'environnement le connaissent et l'utilisent mais les autres ? Il est bien peu visible.

    Voici un exemple de poubelle vue dans la région du lac de Côme en Italie qui est plus parlant.

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    La sensibilisation n'est faite que pour les bars et restaurants et les immeubles de bureau (40 par an). Très insuffisant. Nous avons demandé que des agents passent chez les commerçants du haut du boulevard de Magenta car beaucoup jettent leurs mégots sur les pieds d'arbres. Nous avons également retenu dans la présentation de la DPE cette phrase au sujet de l'affichage sauvage: "On peut facturer le coût de l'enlèvement lorsque l'afficheur est identifiable". Ce qui est fréquemment le cas. Sans citer de marques, nous sommes revenus sur l'affichage des campagnes électorales où l'on a pu constater que tous les partis politiques étaient à mettre dans le même sac ! La Ville a-t-elle la volonté de faire payer les responsables en ce qui concerne les afficheurs identifiables ?

    L'association Demain La Chapelle a signalé un boulevard de la Chapelle peu nettoyé et de nombreux dépôts de gravats provenant de nouveaux commerçants en pleine installation. Elle a déploré par ailleurs le manque d'information sur la DPSP auprès des habitants.

    La liste des points évoqués serait longue et ennuyeuse, nous ne citerons encore que les problèmes récurrents comme la présence de rats, de celle des pigeons porte Saint-Denis. Les habitants présents ont demandé plus d'informations avec des affiches traduites en plusieurs langues et surtout le recours à la verbalisation !

    Le plan de propreté est modifiable a conclu J.P. Bidaud et il ne faut donc pas hésiter à faire des signalements. On attend la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités qui a pris du retard et qui est annoncée pour la rentrée. Une dernière annonce de Rémi Féraud qui n'a pas manqué de nous interpeller "Il faudra qu'on refasse les pieds d'arbres du boulevard de Magenta qui ont été mal faits". Mais le maire n'a pas précisé quand...

    Pour connaitre l'intégralité de la présentation qui est fort longue, vous pourrez bientôt consulter le site de la mairie du 10e, et en attendant cliquer ici pour le télécharger.

     

  • Faites l'une pour l'autre

    paris,18e,goutte-d-or,chiaira-condiChiara Calzolaio et la Goutte d’Or étaient faites pour se rencontrer. C’est rue Doudeauville que cette jeune Italienne habite aujourd’hui : « les Champs-Elysées du quartier ». Originaire de Macerata, dans les Marches, elle en est tombée amoureuse à l’occasion d’un séjour parisien précédent, dans le cadre d’un Master en anthropologie à l’EHESS. Aujourd’hui doctorante à l’Iris, elle consacre sa thèse aux violences liées à la guerre contre le trafic de drogue à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, en particulier à Ciudad Juarez (lien vers ses travaux universitaires via Ehess

    Cette ville frontalière traîne une image d’ultra violence – notamment en raison des meurtres de femmes non élucidés qui y ont été commis – mais « attention, c’est un effet d’image un peu trompeur », rapporte Chiara, qui y a séjourné à plusieurs reprises. En tout cas, le projet de salle de consommation à moindre risque, dans le 18e arrondissement, ne la laisse pas indifférente : les associations de soutien aux toxicomanes qu’elle a rencontrées outre-Atlantique l’ont convaincue de la pertinence de tels dispositifs de prévention. « Ça marche ! Au moins, les gens avec qui j’ai discuté utilisaient des seringues propres », raconte-t-elle. Chiara espère d’ailleurs participer à une étude de l’Inserm qui vise à mesurer la manière dont l’ouverture de ce type de salles modifie les pratiques des toxicomanes.

     

    Le défi de la mixité

    À la Goutte d’or, la jeune anthropologue apporte également son expérience associative, qu’elle partage avec un évident plaisir. Ainsi, aux membres de la Coopérative alimentaire, elle fait profiter de sa connaissance des « groupes d’achats solidaires » italiens, les GAS : des réseaux en plein essor – environ 900 dans le pays – qui privilégient l’achat de proximité, les produits de qualité et l’engagement social des fournisseurs. Et tout cela, bien sûr, sans intermédiaire, par la création de liens directs avec les producteurs, comme dans les Amap françaises. Lait, œufs, légumes, fruits, pain, épicerie, cosmétiques : les GAS « permettent à des gens qui n’en auraient pas les moyens autrement d’accéder à des produits de qualité, c’est-à-dire bons et produits de manière éthique ». Pour sa part, le GAS de Macerata réunit 400 familles et une vingtaine de producteurs.

    Ce système, raconte Chiara, fonctionne globalement très bien. L’accent est mis sur la solidarité : octroi de micro-crédits aux coopérateurs qui traversent une passe difficile, bourse d’échange d’habits et de livres, organisation d’ateliers de cuisine, couture ou tissage selon les compétences de chacun. Certes, « des discussions infinies se nouent » parfois à propos de sujets secondaires. Certes, « les coopérateurs les plus actifs sont un peu toujours les mêmes ». Mais dans le fond, le véritable défi est ailleurs : « Le problème structurel de ce genre d’initiative, c’est celui de la mixité sociale ou culturelle ». Une formule qui rencontre bien des échos à la Goutte d’Or…

    Chiara Condi

    Toujours vécu

    La suite ? Si la campagne manque à Chiara – éduquée aux plaisirs de la bonne chère dans le potager familial – elle aura du mal à quitter la France. Pour des raisons professionnelles, d’abord : « Je veux continuer à faire de la recherche. Or, en Italie, vu le manque de moyens publics, je ne pourrais pas. En France, c’est envisageable ».

    Pour des raisons personnelles, ensuite – son attachement pour le quartier, notamment. « Bien sûr, il ne faut pas idéaliser : c’est fatigant parfois, il  y a plein de poubelles partout, d’autres quartiers sont plus beaux. Mais j’aime les ponts qui passent au-dessus des gares, le café Omadis, le square Léon. Si j’ai envie du Paris classique, il suffit de monter au Sacré-Cœur. Si j’ai envie de sortir mal habillée, je le fais. C’était dur de s’installer en France, venant du Mexique ! J’ai trouvé ici un côté d’humanité que je n’ai pas vu ailleurs à Paris, beaucoup plus chaleureux. S’il m’arrivait quelque chose ici, je sais que les gens réagiraient. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé après un accident de vélo : on m’a accompagnée aux urgences. La Goutte d’Or, j’ai l’impression d’y avoir toujours vécu ».

  • Mairie du 10e mercredi : des interventions critiques mais responsables

    paris,10e,bertand-delanoë,rémi-féraud,myriam-el-khomri,prévention,sécuritéMercredi dernier en mairie du 10e se tenait le compte rendu de mandat du Maire de Paris. Nous y étions.

    Malgré le thème "prévention et sécurité", habituellement très suivi par des foules revendiquant à juste titre plus de tranquillité dans leur quartier, la salle était pleine, certes, mais étonnamment calme et disciplinée. En dehors d'une dame réclamant haut et fort plus d'éducateurs de rue autour du bassin de La Villette et de Stalingrad, les échanges ont été très courtois. On avait connu des comptes rendus de mandat autrement plus agités. C'est sous cet angle que nous trouvons la version de Cécile Beaulieu dans Le Parisien du 13 décembre un peu à côté de la réalité.

    Tous les adjoints n'étaient pas présents mais ils n'étaient pas tous concernés directement par le sujet. Nous avons reconnu Bernard Gaudillère et Olga Trostiansky (aussi élus du 10e), Claudine Bouygues et surtout Myriam El Khomri qui était en première ligne en tant que chargée de la prévention et de sécurité à Paris. Anne Hidalgo est arrivée un peu plus tard, après une réunion de travail sur le défilé de dimanche prochain en faveur de l'égalité et du mariage pour tous que la Ville soutient.

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    Nous avons également retrouvé Matthieu Clouzeau, ancien commissaire du 18e et maintenant directeur de la DPP (Direction de la prévention et de la protection) à la Ville de Paris.

    Nous sommes intervenus d'ailleurs lors d'une première question sur la réforme de cette direction. M.Clouzeau a d'ores et déjà accepté de nous recevoir fin janvier pour nous présenter ses nouvelles actions, tant au niveau de la médiation sociale que du contrôle et respect des réglementations, les deux axes essentiels de la mission de la DPP.

    Notre seconde question a porté sur la problématique du marché de Barbès, ou plutôt de l'après-marché, devrait-on dire.

    Depuis 2 ans, des vendeurs et vendeuses (car les femmes sont assez nombreuses) se sont installés les jours de marché autour et dans la station de métro. Depuis quelques mois, les vendeurs attendent autour du marché la fin de celui-ci en s'installant dans les rues avoisinantes. Le marché alimentaire se termine vers 14 heures ; après le nettoyage par les agents de la propreté ils s'installent maintenant sous le viaduc entre la station de métro et le carrefour Maubeuge-Tombouctou. Sans doute plusieurs centaines de personnes. Un peu moins quand il fait très froid.

    Nous ne sommes pas là dans un problème de sécurité, il s'agit pour la très grande majorité de personnes pauvres vendant des vêtements, des chaussures d'occasion même si nous pouvons voir aussi quelques trafics se greffer de ci de là. Rappelons que s'il y a des vendeurs c'est aussi parce qu'il y a des acheteurs, pauvres eux aussi. La situation est donc complexe et nous en avons bien conscience.

    Pouvez-vous nous dire où en sont les réflexions engagées par la Ville sur ces marchés qui se développent mais aussi se déplacent à d'autres endroits de la capitale, parfois, comme ici sous le regard des forces de police ? A défaut de traiter le problème en aval, quand les personnes précaires survivent par des ventes misérables, comment pouvez-vous traiter le problème en amont pour limiter leur nombre, et du point de vue les habitants, limiter aussi l'occupation illégale de l'espace public ? 


    images?q=tbn:ANd9GcRxzhJiziZ3YiHLDbOx4BkkW67xELVefTU6vFn9iFTAWfwW8EH1"On ne fera pas de miracle" s'est exclamé B.Delanoe. "Nous sommes en période de chômage et les marchés de la pauvreté se développent. C'est très difficile pour nous". La ville a mis en place il y a plusieurs années un marché aux biffins Porte Montmartre, un travail est réalisé en lien avec Emmaüs Défi   dans le 19e pour recycler des objets récupérés et permettre une réinsertion à des personnes exclues. Des actions donc, mais la tâche est immense.

    Dans le 10e, d'autres secteurs posent problème.

    Celui des abords des gares du Nord et de l'Est : l'association Vivre Gares du Nord et de l'Est, qui avait organisé il y a peu une manifestation boulevard de Denain, semble satisfaite des renforts de police maintenant présents et de la fermeture d''une supérette pour nuisances sonores liées à la vente d'alcool. Son représentant reconnaît une amélioration tout en regrettant que trop souvent les policiers ne descendent pas de leur voiture lors des rondes.

    Paul Zylberberg, au nom du Conseil des Seniors a demandé davantage de passages des agents de la Propreté sur le parvis. On aurait aimé que Bertrand Delanoë ne réponde pas un peu sèchement : « il faut que les gens salissent moins ». Les Seniors et les habitants du quartier ne sont tout de même pas responsables de la malpropreté du secteur !

    Le secteur Louis Blanc Aqueduc, représenté par un membre de la commission commerces du conseil de quartier, a rappelé le non respect de la réglementation de l'espace public par les commerçants (étalages, enseignes, dépôts sauvages...). Sa lettre à Bertrand Delanoë du 3 octobre est d'aillleurs restée sans écho. Le maire a promis une réponse.

    Secteur Château d'Eau-Strasbourg-Saint-Denis : C'est un quartier qui souffre d'une mono-activité, les salons de coiffure, passés en 15 ans de 25 à une centaine.... explique le représentant de Stop aux nuisances 10. Donc nuisances diverses, malpropreté, utilisation de produits toxiques, mais aussi  nuisances liees à la consommation d'alcool sur la voie publique. Un arrêté préfectoral a bien défini un grand périmètre d'interdiction mais les moyens de contrôle ne suivent pas. Le représentant de l'association évoque la loi Borloo de 2005 et son décret d'application tardif (décembre 2007) sur le droit de préemption des communes sur les baux commerciaux et artisanaux quand il y a cession. Pourquoi ce droit n'est-il pas plus souvent utilisé ? On évoque des ententes discrètes entre propriétaires de baux qui rend l'intervention de la municipalité mal aisée.

    paris,10e,bertand-delanoë,rémi-féraud,myriam-el-khomri,prévention,sécuritéAppelé à une autre manifestation, le maire de Paris a quitté la salle assez rapidement et c'est donc Myriam El Khomri qui a pris le relais. Nous avons apprécié le ton direct et sans langue de bois. Elle a notamment rappelé les diminutions d'effectifs dans la police ces dernières années (dans le cadre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux) et les actions de prévention mises en place par la Ville. Elle n'a pas évacué, par exemple, le phénomène d'occupation illicite et préoccupante des Jardins d'Eole par des groupes de dealers qui en éloignent familles et enfants. Les Jardins sont actuellement fermés, a-t-elle confirmé, ils seront réaménagés et rendus au terme de ces travaux à leurs destinataires d'origine. Ce secteur est inclus dans le périmètre de la seconde ZSP parisienne. Le bruit court qu'une autre zone sur Paris serait dans les tuyaux, mais aucun élu n'a voulu encore la confirmer, ni la localiser.

  • Semaine chargée pour la vie du citoyen

    La semaine qui s'ouvre est marquée par 3 réunions importantes :

     

     

  • L'AG d'Action Barbès, c'est mercredi

    N'oubliez pas, l'Assemblée Générale de l'association, c'est mercredi 12 novembre à 19h.

    Au programme :

    - traditionnels rapports moral et financier,

    - la sécurité et la propreté,

    - la toxicomanie et la salle d'injection supervisée,

    - promenade urbaine,

    - aménagement des abords des gares du Nord et de l'Est,

    et beaucoup d'autres choses ....

     

    Informations pratiques :

    salle Saint Bruno

    9, rue Saint Bruno à Paris 18e

     

    carte salle st bruno.png