Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : opération Barbès Respire

  • 15 avril, grand meeting....

    Pas d'article aujourd'hui pour cause de meeting !

  • Vano, palissades et propreté

    Suite de notre rencontre avec le Commissaire Clouzeau mercredi 4 avril.

    Lors de notre entretien avec le commissaire Clouzeau, nous n’avons pas manqué d’évoquer les façades en ruine des anciens magasins Vano, victime d’un incendie en juin 2011

    En mairie, les élus du 18e nous avaient confié qu’ils avaient à plusieurs reprises interpellé la Préfecture de police pour que l’espace piéton soit sécurisé. Des palissades, couvertes d’affiches leur donnant un aspect désastreux, créent certes un espace supplémentaire où des morceaux de façades pourraient tomber sans grand préjudice pour les passants. Mais est-il bien suffisant, en cas de grand vent, ou simplement sous l’effet du temps et des intempéries ?

    Paris,Vano,palissades,18e,propreté,affiches

    Il semble qu’il incombe au propriétaire, nous dirons même AUX propriétaires - puisque nous avons appris qu’ils sont au nombre de deux -  de mettre un terme à la situation d’insécurité qui résulte des façades endommagées par les flammes.

    Le commissaire nous a confirmé que les propriétaires ont été mis en demeure. Mais pas plus. Ensuite on attend…

    Par ailleurs, vous avez suivi notre action « cartes postales » sur le blog, et vous êtes donc parfaitement au courant que notre souhait est de voir édifier un immeuble. Il ne sera pas trop haut, car les contraintes du PLU (plan local d’urbanisme lien) veillent… Son rez de chaussée pourrait abriter un café, une brasserie, un lieu de convivialité, apte à donner un peu de charme et d’allant à ce carrefour Barbès qui va bientôt s’enorgueillir de posséder un cinéma de trois salles. Le commissaire dans un premier temps a tiqué : « Est-il bien légal d’ouvrir un local possédant une licence IV (débit d’alcool) près d’une école ?», a-t-il questionné. Nos figures se sont allongées. Une école ? Oui, il existe une crèche Kangourou, sur le boulevard de La Chapelle. Ah, la crèche. Nous pensions plutôt à la maternelle de la rue des Islettes. Sur le champ, le commissaire a appelé son juriste de la Préfecture de police : il faut une distance de 75 mètres au moins pour qu’une autorisation soit donnée. Ouf.

    On peut encore y croire.

  • Passage Paré-Patin : une caméra vite amortie

    A maintes reprises nous avons alerté les élus du 10e, et surtout au moment du réaménagement du boulevard de Magenta et de la fermeture - si toutefois l'on puisse considérer que ce passage réservé aux véhicules d'urgence est fermé ! - du passage entre la rue Ambroise Paré et le boulevard, qu'il serait dangereux.

    paris,10e,Lariboisière,Ambroise-Paré,passage,sens-interdit,SAMU,ambulances

    Il nous semble que les piétons et les cyclistes, qui remontent le boulevard, sont en droit de penser que ce trottoir est sûr. Or, il n'en est rien. Se sachant hors la loi, les véhicules et les motos qui ignorent tous les panneaux de sens interdit balisant le passage, le traversent à vive allure le plus souvent. Et ils sont nombreux à le faire, particulièrement aux heures de grande circulation.

    paris,10e,Lariboisière,Ambroise-Paré,passage,sens-interdit,SAMU,ambulances

    En avril 2010, devant un verre de Perrier, nous avions compté les véhicules en infraction en prenant une photo à chaque passage. Le compte est éloquent. Nous avons photographié 25 passages devant notre table de 18h08 à 18h27... Pas mal ! Nous tenons les photos à disposition pour les incrédules.

    • 3 véhicules d'urgence, un camion de pompiers premier secours (ci-dessus), un SAMU de Paris et une ambulance privée
    • 15 voitures particulières
    • 7 deux roues motorisés
    • 1 Vélib' que l'on accepte volontiers....

    Tous sont passés dans le même sens, c'est à dire de la rue Ambroise-Paré vers le boulevard. Mais il n'est pas exceptionnel que ce soit dans le sens contraire.

    Puisque la Préfecture a l'intention de mettre à contribution ses vidéo-patrouilleurs (des policiers dûment accrédités pour observer les images transmises par les caméras de vidéo-surveillance) pour remettre de l'ordre dans la conduite des automoblistes d'Ile-de-France, il nous semble qu'une caméra installée sur ce passage serait rapidement amortie et rendrait plus sûr le trottoir.

    Une réunion en mairie avec l'équipe d'animation du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul est prévue le mois prochain afin de réfléchir à l'aménagement de la placette. Des jardinières bien placées pourraient peut-être dissuader le passage de véhicules non autorisés?

  • Un premier chantier AUTOLIB' dans le quartier

    Dès ce matin, au 26 avenue Trudaine commence un nouveau chantier, celui d'une station AUTOLIB'...

    Il se déroulera tout au long du mois de septembre. Pour toute question, vous pouvez contacter la Société Autolib' , 31/32 quai de Dio Bouton, 92800 Puteaux.

    Quant à la liste des futures stations, peut-être une au pied de votre immeuble, Le Parisien en donnait la liste, arrondissement par arrondissement, en juin dernier. A revoir ici.

    1486117_blue-car.jpg

    AUTOLIB' ? C'est quoi déjà ? Le site de la Ville le rappelle ici. Et Energie.2007, le blog des autorités organisatrices de la distribution d'électricité et de gaz et leur fédération, évoquait le sujet hier dans un article où il donnait la parole à Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, du groupe Les Verts, qui ne partage pas l'enthousiasme ambiant, et particulièrement celui exprimé sur le site de la Ville. L'expérience et l'usage nous diront qui a raison. Le projet est maintenant sur les rails, avec de nombreuses municipalités de la proche couronne, 45 pour l'heure.

    Le moteur électrique des futures voitures du réseau Autolib' dégagera moins de gaz à effet de serre que les moteurs à essence ou à gasoil, mais le plus écologique et le plus sain pour se déplacer en ville reste bien le vélo et la marche à pied. La Mairie de Paris a fait un gros effort en 4 ans pour améliorer le réseau cyclable : les aménagements sont toujours plus nombreux et les itinéraires balisés, y compris à contre sens - les automobilistes vont bien finir par s'y faire - , constituent un maillage relativement fin de notre ville. Visualisez le plan.Carte-des-amenagements-cyclables.pdf

  • Paris et ses hôtels particuliers

    expo hotel particulier.JPGLe projet de réhabilitation du Louxor a permis à Action Barbès de s’intéresser de plus près aux questions liées au patrimoine. C’est dans cette optique que nous vous recommandons vivement d’aller visiter l’’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne qui se tient depuis le 5 octobre et jusqu’au 19 février 2012 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine au Trocadéro.

    Beaucoup d’hôtels particuliers ont été détruits au cours des siècles, mais Paris en garde encore pas mal d’exemples. On peut même dire que ceux-ci ont structuré la ville. Du Marais et de la place des Vosges au quartier de la Chaussée d’Antin, à deux pas du carrefour Barbès, en passant par le faubourg Saint-Germain, la ville de Paris reste profondément marquée par ces demeures qui reflètent un art de vivre, certes réservé  à quelques très rares privilégiés, mais témoins d’une civilisation en plein épanouissement.

    Disons le tout net, l’exposition est remarquable ! Elle est en gros organisée en trois étapes qui nous font comprendre l’évolution de l’architecture des hôtels particuliers, leur place dans la ville et la floraison d’arts connexes liés à ce développement.

    La première étape est celle de l’évolution de la structure de l’hôtel particulier. De la Renaissance où l’organisation du bâtiment reste encore très simple autour de la chambre qui sert à la fois de lieu de réception, de repas et de repos jusqu’au salon du XVIIIème siècle, lieu de réception, pièce centrale de l’édifice, là où s’expriment l’art de vivre, la sociabilité, en passant par la pièce d’apparat du Grand Siècle, celui de Louis XIV, l’exposition nous explique, nous montre, cette évolution qui est assimilable à celle de la civilisation. Pour ce faire, et de manière très pédagogique, une suite typique a été reconstituée, formée d’un vestibule, d’une antichambre, d’un salon, d’un cabinet bibliothèque plus intime, puis d’une galerie, permettant de comprendre comment on passe de la cour au jardin, du vestibule pour l’accueil au salon pour la réception, dans un ordre social très structuré.

    Hôtel_de_Thellusson_(par_Jean-Baptiste_Lallemand_(1716-1803)).jpg

    Hôtel de Thellusson par Jean Baptiste Lallment (1716-1803) (source WIkipédiA)

    La seconde étape nous montre quatre hôtels particuliers représentatifs de leur époque. Le plus ancien, celui de Cluny au Quartier latin, construit pour l’abbé de Cluny lors de ses séjours à Paris. Ensuite l’hôtel Lambert, joyau du XVIIème siècle à la pointe orientale de l’île Saint-Louis, œuvre de Le Vau. Puis l’hôtel de Thélluson, si typique du XVIIIème siècle et enfin  le Palais Rose construit au tout début du XXème siècle. Quatre représentants de leur époque dont, hélas, seuls l’hôtel de Cluny et l’hôtel Lambert subsistent aujourd’hui.

    Enfin, la troisième étape nous montre le développement de l’art de la décoration (peintures murales, mobilier) et des jardins.

    Autour du quartier Barbès, peu d’hôtels particuliers encore en place. Notons la maison de Thiers, place Saint-Georges, d’un intérêt en vérité limité, la mairie du 9ème, l’hôtel d’Augny, l'hôtel Wendel, mais surtout l’hôtel  Bourrienne au 58 rue d’Hauteville, véritable bijou du début du XIXème siècle avec sa décoration Directoire. Le visiter, c’est se remettre dans l’ambiance des fêtes de cette époque postrévolutionnaire, celle des Merveilleuses, de Mme Tallien, de Mme de Beauharnais, qui y vivaient des amours intenses et agitées.

    Donc en un mot comme en cent, allez visiter l’exposition L’hôtel particulier, une ambition parisienne.

    Bourrienne1.jpg

    Salon hôtel Bourrienne (source)

  • Ce soir conseil de quartier Goutte d'Or-Chateau rouge à 19h30

    document?id=12330&id_attribute=111

    Jeudi 20 Octobre
    à 19h30
    Ecole Budin, 5 rue Budin, Paris 18e
     

    Réunion publique du Conseil de Quartier :

    Réflexion autour de la sécurité

    et de la prévention à la Goutte d'Or,

    de l'art de vivre ensemble.

     

     

     


  • Du redécoupage des circonscriptions parisiennes

    Avant les grands matchs de campagnes présidentielle

    puis législatives du printemps prochain, revenons sur une décision entérinée il y a déjà deux ans sous la houlette du ministre Hortefeux.

    paris,circonscriptions,législatives,députés

    En effet, les circonscriptions qui entourent le carrefour Barbès ont été modifiées par rapport aux dernières élections législatives de 2007. Depuis 1986, le département de Paris, ou de la Seine pour les anciens, compte 21 députés, il n'en comptera plus que 18 en 2012. Ce redécoupage a été voulu pour rapprocher au maximum les zones redessinées d'une moyenne de 125 000  électeurs pour un siège de député.  Ce sont les fameux critères démographiques, chers au Conseil constitutionnel (décision rendue le 8 janvier 2008), qui doivent présider à tout redécoupage... Il a été analysé, modifié, retoqué, validé par la commission consultative prévue par la constitution en juillet 2009 et sera opérant lors des prochaines élections.

     On part de cette carte :

    75_4.png

    • 1re circonscription : elle comprend désormais 4 arrondissements du centre

    1er, 2e et 8e arrondissements ; majeure partie du 9e arrondissement (quartiers Chaussée-d'Antin, Faubourg-Montmartre et Saint-Georges, partie du quartier Rochechouart située au sud d'une ligne définie par les voies ci-après : rue Condorcet et rue de Maubeuge)

    Conséquence : Jusqu'en 2012 l'actuelle 4e circonscription réunit les 8e et 9e arrondissements et a à sa tête le député Pierre Lellouche, remplacé par sa suppléante Edwige Antier depuis qu'il siège au gouvernement. Autant dire que la découpe d'une petite partie du haut 9e - limite sud soulignée ci-dessus -, qui vote plus à gauche que le reste de l'arrondissement, ne perturbera pas la réélection du député UMP, qui s'y présentera. Dans la nouvelle découpe, la 1ere circonsription qui intègre donc les 1er et 2e arrondissements ne verra pas son profil sociologique très modifié puisque les quelque 10 000 inscrits pour chacun des 1er et 2e arrondissements restent d'un poids très relatif par rapport aux quelque 23 000 inscrits pour le 8e et 25 000 pour le 9e. D'ailleurs, une enquête d'un institut a hiérarchisé les chances pour la gauche de gagner des circonscriptions en 2012 et cette nouvelle 1ere circonscription de Paris arrive à la 462e place sur les 577 ! On peut donc se poser la question de l'arrière pensée qui a présidé à l'abandon de ce demi-quartier à la circonscription du 18e arrondissement.

    • 5e circonscription : elle comprend désormais 2 arrondissements au lieu du seul 10e

    3e et 10e arrondissements

    Conséquence : la députée du Parti de Gauche, Martine Billard, élue dans l'actuelle 1ère circonscription,  soit les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements jusqu'en 2012, aura du mal à garder son siège face au candidat ou à la candidate qui se présentera à l'issu du choix fait par le PS pour remplacer Tony Dreyfus qui ne se représentera sans doute pas (élu depuis 1997). Selon Libération du 1er novembre, c'est même plus compliqué que cela, car les négociations en cours entre le PS et le parti Europe Ecoologie Les Verts laissent supposer que cette circonscription conviendrait plutôt bien à Cécile Duflot qui cherche un poste de députée sur Paris. Le Monde du 25 octobre donnait un éclairage toutefois un peu différent.... Affaire à suivre dans les prochains jours.

    • 18e circonscription : elle s'accroit d'une partie du 9e

    Partie du 9e arrondissement non comprise dans la nouvelle 1re circonscription, soit nord Rochechouart ; partie du 18e arrondissement non comprise dans les 3e (donc hors quartier Grandes Carrières Nord)  et 17e circonscriptions (donc hors quartiers Goutte d'Or et Chapelle), soit la Butte Montmartre jusqu'à la limite nord de Paris sur le Boulevard Ney/périphérique.

    Conséquence : aucune. La partie du 9e ajoutée vote dans le même sens que la majorité du 18e arrondissement et de la 18e circonscription a priori.

    Actuellement, le PS compte donc 11 députés, l’UMP 8, les Verts 1 et le Parti de Gauche 1 (Martine Billard avait été réélue avec l’investiture des Verts en 2007 avant de rejoindre le PG en 2009).

    On arrive donc à cette carte :

    75_8.png

    Faut-il croire ce qu'explique le géographe et spécialiste des atlas électoraux Frédéric Salmo dans un article du Monde datant de juillet 2009.  : "A Paris, le redécoupage électoral envisagé n'avantage personne" ? Depuis plusieurs élections, l'analyse des bureaux de vote, vus un par un, montre que l'électorat parisien se gauchise, rose et vert, selon les scrutins. Dans ce cas, toutes les interrogations sont recevables.

    Merci au site de Géolections de Frédéric Salmon pour ses cartes.

  • Sempé croque Paris

    C'est le nom de la nouvelle exposition à laquelle nous invite l'Hôtel de Ville du 21 octobre 2011 jusqu'au 11 février 2012, dans la salle Saint-Jean, tous les jours sauf les dimanches et fêtes de 10h à 19h.

    Entrée gratuite.

    Ecoutez Sempé...  ou ci-dessous si la vidéo veut bien s'ouvrir....


    Visitez l'expo Sempé à l'Hôtel de Ville par mairiedeparis
    Rencontre avec Sempé par mairiedeparis 

    Avec une petite revue de presse, qui salue la bonne idée de cette expo :

    le NouvelObs de jeudi dernier : "En voyageant à travers plus de 320 dessins originaux, le visiteur découvre aussi ses multiples collaborations avec la presse. Et les magnifiques Unes au New Yorker, journal prestigieux et impertinent avec qui il collabore encore aujourd'hui, depuis 1978."

    Le Monde préfère écrire sur la sortie du livre ENFANCES de Sempé, accompagné d'un entretien avec Marc Lecarpentier. (Denoël, coédition Martine Gossieaux, 272 p., 42 €.) "Ca commence avec des baffes et des torgnoles... Ou plutôt non, ça commence par le commencement. Avec un bébé. Un beau bébé même, selon les critères de ces années-là. "Un bibendum blanchâtre et adipeux", "un gosse bien gros, alourdi par du lait trop riche". C'est ainsi que se décrit Jean-Jacques Sempé. Il vit à Bordeaux. Nous sommes dans les années 1930."

     Le Parisien ne manque de signaler lui aussi l'expo de l'Hôtel de Ville.

    A vous d'aller voir.

    A voir aussi "ceux qui dessinent Paris" sur le site de la Ville.

  • Des messages alarmants

    Nous recevons de temps en temps des messages d’inconnus du quartier qui nous connaissent malgré tout, à travers une participation à une réunion en mairie ou à un conseil de quartier, ou encore grâce à un surf sur internet qui les a conduit sur notre blog.

    Pas même adhérents, pas même voisins proches, mais animés du besoin de dire ce qu’ils pensent de la situation, de leur environnement, le dire à des personnes qui les entendraient, témoigner que parfois trop, c’est trop, y compris quand on est conscient que rien n’est simple, que les causes du mal sont complexes, que les solutions sont difficiles à mettre en œuvre.

    Ce lundi, nous avons reçu un long message de ce type. Ce n’est pas le premier. D’autres ont porté davantage sur la propreté, les tags, les vendeurs à la sauvette. Nous avons toujours répondu et relayé vers les élus, en ajoutant les compléments d’information dont nous disposions, en regroupant les témoignages pour leur donner plus de poids. Cette fois, le message se concentre sur la situation aux abords de l’Hôpital, à la sortie de la gare du Nord, côté rue de Maubeuge, et au cheminement rue Ambroise Paré. Une zone précise où se concentrent un marché de la drogue et les allers et venues des usagers, vendeurs et acheteurs de substances illicites.

    Coïncidence ou téléscopage de deux constatations : nous avions prévu de réagir à une invitation de la mairie de Paris, à travers sa Mission de prévention des toxicomanies – DASES,  à participer à une conférence sur les salles de consommation à moindres risques qui avait lieu le mercredi 5 octobre au Salon des arcades de l’Hôtel de Ville. Notre article est en ligne sur le blog à la date du 6 octobre. Le message de notre interlocutrice est ici ci-dessous : elle nous a autorisés à le diffuser.

    Je sais bien que ça paraît chaque fois un peu mesquin de s'inquiéter de son bout de chez soi, mais allez, je vais passer outre cette réserve et râler un bon coup sur mon bout de chez moi.

    En l'occurence, mon lieu de passage quotidien, journalier, et qui, s'il ne fut jamais buccolique, devient franchement sinistre et glauque.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionLa rue Ambroise Paré que j'emprunte depuis plusieurs années, contre laquelle je râle et peste au gré de sa saleté et de sa puanteur : de l'angle avec la rue Guy Patin et son urinoir sauvage - à noter que le bitume est brulé par les coulées d'urine ; depuis plusieurs semaines y est aussi abandonnée une barrière, allez comprendre pourquoi – jusqu'à l'entrée du RER rue de Maubeuge – idem pour les odeurs avec en prime la crasse, les poubelles non ramassées, en hiver les éclairages défaillants, les changements incessants de sens de circulation.

    Itinéraire de semaine. Il existe une variante possible le week-end, pire en crasse et odeur, le passage par les marches qui conduisent à la Gare du Nord, coté taxi.

    La mairie que j'avais interpelée à ce sujet il y a déjà 1 an – quand les algecos des chantiers de la Gare occupaient les ¾ du trottoir Maubeuge obligeant les piétons à s'enfiler les uns derrière les autres entre crottes de chien, cheminées des parkings, sans ampoule au lampadaire – la mairie donc me répondait que vivre à coté des gares avait quelques inconvénients ! Pertinent...

    Avec un certain fatalisme, j'observe que la propreté est un combat ardu quoiqu'entreprenne la mairie. Alors, j'enfouie mon nez dans mes cheveux et je passe.

    paris,gares,hôpital-lariboisière,drogues,toxicomanie,préventionNon, ce qui m'inquiète, c'est les morts-vivants comme j'ai entendu les nommer une concierge de la rue Ambroise Paré. En 5 ans de temps, la rue est devenue un marché régulier où il y a de plus en plus de monde et toute la journée. La semaine dernière, à 8h du matin, j'ai vu deux gamines se précipiter au lieu de rassemblement, là, devant l'entrée des bureaux de la SNCF et interpeller les gens en quête de leur vendeur. Ca m'a plombée.

    Alors certes, jusqu'à présent, une certaine organisation des trottoirs réserve celui coté SNCF au marché, l'autre, coté Lariboisière, aux piétons. M'enfin, le marché a vraiment la côte : un seul trottoir va finir par faire juste. Certes aussi, je n'ai assisté à aucune violence visible, à aucune intimidation, si ce n'est des gens abimés et paumés (il y a eu meurtres quand même en 2009). Mon sentiment est que ce coin est lâché, abandonné ; en dehors de l'association Gaia régulièrement présente avec son bus (dorénavant 2 à 3 fois par semaine), aucune présence de personnes, pas de flics ou si peu que ça compte pour du beurre (la dernière fois où j'ai vu des uniformes, ils mettaient des PV aux véhicules ; c'est sûr qu'en matière de contrôle de la toxicomanie, c'est efficace !) : c'est là, que ça y reste ! Après tout, une partie de la rue est occupée par l'hopital et des bureaux, d'où moins de riverains, donc moins de protestations...

    Doit-on être fataliste là aussi ? Il y a des consignes pour éviter ce secteur et les remous qu'une intervention policière pourrait créer ?

    Il est impossible de décourager l'incrustation de ce marché dans ce bout de rue bien moche déjà ?

    Voilà...

    Merci si vous pouvez d'une manière ou d'une autre relayer l'info qu'il existe rue Ambroise Paré un marché de la dope qui s'incruste.

    Par ailleurs, la semaine dernière avait lieu une réunion du conseil de quartier (C.Q.) Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (lien vers le site des CQ du 10e). Le thème principal en était le logement dans le 10e, quels constats et quels enjeux ? Toutefois les animateurs, juste après leur présentation des règles du conseil de quartier, ont demandé au représentant de Coordination toxicomanie de faire un point, comme un retour sur le dernier CQ, en avril 2011 consacré à l’errance entre les deux gares, de rappeler ce que sont les Caarud, de dire aux habitants comment leurs animateurs travaillent dans ce secteur. Et surtout comment ils espèrent pouvoir intervenir différemment à l’avenir. Le projet est de reconquérir un territoire. C’est bien de cela dont il s’agit en effet. Les trois médiateurs qui interviennent près de l’Hôpital, autour du dispositif de distribution de seringues, situé rue de Maubeuge, avec le bus Gaia stationné à proximité, ont pour mission d’accompagner le processus de réduction des risques mais également de mener une médiation sociale. Sur cette emprise SNCF, à la sortie du parking Vinci, près du distributeur, entre l’entrée de l’Hôpital et les quelques commerçants de la rue, la situation est préoccupante – comme en témoigne si justement le message de notre correspondante -. Il faut certes recréer des liens entre les habitants qui désespèrent de la situation dans leur rue, contacter les commerçants, les gardiens d’immeubles, sensibiliser les riverains. Mais il faudrait réellement faire pression sur le législateur pour qu’il se montre moins obtu face à des solutions expérimentales. Seule une opinion publique – et donc un électorat potentiel – est en capacité de faire avancer les choses. Encore faut-il que l’information cherche à l’atteindre. Que la communication ne se limite pas à informer des publics déjà convaincus. C’est déjà ce que nous écrivions jeudi.

    Les expériences réalisées dans des villes comme Bilbao, Rotterdam ou Vancouver, qui faisaient l’objet de cette conférence (lien vers le programme en pdf),  montrent qu’une autre approche est possible. Une approche qui tente de rendre un peu de dignité aux usagers des drogues et un peu de tranquillité aux riverains de ces zones où se concentrent les problèmes. C’est maintenant dans les quartiers qu’il faut apporter ces vidéos, projeter ces documentaires édifiants, faire venir les chercheurs et les médecins. Ne tardons pas. Même les meilleurs fatiguent.


  • Mairie du 9e - mairie du 10e - mairie du 18e, conseil d'arrondissement ce soir

    paris,10e,conseil-d'arrondissement,délibérations,subventionsLe prochain conseil d'arrondissement du 9e aura lieu le lundi 10 octobre à la marie du 9e. Voir l'ordre du jour en ligne.

    Outre les traditionnels sujets relevant de la compétence des arrondissements, un point intéresse plus particulièrement le carrefour Barbès, au moins indirectement. Il s'agit d'une proposition de voeu émise par la majorité municipale à propos de l'envahisssement des cars dans l'arrondissement. Si ces derniers temps les choses s'étaient un petit peu arrangées boulevard de Rochechouart, il est clair que les cars sont de retour, déversant leurs flots de touristes au pied de la Butte. Bien sûr le tourisme est important, mais la vie quotidienne des riverains tout autant. A suivre

     

    paris, mairie,10e

     

    Le prochain conseil d’arrondissement du 10e aura lieu le lundi 10 octobre à la mairie du 10e.

    L'ordre du jour comprend plusieurs délibérations concernant des subventions à des associations : FNACA (10e), Emmaüs (1er), Horizons (10e), associationFranco-asiatique pour l'enfance pour la crèche Yves Toudic, Croix Rouge Française (15e) pour la crèche collective Gabriel de Mun (1Oe), AIRES 10 (10e), deux associations sportives du 10e, association Espace Farabi, ARC 75 (4e) pour l'accueil des familles du Club Tournesol.

    C'est aussi lors de ce conseil que les élus valideront le changement de dénomination de la rue Jean Moinon, qui deviendra très justement rue Jean et Marie Moinon.

    Enfin, une délibération qui concerne de près de notre quartier, les élus voteront (au moins ,on l'imagine) la location par bail emphytéotique au profit de Paris Habitat-OPH, de l'immeuble communal 158, boulevard Magenta (10e).

    ---

    document?id=5&id_attribute=52Au conseil d’arrondissement du 18e, les élus débatteront également du bien fondé de nombreuses subventions, d’abord culturelles, aux associations Le Petit Ney, La Reine Blanche, La Compagnie Susceptible, des associations qui gèrent des lieux d’accueil, L’Araignée Gentille, la Salle Saint Bruno, ou sont actives dans l’animation comme Simplon en fêtes, parmi d’autres. Vous en trouverez le détail dans le document que nous fait parvenir réguliuèrement la mairie du 18e, c’est ici.

    Une délibération intéressante nous donnera des informations sur le photovoltaïque. En effet, Michel Neyreneuf, adjoint au maire chargé du logement dans le 18e, défendra le principe de vente de l'électricité d'origine photovoltaïque produite sur des bâtiments municipaux pour 7 installations produisant 141,6 MWh par an et la signature des contrats d'achat de l'électricité établis par EdF pour un montant global de recette annuelle de 49 370 Euros.

  • des vidéos..... interactives pour un dimanche gris

    Ce dimanche s'annonce beaucoup moins ensoleillé que ces derniers jours. Pourquoi dans ces conditions ne pas jeter un coup d'oeil sur ce site ? 

    Je ne sais pas vous… mais moi, j’aime les courts métrages, les vidéos un peu dérangées, pour ne pas dire déjantées. Si vous partagez ce goût, je vais vous tendre une perche, un lien plutôt, vers un site qui en propose une certaine quantité, en toute hétérogénéité, et offre de surcroît l’interactivité. Vous pourrez suggérer des mots qui définissent un thème après que le logiciel a reconnu ce dont il s’agit… à tâtons. Vous visionnez une courte vidéo, une minute tout au plus. Puis des chiffres sont proposés, assez hétéroclites également. Un exemple ? La valeur du marché de la pizza surgelée (en millions… en millions de quoi, on ne nous le dit pas. Disons de dollars.) Et là, on comprend que la France n’est pas les States. Si en France le chiffre annoncé est de 107 millions de “?”, aux USA, il est de 6 480 millions de “?”. On aurait aimé avoir une idée des sources. Pas grave.

    Laissez-vous guider au gré des mots et des suggestions que génére le site. C'est LÀ.

    paris, gaité-lyrique,code-barre

    Code barre : un voyage interactif bizarre, au gré des mots d'objet de la vie quotidienne qui vous viennent à l'esprit. Il sera repris à la Gaïté Lyrique, espace des cultures numériques parisien. --> La Gaîté lyrique, 3 bis, rue Papin, Paris-3e. Mo Réaumur-Sébastopol. Du mardi au samedi de 14 h à 20 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Jusqu'au 10 novembre. Entrée libre.

    Ce que dit Le Monde pour vous donner une idée plus précise de la chose....

    Le principe de ce webdocumentaire est de faire de l'internaute un acteur, plus qu'un simple spectateur. En lisant le code-barres d'un objet avec votre smartphone (après avoir téléchargé l'application « Code-barre » sur iTunes Store) ou avec webcam connectée au site Internet Codebarre.tv, vous déclenchez un film d'une minute en lien avec l'objet en question. En soixante secondes, clés, Post-it, machine à laver, chaussure, préservatif, cafetière, pince à épiler, cigarette, voiture, biscuit, rouge à lèvres... tout y passe. Des vidéos d'artistes à partager, que les internautes peuvent enrichir, soit en postant sur un blog dédié un texte et une photo de leur totem, soit en scannant de nouveaux objets qui iront enrichir la base de données du projet Code barre. Une manière inédite d'accéder à des créations multimédias grâce aux technologies modernes.

    Quand on préfère la simplicité, les vidéos sont très accessibles sur l'écran d'un ordinateur, il n'est pas vraiment nécessaire de charger une application sur iTunes.

  • A ne pas manquer : les Stein et leur collection au Grand Palais

    Loin de Barbès, certes, mais est-ce bien une raison pour passer sous silence cette exceptionnelle exposition ? Il va falloir se battre une fois de plus pour entrer dans le musée à un horaire où il n'est pas pris d'assaut par les touristes, les cars de jeunes retraités, venus tout exprès.... Quelle joie que la peinture captive tant de personnes ! Mais quel dommage qu'il faille partager cette passion avec tant de monde...

    Du 5 octobre 2011 au 16 janvier 2012, musée du Grand Palais



    Découvrez "Matisse, Cézanne, Picasso... l'aventure des Stein" au Grand Palais sur Culturebox !