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Rechercher : opération Barbès Respire

  • les ateliers d'artiste qui ouvrent leurs portes

    abbesses.png

    Pour connaître la liste des ateliers d'artiste et leur localisation, cliquez

    ici 

  • Les antennes en question ce soir à la mairie du 9e

    Vous avez peut-être lu dans le dépliant de la mairie du 9e l'annonce d'une Réunion publique ce soir à 18h30. Que dit-elle ?

    Vendredi 16 novembre à 18h30 - Mairie du 9e  - Salle du conseil

    La Mairie organise une réunion publique d’information concernant 3 projets d’implantation d’antennes relais de l’opérateur FREE :

    • 102 rue de Provence  
    • 51 rue Saint-Georges 
    • 37 rue de Bellefond.

    La réunion aura lieu en présence de l’opérateur, de l’agence de l’écologie urbaine de la Ville de Paris, de Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics, de l’accueil des usagers et du bureau des temps.

     

    Free a répondu positivement à l'invitation de la mairie. Il s'expliquera donc pour les antennes qu'il souhaite implanter dans les trois rues mentionnées ci-dessus. Mais que dire des autres implantations en cours, ou déjà réalisées dans d'autres rues, et par d'autres opérateurs ? Rue de Dunkerque par exemple. Depuis cet été, une pancarte informe de l'implantation d'une antenne sur l'immeuble situé au numéro 38 par l'opérateur SFR. Pour peu qu'on habite dans un étage élévé, on peut voir des antennes d'importances diverses surplomber les toits de Paris... Qu'en est-il de ce projet de mutualiser les antennes plutôt que de laisser chacun des opérateurs construire son propre réseau ? A-t-on bien calculé les conséquences de la baisse du plafond maximum d'émission d'ondes électromagnétiques ? Cette baisse entraîne nécessairement une multiplication du nombre des antennes dès lors que celles-ci sont moins puissantes... Il va devenir difficile d'échapper à un arrosage systèmatique d'ondes plus ou moins inoffensives !

    Beaucoup de questions... qui demandent des interlocuteurs crédibles, indépendants et pédagogues si l'on veut rentrer chez soi avec des réponses. 

     

  • Paris continuera à subventionner les vélos chinois à assistance électrique

    Les sessions mensuelles du conseil de Paris dont nous vous recommandons l'écoute en direct sur le site de paris.fr  sont riches en découvertes de tous ordres. Nous évoquerons ici les aides de la Ville pour l'achat de cyclomoteurs électriques ou de vélos à assistance électrique.  Le titre de la délibération 2012 DVD 208 précisait les destinataires de cette subvention :  "pour les Parisiens, les commerçants, artisans, réparateurs, coursiers et livreurs ainsi que les professions de soins à domicile, implantés à Paris pour la pratique de leurs activités 

    La délibération permet de faire le point sur les besoins et également un petit bilan d'étape. En voici le texte: 

    La qualité de l’air constitue un enjeu majeur de santé publique, particulièrement en zone dense, et figure à ce titre parmi les principales préoccupations des Parisiens. Pour répondre à cet impératif et à la forte demande de mobilité qui caractérise l’espace urbain, la Ville de Paris a engagé une action ambitieuse de diversification de l’offre de déplacements et de partage plus équitable de l’espace public en faveur des modes de transport les moins polluants : tramways, offre de bus et de métro renforcée, navettes fluviales avec Voguéo, système de vélos en libre service avec Vélib’, et de voitures électriques avec Autolib’, etc., autant d’initiatives qui visent à offrir à tous un véritable « bouquet de mobilité ».

    La promotion de l’usage du vélo, mode de transport écologique et adapté aux besoins de mobilité urbaine, constitue ainsi un axe majeur de l’action menée par la municipalité parisienne. La mise en œuvre du plan vélo voté en juin 2010, a permis d’augmenter fortement la part des aménagements cyclables dans Paris. Ils représentent aujourd’hui 670 km de linéaire en faveur des vélos, dont 220 km de double sens cyclables qui mis en place dans les zones 30 se sont révélés particulièrement attractifs.

    Le développement de ce réseau et la mise en place de différentes mesures d’accompagnement (multiplication des places de stationnement pour les vélos sur la voirie, mise en place du dispositif de vélos en libre-service, etc.) se sont traduites par une forte croissance des déplacements cyclistes quotidiens, qui ont plus que doublé depuis 2002.

    Dans le même temps, l’usage des deux-roues motorisés s’est, lui aussi, considérablement développé. S’il permet de limiter les contraintes liées à l’encombrement de l’automobile, il génère toutefois des nuisances atmosphériques et sonores importantes.

    Aussi, pour favoriser l’usage de véhicules adaptés à la circulation en milieu urbain, la Ville de Paris a-t- elle mis en place, en mars 2009, un dispositif d’aide à l’achat de cyclomoteurs électriques, complété par une mesure équivalente pour l’acquisition de vélos à assistance électrique, en novembre 2009. 

    Il s'agissait de voter en conseil de Paris la prolongation du dispositif d'aides. Mais une question venue du Groupe communiste et apparenté nous a parue très pertinente. Yann Brossat a souligné que l'immense majorité, voire la totalité des vélos et cyclomoteurs électriques disponibles à Paris sont importés de Chine. En ces circonstances, ne doit-on pas s'étonner que la Ville de Paris subventionne les constructeurs chinois de ce type de deux roues ? 

     Quelles sont les sommes en jeu ?

    Par délibération du Conseil de Paris des 14 et 15 novembre 201, ces mesures ont été fusionnées avec une date commune de fin fixée au 2 novembre 2012 en étendant la liste des bénéficaires à d’autres catégories professionnelles concernées par des déplacements de proximité (soins à domicile, coursiers, livreurs), tout en rendant éligible les modèles à trois roues.

    Plus de 6200 vélos ont été ainsi subventionnés depuis la création du dispositif. A raison de 400 euros par unité (ou 25% du prix total TTC max.). Ce sont environ 2,5 millions d'euros. 

    L'éxécutif parisien a proposé de prolonger le dispositif, dans les mêmes conditions, jusqu’au 31 décembre 2013, sans exclure des évolutions tenant compte des mesures gouvernementales d'aides à la filière électrique non encore connues. Et Julien Bargeton, responsable du dossier à la Ville, s'est aussi engagé à mettre dans les conditions d'achat la mention de l'assemblage dans l'Union Européenne dès qu'il sera effectif.    

    peugeot-ultramotors-2.jpg

    Pour afficher le nom de Peugeot sur le vélo, pour celui-ci en l'occurence, il faudra débourser 2290 Euros... Cher, ce petit moteur d'appoint... mais il file à 70 km/h. On n'a pas besoin de ce bolide dans Paris.

    Peugeot n'assure que la distribution... pour en savoir plus, un regard sur les "e-bikes" de Ultra Motor ?

    Les définitions de ce genre de cycle : 

    ➘ le cyclomoteur électrique à deux ou trois roues

    Le terme « cyclomoteur » s’entend selon la réglementation en vigueur, au sens de sa définition dans le code de la route (article R. 311-1) / catégorie L1e et L2e : vitesse maximale par construction limitée à 45 Km/h et puissance du moteur n’excédant pas les 4 kilowatts.
    Compte tenu de la diversité des modèles de cyclomoteurs électriques présents sur le marché, sont éligibles les cyclomoteurs réceptionnés conformément à la directive européenne

    N° 2002/24/CE du 18 mars 2002 qui définit les règles techniques applicables en matière d’équipements des véhicules à moteur à deux ou trois roues.

    ➘ le vélo à assistance électrique à deux ou trois roues

    Ce terme s’entend selon la réglementation en vigueur, au sens de la définition de la directive européenne N° 2002/24/CE du 18 mars 2002 : « cycle à pédalage assisté, équipé d’un moteur auxiliaire électrique d’une puissance nominale continue maximale de 0,25 Kilowatt dont l’alimentation est réduite progressivement et finalement interrompue lorsque le véhicule atteint une vitesse de 25 Km/h, ou plutôt, si le cycliste arrête de pédaler ».
    Compte tenu de la diversité des modèles présents sur le marché, le certificat d’homologation correspondant sera exigé. 

  • Bientôt les portes ouvertes D'Anvers aux Abbesses


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    Bientôt les portes ouvertes des ateliers d'artistes de notre quartier (au sens large...), pourquoi ne pas le noter dans votre agenda et réserver ce weekend-là, les 17 et 18 novembre, à les rencontrer.

     

     

     

     

    Suivez le guide :

    Ci-dessous l'atelier de Joëlle Courtois (10 rue Germain Pilon 75018 Paris) et celui de Josiane Chevalier  (11 passage Lathuille, 75018 Paris )

    D'anvers aux Abbesses

    D'anvers aux Abbesses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessous l'atelier d'Anne de Seynes (13 rue André Antoine, 75018 Paris) , puis celui de Patrick Pinon (187 rue du Faubourg Poissonnière, 75009 Paris).

    (La suite  sur www.anversauxabbesses.fr )

    D'anvers aux Abbesses

    d'anvers aux Abbesses

     

     

    et surtout sur place, dans tous les ateliers que les artistes ouvrent volontiers pour vous accueillir... Ne ratez pas ces quelques instants de dépaysement.

  • Les vacances scolaires de la Toussaint commencent

    Les vacances de la Toussaint, dans les trois zones, ont débuté le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.



    multi_21.jpg

     


  • Comprendront-ils la demande ?

    Les mégots jonchent le sol des trottoirs et s'entassent dans les caniveaux. Pourquoi les fumeurs ne font-ils pas un effort pour faire disparaître les restes de la cigarette dans un endroit approprié au lieu de polluer notre environnement méthodiquement ? 

    Rue du Delta, une gentille gardienne, ou bien le syndic de copropriété, ou encore un habitant.... bien intentionné et désireux d'améliorer l'environnement, a collé sur la vitre de la porte d'entrée ce message :

    Je vous prie de ne pas fumer sur les marches du hall d'entrée. Merci. 

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    Nous ne sommes pas restés à regarder si les fumeurs sont sur les marches, assis sur les galets du rebord (peu confortables, mais certains aiment) ou restés debout plus près de la bordure de trottoir. Nous les entendons discuter le soir, quand les bruits de la ville s'atténuent et qu'il ne pleut pas. Dans la journée, nous les entendons aussi. C'est davantage une rumeur sourde. 

    A qui s'adresse cette affichette ? Cherche-t-elle à éloigner le bruit, la fumée ou les personnes ? Le jour ou la nuit ? Mystère. En revanche, on sait au nombre de mégots qui se retrouvent dans le caniveau que les fumeurs ne sont pas allés très loin.... 

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  • Le lycée Jules Ferry fêtera son centenaire dans un an

     

    Ferry1869.JPGJules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom est lié à l'école publique. Nos écoles élémentaires parisiennes en briques et moellons, les collèges mais pas tous, des lycées pour ceux qui ont plus de 100 ans aussi.... sont les témoins de l'effort unique réalisé par une génération d'hommes politiques qui investissait dans l'éducation, l'instruction publique à l'époque. Le lycée qui porte son nom, place de Clichy dans le 9e, en même temps qu'il fêtera son centenaire, célèbrera le nom du grand homme. 

    Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

    Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires).

    Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire). (Extraits du site du Sénat sur Jules Ferry)

    Lycée_Jules_Ferry_Paris_9em_2.jpgIl semble que ce soit les filles et les enfants des campagnes qui tirent le plus grand profit de l'obligation scolaire, celles et ceux que les parents occupaient aux tâches domestiques et envoyaient aux champs plus volontiers qu'à l'école.

    Pour parcourir en détails la carrière et la vie de Jules Ferry, voir ici sur le site du Sénat.

    Biblio : GUILHAUME (Philippe), Jules Ferry, Albin Michel, Paris, 1992.

    Mais revenons à l'établissement.

    Le lycée Jules-Ferry célèbrera son centième anniversaire en octobre 2013. Un comité pour le centenaire a été constitué dans l' établissement pour préparer les célébrations qui auront lieu à cette occasion. 

    Dans ce cadre, plusieurs évènements seront organisés. Les expositions sur l'architecture, l'histoire des institutions et des enseignements et sur la vie quotidienne y tiendront une grande place.

    Habitant le quartier, vous ou un de vos proches a peut être été élève au lycée Jules-Ferry. C'est à ce titre que nous nous adressons à vous.

    Pour enrichir les expositions, le Comité pour le centenaire fait appel à vous.

    Tout objet - blouses, photos de classe, documents administratifs - serait du plus grand intérêt pour les organisateurs.

    Votre prêt, qui s'étendra jusqu'en septembre 2014, sera évidemment sécurisé. Un bordereau  en attestera.

    Les témoignages oraux ou écrits seraient aussi appréciés. 

    Vous pouvez remettre ces objets à 

    Françoise Limousin, 3 rue Etienne Jodelle - 75018 Paris

    01 42 94 07 75 (ligne téléphonique de déCLIC 17/18)


    Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à cette recherche. 

  • Marisol Touraine s'est saisie de la question

    Le 10 octobre dernier, une réunion de travail et d'information a eu lieu à la mairie du 10e, en présence du maire Rémi Féraud, et à son intitiative, pour répondre au mécontentement sourd des habitants des rues coincées entre la gare du Nord et l'hôpital Laribosière. Le 10e a un passé de militant en faveur de l'accueil et de l'aide aux usagers de drogues. Ignorer la toxicomanie n'est plus possible. La chasser plus loin par peur et par méconnaissance n'est plus acceptable. Les temps ont changé, les mentalités aussi.

    Et pourtant... souvenons-nous de la levée de boucliers par des habitants et leurs associations dans deux cas qui ont marqué l'arrondissement : les draps aux fenêtres rue Beaurepaire pour protester contre l'ouverture d'un centre d'accueil de toxicomanes (Libération du 13 octobre 1998; Le Parisien du 8 novembre 2003). La "boutique" a ouvert le 20 avril 1998; elle a subi les manifestations, le harcèlement devant sa porte, la menace d'une délocalisation vers... la Gare du Nord. Mais quelque 10 ans plus tard, les nouveaux arrivants ne la remarquent même pas. (La boutique est devenue CAARUD -centre d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues-, doublée d'une consultation pour les jeunes usagers de drogues et est gérée par l'association Charonne, 9 rue Beaurepaire, 75010 Paris, 01 53 38 96 20).

    Plus près de chez nous, à l'angle du faubourg Poissonnière et de la rue de Maubeuge, au 75 précisément, au début des années 2000 deux projets se sont succédés, l'un devait voir ouvrir le second sleep-in de Paris, un centre d'accueil géré par l'association Drogues International. Les comptes-rendus des pré-conseils d'arrondissement dans lesquels pouvaient déjà s'exprimer les associations, sont encore disponibles en ligne et on y trouve la réponse de la Direction des affaires sanitaires et sociales à l'ancien maire du 10e, Tony Dreyfus, au sujet de l'occupation du 75 rue de Maubeuge :

    "Comme vous le savez, l'Union économique et sociale Alliance Immobilière a acquis au 75 rue de Maubeuge des locaux initialement destinés à la création d'un deuxième Sleep-in à Paris.
    Ce projet étant aujourd'hui abandonné à votre demande compte tenu du contexte très sensible du dossier, ces locaux se trouvent pour l'instant sans utilisation.
    Vous m'avez fait connaître que vous ne seriez pas opposé à l'installation d'une autre structure sociale dès lors qu'elle ne s'adresserait pas à un public toxicomane.
    Mes collaborateurs ont déjà évoqué avec les vôtres la possibilité d'implantation à cette adresse de 30 lits d'hébergement médicalisé au profit de personnes sans domicile fixe dont l'état de santé requiert des soins sans pour autant qu'elles relèvent d'une hospitalisation.
    Cette solution aurait l'avantage, à mon sens, de ne procurer aucune inquiétude dans le voisinage : les personnes hébergées seraient prises en charge 24h/24, pour des séjours de quelques jours à quelques semaines, les flux d'entrées et de sorties seraient donc étalés et peu visibles." [... ]

    dWv2EMjg6msDtYhNaFBNVjl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJNotre association avait à l'époque été sollicitée par les habitants du quartier et comme modérateur nous avions réussi à organiser plusieurs réunions sur cette ouverture qui suscitait peur et indignation. 
    Depuis cette date, nous sommes restés sensibles aux problèmes locaux liés aux drogues et à la perception qu'en ont les habitants. Paris compte certes un grand nombre d'usagers de drogues et le 10e, avec ses gares, lieu traditionnel de rencontres, est en première ligne. Mais d'autres villes en France sont confrontées aux mêmes problématiques et cherchent des solutions. Après les avancées que l'on doit aux CAARUD pour la distribution et la récupération de seringues, il est temps de se montrer moins frileux et de procéder à l'expérimentation des salles d'injection supervisée comme on l'entend dans le reportage fait en Auvergne, par RFI il y a quelques jours. Ecoutez.
     
    Reportage France du 22 octobre 2012 Les Centres de consommation à moindre risque (02:36)
     
    Les structures sont nombreuses. Gérées par le milieu associatif le plus souvent, elles s'adressent aux personnes victimes d'addiction, avec ou sans produit, drogues, alcools, jeux, et aussi à l'entourage des usagers, qu'on oublie parfois. L'addiction peut mener à la précarisation et à l'errance, il existe donc aussi des structures d'accueil et d'hébergement, peu en comparaison des besoins. 
    La liste est accessible sur le site de drogues-info-service et sur celui de la Ville de Paris. Ici aussi en détail pour toute l'Ile-de-France.
     
    2012-10-03T100821Z_326105498_PM1E8A30XKL01_RTRMADP_3_FRANCE_0.JPGMarisol Touraine est favorable aux salles de consommation d'ici à fin 2012. Sa récente déclaration l'atteste.

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a indiqué dimanche 21 octobre sur BFMTV qu'elle espérait lancer " avant la fin de l'année " l'expérimentation des salles de consommation de drogue. Mme Touraine a précisé que plusieurs municipalités " de droite comme de gauche " étaient déjà " prêtes à s'engager " pour accueillir ces structures. La semaine dernière, Médecins du monde et l'association Gaïa-Paris ont présenté un projet de salle de consommation de drogue à Paris. Les salles de consommation supervisées, appelées aussi " salles de shoot " ou " d'injection ", permettent aux toxicomanes de consommer leurs propres produits sous supervision de personnels de santé. Illégales en France, elle existent déjà dans plusieurs pays, dont la Suisse et l'Allemagne. - (AFP.) 

    Ne tardez pas, Madame la Ministre, il y a urgence. 
  • Le renouveau architectural et urbain de Paris, Bertrand Delanoé dans le 18e

    Compte rendu de mandat

    rendez vous Jeudi 15 novembre à 18h30 centre sportif PAJOL

    22ter rue Pajol

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    Si vous voulez anticiper quelque peu, voici une courte vidéo qui décrit la transformation de la Zac Pajol, pour partie déjà réalisée. 


    ZAC Pajol Plan Masse et Programmation par MAIRIEDEPARIS18

  • Enfin des projets d'aménagements sur l'axe Chapelle-Marx-Dormoy

    Nous ne vous avons pas tout dit des entretiens intéressants que nous avions eus en mairie du 18e fin mars à propos du Carrefour Barbès et des possibilités d'y améliorer l'environnement.

    L'environnement, c'est aussi la circulation, la pollution liée aux gaz d'échappement et à l'émission de particules fines des moteurs Diesel. Et de fil en aiguille, on en arrive à s'intéresser aux flux automobiles qui passent devant nos fenêtres. D'où viennent-ils ? Pourquoi passent-ils par ici plutôt que par là ? A quelles heures sont-ils les plus nombreux ? De quelle alternative disposent tous ces automobilistes pour se rendre vers leur destination ? Sont-ils des habitués, des particuliers, des professionnels, des livreurs par exemple, des usagers quotidiens de cette voie, des automobilistes en quête de stationnement ? Toutes questions auxquelles il faut pouvoir répondre pour mettre en face les bonnes solutions aux problèmes.

    En tant qu'association, nous avions formé une commission "Circulation" il y a deux ans et contacté les membres des conseils de quartier limitrophes et de l'association ASA Paris Nord-est. Elle réunissait une vingtaine d'adhérents motivés par la réflexion et les propositions pour une meilleure gestion des flux entrant dans Paris par le Nord. En effet, pour convaincre nous avions ressorti le programme de Daniel Vaillant lors de l'élection municipale de 2008 où l'on pouvait lire l'intention de réaménager le boulevard de La Chapelle. Les habitants savent combien il est embouteillé. Ils le constatent chaque jour devant leurs fenêtres. Ils souffrent de la pollution autant qu'aux abords du périphérique. Alors pourquoi un tel immobilisme ?

    images?q=tbn:ANd9GcTFxxTRktM093xH92JRIDxzEBgfT4189bWUMRnM2pcmtSYlHZqohgIl ne s'agissait pas de réticence, ni de défaut de budget, nous disait-on. Non. En réalité, il existe dans Paris, des zones et des axes qui restent sous l'autorité de la Préfecture de police. La voie que constituent la rue de La Chapelle et la rue Marx-Dormoy est considérée comme un axe stratégique de sortie de Paris et surtout d'accès à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Impossible d'imposer un quelconque aménagement à la Préfecture. (Nous avons connu cette opposition sur Magenta entre les deux accès aux gares du Nord et de l'Est, mais c'est de l'histoire ancienne...)

    Que s'est-il passé pour que la Préfecture lève son véto? Reconnaître la puissance du lobby des fédérations copie-1-olive.jpgde taxis ne flattera pas l'égo des élus parisiens.... mais apprécions le résultat, puisqu'ils ont obtenu l'accord de la Préfecture. Oui. On va aménager une voie en site propre pour les bus et les taxis de la Porte de La Chapelle jusqu'à la Place de La Chapelle ! Les cyclistes ne pourront pas l'emprunter là où elle sera trop étroite mais un itinéraire parallèle traversant le quartier du marché de l'Olive et empruntant la rue Philippe de Girard est déjà envisagé.

    Notre légendaire optimisme nous fait penser que la suite ira de soi : les travaux suivants devraient s'attaquer à un réaménagement du dernier boulevard non traité à l'époque des "axes civilisés", c'est à dire le boulevard de La Chapelle depuis la place jusqu'à Barbès. On devrait pouvoir mieux canaliser un flux entrant filtré et réduit. Une bonne nouvelle aussi pour l'hôpital Lariboisière et ses nombreuses ambulances. D'autant que le site de l'hôpital devrait être réaménagé dans les années qui viennent, le service des urgences se trouvera alors situé tout en haut de la rue de Maubeuge.

  • Le square Jessaint et les rats - suite -

    Nos visites répétées au square Jessaint - le square en contrebas près de la Place de La Chapelle - ne contribuent pas à sa réouverture, mais on y rencontre aux abords des personnalités, à la fois compétentes et soucieuses de l'information du citoyen de base que nous sommes. 

    La situation de ce square fermé depuis plusieurs mois avait fait l'objet d'un article ici même dans notre rubrique environnement le 14 février dernier, nous y regrettions la fermeture du square ou plutôt sa non réouverture le 15 janvier, comme annoncée. Or, sur place, nous avons rencontré Mme Jagline, qui appartient à la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE). Plus précisément au service d'exploitation des jardins. Elle nous a confié le gros soucis que rencontre le square : impossible de se débarrasser des rats qui le peuplent !

    Elle nous a écrit en ces termes il y a quelques jours :

    Actuellement, le jardin reste fermé car il y a toujours des rats.
    Je fais faire des paniers grillagés pour mettre dans les regards d'évacuation des eaux de pluie.
    Le service d'assainissement de Paris a découvert un trou dans les égouts où les rats doivent passer et entrer dans le square. Ils doivent le boucher.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=69941&role=1Le SMASH attend que ces deux travaux soient fait pour décider ou non d'une nouvelle dératisation dans le square.

    Pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus; dés que j'ai du nouveau, je vous en fais part.

    Nous la remercions de ces informations.

    Affaire à suivre donc.

  • Place du 8 novembre 1942 : quel aménagement?

    8 novembre 1942... sommes-nous les seuls à ne pas associer spontanément un événement à cette date ? Pour vous aider à retrouver la mémoire, voici une courte vidéo de moins de deux minutes.


    Le débarquement en Afrique du Nord le 8 novembre... par sniper95210

    Bien, revenons au 10e arrondissement.

    Aménager la place du 8 novembre 1942 ou comment satisfaire tous les habitants?

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationIl fallait commencer par situer cette fameuse place, plutôt une placette, d'ailleurs, à l'angle des rues La Fayette et  Chabrol. Souhaitée par la mairie du 10e, une réunion sur site avait rassemblé lundi dernier quelques habitants (riverains et membres des conseils de quartier Faubourg Saint-Denis/ Paradis et Lariboisière/Saint-Vincent-de-Paul). Et pour réfléchir avec eux à ce  futur aménagement : Florence Fargier (Direction de la voirie), Jean-Paul Bidaud ( Propreté), Elise Fajgeles  (élue chargée de la voirie) et des membres du cabinet du maire.paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inauguration

    Reconnaissons que l'état actuel n'est pas satisfaisant, loin de là. Des motos en nombre et un état de saleté (avec les odeurs qui l'accompagnent) indéniable.




    Alors quelles propositions ?  Que faire ?

    La  première discussion qui s'est engagée : installer un banc ou pas ?  Elle n'était pas sans rappeler de nombreux autres échanges sur le même thème pour d'autres lieux de l'arrondissement. Les riverains opposés aux bancs craignaient son occupation par des SDF.  Les autres participants trouvaient au contraire qu'un banc serait bienvenu sur cette partie de la rue La Fayette. (Il semble que les opposants écrivent davantage à la mairie et en conséquence soient mieux pris en compte.)

    Encore et toujours le problème du stationnement des deux roues

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationAfin de libérer l'espace occupé par les motos, la voirie a pensé augmenter l'offre de stationnement aux abords de la place en plus de l'existant. Par exemple, des emplacements au niveau du 67 rue de Chabrol ou encore en remplaçant une partie des accroches vélos situés au tout début de la rue – soit 11 en plus).

    Restera à consulter les commerçants dont les devantures donneront sur les pots d'échappement. Interrogation également sur la pose de barrières dites "croix de Saint-André" au début de la place afin de  donner une impression de place fermée et dissuader ainsi les deux roues motorisées de stationner.

    Colonne à verre 

    L'actuelle bonbonne ancien modèle sera remplacée par une cuve enterrée comme celles que nous avons déjà en haut de la rue du Faubourg Poissonnière et sur la placette Paré-Patin, ou place Turgot dans le 9e. Elle sera déplacée après le stationnement deux roues.

    Végétaliser l'espace libéré avec des jardinières

    La ville propose des modèles colorés de jardinières d'une contenance de  400 litres comme celles du parvis de la Gare de l'Est. D'une hauteur d'un mètre et d'un mètre de diamètre, ces pots pourraient être plantés d' orangers du Mexique peu gourmands en eau. Il est envisagé que les conseils de quartier participent au financement (compter 350€ par jardinière et ajouter la terre et les plantes). Quant à l'entretien, il ne faudra pas compter sur la Direction de l'environnement et des Espaces verts (DEVE), faute de budget. On se retournera plutôt vers la Régie de quartier, qui pourrait intervenir à raison d'une fois par semaine, charge aux riverains de surveiller et d'avertir les services si nécessaire.

    Une colonne Morris pourrait aussi trouver sa place le long de la rue La Fayette. Une étude s'impose.

    Pour quand le relookage ?

    William Todeschni, du cabinet du maire, souhaiterait que les choses aillent vite. Dans ce cas, comment faire participer les conseils de quartier ? Période d'élection oblige, pas de réunion publique pour le moment.

    Beaucoup de questions restent à régler. Un prochain rendez-vous sur place est prévu dans environ un mois, le temps pour les élus et les responsables des services de présenter un aménagement et de mener à terme une étude de faisabilité.

    Une nouvelle nous réjouit : on peut désormais réfléchir au retour des jardinières et des pots de plantes sur la voie publique pour peu que les Conseils de quartier les financent en partie et qu'une association ou une régie de quartier les arrose... Beaucoup de "si" ! Celles demandées depuis la création de la placette Paré/Patin ont peut-être enfin un avenir...

    Un dernier gros plan sur cette placette :

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inauguration

    Regardez la hauteur du trottoir. N'est-ce pas une invitation faite aux deux roues à monter sur le trottoir ?

    L'accès des fauteuils roulants ou des personnes à mobilité réduite ne peut à lui seul justifier tous ces abaissements de chaussée.  Recourir aux croix de Saint-André est maintenant plus simple que de réhausser toute la plateforme. Mais ne vient-on pas de repenser la voirie de la rue La Fayette ?