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Rechercher : opération Barbès Respire

  • L'Europe et ses pauvres vu par Arte

    A Barbès, nous sommes confrontés aux marchés illicites deux fois par semaine. Des centaines de personnes viennent avec leurs cabats, leurs caddies, ils s'installent sous le viaduc du métro pour vendre à aussi pauvres qu'eux des vêtements, des produits variés, issus des poubelles ou d'autres endroits, mais ce reportage intelligent de la rédaction d'Arte, les analyses des sociologues et experts, nous obligent à poser un regard différent sur la misère, la pauvreté. Prenez le temps de regarder ce reportage de 52 minutes, diffusé mardi dernier à 22h48. Si vous préférez un grand écran, il sera redifusé mardi 4 décembre à 7h00 et dimanche 9 décembre à 3h00. La chaîne voudrait qu'il ne soit pas vu, elle ne s'y prendrait pas autrement. Ce sont vraiment des horaires déraisonnables.

    L'Europe ne va pas bien, ses enfants non plus, y compris dans l'opulante Allemagne. Vous allez le voir. 19 millions d'enfants et d'adolescents sont pauvres en Europe....

  • Un conseil de quartier du 9e se penche sur le problème du logement à Paris

    MARDI 4 DECEMBRE 2012 - 19H    
    Ecole élémentaire 32, rue Buffault
    Séance publique des Conseils de Quartier
    Lorette-Martyrs et La Fayette-Richer

    Se loger dans le 9ème?

    Evolution de l’habitat et de ses habitants
    Avec la participation d’un membre de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR),

    de Claire Morel, Conseillère de Paris et du 9e arrondissement, déléguée au logement, à l’habitat et aux solidarités,

    et d’un professionnel de l’immobilier dans le 9e.

    Point sur les actions en cours des Conseils de Quartier.

    Lors de la saison précédente (comme dans les séries télévisées, j'aime parler de saison, on donne ainsi un petit coup de jeune à nos conseils de quartier), donc à l'automne dernier, il avait été question d'attribution, de construction, de programme de logements sociaux dans le périmètre du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul (10e) (voir notre article du 26 09 2011). Une observation venue de la salle avait retenu notre attention car elle était récurrente et relativement nouvelle. A savoir, la salle soulevait le problème du nombre de plus en plus important d'appartements loués pour de courtes périodes à des touristes venus visiter Paris pour une semaine ou même un week end. Tous ces logements sont soustraits au parc de location à l'année, et génèrent non seulement des nuisances pour les voisins (rotation importante des habitants, esprit festif des locataires...) mais favorisent l'augmentation des loyers parisiens. 

    Ce type de location saisonnière est réglementée. Il ne s'agit pas de l'interdire complètement quand elle est occasionnelle. Qui n'a pas connu un ami parti pour un an à l'étranger louer voire sous-louer (avec ou sans l'accord de son propriétaire) son appartement, histoire de ne pas "galèrer" en revenant. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'il est cher et difficile de se loger à Paris. A croire que l'offre a toujours été inférieure à la demande. 

    Mais, maintenant, ce sont les propriétaires qui se lancent dans ce type de location de courte durée. Il n'est qu'à chercher sur le net les sites des agences en ligne qui proposent des centaines de ces appartements pour quelques jours. Nous avons déjà traité ce sujet en juillet dernier, et le Conseil de Quartier Lariboisière en parlait en réunion plénière à l'automne 2011. On ne voit pas comment enrayer le phénomène. 

    La Mairie de Paris a-t-elle les moyens d'influer sur les tendances du marché ? Rien n'est moins sûr. 

  • Une savoureuse déclinaison de la Z S P

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    Nous saluons l'humour des commerçants de quartier qui rebondissent sur la zone de sécurité prioritaire récemment mise en place dans leur secteur par le ministère de l'Intérieur, aidé par la Justice et les élus locaux. 

    Ne ratez pas l'occasion et pour les fêtes, sachez faire des cadeaux originaux tout en restant près de chez vous. 

    Pour découvrir les détails et surtout l'adresse des boutiques aux plaisirs savoureux, cliquez sur l'affiche. 

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  • Un immeuble entier racheté par la Ville au 158 boulevard de Magenta

    Nous savions que l'immeuble du 158 boulevard de Magenta avait été racheté récemment par la Ville de Paris. Mais nos connaissances s'arrêtaient là. C'est lundi dernier en conseil d'arrondissement du 10e que la délibération le concernant est venue à l'ordre du jour. Dans la foulée, nous avons posé quelques questions complémentaires à Paul Simondon, chargé du logement dans le 10e, pour vous en dire un peu plus.

    Comment la ville a-t-elle été informée que cet immeuble faisait l'objet d'une vente?

    Lors de la déclaration d'intention d'aliéner (DIA), autrement dit quand le propriétaire a décidé de vendre son bien, la Ville a décidé d'user de son droit de préemption, à la demande de la mairie du 10e, et le bâtiment a été confié à la fin de cette même année à Paris Habitat par bail.

    Quel est le nombre total de logements?  Quelle date de mise à disposition?

    Il y a  11 logements en tout. Des travaux de réhabilitation et de restructuration sont prévus pour  deux des appartements, l'un début en 2013, l'autre fin 2014. 
     
    Les logements sont-ils tous occupés par des locataires et combien sont-ils?

    Actuellement, 3 appartements sont libres. On espère qu'il y en aura d'autres d'ici la fin des travaux.
     
    Les actuels locataires vont-ils quitter l'immeuble, ou bien rester et dans ce cas changeronnt-ils de statut?
    Tout dépend du plafond de ressources. S'il est supérieur au plafond imposé par le type de logement social occupé, le locataire conserve le même bail qu'avant, sous régime privé et cela jusqu'à son départ, et s'il est inférieur, le bail sera transformé en bail social.

    Qu'en est-il des  2 commerces en pied d'immeuble ?
    Au début rien, le bail commercial est conservé. Ensuite, le propriétaire Paris Habitat informe la Ville en cas de changement de bail ; celle-ci donne alors un avis sur le type d'activité proposé.

    Y aura-t-il un impact en terme d'effectifs pour les écoles maternelles et primaires du secteur (Belzunce)?
    Probablement, il y a de grands appartements, des quatre et cinq pièces, mais il est difficile de savoir à l'avance le nombre et l'âge des enfants. De plus, certains sont déjà scolarisés dans le 10e, et ne changeront pas tout de suite d'école. En tout cas, la prévision scolaire en tient compte.

    D'autres points intéressants pour nos lecteurs et lectrices?
    Des améliorations d'isolation sont prévues, même si la configuration du bâtiment ne permet pas d'atteindre de très bonnes performances.
     
    A  savoir
    On est sur un budget d'un peu moins de 3 millions d'euros avec un apport d'environ 600 000 euros de la Ville.
     
  • Il y a toujours des rats dans le square Jessaint

    Regardez vous-même les motifs de la fermeture pendant un mois du square situé près de la place de La Chapelle : 

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    Nous avions déjà relaté les problèmes que connaît cet espace de verdure du 18e lors de sa précédente fermeture qui s'était prolongée plus longtemps que prévu. (voir notre article de mars cette année)

    Nous nous étions promis de suivre le dossier. Rencontrée sur place en mars, une des responsables de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) nous a appelés pour nous avertir que, malheureusement, le square serait à nouveau fermé, pour un mois, le temps de mettre les pièges annoncés dans le précédent article. Seront-ils suffisamment efficaces pour neutraliser ces bestioles ?

    La situation n'est pas simple, car on observe que ce square est utilisé comme espace de rencontre et de prise de repas par des populations très précaires, qui laissent sur place des détritus et les reliefs de leurs repas.  D'autres personnes viennent nourrir les pigeons sur la passerelle qui surplombe le square, et le sépare des voies de chemin de fer. Ces amas de riz et de semoule, déversés par sacs entiers sur le pavement attirent outre les pigeons toutes sortes de nuisibles. Et enfin, le campement de fortune qui se situe sous le métro aérien, ne peut pas bénéficier de nettoyage régulier, et favorise lui-aussi la présence des rongeurs. Questionnés sur le problème, le personnel qui gère la déchetterie de la Place de La Chapelle confirme la présence des rats et des souris le matin et le soir, dans le périmètre de leur lieu de travail. Ils apprécient moyennement.... 

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  • CICA en vue à la mairie du 10e

    C'est ce soir jeudi 6 décembre que se tiendra le CICA (conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement) sur le thème de la jeunesse. Le titre est précisément : De l'enfance à la citoyenneté.

    Comme certains n'atteignent jamais la citoyenneté, est-ce à dire que ceux-là restent jeunes ? Hum... 

    Le conseil se tiendra dans la salle des mariages de la mairie et commencera à 18h30, en présence d'Isabelle GACHET, adjointe au maire de Paris chargée de l'enfance. 

  • Prévention et sécurité au compte rendu de mandat de Bertrand Belanoë

    L'annonce du thème choisi par la Mairie de Paris - et qui sert de base au compte rendu de Bertrand Delanoé - en visite dans le 10e demain soir, ne plait pas à tout le monde. Et notamment parmi les lecteurs fidèles du forum local dix-cute (voir http://listes.cqparis10.org/wws/arc/dix-cute )

    En effet, c'est un sujet qui revient souvent. C'était déjà le thème du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul le 19 octobre 2012. Ici même dans le blog d'Action Barbès nous avons à plusieurs reprises couvert et commenté la mise en place des zones de sécurité document?id=15477&id_attribute=111prioritaire, puis la venue de Manuel Valls dans le quartier. Ajoutez à cela une manifestation il y a un tout petit peu plus d'une semaine, devant la gare du Nord... et la coupe a tendance à déborder.  Normal.

    Qui a choisi ce thème à l'Hôtel de Ville ? Il est sans doute issu d'un mouvement d'opinions, le reflet des articles parus dans la presse, une réponse aux remontées de demandes des habitants. Tout cela ne sort pas de nulle part. Ces demandes que le maire du 10e transmet au préfet pour obtenir des moyens supplémentaires en policiers ne passent pas inaperçues. Dès lors il est normal que l'édile parisien vienne lui-même en débattre. L'an passé, il avait abordé ce thème en mairie du 18e, en lui accolant la "tranquillité", pour relativiser le terme d'insécurité qui peut parfois paraître exagéré. Les incivilités cumulées rendent la situation plus difficile, mais les statistiques policières ne confirment pas toujours une augmentation des crimes et délits.


    Très officiellement l'invitation est en ces termes :

    Poursuivant le mouvement initié en 2010, ces réunions portent dorénavant sur une thématique identifiée, correspondant aux enjeux qui structurent les politiques municipales. Le thème retenu pour le 10e est « Prévention et Sécurité ».

    Un grand témoin interviendra sur ce thème, permettant de poser le contexte de l’action de la Ville, de revenir sur des expériences menées, de lancer des réflexions…

    Cette réunion aura lieu le mercredi 12 décembre à 18h30 en salle des fêtes.

  • On peut déjà penser à Noël aussi

    Croix rouge.png

    Pour en savoir plus, consultez le site de la Croix Rouge Française ici

    Cette collecte nationale permettra à tous ceux qui le souhaitent de déposer pendant tout le mois de novembre, dans tous les Points Relais® (4 300 en France), des jouets neufs (ou en excellent état), pour apporter un peu de joie à des enfants souvent privés de Noël.

     

  • Tour d'Auvergne : les travaux commencent demain, nous dit la ville

      Quand ça?             Du 22 au 28 novembre 2012

    Ah... pourtant ces derniers jours, on voyait des palissades partout... Bon.

    Il s'agit d'aménager la rue de la Tour d'Auvergne selon le projet dessiné par la section territoriale de voirie du 9e qui a travaillé sur une meilleure prise en compte des besoins des riverains et des équipements municipaux qui se trouvent aussi être des riverains de cette rue a priori tranquille. 

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    Lors de différentes réunions organisées par la mairie du 9e ou le conseil de quartier, il était apparu que les trottoirs étroits de cette voie qui relie la rue Rodier (sens de circulation automobile nord-sud) à la rue de Rochechouart (sens de circulation sud-nord) ne proposaient plus un espace protégé aux piétons du quartier. Or ces piétons sont nombreux car, outre faire leurs courses et ou se déplacer comme n'importe quel Parisien, ils sont souvent aussi des habitués des écoles du quartier, maternelle, crèche, du centre sportif, etc.. 

    Et là, ce n'était plus possible. Avec une poussette ou un enfant tenu par la main, se faufiler entre un scooter ou une grosse moto puis ensuite deux poubelles.... cela devenait risquer. La mairie a entendu la parole des habitants et a placé cet aménagement en bonne place dans la liste des projets de voirie qui relèvent des mairies d'arrondissement pour le choix, mais sont validés ensuite par l'Hôtel de Ville qui effectue des arbitrages en fonction des budgets disponibles.

    Quelles conséquences immédiates :                           Fermeture de la rue Rodier
                               Déviation de la ligne de bus 85
    Voici en détails ce que nous dit la Ville : 

    Fermeture de la rue de la Tour d’Auvergne à la circulation entre la rue Rodier et la rue de Rochechouart (nuit et jour) du 22 novembre 7h au 26 novembre 17h ;

    Fermeture de la rue Rodier à la circulation, entre la rue Condorcet et la rue Choron de 7 h à 17 h le 28 novembre 2012 ;

    Déviation de la circulation automobile le 28 novembre, par les rues Condorcet, Henry Monnier, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Georges, de Châteaudun, La Fayette, Cadet et de Rochechouart ;

    Déviation du bus 85 le 28 novembre, par le boulevard de Magenta et la rue de Maubeuge ;

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons.

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  • Les dispositifs de la ZSP deviennent plus compréhensibles

    Il s'agit d'un article long... pour un samedi ! Mais il se passe des choses à Barbès et dans la Goutte d'Or: d'abord une réunion en mairie du 18e mercredi 14 pour présenter le dispositif local de zone de sécurité prioritaire, puis une visite du ministre de l'Intérieur, Manuel VALLS, vendredi après midi. Nous relatons par le menu ces deux événements, aujourd'hui et demain. 

    Depuis l'été dernier, la presse et le ministère de l'Intérieur parlent de ces fameuses zones de sécurité prioritaires (ZSP) qui devraient à long terme – cette expression « à long terme » n'est pas une figure de style mais bien le signe que la patience est de mise – résorber les problèmes de délinquance qui ruinent le quotidien de quelque 1,6 million de citoyens qui vivent dans ces zones.

     Il y a désormais 64 ZSP dans toute la France, mais celle qui nous intéresse le plus – qui VOUS intéresse le plus ! - est Barbès/Chateau Rouge/Goutte d'Or. Or, pour savoir précisément ce dont il s'agit, nous étions invités mercredi soir à la mairie du 18e en cercle restreint autour du maire, Daniel Vaillant, de son adjointe Myriam El Khomri (également adjointe du maire de Paris), du préfet de police, Bernard Boucault, du procureur de la République, François Molins, et du commissaire central du 18e, Matthieu Clouzeau. Philippe Chotard, secrétaire général adjoint de l'Hôtel de Ville (que nous connaissons bien car il préside les réunions du Comité de pilotage Barbès) est chargé de la coordination des services de la Ville dans la ZSP. Etaient invités les représentants des associations, des commerçants, des conseils de quartier, des personnalités du quartier, des syndics d'immeuble...un large panel d'une soixantaine de personnes, pour leur présenter la méthodologie d'un dispositif, qui jusque là déconcerte les habitants. Certes, chacun remarque bien la présence des policiers mais ne comprend pas leur mission quand, sous leurs yeux, se déroulent des trafics ou des scènes illicites.

    Daniel Vaillant a été très clair dès le début  : « Il faut que les citoyens sachent ce qui se passe, ce qui est engagé ».

    Après de nombreuses réunions entre professionnels police-justice-Ville de Paris, l'heure est venue de tenir informés, d'expliquer la méthode et de remonter les témoignages de terrain. Une deuxième réunion, publique cette fois, est prévue le 20 décembre, à l'école Pierre Budin, dans le cadre du conseil de quartier.

     Nous sommes allés à la réunion avec en poche les témoignages de nos adhérents, tout en sachant que notre temps de parole serait très limité : manque de lisibilité, incompréhension devant la présence, souvent côté à côte, des forces de police et des vendeurs à la sauvette, scènes illicites visibles et non réprimées, toutes les questions allaient dans le même sens, y compris dans la salle, quand la parole lui a été donnée après la présentation et les annonces des organisateurs.

    Les annonces intéressantes :

    Daniel Vaillant tient absolument à retrouver une mixité commerciale qui a disparu dans cette partie diu 18e. Cette création permettra de désengorger les petites rues de la Goutte d 'Or et faciliter ainsi la ZSP.  (On sait par ailleurs que B. Delanöe souhaite les mettre en zone 30, annonce du dernier Conseil de Paris 12&13 novembre).

    • L'implantation d'une future brasserie et d'un magasin d'alimentation en lieu et place de Vano  et des discussions en cours avec EDF pour des bureaux.

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    La méthode en trois temps expliquée par le Préfet

    images?q=tbn:ANd9GcSCdNSPI-V75FMcOWHePtdJTABx8u_iDUV-LtdHNwHn3K9iA3yfLe Préfet Boucault prend des accents très convaincants pour expliquer la nouvelle façon de travailler, martelant que ce n'est pas « une mesure de plus » et qu'elle est là pour durer, qu'il s'agit bien de retrouver la tranquillité dans l'espace public. Et de donner des détails :

    • pilotage qui mobilise l'ensemble des services

    • diagnostic du territoire (prostitution, délinquance, trafics, incivilités, nuisances sonores, dégradations, dépôts de déchets...)

    • plan d'action : investigation judiciaire ( stup, prostitution, vols avec violence). On fait du répérage, on établit une cartographie. Chaque semaine, on définit les objectifs.

    On sécurise la voie publique avec des forces mobiles qui connaissent le quartier et on mobilise la Direction de l'Ordre Public et de la Circulation (DOPC). La police administrative contrôle les commerces et débits de boissons.

    A savoir : environ une centaine de commerces sont contrôlés chaque semaine depuis la mise en place du dispositif avec déjà de nombreuses fermetures. Sur les 1100 commerces du secteur, 300 doivent être mis aux normes ou fermés, si nécessaire.

    En dernier lieu, s'ajoute le partenariat local pour les actions de prévention ( bailleurs sociaux, Education nationale, associations, conseils de quartier).

    Les arguments de la Justice

    images?q=tbn:ANd9GcQtfkrhvR35VS6s_r4pJyAcZDNtG9Z6Xr8MIOAn-I9rNnhUL7asCôté justice, le procureur François Molins enchaîne : des référents sont chargés de la délinquance de voie publique. On a même obtenu que le 18e bénéficie d'un juge pour enfants à temps plein.

    On va retrouver évidemment les deux volets habituels : répressif et préventif.

    Trois priorités pour le répressif:

    • lutte contre les vols avec violence et les vols à la tire,

    • stupéfiants,

    • racolage pour lequel on a renforcé les réponses judiciaires et nécessairement en parallèle le travail sur les réseaux de stupéfiants et de proxénétisme.

    Notons aussi les pistes intéressantes dans le volet préventif :

    • une convention a été signée pour remettre en place des stages de « responsabilité parentale »,

    • un accord a été trouvé avec Decaux pour que des jeunes ayant commis des dégradations effectuent des tâches de réparation sur les Vélib'.

    • Les élèves exclus définitivement d'un établissement seront signalés et des mesures seront mises en place avec le rectorat et la protection judiciaire de la jeunesse. Le 18ème sera prioritaire. 

    La Police, coordonnateur de la zone, va occuper l'espace 

    paris,18e,barbès,goutte-d-or,chateau-rouge,zone-sécurité-prioritaire,daniel-vaillant,bernard-boucault,françois-molins,matthieu-clouzeau,myriam-em-khomriL'acteur de terrain le plus impliqué est bien sûr le commissaire Clouzeau que nous connaissons bien car il n'a jamais refusé de nous recevoir (voir notre article du 13 avril dernier) ; il est le coordonnateur de la zone de sécurité prioritaire et semble satisfait de la méthodologie proposée qui permet enfin de réunir tous les services concernés. Une réelle avancée. Il signale qu'il n'y aura pas de résultats spectaculaires, notamment au niveau judiciaire, dans un premier temps, car on part sur du long terme. La priorité reste la lutte contre la dégradation de l'espace public et tous, DOPC, RATP, Bac de nuit, Douanes, DPP vont redoubler d'efforts pour occuper le terrain. Les compagnies de CRS vont être fidélisées : elles resteront désormais trois semaines d'affilée – alors qu'auparavant elles pouvaient être changées tous les jours... - et interviendront à la demande, car, au commissariat, les écrans alimentés par les caméras de surveillance (12 sur place sur 17 prévues dans la zone) révèlent les attroupements qu'il convient de disperser sans tarder. C'est une nouvelle façon de travailler dont on pourra mesurer rapidement la réalité. 

    images?q=tbn:ANd9GcSJE8RzN9uv7BA_EgIXTwwZLyB9OkLor-AnVA1ycnhCZSZ6rEQbEt le rôle de la Ville de Paris ? 

    Pour la Ville, c'est Myriam EL Khomri qui présente le dispositif du côté municipal. Elle précise que Philippe Chotard est chargé de faire un point hebdomadaire avec les services de la Ville.

    • Les correspondants de nuit ont été renforcés.

    • Le marché du boulevard de La Chapelle va bientôt être réaménagé : pour réguler l'affluence et gêner les vendeurs illicites installés en parallèle sur les extérieurs, il avait été décidé d'élargir l'allée centrale. (Nous demandons des précisions sur ce réaménagment).

    • Des modifications sont prévues dans le square Léon.

    • Parallèlement, des verbalisations vont pleuvoir sur les « pisseurs » et les auteurs d'incivilités, le contrôle des étalages va être amplifié.

    La parole est enfin donnée à la salle – nous écrivons « enfin » car malgré un respect mutuel entre tous les intervenants, il nous semble, et particulièrement dans le 18e, que la dernière intervention d'un officiel donne le signal d'une libération, la parole appartient à la salle... elle la libère.

    Nous intervenons parmi les tout premiers, en reconnaissant que le dispositif semble prometteur... mais nous sommes porteurs avant tout des remarques de nos adhérents et il nous faut insister sur le manque de lisibilité qui a prévalu jusque là, sur la lassitude des riverains devant les désordres et la malpropreté qui en résulte. Nous posons la question des limites de la zone, car le nord du 10e est soumis à la même dégradation de son espace public. Que feront les acteurs de la ZSP en cas de report sur les rues du 10e ? 

    S'ensuit l'intervention de Paris Macadam, association d'animation culturelle qui participe au Conseil de quartier Goutte d'Or comme Action Barbès : sa représentante laisse entendre que la Goutte d'Or serait en état de guerre ; que les habitants seraient déconcertés par des patrouilles ou des interventions de la brigade canine ; que des commerces désormais fermeraient leurs portes à clé ; la peur s'installerait... Ce discours a fait réagir le maire assez vivement. Il faut dire que les échos qui lui parviennent l'incitent plutôt à tout faire pour que chacun retrouve un espace public vivable, une tranquillité relative, même s'il n'échappe à personne que le partage de l'espace public est le mot clé. Mais « sans droit, pas de liberté ».

    Jean-Michel Lebcher, le kiosquier de Barbès, et son fils remercient les forces de police qui, lorsqu'elles sont présentes près du kiosque, remarquent que tout va mieux pour eux et que leur commerce s'en ressent positivement. Le commissaire Clouzeau le congratule d'un hochement de tête et d'un grand sourire.

    Puis à la suite, de nombreux témoignages viennent compléter la description et le vécu des habitants :

    — Comment peut-on laisser faire à la barbe des CRS et des policiers le marché "aux voleurs" et les divers trafics ? Pourquoi n'y a-t-il pas d'interventions ? A quoi sert-il de se promener et de regarder sans agir ?

    — Tension entre policiers et habitants : d'une manière générale, la population prend plutôt fait et cause pour les personnes interpellées.

    — Qu'attend-on en termes de résultat ?

    — Que fait-on quand les établissements ne respectent pas la loi ?

    — Quelle est l'utilité des CRS installés de longues heures dans leurs véhicules?

    — Comment traiter les problèmes d'urine sur les trottoirs?

    — Les jeunes femmes, que ce soit dans les rues ou le square Léon, ne se sentent pas en sécurité.

    — Les jeunes adolescents ne peuvent plus traverser le square Léon. Il est difficile pour eux de vivre là et ils font des tours et détours pour arriver à Barbès (métro) où, là encore, la circulation piétonne est aventureuse.

    — Il est nécessaire de réconcilier les enfants avec la police, et un lourd travail est à faire au sein des écoles.

    — Pour lutter contre la prostitution rue Doudeauville, les habitants souhaitent encore plus de police.

     

    images?q=tbn:ANd9GcSWvZ1GImpaetXVWXT-qqsPChoHmLDLa31CwknbEvmdxF07c2NADaniel Vaillant insiste pour que l'habitant lambda n'hésite pas à envoyer ses remarques à la Mairie et au Commissariat, et il brandit une pétition pour bien montrer que non seulement cela se pratique mais qu'ils y sont attentifs.

    L'immense majorité des habitants ne pose aucun problème, mais une centaine de personnes n'accepte pas que l'on vienne perturber son commerce illicite (scandale des produits arrivant de Chine pour blanchir la peau et vendus au vu et su de tout le monde, par exemple, mais également les défrisants, tout aussi nocifs). Il rappelle encore que le Marché des cinq continents se fera et que la réglementation y sera respectée. 

    Dans la rubrique des réponses aux habitants, nous avons noté de la part :

    • du commissaire Matthieu Clouzeau

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    que les signalements de dysfonctionnement en tous genres de la part des habitants sont les bienvenus, mais leur témoignage quand la situation s'améliore aussi...

    qi'il faudra être patient et indulgent car c'est une nouvelle façon de travailler qui se met en place, et que lui-même fera tout pour tirer le meilleur de ses policiers et le maximum d'efficacité.

    • du procureur de la République François Molins

    que tout sera fait, en associant Mairie,Préfecture et Parquet, pour que la population se réapproprie SON espace public. « On n'est pas dans l'effet d'annonce mais dans un travail de fond. »

    • de l'adjointe au maire de Paris chargée de la prévention et de la sécurité Myriam El Khomri

    que l'enjeu est de créer les conditions pour vivre ensemble

    que chaque rue étant spécifique, les approches policières seront différentes rue des Islettes ou près du square Léon.

    qu'un panel d'habitants composé de 15 à 20 personnes se réunira tous les trois mois pour faire le point sur la situation dans la ZSP

    qu'un questionnaire est en cours de rédaction et qu'il sera distribué à quelque 500 à 700 personnes, des commerçants, habitants, directeurs d'école, personnels de collecte des ordures ménagères, etc. pour recueillir leur avis sur l'évolution de leur environnement. On va observer de près les changements, d'un état des lieux à l'autre.

    • du préfet de police Bernard Boucault

    que les premiers chiffres affichent déjà 20 établissements fermés par mesure administrative  pour des durées diverses (9 – 30 – 45 jours et même 2 mois) : 10 débits de boissons et 10 autres pour manque d'hygiène

    que la police républicaine est là, sur le terrain, pour protéger les citoyens, permettre à chacun d'aller et venir dans un espace public en toute liberté et sécurité

    qu'à ce jour, les seuls blessés depuis la mise en place de la ZSP ont été des policiers...

    Il va conclure par une "mauvaise nouvelle" et c'est ainsi qu'il l'annonce : Matthieu Clouzeau quitte le commissariat du 18e car il est nommé à la direction de la Prévention de la Mairie de Paris. Il promet de faire tout pour que son remplaçant soit aussi efficace et apprécié que lui.

  • Manuel Valls descend du métro pour visiter la Goutte d'Or

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    Après la longue présentation de la Zone de sécurité prioritaire de Barbès - Goutte d'or mise en ligne hier, nous vous proposons quelques photos. Nos bons rapports avec la presse nous avaient mis sur la bonne piste... et ce n'était pas un hasard si à l'heure où Manuel Valls descendait l'escalier monumental de la station Barbès, nous étions là aussi. Nous n'étions pas les seuls mais la foule habituelle devant le kiosque était plus surprise que nous... 

    La réception non préparée a été des plus chaleureuses. Ajoutons que le ministre était très abordable, étonnamment disponible. 

    Les vendeurs de cigarettes ont évité de lui proposer Marlboro et Legend... Un peu surpris par la présence du ministre de l'Intérieur, qu'ils n'avaient pas repéré sur l'instant, ils se tenaient en ligne, droits comme des piquets le long des façades aveugles des anciens magasins Vano. Un ministre sur "leur" territoire... respect !

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    Daniel Vaillant et le Préfet Boucault l'accompagnaient dans cette visite de quartier, qui a continué en montant le boulevard Barbès.

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    Après une halte près d'une bijouterie du boulevard Barbès, la petite troupe entourée de journalistes et de photographes a remonté la rue des Poissonniers, longeant la mosquée de la rue Polonceau, jusqu'à la rue Myrha, qu'elle a remontée jusqu'à la rue Léon. L'accueil était très souriant. Il semble que la popularité de Manuel Valls ne soit pas une fiction ou une simple image des sondages. Même la Goutte d'Or est tombée sous le charme, à en juger par les sourires qui accompagnaient la marche. 

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    C'était l'occasion pour notre présidente, Elisabeth Carteron, qui avait l'oreille du ministre à portée, d'échanger quelques mots avec lui, et notamment d'évoquer le volet de la ZSP qui doit s'appuyer sur la réparation des dommages. Il semble en effet qu'un partenariat ait pu être conclu avec l'entreprise Decaux, qui gère le parc de Véib' de la ville, pour remettre dans le droit chemin des jeunes délinquants. Nous orientons-nous vers un nouveau slogan : les casseurs seront les réparateurs ? 

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    Manuel Valls est un maire de banlieue (Evry - 91), qui connait des situations analogues. Nous espérons que ce gouvernement-ci a choisi le bon moyen, qu'il a compris l'enjeu et qu'il travaillera dans la durée. Il met des moyens sur le quartier, c'est indéniable. Sur son site, la Préfecture de police détaille le dispositif : nous avons téléchargé la publication pour vous, elle est disponible ici

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    Crédits Photos Jeanne Caussé

  • Déjà un mois que la gare du Nord abrite une crèche, privée.

    Un mois déjà que la crèche "Les wagonnets" accueillent les enfants rue de Dunkerque, côté gare du Nord.

    La presse s'est fait l'écho récemment de l'ouverture d'une crèche dans la partie de la Gare du Nord, précédemment occupée par un bureau de La Banque Postale (vous admirerez notre application à dire La Banque Postale et non La Poste.... ). Nous avions eu vent du projet en juillet dernier par la lecture du compte rendu du conseil de quartier Louis-Blanc - Aqueduc de mars en ces termes :

    « ‐Une crèche dans les locaux de l’ancien bureau de poste : ces locaux seront loués à une société privée qui y installera une crèche ouverte aux personnels de la SNCF et aux familles du quartier. Cet équipement prévu en 2013 (permis de construire délivré le 29 mai 2012) devrait apporter vie et humanisation à des bâtiments vides depuis plusieurs mois. »

    Le délai semblait très court, mais le privé ayant des contraintes moins nombreuses que le public en la matière... tout est possible, y compris l'ouverture le 25 octobre dernier !

    Au printemps, nous avions écrit sur la fermeture du bureau de poste et même obtenu des renseignements très pointus sur les possibiltés pour les riverains de trouver à proximité de leur domicile les services habituellement offerts. (voir notre article du 5 avril 2012)

    Si nous avions mauvais esprit, nous pourrions dire que les rénovations des locaux, inaugurés officiellement en présence des élus, en avril 2010 (article et photos sur notre blog) représente un budget jeté par les fenêtres... selon l'expression courante. La Banque Postale n'a pas fait preuve ici des principes d'économie qu'elle prône souvent dans certaines circonstances, notamment pour « optimiser » la gestion de son personnel à ses guichets.

    En deux ans et demi, un même local aura vu une ouverture, une fermeture et de nouveau une ouverture après quatre mois de travaux. Souhaitons aux promoteurs de la crèche un destin différent … Après le mauvais esprit, on n'invoquera pas le mauvais œil...

    Revenons à la crèche (dont vous pouvez voir des vues sur le site de Babilou ici). La première réaction est la satisfaction de voir ouvrir une nouvelle crèche dans le quartier, quand on sait les galères que les jeunes parents traversent pour trouver une garde de qualité pour leur petit dernier. Mais la lecture de la presse (par ex. Le Point du 7 novembre qui a relaté l'événement) tiédit soudain notre enthousiasme. Il s'agit d'une crèche privée, avec des critères d'inscription restrictifs. En effet, ce n'est pas la Mairie de Paris qui gère la nouvelle crèche, mais Babilou, une entreprise privée qui depuis 2003 a ouvert en France quelque 300 crèches de taille diverse. Celle-ci baptisée « Les Wagonnets » (nostalgie de la chanson de Michel Jonasz pour les plus anciens ?) peut accueillir 30 petits de 10 semaines à 4 ans, du lundi au vendredi de 8h à 19h. Elle occupe les locaux de l'ancien bureau de poste, soit 348 m2. Bien heureux sont les parents, qui salariés de la SNCF  ou d'une entreprise qui est partenaire de Babilou, - pour faire simple, une entreprise ayant acheté des places de crèche, dans le cadre d'un partenariat et qu'il peut ainsi offrir à ses collaborateurs - demeurent à proximité de la gare. C'est néanmoins assez loin de la gestion d'une crèche municipale. En revanche, les grilles de participation au coût de gestion de la crèche sont calquées sur ceux du public, car la crèche est conventionnée par la CAF de Paris.

    Regardons le financement : 

    Depuis 2004, la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) a ouvert ses dispositifs financiers au secteur privé : la CAF locale peut subventionner de 30 à 40 %. 

    Puis viennent les entreprises partenaires : l'entreprise bénéficie de 50% de crédit d'impôts famille (CIF) sur ses dépenses engagées pour la réservation de places en crèche pour son personnel. De plus, le coût d'une place en crèche est une charge fiscalement déductible et permet une économie d'impôt sur les sociétés (IF) de 33,33% (sous réserve de changements).

    Les collectivités locales mettent aussi souvent la main au portefeuille, trop contentes de déléguer cette 7d973f13abe_165.jpgpatate chaude... ou plutôt ce service public (DSP). Par ce biais, elles échappent à la gestion délicate des personnels et des contraintes du statut de la fonction publique territoriale. 

    Côté retour sur investissement, ce n'est pas mal non plus par les temps qui courent. Pas des taux à deux chiffres, mais des profits sûrs. Il faut parallèlement être très vigilant sur l'optimisation de la gestion et surveiller le taux de remplissage... La clientèle ne manque pas puisque les Français, pardon, les Françaises (je ne veux pas froisser les féministes de l'association) font beaucoup de bébés, tout en continuant à travailler. Tout cela est un peu choquant, nous parlons des enfants comme d'un quelconque produit... ? Oui, en effet. Ne sommes-nous pas dans une économie capitaliste ? 

     

     Extrait du Guide CAF Crèche-Entreprises ( pour le guide complet, 55 pages en ligne, cliquez ici)

    Pour favoriser l’essor des crèches d’entreprise, les pouvoirs publics et les organismes de protection sociale ont mis en place depuis 2004, une série de mesures incitatives à l’égard des entreprises :

    - le crédit d’impôt famille (Cif) égal à 50% des dépenses en investissement et en fonctionnement dans la limite d’un plafond fixé à 500 000 Euros (Cf. p42) ;

    - une déductibilité fiscale sur les frais de fonctionnement à la charge de l’entreprise ;

    - depuis février 2004, les employeurs peuvent bénéficier de subventions de la caisse d’Allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole (Cf. p17) à l’investissement et au fonctionnement (cf. p20) dans le cadre de conventions d’objectifs et de gestion négociées entre l’Etat et la Caisse nationale d’Allocations familiales (Cnaf) ou la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (Ccmsa) ;

    - des subventions du conseil général dans certains départementss.