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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Portrait d'artiste : Jean Moderne, aka RCF1.

    Faire de l’axe Barbès Stalingrad un espace de la Culture Urbaine et du Street Art est un projet qui nous tient à cœur. Nous sommes allés à la rencontre de l’artiste Jean Moderne,  aka RCF1, dont nous vous présentons ici un portrait.

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffitiL’énergie des quartiers populaires au cœur de la création

    De la fenêtre de son appartement, les voies ferrées de la gare du nord, le viaduc du métro aérien. Trains et rames défilent. Les jours de marché on aperçoit en contrebas les camions des marchands de fruits et légumes qui déballent leurs marchandises. Toutes les surfaces d’expression du graffiti brut, peint dans l’urgence et la spontanéité, se sont données rendez-vous dans son panorama. C’est ici qu’habite Jean Moderne, aka RCF1, figure pionnière du mouvement graffiti en France. 

     

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    RCF1 crée en 2004 Black Market une série de toiles, marquées par l’énergie ambiante des quartiers populaires, qui circule de Barbès à Ménilmontant. Black Market est une forme de survie en milieu urbain, une culture de la rue qui s’approprie les mots et les supports, s’expose, se donne à voir. Ce travail sur toile est en continuité des tags, des throw-up (lettrage réalisé à la bombe) et des graffs qu’il peint alors sur les camions des primeurs.


    Paris graffiti-writer RCF1 paints a truck and a canvas. 
    Director Romain Thieriot 

     

    Parcours d'un peintre rock qui fait du graffiti

    Influencé par le mouvement Mod dans son adolescence, il commence la peinture en dessinant sur les parkas de ses amis et en bombant les murs de scooters au pochoir. En 1988, il interrompt des études d’histoire de l’art lorsqu’il découvre le graffiti new-yorkais. Pour lui l’Aérosol Art réinvente la peinture à un moment où l’art conceptuel semble l’avoir emporté. Il se jette alors dans ce qui lui semble être le dernier mouvement artistique fort, et peint à la bombe comme on joue avec une guitare électrique. Son style, marqué par la culture rock, est signé d’un acronyme portant les initiales d’une chanson des Clash : Rudie Can’t Fail (Mick Jones). Pour ceux qui ne l'ont pas dans l'oreille, nous vous proposons un petit détour par la bande son : c'est ici
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    Journaliste dès les années 90 pour la revue 1TOX puis Radikal, il interviewe les pionniers de la scène graffiti Dondi, Quick, Phase II. Ces derniers exerceront une influence majeure sur lui. En 1993, RCF1 abandonne un temps les lettres pour des points d’exclamation ressemblant à des fantômes, lesquels influencent le Street-Art alors naissant. (source Biographie Galerie Celal)

     

     

     

     

    Recherche d'essentiel de la toile à la fresque monumentale

     

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    Jean Moderne/RCF1 Macaé UTE Norte Fluminense 2012

    Reconnu comme figure incontournable de la scène graffiti, il oriente sa peinture vers une recherche d’essentiel, explorant les couleurs primaires et les lignes noires, que l’on retrouve de manière récurrente dans son travail en galerie ou sur les fresques monumentales qu’il réalise à Buenos Aires, Macaé au Brésil (ci-dessus) ou encore à Niort ou La Rochelle (ci-dessous). Puissance des lignes et des couleurs, icônes de la culture rock des sixties, les murs de Jean Moderne s'emparent avec jubilation du paysage urbain. 

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    RCF1 Beatles Mural La Rochelle. Photo Marie Monteiro

    RCF1 participe actuellement à l’évènement Red Bull Curates Canvas Cooler à la Galerie CELAL au 45, rue Saint Honoré, à Paris. (voir dans 20 minutes).

    10 ans après son Black Market et les camions des primeurs peints à la bombe, "les Beaux Arts de Bèsbar", à quand une fresque monumentale de Jean Moderne célébrant haut et fort le Street Art made in Barbès ? 

    Pour voir d'autres oeuvres de Jean Moderne une visite à la Galerie Celal et à son blog. (http://romeocharliefoxtrot.blogspot.fr)

  • On danse place de la République demain soir

    Pour finir la journée agréablement, pourquoi ne pas faire quelques pas de danse place de La République mardi soir entre 18h30 et 20h? Organisée par le Comité international de la Danse, cette manifestation existe depuis  1982. Pourquoi un 29 avril?  C'est la date anniversaire du jour de la naissance  du chorégraphe français Jean George Noverre.

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    Manifestation ouverte à tous. On souhaite aux professionnels et aux amateurs un répit  côté pluie!

    Et vive Terpsichore

  • Festival au Louxor consacré au cinéma du Maghreb

    9e édition du Panorama des films du Maghreb et du Moyen Orient

     
    Le Louxor participe à la 9e édition du Panorama des films du Maghreb sur 4 séances entre le 2 et le 6 mai. Des découvertes à ne pas rater ! 
     
     
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    -> 2 mai à 20h : Fatma. Rencontre avec le réalisateur Khaled Ghorbal (photo à droite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    -> 5 mai à 18h : A quoi rêvent les Fennecs ? Rencontre avec la réalisatrice Sarah Tikanouine. (Ci-dessous la réalisatrice présente son documentaire sur une belle expérience de foot féminin.)
     
     
     
    paris,barbès,louxor-> 5 mai à 20h : Round Trip. Rencontre avec le réalisateur syrien Meyar Al Roumi (le film sera présenté en avant-première).
     
     
     
     
     

    -> 6 mai à 20h : L’armée du salut. Rencontre avec le réalisateur Abdellah Taïa.
    Le fim a été sélectionné au Festival de Tanger et projeté à la Mostra de Venise. (lire chronique ciné sur le site de Yabiladi.com)

    Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. À sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque.
 À l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus… Portrait d’un jeune homme torturé et malin.
Portrait subjectif d’un pays, le Maroc, qui ne sait pas encore où aller.

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  • Retour sur le Louxor - 1ere partie

    Le Louxor vient de fêter sa première année. La mairie de Paris n'a pas manqué l'occasion de mettre en valeur cette réalisation en publiant des chiffres de fréquentation très satisfaisants - 260 000 spectateurs pour les trois salles, soit 40% au dessus des prévisions des exploitants. Nul doute que la qualité et la diversité de la programmation soient des atouts majeurs dans ce succès. Le Parisien s'est fait l'écho de l'événement (Carton plein pour le Louxor - article payant hélas) et aussi le très bon site Paris Louxor avec une interview d'Emmanuel Papillon et Martin Bidou, L'an 1 du nouveau Louxor. Espérons que ce site ne nous en voudra pas de reprendre une des phrases d'introduction de l'article dont nous partageons le point de vue : " Nous saluons le travail effectué lors de cette première année et restons attentifs à son évolution et particulièrement aux liens avec le quartier pour que tout un chacun puisse accéder au cinéma. "

    Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons reçu en début de semaine une étude universitaire intitulée "La réouverture du Louxor en 2013 en tant que cinéma Art et Essai : les enjeux d'un projet culturel d'initiative populaire". Il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre d'un master 2 professionnel "Administration culturelle publique et privée" de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

     

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     Vous pouvez télécharger l'étude (PDF) en cliquant sur la photo

    Cette étude présente le grand avantage de rassembler en un seul document l’aventure compliquée du Louxor ces dix dernières années. Ce type de travail universitaire est toujours utile, notamment par les très nombreuses références mentionnées. Il convient donc de présenter nos sincères félicitations à son auteure.

    Action Barbès a été parmi bien d'autres un acteur de ce projet et connait donc son évolution de manière intime.Nous pouvons donc formuler quelques remarques, certaines parce que des faits ne sont pas complètement expliqués, d'autres plus subjectives, ce que nous reconnaissons bien volontiers.

    La machine à communiquer de la mairie de Paris fonctionne très bien et dans l’histoire récente du Louxor, c’est sa version qui prédomine au détriment d’une réalité connue hélas seulement de quelques personnes qu’on n’a pas voulu laisser s’exprimer. La véracité du récit historique en prend donc un coup si on veut bien nous permettre l'expression. Il est par exemple tout à fait faux d’affirmer comme l’a fait la ville de Paris qu’il n’y avait pas d’autres solutions que de réaliser la fameuse « boite dans la boite » pour l’isolement phonique du cinéma. D’autres architectes, tout aussi compétents que Ph. Pumain, s’étaient penchés sur la question et étaient d’un avis différent. Il est aussi tout à fait faux de présenter le projet culturel cinéma Art & Essai dans le cadre d’une politique culturelle volontariste de la ville de Paris. D’abord parce que le classement en Art & Essai est trompeur dans son appellation et que des critères qui n’avaient rien de culturels mais financiers ont aussi joué fortement dans ce choix : on sait que l’optimisation financière d’un tel établissement se réalise avec 3 salles de jauges différentes. Il est encore tout à fait faux de dire que le Louxor a été "réhabilité". Le Louxor a été détruit (sauf les extérieurs) et reconstruit, voilà la réalité des faits. C’est là le reproche majeur qu'on peut faire à ce travail : suivre de trop près la communication de la ville de Paris même si à certains endroits ces sujets sont mentionnés mais sans les approfondir.

    Autre petit grief, que l'on peut faire à cette étude, c'est d'être passée tout à fait à côté de la question patrimoniale posée par le projet du Louxor et qui se posera dans de nombreux endroits encore. La question est : lorsqu’on veut implanter une activité quelle qu’elle soit dans un lieu présentant un intérêt patrimonial, est-ce que c’est à cette activité de s’adapter au lieu ou est-ce au lieu de s’adapter à  cette activité ? Voilà la question posée par François Loyer et soutenue par Action Barbès. La mairie de Paris y a répondu comme on le sait, c’est à dire qu’elle a fait démolir le Louxor mais sa communication réussit à faire croire aux gens que la ville a une vraie politique patrimoniale.

    Enfin, plus subjectif, l'étude est vraiment trop gentille avec la politique dite "culturelle" de Bertrand Delanoë. Sauf à penser que la réalisation de projets spectaculaires et fort coûteux (104 = 100 millions €, Gaité Lyrique 50 millions, Louxor 30 millions, …) constitue une politique culturelle digne de ce nom, on reste quand même frappé par le côté paillettes des actions culturelles au détriment d’autres comme par exemple le nécessaire soutien aux librairies qui sont en train de disparaitre de la capitale. Heureusement, Emmanuel Papillon et son équipe sauvent la mise culturelle au Louxor par la qualité remarquable de la programmation. Les très bons chiffres de fréquentation publiés par la ville de Paris  le démontrent.

  • 1er mai : fête du travail et des travailleurs

    et non " faites le travail "... 

    Alors n'en déplaise aux lecteurs fidèles, la rédaction se la coule douce ! 

    A demain.... 

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     Photo : Flickr – Michael Dales – CC

  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

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    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

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    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • PARIMAGINE : une page se tourne...

    La maison d'édition Parimagine, connue aussi sous le nom de "La Photothèque des Jeunes Parisiens", cesse prochainement son activité.

    Fondée et dirigée par Jean-Louis Célati, cette maison éditait des livres sur Paris, grâce à la passion de son responsable et des quelques salariés et bénévoles. Cet éditeur est aussi connu pour son fonds photographique remarquable sur Paris, riche de 20 000 documents, cartes postales et photos de presse sur les rues du vieux Paris et celles de certaines communes de la région Ile-de-France.

    editions,livres,vieux-paris,cartes-postales,photos,patrimoine,histoire,ruesCette page se tourne. Aussi cette maison vous invite-t-elle donc à pousser sa porte, au fond d'une petite cour dans le 2e arrondissement, dans le quartier du Sentier.

    En effet, l'éditeur solde l'ensemble de ses publications à près de 60 %. Les ouvrages disponibles à la vente sont répertoriés sur cette page de leur site.

    Vous pourrez aussi feuilleter les très nombreux classeurs comprenant les 8 000 photos de rues, classées par arrondissement, et les quelques centaines de photos de presse, et vous offrir des tirages de ces photos, dans le format de votre choix, à partir de 5 € par tirage (prix en fonction de la taille du tirage).

    Les photos disponibles pour les tirages sont également consultables en ligne.

     

    La Ville devrait, en principe, acquérir ce très important patrimoine photographique, après la cessation d'activité de cet éditeur. 

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    Alors n'hésitez pas, rendez-leur visite et offrez-vous quelques unes de leurs publications ou photos.

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    Cette maison est située au:

    9 rue de Mulhouse dans le 2e

    Code d'accès de l'immeuble: A1248, puis au fond de la cour

    Métro: Sentier (ligne 3) ou Bonne Nouvelle (lignes 9 et 8)

    Horaires: 10h à 13h - 14h à 18h

     

    Le mieux est de téléphoner pour confirmer, au 01.45.08.11.97.

  • Le végétal gagne du terrain

    Il semble que le troc aussi. Est-ce un simple effet de mode ou celui d'une baisse du pouvoir d'achat de certains, carrément en berne... Autre question : ceux qui souffrent le plus de ce manque de moyens ont-ils envie de troquer des plantes vertes plutôt que des chaussures ou des boites de conserve, des vêtements ou des aliments ? On peut se poser la question. Soit. Parfois néanmoins le futile panse des plaies plus profondes.  

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    Quoi qu'il en soit, c'est un événement sympathique (et gratuit ! ) qu'organise le collectif végétalisant du 18e des cultures urbaines sous le nom de TROC VERT. 

    Portraits des protagonistes tels qu'ils se décrivent sur leur site :

    Jacky est jardinier et guide-conférencier. Il sait tout ou presque, sur la faune et la flore parisienne et au-delà. Au fil de ses Balades aux Jardins, il nous invite à poser le regard sur les détails des rues et des jardins, des plantes du macadam aux espèces les plus raffinées des jardins botaniques, mêlant Histoire et anecdotes, architecture et ornithologie…

    Caroline  jardine, elle,  de manière empirique sur son balcon et dans un jardin partagé du 18e. Et ça pousse ! Prônant poésie et imagination, cette débroussailleuse milite pour une ville moins minérale et plus douce. Encouragée par Yann Monel, initiateur du Troc Vert de Montreuil, elle embarque Jacky en 2011 dans l’aventure du Troc Vert du 18e.

    Il vous reste à aller vérifier à l'angle des rues Ordener, Marcadet et Ernestine s'ils ont l'air ébouriffé du jardinier type et un chapeau de paille classique... Nous leur souhaitons tout le beau temps qui convient à cette belle manifestation. 

    Rendez-vous donc le 18 mai 2014 de 10h00 à 19h00 

  • Placette Pajol - Philippe de Girard : repas de quartier et plus...

    De 14 heures à 22 heures : 

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    Certains commencent très tôt les repas de quartier avec une confiance dans une météo clémente et favorable qui force le respect... On ne leur souhaite que du bonheur. On va danser ! 

     

  • Retour sur le Louxor - 2e partie

     

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    A l'occasion du premier anniversaire de la réouverture du Louxor dont nous avons parlé hier et en complément de l'interview accordée au site Paris Louxor, nous avons demandé à Emmanuel Papillon de répondre à quelques questions concernant le travail fait au Louxor et les personnes qui s'en chargent. On notera la quantité impressionnante d'actions menées avec les scolaires, un peu la face cachée des choses.

    Action Barbès (AB) : Comment travaille l'équipe du Louxor et qui assure la programmation ?
    Emmanuel Papillon (EP) : Il y a un directeur, une assistante, un directeur technique,  deux caissières, trois agents d’accueil, trois projectionnistes, trois agents de bar,  le ménage et la sûreté sont assurés par une entreprise extérieure. C’est quasiment la même équipe qu’au démarrage.
    Martin Bidou qui est extérieur au Louxor assure la programmation. Il est aussi associé dans Cinélouxor.


    AB : Avez vous recours à des stagiaires ?
    EP : Oui il y a une personne en stage qui participe essentiellement à la communication et un peu à l’accueil, les stages sont en moyenne de six mois.

    AB : Concernant la fréquentation et le profil des spectateurs, Le Parisien dit que 80% d’entre eux viennent des environs et notamment du 18e. Est-ce fiable ?
    EP : C’est compliqué d’être précis , il faudrait faire un vrai sondage sur un mois pour être pas loin de la vérité. Par ailleurs, un distributeur a fait un sondage sur 150 personnes le premier jour du film HER : le chiffre était de 80% de spectateurs du 18e , 15%  9e et 10e le reste du 19e.. La très grande majorité des spectateurs sont des gens du quartier.

    AB : Quelles sont les actions lancées avec les établissements scolaires du quartier ?
    EP : En ce qui concerne le travail avec les scolaires, nous avons un programme trimestriel à destination du jeune public (« Les p’tits Loux ! »), qui comporte 12 à 15 titres, pour les enfants de 3 à 12 ans (voire plus pour certains films, notamment du répertoire). Ce programme est envoyé à l’ensemble des écoles et centres de loisirs du 9e, 10e et 18e et dans les autres arrondissements proches. Nous proposons aux enseignants d’organiser des séances scolaires des films de cette programmation, au tarif de 3€ pour une grande partie de la programmation, 4€ pour les films en exclusivité.

    Nous participons au dispositif national d’Education à l’image Ecole et Cinéma, dans lequel nous accueillons essentiellement des classes du 10e et 18e. Ces séances sont systématiquement présentées par un membre de l’équipe.

    Nous organisons, quand le temps nous le permet et qu’il y a une demande, des ateliers pour les centres de loisirs (atelier thaumatrope et découverte de jeux optiques avec Accueil Goutte d’Or, atelier découverte de Jacques Tati avec les Enfants de la Goutte d’Or…) mais il faut reconnaitre que le temps fait un peu défaut.

    Nous accueillons également les dispositifs Collège au Cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma, Mon Premier Cinéma, qui là encore concernent le quartier.

    Nous travaillons de plus près avec certains établissements (Groupe scolaire Rocroy : organisation d’un parcours cinéma autour de la question des figures de la narration ; lycée Jacques Decour : partenariat tarifaire).

    Nous accueillerons en mai et juin des projections de courts métrages d’élèves : courts métrages d’écoles (via la circonscription de la Goutte d’Or, diverses écoles du 18e), de collèges (Collège Clemenceau - 18e), lycées (Lycée Brassens - 19e)

    Quelques écoles, collèges, lycées, qui ont leurs habitudes chez nous :
    > Ecole Richomme (18e)
    > Ecole Goutte d’Or (18e)
    > Ecole Flocon (18e)
    > Ecole St-Luc (18e)
    > Ecole Belleville (11e)
    > Ecole Fourcroy (17e)
    > Ecole Florence (8e)
    > Ecole Boursault (10e)
    > Ecole Belzunce (10e)
    > Ecole Boy Zelenski (10e)
    > Ecole Clauzel (9e)
    > Collège Bernard Palissy (10e)
    > College Clemenceau (18e)
    > Groupe Scolaire St-Vincent de Paul
    > Lycée Decour (9e)

    AB : Y a t-il des projets qui ne sont pas évoqués dans la presse et que nous pourrions avoir en scoop ?
    EP : Essayer de continuer sur notre lancée …

  • Comme une ritournelle ancienne

    Dès l'entrée en fonction de la nouvelle édile ( que nous convertissons pour l'occasion au féminin ! ), la propreté des rues de Paris s'empare des unes des journaux parisiens. Pourquoi ? parce que Anne Hidalgo s'est rendue en visite dans un atelier technique de la Propreté du 15e. La belle affaire !

    Ecoutez le reportage sur place de Sylvain Tronchet de France Bleu

     

    Cela nous a valu également un long article dans Le Journal de Paris du jeudi 10 avril, d'où nous avons extrait les chiffres ci-dessous pour votre information :

    6 790 agents de propreté à Paris, dont

    4 862 éboueurs,

    692 conducteurs et 146 agents chargés de la maintenance du parc de véhicules.

    236 femmes éboueurs (5%).

    S’ajoutent à l’effectif 25 encadrantes de proximité (+ 9% en un an).

    141 ateliers de propreté à Paris.

    96 inspecteurs.

    Les 450 inspecteurs de sécurité sont aussi habilités à verbaliser les infractions à la propreté.

    21 935 amendes infligées l’an dernier pour des infractions en lien avec la propreté.

    34 500 signalements concernant la propreté effectués depuis fin juin 2013 par des Parisiens avec l’application "DansMaRue". 

     

    Il se trouve que nous avions répondu aux questions d'une journaliste sur la propreté des rues de Paris cet hiver pour un magazine parisien, "Vivre Paris", dont le n°18 traitait de ce thème récurrent et sortait le 17 mars (pour lire cet article, cliquez ici).

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    Nous y avons trouvé également des chiffres, d'autres chiffres (curieux comme la propreté peut se décliner en chiffres... ). Ce sont ceux de la Direction de la Propreté de Paris et de l'Eau (DPE) pour 2011.

    2400 km de trottoirs et 1700 km de voies à entretenir dans Paris intra muros

    7548 agents (tiens, ils sont plus ici, mais ce sont les chiffres de 2011...)

    309 M€ de budget pour la propreté et la collecte des déchets.

    150 M€ pour l'eau et l'assainissement.

    1 137 586 Mt de déchets collectés en 2012.

    30 000 corbeilles de rue dont 10 000 nouveaux modèles qui seront tous posés au printemps.

    903 colonnes à verre dont 92% insonorisées.

    20 colonnes enterrées.

    195 000 000 m3 d'eau potable produits quotidiennement pour Paris.

    600 000 m3 d'eau potable produits par jour pour les Parisiens.

    62% des Parisiens se disent satisfaits lors de la 5e édition du baromètre de la propreté. 

    400 sanisettes sont installées dans Paris (nous ajouterons qu'elles sont gratuites).

     

    Et maintenant, en sachant tout cela, les trottoirs ne vous paraissent-ils pas plus soignés ? Lol (laughing out loud) ou mdr (mort de rire), c'est au choix... Allez, pas de mauvais esprit. 

  • Economie sociale et solidaire : des nouvelles du Relais

    Depuis notre dernier article sur la récupération des textiles usagés en novembre 2013, nous avons pu constater que tous les conteneurs à vêtements collectés par le Relais sont passés à une ouverture unique. La semaine dernière, nous avons demandé à l'homme qui vidait le conteneur situé rue Navier dans le 18e, ce qu'il pensait de cette nouvelle ouverture conçue pour éviter les intrusions et le pillage. Et bien sûr protéger les enfants chargés de ces sales missions... Il est resté assez évasif : "On ne peut pas réduire davantage, il faut bien que les sacs rentrent aussi." 

    Cela signifie-t-il que cette pratique dangereuse pour les enfants perdure ? 

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    Le conteneur à vêtements du Relais rue Navier, Paris 18e.

     

    Pour en savoir plus : Pierre Duponchel, président de l'association Le Relais, présente son projet de développement, une dizaine de nouveaux centres de tri dans les années à venir couplés avec l'embauche de 600 à 700 personnes, et son produit phare issu de la récupération de matière à valeur quasiment nulle : un isolant thermo-acoustique fabriqué à partir de fibres de coton collectées dans les conteneurs que nous connaissons bien dans Paris.