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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Grosse fatigue en période de travaux

    Lundi dernier, nous sommes allés à l'ICI pour nous informer des travaux de voirie prévus pour la rue Laghouat. (Tiens, à ce sujet, je me suis rendu compte que Laghouat est le nom d'une wilaya en Algérie, moi qui pensait à un nom breton, peut-être celui d'un ancien propriétaire local...)

    Nous sommes sérieux dans l'association et nous étions venus voir et faire des photos avant la réunion. Curieux ! La chaussée était déjà défoncée. Les palissades déjà en place balisaient les accès des piétons. Il y a eu un problème de programmation de la réunion, a expliqué Dominique Lamy, battant sa coulpe en public. Du coup, ce qui aurait du être de la concertation devenait de l'information, et les habitants manifestaient bruyamment leur insatisfaction. Peut-être un peu trop vivement... même si un porche avait été oublié sur les plans que commentait Valère Griot, responsable de la section territoriale de voirie du 18e, on pouvait raisonnablement penser que sur site, le chef de chantier aurait vu l'erreur. On peut aussi reconnaître à la Direction de la voirie un savoir faire et une expérience de réaménagements nombreux dans le quartier.

    Certes, il y a eu un bémol dans la concertation. Pourtant la rue Laghouat n'est ni un axe majeur, ni une voie extrêmement difficile à traiter. Au contraire, c'est une rue courte (200 mètres),  au trafic réduit à la desserte locale, autrement dit qui ne représente pas un passage obligé pour se rendre dans les rues environnantes. En revanche, elle comprend deux maisons d'accueil de personnes âgées, un centre social (AGO), un centre de musique (Les trois Tambours), des commerces dont un vitrier et un garage.

    Malgré les caractéristiques de la rue manifestement maitrisées, la salle était remontée et le faisait savoir. Nous avons apprécié l'intervention du maire adjoint, chargé des espaces verts dans le 18e, Pascal Julien, qui a interpellé les participants en les mettant un peu au pied du mur. Reconnaissant une fois de plus le mauvais timing de la réunion, il a demandé à la salle ce qu'elle regrettait de l'état actuel de leur rue, qui ne se retrouverait pas dans l'état projeté. Soulignons que la voie de circulation sera rétrécie pour éviter les stationnements à cheval sur le trottoir, que les deux trottoirs seront élargis, l'un protégé par des potelets, des stationnements automobiles, des aires de livraison et un stationnement véhicules d'urgence seront créés, et cerise sur le gâteau, sept arbres seront plantés coté des numéros pairs, car le sous-sol le permet.

    Reconnaissons que la Goutte d'Or est un chantier pemanent et que les habitants n'en peuvent plus... Admettons aussi qu'on partait de "très dégradé" et que doucement on arrive à "plus habitable". Mais dans le processus, on a perdu des petits commerces,  des commerces de proximité, une habitante de la rue  Stéphenson l'a reproché à la mairie. Elle regrettait que la mairie installe des associations ou des équipements sociaux au pied des immeubles qu'elle construit ou fait construire par les bailleurs sociaux... Se pose-t-on la question chaque fois que l'on va acheter dans une enseigne de supermarché, si le petit commerçant du bout de la rue va faire son "chiffre" en fin de mois pour tenir encore des années ? C'est là que réside le problème : le iatus entre notre nostalgie des quartiers d'antan, façon village entre le boulanger et le boucher et nos habitudes d'achat nées de l'ère de la consommable de masse.

  • Le Relais installe de nouveaux conteneurs à vêtements dans le quartier

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    Les conteneurs à vêtements se sont multipliés dans le quartier à la rentrée, alors que jusque là, dans un périmètre assez proche, nous ne connaissions que celui installé au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, devant les très beaux locaux de Gaz de France. Nous lui avions consacré un article il y a déjà bien longtemps (voir ici).

    paris,collecte,vêtements,le-relaisBarbès est connu pour ses fringues pas chères chez Guerrisol, dont un nouveau point de vente s'est ouvert place du Delta, à l'angle du boulevard de Rochechouart et de la rue Gerando il y a quelques mois.

    Celui-ci fait face à celui-là... oui, puisque Guerrisol occupe depuis longtemps l'ancien cinéma le Delta, dans l'arrondi de la place en rotonde, entre la pharmacie et la parfumerie Marionnaud. 

    Le Relais n'a pas hésité à placer son conteneur à proximité, tout au bout du trottoir, en haut de la rue de Rochechouart. L'espace est copieusement occupé de motos et de scooters, qui ne trouvent pas de place dans les aires de stationnement qui leur sont réservés. Il arrive parfois que ces engins paris,collecte,vêtements,le-relaisforment un arc de cercle ininterrompu tout au long de la bordure du trottoir.

    Revenons aux conteneurs gris du Relais : nous en avons repéré trois nouveaux dans notre secteur, celui de la place du Delta, un situé avenue Trudaine, devant les locaux d'EDF, et un dernier en haut de la rue des Martyrs près du magasin Carrefour. 

    La carte en ligne sur le site de l'association nous a révélé également un conteneur près de l'église Saint-Bernard dans le 18e. 

    paris,collecte,vêtements,le-relaisL'entreprise coopérative Le Relais, contrairement à Guerrisol, entreprise privée traditionnelle, vise davantage la création d'emplois durables pour des personnes précarisées et en insertion que la simple rentabilité de l'opération. Une visite sur leur site, très complet, très illustré, effacera peut-être les suspicions qui entourent souvent les collectes d'objets usagés. Qu'en font-ils ? Les revendent-ils ? Qui en profite vraiment ? Rien n'est jamais parfait, mais cet hiver, les mites ne dégusteront pas votre vieux manteau si, dès maintenant, vous le déposez dans le conteneur près de chez vous. 

    C'est eux qui le disent : 

    "Choisir le Relais, ce n’est pas seulement choisir un opérateur de collecte. C’est aussi soutenir une entreprise pas comme les autres, engagée dans la lutte contre l’exclusion par la création d’emplois durables pour des personnes en difficulté. En près de 30 ans, le Relais a créé plus de 1 800 emplois. Il travaille par ailleurs en étroite collaboration avec les associations locales, qui œuvrent comme lui dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

     

     

     

     

  • Voirie rue de Clignancourt

    Depuis les premiers jours de juin, la rue de Clignancourt est un peu perturbée par des travaux de voirie, chaussée et trottoirs.... De quoi s'agit-il ?

    La durée :

    Si tout va bien, la rue devrait retrouver une circulation fluide vers le 22 juillet.

    La situation :

    Le carrefour en question est celui formé par la rue de Clignancourt, par la rue Christiani (là où passe normalement la ligne de bus 85) et la rue Poulet, qui redescend vers Chateau rouge. (La rue Myrha est là aussi et témoigne qu'elle était déjà là avant l'ouverture du boulevard Barbès qu'elle traverse allègrement!)  C'est un carrefour problématique à tout point de vue, circulation des piétons et des voitures, sans oublier le bus. Notons que le carrefour suivant - Clignancourt, rue Ramey et rue Muller - n'est pas brillant non plus. Il est signalé par trois palmiers en plastique que l'association de quartier locale avait installé lors d'une fête très conviviale.... mais très demandeuse d'une prise en considération de ce carrefour dangereux, polluant, encombré, etc.

    Le détail :

    Il s'agit de réaliser un plateau surélevé sur la partie chaussée de ce carrefour. Le déplacement des piétons devrait être sécurisé par un trottoir élargi du côté des numéros pairs de la rue de Clignancourt, passant de 2,60 m à 4,20 m. Les passages piétons seront équipés de dalles en relief, dites podotactiles, pour faciliter le passage des personnes non voyantes. Des potelets lutteront contre le stationnement abusif sur les trorroirs. Des emplacements sont prévus pour les cycles, motorisés (12 places) et non motorisés (10 places), pour les livraisons (2 places au n° 36 et 37)

    Les nuisances temporaires :

    Plus de stationnement possible dans la zone des travaux pendant toute la durée du chantier.
    Mise en sens unique de la rue de Clignancourt entre les rues Christiani et Muller, le sens conservé étant de la rue Christiani vers la rue Muller (soit le sens de la montée ou de la sortie de Paris). La circulation arrivant par la rue Poulet est déviée par la rue Christiani (et retour bd Barbès), donc pas de tourner à droite dans la rue de Clignancourt. De même, impossible de s'échapper par la rue Myrha, temporairement.

    Le 85 est dévié par la rue Custine.

    Il se peut que nous observions un report de circulation vers le carrefour Barbès aux heures de sortie de Paris, à partir de 18 heures, car la rue de Clignancourt, à la suite de la rue de Rochechouart dans le 9e, sont des voies "sortantes", dont il est regrettable qu'elles aient été rendues plus étroites. On constate des embouteillages constants sur ces voies, alors qu'elles accueillent une ligne de bus, très empruntée, et aux horaires très irréguliers, du fait des "points noirs" qu'elle rencontre.

    Qui dit travaux, dit encombrements ! Comment faire autrement ? Donc, oui, il y aura jusu'au 22 juillet des perturbations. Il faudrait pouvoir éviter cet itinéraire.

     

  • Comité Vélo du 18e arrondissement ce soir à 18h30 à la mairie

    mardi 12 juin 2012 - 18h30 Mairie du 18e

    Nous ne pouvons assister à toutes les réunions qui se tiennent et nous le regrettons souvent. Là encore nous avions des choses à dire, puisque nous comptons des cyclistes parmi nos adhérents, des accroc' de la petite reine y compris dans notre conseil d'administration.
    Même si AB est absente de cette réunion, nous espérons que les élus du 18e et les responsables de la voirie liront notre point de vue et tiendront compte de nos observations. Nous souhaitons donc ici souligner que les cyclistes sont très mal traités dans le carrefour Barbès, alors qu'ils sont nombreux à se rendre du Nord au Sud le matin et du Sud au Nord le soir, empruntant le boulevard Barbès et le boulevard de Magenta, mais se heurtant à un écueil sur ce fameux carrefour. Les transitions entre piste cyclable et voie de bus sur le boulevard Barbès semblent assez bien réalisées et commodes, notamment à la descente devant l'immeuble de la BNP. Les cyclistes doivent toutefois redoubler de vigilance dans la voie de bus car les voitures qui pénètrent dans la rue Bervic - la dernière à droite avant le carrefour - pour éviter le feu, ne sont pas toujours d'une courtoisie et d'une délicatesse à toute épreuve.

    paris,9e,magenta,travaux,piste-cyclableEn passant dans le 9e, les difficultés se concentrent sur le trottoir entre le boulevard de Rochechouart et le faubourg Poissonnière, sur cette placette créée de toute pièce lors de l'inversion du sens de circulation du faubourg il y a quelques années. C'est le capharnaüm actuellement, entre la foule des passants, les palissades, les poubelles, la sanisette, la cabine téléphonique.... mais on n'est plus dans le 18e, nous ne nous étendrons pas trop sur le sujet. Un bloc béton rouge et un panneau indiquent bien que la piste est neutralisée momentanément, mais rien n'y fait. Certains ne sont pas du tout interpellés par ces obstacles, pourtant visibles, ils passent sur la piste encombrée et se "frittent" avec les passants.

    image-bicyclette.jpg

    Sur le boulevard de La Chapelle, la situation est dure. La piste est certes protégée de la rue de Tombouctou (et même avant) à la rue Caplat. Après c'est le "grand n'importe quoi". Il faut savoir que la circulation étant toujours, ou presque, difficile sur ce côté du boulevard de La Chapelle, les 2RM circulent très souvent sur la piste cyclable (l'espace de circulation est trop étroit pour pouvoir doubler les voitures  qui sont sur deux files jusqu'au barreau Patin. Aux abords de la placette, des voitures stationnent régulièrement à cheval sur la piste. A partir du parking Vinci, les piétons circulent aussi sur la piste. Et apothéose, près du carrefour, l'emprise de Vano (suite à l'incendie de juin 2011) et ses palissades occupent tout le trottoir et neutralisent la piste. Ajoutez des vendeurs à la sauvette...
    Du point de vue de la sécurité, c'est franchement limite. Y compris quand, dans le carrefour, les cyclistes passent d'un côté de la chaussée à l'autre, pour monter le long de la trémie du métro, boulevard de Rochechouart. Il y a flottement au milieu des "tourner à gauche" automobiles.

    Quelles propositions peuvent-elles être faites aux cyclistes qui empruntent régulièrement cet axe pour relier l'est et l'ouest ? Dans l'autre sens, le problème incombe au 10e, nous n'en parlerons pas, mais ce n'est guère plus brillant, tant que dureront les travaux du Louxor. Chaussée étroite, flot de piétons indisciplinés ou désorientés.... Il est bien mal aisé pour le cycliste de tracer sa route de façon sereine et sûre.

    Nous comptons sur le représentant de MDB, Mieux se déplacer à bicyclette, pour défendre les cyclistes et leur sécurité, comme il le fait toujours. Et aussi pour leur dire de bien ouvrir les yeux..

  • Orange Bank : vers la fin des mauvais comportements ?

    Depuis décembre 2018, plusieurs de nos adhérents nous ont signalé la présence d'un camion de la société Orange Bank, la filiale bancaire du groupe Orange, garé illégalement sur une place de livraison au bas du boulevard Barbès et débordant sur la chaussée. Effectivement, très régulièrement, ce camion s'installe ici en fin d'après-midi - en pleine heure de pointe -, déployant son mobilier sur le trottoir, privatisant ainsi l'espace public pour mener son activité promotionnelle, sans bien évidemment aucune autorisation pour le faire, et gênant la circulation des bus et des vélos. Le boulevard Barbès, déjà trop souvent encombré et mal occupé, entre les ventes de cigarettes/deals (en toute illégalité), les vendeurs à la sauvette (en toute illégalité), les vendeurs de cartes de téléphones qui alpaguent les passants (en toute illégalité), les commerces ouvrant comptoir sur le trottoir (en toute illégalité), les dépôts d'encombrants/ordures jetés par certains habitants et commerçants (en toute illégalité), les ventes de camelot pour des parfums de contrefaçon (en toute illégalité), n'avait pas besoin d'un encombrement de plus.

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    Un véhicule Orange Bank garé sur une place de livraison boulevard Barbès, 7 février 2019

    Nous avons signalé auprès de Colombe Brossel, l'adjointe à la maire de Paris chargée des questions de sécurité, ce comportement inadmissible, d'autant plus qu'il met en cause une société multinationale qui a largement les moyens de promouvoir légalement ses affaires.

    Notre signalement a entrainé une série d'intervention de la DPSP et plusieurs verbalisations, ce qui n'a pas dissuadé Orange Bank de continuer son activité publicitaire. L'adjointe à la maire s'est ensuite directement adressée à la direction de la banque en ligne. Le cabinet de Colombe Brossel nous a communiqué le courrier adressé le 5 février dernier par cette dernière à Paul de Leusse, qui se présente sur les réseaux sociaux comme "Deputy Chief Executive Officer for Financial Services Digital Banking & Mobile Banking". Une lettre dont vous pouvez trouver une copie ci-dessous.

    img-211160952-0001 - copie.jpg

    Colombe Brossel a redoublé son interpellation sur Twitter : "Pour sa dernière campagne publicitaire, @OrangeBankFR stationne son camion sur les voies cyclables. Cette méthode interdite et dangereuse a été signalée par les habitants et @ActionBarbes. Après des semaines de verbalisation, j'interpelle @PdeLeusse, le directeur de l'entreprise."

    Paul de Leusse a répondu, présentant "Toutes [ses] excuses". et ajoutant que "[Leur] prestataire n’a pas respecté les termes de son contrat, [ils ont] fait le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus". Dont acte, nous veillerons à ce que ce soit effectif, c'était le cas mercredi 13 février.

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    Par ailleurs, nous aimerions que les nombreux problèmes évoqués plus haut soient enfin traités par la Ville avec autant de zèle. 

  • Un été de travaux : petit tour d'horizon

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien. Et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Après la Promenade urbaine, le quartier de la Goutte d'Or et le REVE (Réseau Express Vélo), continuons cette série avec un petit tour d'horizon des autres chantiers dans nos quartiers.

     

    Rue de Clignancourt

    La rue de Clignancourt est actuellement réaménagée dans sa première partie, du boulevard de Rochechouart jusqu'à la rue Christiani. Le chantier a débuté le 1er juillet et devrait se terminer fin novembre. Il s'agit ici d'élargir le trottoir côté ouest et de refaire le revêtement de la chaussée. Il est également question de végétalisation avec l'implantation de jardinières sur le haut de la rue. Il faut souhaiter que ce réaménagement parvienne, en plus de l'élargissement d'un trottoir, à créer des traversées vraiment sécurisées pour les piétons, cet axe étant actuellement particulièrement difficile à pratiquer pour les piétons. Gageons également que ces changements mettent fin au stationnement problématique récurrent des véhicules de livraison à domicile du supermarché Carrefour sis dans cette rue. 

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    Rue de Clignancourt, le 10 juillet 2019

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    Rue de Clignancourt, le 13 août 2019

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    Rue de Clignancourt, le 29 août 2019

     

    Mobiliers urbains

    Les nouveaux modèles de corbeille de rue prennent place dans les rue de la capitale. Les grands axes sont pratiquement tous pourvus. Ainsi, les boulevards Barbès, de la Chapelle, de Magenta et de Rochechouart sont désormais équipés, c'est à présent au tour des artères secondaires.

    On commence également à voir la mise en place des nouveaux mobiliers publicitaires, comme les mâts sur le boulevard de Rochechouart, les panneaux d'informations et publicitaires ne devraient pas tarder à suivre, on voit déjà les trous de fondations se creuser. L'ensemble devrait être déployé dans tout Paris d'ici le début novembre prochain.

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    Un mât publicitaire fraichement installé boulevard de Rochechouart, le 19 août 2019

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    Corbeille de rue nouveau modèle boulevard Barbès, le 27 juin 2019

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    Un trou pour les fondations d'un panneau d'information boulevard de Rochechouart, le 29 août 2019

     

    Le Nouveau Lariboisière

    Le chantier de l'hôpital Lariboisière suit son calendrier en vue du Nouveau Lariboisière. Le premier bâtiment à l'angle des rues Ambroise Paré et de Maubeuge a commencé à sortir de terre, à la place de l'ancien bâtiment Morax qui se dressait ici. Pour l'instant, ce chantier n'entraine pas de désagréments particuliers sur le quartier autres que ceux attendus sur un chantier de cet envergure. Il faut dire qu'ici il n'y a pas de voisinage immédiat d'habitations, il n'en sera pas de même pour le bâtiment à l'angle du boulevard de La Chapelle et de la rue de Maubeuge.

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    Les premiers piliers du premier bâtiment du Nouveau Lariboisière émergent du chantier de construction, le 19 août 2019

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  • Les terrasses de la Goutte d'Or rouvrent ce matin !

    Mercredi 19 mai, c’est la réouverture des terrasses – normales ou « provisoires » - des cafés-restaurants, ceux de la Goutte d’Or en l’occurrence.

    L’Inspecteur des travaux finis de Action Barbès a été envoyé en mission !

    Donc, premier arrêt au 360 Music Factory, qui dès aujourd’hui mercredi sort ses tables sur le trottoir de la rue Myrha. Le Big Boss a eu l’inspiration d’installer un beau store orange-safran, vous voilà donc protégé des intempéries, si jamais … Service, donc, de 12h à 21h. Venez vite découvrir sa nouvelle carte méditerranéenne, grecque, libanaise (que nous avons testée pendant la période "cuisine à emporter". Un régal).

    Pour les week-ends musicaux, il faudra attendre le samedi 12 juin. Eclectisme et qualité tout l’été. Du mardi au samedi, de 11h à 23h, 32 rue Myrha.

    En parlant de musique, vous pouvez vous joindre dès maintenant à l’équipe de Au Fil des Voix (associée au 360), pour sept mois de 35h par semaine. Vous accompagnerez le développement des projets d'actions avec les écoles, des formations et les master class autour de la musique, des partenariats et des publics.

    Visite au Chien de la Lune, le restaurant gastronomique de chez nous. Christian, ce mardi, était en pleine construction de sa nouvelle terrasse (sur un espace de livraison), sous l’œil intéressé de quatre agents de police. Il vous attend ce mercredi, de 12h à 14h50, côté restaurant, puis toute la journée, jusqu’à 21h, le Chien étant maintenant aussi un bar toutes consommations, tapas, assiettes de petites choses … jusqu’au dîner ! Pour y dîner au-delà de 21h, merci d’appeler l’Elysée au 01 42 92 81 00, pour savoir quand le couvre-feu disparaît.

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    Visite à l’historique café-bar-restaurant-hôtel qu’on ne présente plus : Les Trois Frères. Un véritable atelier de menuiserie était, ce mardi, étalé sur le trottoir, en train de construire la terrasse "provisoire". Elle vous attend euh… pas mercredi, mais demain jeudi 20 mai. D’ici là, tout sera prêt pour un total service restaurant (12h à 15h puis 18 h à 21h), et café bar le reste de la journée !

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    Pour "plus tard ", l’association de L’Echo-Musée, rue Cavé, qui, n’étant pas un débit de boissons, mais de culture,  partageait sa "terrasse provisoire" avec le café d’en face Le Parc, qui lui est un café, mais n’a pas de terrasse. Cela fonctionnait bien, l’été dernier, juste devant les frondaisons du square Léon. Vont-ils remettre le couvert cet été ?

    Et pour plus tard aussi, la terrasse (ou la salle aussi ?) de La Table Ouverte, qui a remplacé le restaurant La Goutte d’Or, (dans la rue du même nom), mais qui n’est pas encore tout à fait prêt…

    Action Barbès vous souhaite un joyeux tour des terrasses de la Goutte d’Or, en consommant avec modération et en respectant la tranquillité du voisinage, bien sûr !

  • Plan vélo dans le 9e

    Depuis la mise en route de Vélib' en 2007, la part du vélo dans les transports à Paris a fait un bond spectaculaire. La mairie de Paris affirme que le nombre de vélos a triplé deparis,vélo,transports,piste cyclablepuis 2001 mais ce moyen de transport ne représente aujourd'hui que 3% des déplacements. Pour la mandature 2014-2020, le programme électoral commun entre les socialistes et les écologistes pour Paris prévoit de faire passer ce chiffre à 15% à l'horizon 2020, d'où la nécessité d'un plan vélo pour la capitale. Celui-ci a été mis au point entre l'Hôtel de Ville, les arrondissements, les acteurs concernés comme par exemple les associations de cyclistes et bien sûr les Parisiens. "Le volet du plan vélo pour le 9e arrondissement a été élaboré en concertation avec les conseils de quartier, l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) et les élus d'opposition" nous dit la mairie du 9e. On peut néanmoins pondérer cette affirmation en disant que ce sont les seuls bureaux des conseils de quartier qui ont été sollicités, il n'y a pas eu, à notre connaissance, de réunions plénières d'habitants sur le sujet.

    Spécificité actuelle du 9e

    Situé au pied de Montmartre, le 9e n'est pas un arrondissement simple pour le vélo. Autant les parcours Est-Ouest sont assez faciles car assez plats, autant les trajets Sud-Nord sont difficiles. Monter la rue de Rochechouart ou la rue des Martyrs, la rue Milton ou la rue de Clichy n'est pas chose aisée.

    A l'inverse, le 9e est essentiellement composé de petites rues assez tranquilles souvent très agréables à prendre en vélo à l'exception des affreuses rues La Fayette, de Chateaudun ou encore de Maubeuge. Et puis descendre la rue Henri Monnier et la rue Saint Georges tout shuss est quand même amusant même si risqué.

    Enfin remarquons qu'à ce jour, le 9e est encore assez pauvre en pistes cyclables. Certes, celle qui longe les boulevards de Clichy et de Rochechouart est bien faite, mais pour le reste, une piste rue La Fayette  et partiellement rue de Chateaudun entre le carrefour Kossuth et la rue La Fayette, et c'est tout. Les vélos doivent se contenter des couloirs de bus qui restent quand même extrêmement dangereux ou de couloirs à contre-sens dont certains ne le sont pas moins à cause de l'étroitesse de certaines rues (rue Richer par exemple).

    Que prévoit le plan vélo du 9e ?

    Le plus innovant ....

    ..... est certainement la mise en place d'une large Zone 30 touchant tout le Nord de l'arrondissement. C'est assurément là une première condition pour faciliter la vie des cyclistes. Cette mise en place se fera en deux temps : d'abord la partie à l'Est de la rue des Martyrs, puis ensuite la partie Ouest de cette même rue (voir la carte ci-dessous). Notons que dans ces zones 30, la circulation à double sens est autorisée pour les cyclistes.

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    La mise en place "d'itinéraires sécurisés" pour reprendre le terme exact employé par la mairie du 9e (on veut croire qu'il s'agit de sites propres pour les vélos, isolés de la circulation des automobiles) rue de Chateaudun et rue La Fayette est une bonne nouvelle dans la mesure où ces deux axes sont vraiment très dangereux pour les cyclistes, de par la quantité de circulation bus et voitures confondus et la vitesse souvent excessive de ces dernières.

    Enfin remarquons l'assez grande quantité de rues où seront créés des couloirs pour vélos à contre-sens de la circulation automobile, méthode qui malgré certaines critiques des automobilistes a fait ses preuves en matière de sécurité et qui, disons le, rend la vie du cycliste bien plus agréable, certes à condition que la largeur de la rue soit suffisante.

    D'autres mesures spécifiques au vélo sont aussi prévues comme la création d'une piste d'apprentissage pour enfants autour du square Montholon ou la promotion des vélos électriques via la subvention accordée par la mairie de Paris lors de l'achat d'un tel engin.

    Autres mesures non directement liées au vélo

    D'autres mesures, pas directement liées au vélo mais qui en facilitent grandement l'utilisation, sont aussi prévues.

    La plus spectaculaire est la création d'une zone de circulation limitée autour des Grands Magasins du boulevard Haussmann. "Il s'agit de réduire les nuisances engendrées par les cars de tourisme dans ce quartier" nous dit la mairie du 9e. On sait que le sujet tient à cœur de la nouvelle maire de l'arrondissement, Delphine Bürkli. Fort bien, mais, en réalité, ce type de disposition ne fait que reporter ailleurs le problème de la présence des cars qui, soit dit en passant, ne concerne pas uniquement la zone des Grands Magasins, loin de là si on regarde ce qui se passe derrière le lycée Jacques Decour pour rester dans le 9e, sur le pont ferroviaire Saint-Ange  boulevard de La Chapelle ou sur le parvis de la gare de l'Est, respectivement dans les 18e et 10e arrondissements. C'est là un sujet suivi par Action Barbès et on sait qu'il fait l'objet d'une attention particulière à l'Hôtel de Ville car évidemment la solution devra être globale pour Paris. Restons vigilants.

    La mesure la plus problématique est la piétonisation partielle de la rue des Martyrs qui sera elle aussi très favorable aux cyclistes (surtout à la descente !). C'est un peu le serpent de mer de l'arrondissement. La rue des Martyrs reste un axe majeur de circulation Sud-Nord, peu nombreux dans l'arrondissement. Elle est empruntée par la ligne de bus 67. La rendre piétonne va obliger à changer ce parcours, pas facile avec la RATP. Action Barbès a émis l'idée de faire passer le Montmartobus par la rue des Martyrs devenue piétonne dans sa section du 9e. Il semble que la RATP ait décidé de passer aux 100% électriques pour ces minibus qui empruntent déjà le haut de la rue côté 18e. Ce pourrait être une disposition élégante pour permettre de monter la rue sans effort !

    D'autres mesures existent et vous pouvez les connaitre en téléchargeant le document Plan d'amélioration de la pratique cyclable dans le 9e arrondissement préparé par la mairie.

     
    Reconnaissons que ce plan est assez ambitieux. Un point manque néanmoins : l'amélioration par la société JCDecaux de la présence de Vélib' dans les stations du Nord du 9e. Certes, tous les cyclistes n'utilisent pas Vélib', mais à quoi serviront les rues à double sens dans cette zone si aucun vélo ne s'y trouve ?
     
    A quand la même chose dans le 10e et le 18e ?

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    Et comme nous sommes très généreux, nous vous offrons en prime huit petits conseils avant d'acheter un vélo à assistance électrique.

     

  • Un témoignage tout frais sur le marché de Barbès...

    Nous recevons régulièrement des remarques soit en direct soit dans les commentaires du blog, mais rarement des textes longs et construits, quelques fois seulement. Cette fois, nous vous le proposons in extenso car il renvoie à notre propre expérience de client du marché, plutôt de cliente d'ailleurs du samedi.

    Voici donc le témoignage brute et sans photo, car nous n'étions pas sur place, cette fois-ci. 

    Samedi 22 avril. Midi. Je reviens du marché de Barbès.

    Au début, c’est à dire à l’entrée par le barreau Patin, un sentiment de satisfaction, voir de bien-être (!), me saisit, un espace dégagé s’offre à moi…. et aux abords de la quincaillerie qui fait l’angle, côté 10e, quatre uniformes bleus qui demandent à un étal au sol de remballer. Il remballe en maugréant. Bon point. 


    Je longe à grands pas l’arrière des stands, le chemin est dégagé. Au milieu, à peu près à la hauteur des piliers du viaduc, je regagne l’allée centrale. Un bouchon comme il s’en produit régulièrement à cause des cageots des vendeurs d’herbes étrangle le passage. Je rattrape les agents de la Ville de Paris (note AB : DPSP, Circo nord) qui entre temps sont passés sur l’allée extérieure côté 10e, et leur suggère qu’ils feraient bien de dégager le gars, ses herbes et ses cageots, bref l'allée un peu plus haut. Je ne les blâme pas, et je le leur dis tout de suite, parce que demander vingt fois aux mêmes types de dégager, de les voir déplacer les cageots, danser d’un pied sur l’autre en attendant que les uniformes tournent le dos, puis revenir au même endroit, quand on n’a pas même encore quitté les lieux est éprouvant. D’autant que les hommes qui vendent les herbes sont évidemment les dernières roues du carrosse, qu’ils sont sans doute approvisionnés par des fournisseurs communs, et que ce qu’ils gagnent en 4 ou 5 heures de marché ne doit pas suffire à nourrir une famille ! Les agents de la Ville ne sont pas des redresseurs de tort non plus, ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne, et parfois, aussi, ils baissent les bras en faisant la ronde par l’extérieur. 


    A part des champignons et quatre courgettes achetés, je n’en étais qu’au début. Pour éviter le noeud gordien de l’allée centrale, je repasse — comme les agents de la Ville — sur l’arrière. Je tombe sur une palette pleine aux deux tiers de cageots de poireaux pourris. Je ne dis pas passés, avec quelques feuilles jaunies, non, pourris. Proprement invendables. Ils n’auraient même pas dus arriver jusqu’à un marché de détail. Curieuse d’en savoir plus sur ces denrées « avancées », je me suis rapprochée d’un imposant  et bruyant patron de stand, qui peu de temps avant expliquait à trois collègues attentifs à ses propos, que finalement la RATP ferait ses travaux de réfection du viaduc par tranches, et que le marché n’aurait pas à se déplacer…. Il paraissait s’en réjouir ostensiblement. En effet, le marché ne bougera pas, et nous sommes certainement nombreux à le regretter. La pression exercée par les marchands a été plus forte que les nécessités d’entretien de la RATP pour son patrimoine. Mais revenons aux poireaux. 


    Après quelques formules outrancières et misogynes d’entrée en matière, le gros homme m’a demandé si je savais ce qu’était un coup de chaud ! Ses beaux poireaux avaient eu chaud dans le camion….. oui…. ça doit être ça, un coup de lune pendant la nuit !  Et de m’en montrer de plus beaux, plus gros aussi, plus frais, qui eux avaient des vertus….. pas aphrodisiaques, non, plus prosaïques que cela. Je vous laisse imaginer. Le type était d’une grossièreté sans limite, devant ses acolytes réjouis de la bonne plaisanterie. Tous n'ont pas encore saisis que les propos à caractère sexuel vis-à-vis des femmes (ou des hommes d'ailleurs !) n'ont plus leur place. Passons.


    Est-ce bien cela être « populaire » ? Vendre à des populations modestes des produits semi-avariés, qui ont du mal à arriver aux domiciles de l’acheteur dans un état mangeable ? Je doute que ces patrons commerçants alimentent leur famille avec les produits qu’ils cherchent à vendre ici. Mais sans doute est-ce assez bon pour tous ces pauvres, venus du monde entier, travailler dur et tirer le diable par la queue ! D’année en année, on voit de moins en moins d’acheteurs-acheteuses du quartier, le père ou mère de famille classique, soucieux d'acheter ses fruits et légumes au marché. La tradition parisienne qui sent aussi un peu la province. Le marché a changé d'allure et de clientèle. Il suffit de prendre un des bus qui passent par le carrefour Barbès ou le métro pour voir que les acheteurs sont nombreux à venir de loin, alors qu'un marché alimentaire défend le commerce de proximité, normalement.
     
    J’achète au marché de Barbès depuis plus de 25 ans — parmi mes voisins je fais figure de résistante — et je constate que la qualité diminue année après année. Il faut être très vigilant et choisir chaque fruit, chaque légume, éviter certains stands… En fait, je ne prends plus de plaisir à parcourir la longue allée du marché, et bientôt je n'irai plus. 
  • Espace public aux abords de la Gare de l'Est : IKEA prend ses aises avec ses autocars...

    Si vous êtes lecteurs réguliers de notre blog, vous savez que nous militons pour un meilleur partage, plus équilibré, de l'espace public, et que nous dénonçons régulièrement les nuisances liées aux cars de tourisme, qui stationnent souvent illicitement dans nos quartiers parisiens (cliquez ici pour la série de nos articles sur ce sujet des autocars).

    A ce titre, nous avions présenté un voeu aux élus du 10e lors du conseil d'arrondissement du 15 juin 2015, concernant principalement la problématique des abords de la Gare du l'Est. Le sujet avait déjà été abordé lors du conseil d'arrondissement du 1er décembre 2014.

    Début mars, nous avions également montré à quel point les autocars prenaient, dans cette zone inter-quartiers au coeur du 10e, de grandes libertés et leurs aises en matière de stationnement illicite, anarchique, photos à l'appui avec vue plongeante sur ces autocars garés parfois en triple, voire quadruple file.

    Dans ce contexte déjà très difficile, et sans avancée positive, voici qu'un nouvel acteur ajoute au désordre ambiant et constant dans cet espace public : l'entreprise IKEA et son magasin Paris Nord 2.

    En effet, depuis le 27 février dernier, IKEA propose un service gratuit de navettes effectuant la liaison entre Paris Gare de l'Est et son magasin de Paris nord à Roissy.

    Le hic, c'est le départ de ces navettes, censé se situer au 7-9 rue du 8 mai 1945, selon le site internet d'IKEA. Or, d'une part, le 7 rue du 8 mai 1945 se situe devant le Café de l'Est et le restaurant La Strasbourgeoise : ici ne sont autorisés que les livraisons et les stationnements des personnes handicapées. Aussi les autocars IKEA ne peuvent-ils pas stationner à cet emplacement suggéré sur leur site !

    Et, d'autre part, au 9 rue du 8 mai 1945, se situant devant le Quick, se trouve l'emplacement dédié au stationnement terminus, réservé à la descente, de certains bus RATP. De ce fait, là également, les autocars IKEA ne peuvent-ils que, très exceptionnellement, stationner à cet autre emplacement suggéré sur leur site !

    Les 3 photos suivantes montrent le stationnement des autocars IKEA, effectivement devant le 9 rue du 8 mai 1945, emplacement indiqué par le site internet d'IKEA : en l'absence de bus RATP, l'autocar IKEA a pu trouver la place libre, ce matin du dimanche 28 février dernier, un dimanche très calme dans Paris (2e dimanche au milieu des vacances scolaires de février).

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    Mais, en réalité, les autocars IKEA ne parviennent pas à stationner sagement, et occupent donc illicitement l'espace public, se garant au milieu de la chaussée, là où ils peuvent, contribuant à ce désordre pour lequel nous alertons régulièrement les élus de la Ville et de la Mairie du 10e. Les photos suivantes montrent de manière évidente le stationnement des autocars IKEA au milieu de la chaussée. 

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    Stationnement illicite de la navette IKEA, et, ironiquement, sous l'oeil de la caméra de vidéo-protection de la Préfecture de Police, reliée directement au Commissariat du 10e.

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    Stationnement illicite, en double-file, de la navette IKEA .

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    Stationnement illicite de la navette IKEA, encore sous l'oeil de la caméra de vidéo-protection.

    ...Et les exemples de stationnement sauvage des autocars IKEA sont nombreux :

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    Suite à ces constats d'occupation illicite de l'espace public par les navettes IKEA en stationnement, nous avons intérrogé Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de l'espace public. Elle nous a indiqué que les services techniques de la Ville chargés de la voirie n'avaient reçu aucune demande formelle de la part d'IKEA quant au stationnement de leurs navettes. C'est donc sans autorisation qu'IKEA fait stationner ses autocars, et de manière bien évidente, de façon anarchique dans l'espace public.

    Nous savons que le maire du 10e, Rémi Féraud, a une position très modérée, voire trop modérée, sur ces occupations illicites de l'espace public par les autocars aux abords de la Gare de l'Est, qui souffrent donc de l'absence d'un réaménagement d'ensemble, pourtant réclamé depuis de bien longues années (cliquez ici pour notre article du 13 octobre 2015 "Gare de l'Est : ses abords dégradés !").

    Pour ce cas spécifique IKEA, espérons que la mairie du 10e et la Ville de Paris prendront les mesures qui s'imposent, et insisteront auprès du commissaire du 10e, Julien Miniconi, et de la Préfecture de Police pour que ces stationnements intempestifs, non autorisés, sur la chaussée soient dorénavant verbalisés.

    A défaut d'aménagements adéquats (à l'exception récemment d'une portion partielle de la rue Saint-Laurent), l'espace public aux abords de la Gare de l'Est doit en effet être préservé pour le bien-être des riverains, habitants et commerçants. Gageons que les élus du 10e puissent enfin se rendre compte des nuisances quasi-quotidiennes dont souffre l'espace public de ces abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, dégradé et mal partagé.

     

  • Journées du Patrimoine aujourd'hui et demain

    Premier week end de septembre.... c'est l'occasion de visiter des lieux insolites ou simplement fermés au grand public le reste de l'année. Vous aurez un grand choix encore dans cette édition 2016. 

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    Paris 9e, des lieux prestigieux....

    • visite et ateliers privés chez Bucherer  (ateliers d'horlogerie et de joaillerie au 12 Boulevard des Capucines)
    • L'hôtel Banke (anciennement banque diamantaire, l'hôtel a été conçu au début du XXème siècle par les architectes Charles Friésé et Joseph Cassien-Bernard, au 20 rue Lafayette)
    • Galeries Lafayette
    • Hôtel de Mercy-Argenteau (Visite libre ou commentée par des membres de 9ème Histoire).
      16 bis, boulevard Montmartre   — Samedi de 10h à 19h et dimanche de 10h à 17 h —

    Des lieux plus insolites....

    Une visite du studio Harcourt
    Le studio Harcourt ouvre ses portes pour la 1ère fois à l'occasion des journées du patrimoine, le dimanche 18 septembre, pour nous faire découvrir le studio photo iconique de Paris lors de visites en petits comités.

    Pour les nostalgiques de l'ancien temps et des bus il faut le dire un peu poussifs dans les montées (qu'on se souvienne de la rue de Rochechouart entre Maubeuge et Trudaine...) La RATP vous propose Une balade en bus ancien. Cette année, le choix se fait entre deux parcours, pour des balades hors du temps. Avec nostalgie, le parcours de 30 minutes fera revivre les années 30 ou 70, selon le parcours choisi. Les bus TN, mis en service de 1931 à 1936 et emblématiques de Paris, seront à l'honneur cette année encore.

     

    Paris 10e, sur les conseils d'Histoire et Vie du 10e ....

    Benoît Patisson (Histoire & Vies du 10edonnera une conférence sur le thèmes 'Patrimoine et citoyenneté" intitulée "Le symbolisme de la statue de la République, l'iconographie de ses hauts-reliefs": 
    La conférence sera suivie d'une visite guidée de la statue de la République pour voir in situ les haut-reliefs.

    • samedi 17 septembre de 11h à 13hEspace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, Paris 10e  — Métro : "Gare de l'Est" ou "Jacques-Bonsergent" (entrée libre sans réservation) 

    Toujours sur le thème "Patrimoine et citoyenneté ", Histoire et Vie du 10e vous propose une visite commentée de la mairie du 10e par Jeannine Christophe et André Krol (Histoire & Vies du 10e): 

    • samedi 17 septembre à 14h30 (visite limitée à 30 personnes, sans inscription, après 14h30 l’accès à la mairie ne sera plus possible pour question de sécurité) Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-St-Martin, Paris 10e — Métro "Château-d'Eau" .


    Paris 18e, glanés selon nos goûts...;

    VILLA DES ARTS au 15, rue Hégésippe-Moreau (sur Facebook, un regard ?)

    • Circuit « Patrimoine et citoyenneté à la villa des arts et dans le quartier Clichy grandes carrières » (sur réservation) sam. et dim. 11h-12h, 14h-15h, 16h-17h
    • Visite guidée (sur réservation) samedi et dimanche 12h30-13h30, 15h30-16h30, 17h30-18h30

    CIMETIÈRE DU CALVAIRE au 2, rue du Mont-Cenis

    • Visite guidée. samedi et dimanche 9h-11h30, 13h30-16h30

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    Photo: Jean-Pierre Viguié / Mairie de Paris

     

    ASSOCIATION « MÉMOIRE DE L’ÉLECTRICITÉ, DU GAZ ET DE L’ÉCLAIRAGE PUBLIC » au 29, rue Doudeauville 

    • Visite guidée (sur réservation) samedi et dimanche 9h30-11h, 11h-12h30, 14h-15h30, 15h30-17h

    LE FUNICULAIRE DE MONTMARTRE
    Métro Anvers
    La visite du funiculaire de Montmartre nous plonge dans l’un des quartiers les plus touristiques de Paris. La RATP propose de faire découvrir ce mode de transport unique avant sa rénovation. Les équipes de maintenance des équipements présenteront la salle des machines et expliqueront le fonctionnement de ce mode de transport vertical.

    • Visite commentée. Samedi et dimanche (horaires non communiqués) 

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  • Réaménager la place Pigalle, une gageure

    La place Pigalle dans le 9e arrondissement de Paris est un lieu que tout le monde ou presque connait. De la chanson "Un p'tit jet d'eau, une station de métro entourée de bistrots" chantée par Georges Ulmer en passant par la Belle époque et ses cabarets, la mafia corse au milieu du XXe siècle et ses sex-shops, la place a une renommée mondiale. Il suffit de s'y promener un soir d'été en direction du Moulin rouge et de voir tous les touristes la photographier pour s'en convaincre.

    La mairie de l'arrondissement vient de mettre en ligne une consultation pour son réaménagement. C'est une bonne idée surtout si l'on considère ce que beaucoup considèrent comme des désastres de l'urbanisme à Paris, que sont les aménagements des places de la République, de la Bastille ou encore Gambetta dans le 20e par exemple. Notons quand même qu'une consultation ne garantit pas que ce projet sera couronné de succès.

    Essayons de prendre un peu de recul et de regarder rapidement la place Pigalle dans son passé. Cela ne peut qu'instruire un dossier compliqué et permettre à chacun de se faire une opinion des projets soumis aux votes.

    Sa création date du 16 janvier 1789 nous dit Wikipédia et porte ce nom depuis le 30 décembre 1864. Elle le doit au sculpteur Jean-Baptiste Pigalle. Elle a donné son nom à tout un quartier au pied de la Butte Montmartre. Avant la Première Guerre Mondiale, elle y a vu s'installer beaucoup de cabarets, salles de spectacles et de concerts mais aussi pas mal d'hôtels "de passage" car quartier de plaisir, donc de prostitution.

    Au coeur du quartier des artistes, peintres, musiciens, chanteurs ... dans les années 1870 – La Nouvelle Athènes - il est devenu un quartier "très chaud" géré par la mafia corse au milieu du XXe siècle jusque dans les années 1980 avec les trafics en tout genre et les sex shops tape à l'oeil (sur cette époque, voir le documentaire de David Dufresne, "Le Pigalle. une histoire populaire de Paris", diffusé en 2019 sur Arte). Il s'est progressivement transformé au tournant des années 2000.

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    Voilà ce que nous écrivions sur ce blog en décembre 2013 : "Un coup fatal a été porté à Pigalle au moment de la restructuration de la place au milieu des années 2000 (Voir notre article du 29 octobre 2007 à ce propos).  Dans la logique de la restructuration des boulevards de Clichy et de Rochechouart, la place Pigalle a subi un réaménagement qui l’a transformée en gare routière pour autobus de la RATP. Le fameux petit jet d’eau s’est vu amputer de son petit jardin et de sa grille historique pour devenir, la plus grande partie du temps, le réceptacle aux canettes de bière et autres sodas sans parler des papiers gras. La destruction du café historique La nouvelle Athènes  au n°9 remplacé par un immeuble au style blockhaus a parachevé le désastre."

    Au milieu des années 2010, Pigalle s'est "gentrifié" comme il est courant de qualifier le processus de transformation d'un quartier dans lequel les dénommés « "bobos" viennent s'installer. Les anciens "bars à hôtesses" se sont vite transformés en bars à cocktails pour hipsters (jeunes, branchés et au pouvoir d'achat certain). Voyez l'article du New York Times de novembre 2013 sur le sujet "Comment les hipsters ont ruiné Paris "

    Quelle est la situation aujourd'hui alors que se profile un projet de réaménagement ?

    Avec six malheureux arbres, cinq voies de circulation qui la traversent, un bassin qui, malgré les réels efforts de la mairie du 9e pour le remettre en eau, reste désespérément vide, une salle, Les Folies Pigalle, fermée depuis le décès de sa propriétaire Hélène Martini, la place Pigalle est triste et, répétons le, n'est qu'une vulgaire gare routière où se rencontrent les lignes de bus n° 30, 40 et 54.

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    On avait espéré en 2019 que la disparition de la ligne 67 qui y avait son terminus allégerait un peu les choses mais la RATP a eu la mauvaise idée d'y fixer le terminus de la ligne 30 en remplacement. Il est clair pour nous que quel que soit le projet retenu par la mairie du 9e, la disparition de ce terminus est un pré-requis, ce que les plans proposés ne semblent pas indiquer.

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    Place Pigalle, décembre 2020

    En regardant les projets, il ne faut pas oublier que cette place Pigalle est la limite entre le 9e arrondissement côté Sud et le 18e côté Nord, ce qui ne facilite pas la tâche pour un réaménagement. D'ailleurs, les esquisses présentées ne traitent que de la partie Sud.

    En consultant les trois projets, chacun aura son avis. Le projet n°2 qui agrandit significativement l'espace végétal autour du bassin est intéressant. Un projet à suivre...


    Bibliographie :

    •    La Vie secrète de Montmartre – Philippe Mello -  Ed. Omnibus
    •    Vie et histoire IXe arrondissement - Jocelyne Van Deputte – Ed Hervas
    •    Montmartre du plaisir et du crime – Louis Chevalier – Ed. La Fabrique
    •   Paris, une histoire érotique d'Offenbach aux sixties – Dominique Kalifa – Ed. Payot