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Rechercher : conseils de quartier

  • Les rencontres photographiques du 10e

    Chaque année, l'art photographique se déploie dans le 10e arrondissement, que ce soit à l'extérieur comme sur la place de La République, dans des espaces culturels comme le Point Ephémère et les centres d'animation, ou encore dans des cafés et boutiques. L'évènement se tiendra du 17 octobre (vernissage ce soir à 19h à la mairie) au 18 novembre.

    Photographes professionnels mais également amateurs y participent et des rencontres sont organisées. Marion Hislen, Directrice de Fetart et commissaire principale du festival Circulation(s) est la directrice artistique de ce moment culturel.

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    Pour connaitre les détails du programme, c'est ici.

  • Barbès un marché comme les autres ?

    Il faut être positif, patient aussi, nous dit la Mairie de Paris car nous travaillons à son amélioration, montrer les bons côtés du marché, et arrêter de le dénigrer sans cesse. (voir notre article du 20). Ok, on va tenter. 

    Malgré la foule qui déambule aussi bien dans l'allée centrale que sur les côtés extérieurs, malgré les vendeurs à la sauvette qui ralentissent le passage des clients entre les étals, et créent des bouchons bruyants, protestations et cris des râleurs qui ne voient pas bien l'intérêt de vendre là des montres de pacotille, ou des slips et chaussettes et encore moins des bouquets de persil ou de coriandre au nez et à la barbe des marchands ayant acquitté leur place.... malgré tout cela, le marché de Barbès est un dépaysement complet. Pourtant, certains habitants du quartier ont lâché l'affaire, ils n'y trouvent plus leur compte, ils disent que la qualité a baissé, que les contacts sont devenus difficiles, la tension est présente, l'agressivité aussi souvent. Tout cela est vrai. Ressenti par tous. Que faire ? 

    On est dans un marché populaire. Les prix sont, comme chez Tati, les plus bas de Paris. Les clients viennent parfois de loin pour y remplir leurs caddies et repartent qui en bus, qui en métro. Prenez la ligne 2 vers 13h à Barbès, et vous serez surpris du nombre de caddies présents dans la rame. Quand on sait acheter, qu'on regarde avec soin ce qui entre dans le sachet, on peut en revenir avec des produits de qualité. On peut même faire des affaires en saisissant les opportunités. Des exemples ? Deux petits conteneurs transparents de 500 gr de pommes de terre, type BF15 ou charlotte, qualité bio, pour un euro. Ou encore le kilo de coquilles saint-jacques à 8,95 €. Vous ne les trouverez pas chez Carrefour ou Auchan. Pour la majorité des produits, les marges sont étroites mais la quantité est là, qui compense. Les commerçants, dans leur ensemble, sont des vieux routards de la vente de produits périssables sur les marchés et connaissent leur affaire. Ils savent acheter à Rungis. Ils savent aussi quel produit ne pourra pas se vendre ici car le prix est trop élevé pour le pouvoir d'achat local. Certes, le quartier s'est renchéri au niveau de l'immobilier, mais assez rares sont les nouveaux propriétaires qui font leurs courses  au marché. 

    Toutefois, nous constatons depuis des mois que des stands de produits non alimentaires remplacent des étals de fruits et légumes, certains jours. C'est dommage, car la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE, c'est le nom du service de la Ville qui se charge du fonctionnement des marchés en coopération avec les délégataires) avait organisé l’espace, il y a quelques années, de telle sorte que le non-alimentaire s'installe à l'est du marché, sous le viaduc, mais au carrefour des rues de Maubeuge et Tombouctou. Ces marchands, qualifiés de "volants", ne sont pas titulaires d'un emplacement attitré, normalement. Ils acquittent leur droit, au coup par coup, auprès du placier, en fonction des espaces disponibles lors de l'installation du marché à l'aube. D'où parfois, à côté du poissonnier, un  camelot qui vend des parfums avec verve et succès (!) ou un marchand de prêt-à-porter entre deux stands de melons. Or, nous rappelons régulièrement lors de réunions avec élus et services de la ville que ce marché est avant tout un marché alimentaire.

    Cependant, il faudra bien trouver des compromis et donc dialoguer avec les commerçants. C’est le rôle de la ville et du délégataire. Nous pouvons ainsi espérer faire progresser la situation du marché, améliorer son environnement, le rendre plus agréable et y compris améliorer les conditions dans lesquelles les commerçants eux-mêmes travaillent. Certains nous ont dit qu'ils passaient du temps, au petit matin,  à nettoyer leur place avant d'installer les stands parce que, la veille, marché illicite ou distribution alimentaire avait eu lieu sans que les agents de la propreté aient eu le loisir de repasser. On le voit aussi en fin de marché, après le passage de la "fonctionnelle" quand les sauvettes sortent leurs caddies et déballent leurs toiles au sol. Une patrouille de policiers les fait disparaître... mais le sol reste jonché de détritus, cageots et cartons compris. La version moderne du mythe de Sisyphe...

    Encore un point positif sur ce marché hors du commun. On sait qu'à la fin des marchés, ici comme ailleurs, on a toujours croisé des "glaneurs", qui collectent les fruits et légumes laissés pour compte avant le grand balayage. Vu la conjoncture économique, ils sont malheureusement de plus en plus nombreux. Mais, ici le mercredi, vers 13h, c'est l'association des Restos du coeur qui vient avec un camion et prend en charge des cageots entiers de produits frais pour sa cuisine d'Aubervilliers. Un point positif qu'on ne pouvait pas complètement passer sous silence. 

    Avant de terminer le tableau, nous voulons encourager les marchands à trier un peu mieux leurs déchets, et profiter que des conteneurs spéciaux sont mis à leur disposition (ils sont une vingtaine, avec des couvercles bleus), et qu'ils sont collectés par une benne dite BIO avant le grand nettoyage de 15h. Bio, compostage, etc... bon pour l'environnement ! 

    Par ailleurs, les deux compacteurs de Derichebourg, qui ne fonctionnent pas toujours à ce que nous avons entendu, sont un peu dépassés par les quantités de marchandises qui arrivent en même temps que les cartons et les cageots en bois léger. Tout cela est avalé, mais pas toujours compacté, et les rotations du camion qui enlève la benne se font plus fréquentes. S'en suit une interruption de la circulation sur le boulevard de la Chapelle qui crée un embouteillage en amont, des klaxons, etc.... Sisyphe…. et le rocher est très lourd à bouger !

  • Pourquoi ne pas se rapprocher du numérique

    Parmi toutes les annonces que nous recevons quotidiennement en tant qu'association, nous en relevons certaines que nous relayons. Connaissez-vous le club de la Goutte d'ordinateur, par exemple ? 

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    Située au carrefour des rues Myrha et Léon, à l'angle opposé de la boulangerie Tembely qui ravit tout le quartier avec son pain de qualité, là se trouve l'association La Goutte d'ordinateur, avec des vitrines largement ouvertes sur deux pans de la façade et l'entrée au 7, rue Léon.

    Pour la troisième année consécutive, le club vous propose des activités ludiques et créatives autour du numérique chaque mercredi de 16h30 à 18h30. Les horaires pourraient laisser croire que les activités sont réservées aux jeunes scolarisés, mais non, elles sont ouvertes à tous, inter-générationnelles même. Aussi si vous n'avez pas encore acquis toute la dextérité indispensable au maniement d'un ordi, si vous avez envie de mieux gérer les photos faites l'été dernier, les classer, les retoucher... peut-être trouverez-vous ici les bons interlocuteurs. Mais ce n'est pas tout, vous pourrez profiter de projections de films libres de droits, participer à des sorties culturelles dans le quartier qui recèle des richesses insoupçonnées... 

    La première séance a eu lieu mercredi 18 octobre, celle-ci vous l'avez ratée ! mais les suivantes.... le 25 : comment créer une web radio sur internet (choix des thèmes, écriture des articles, enregistrement de l'émission), ou le 15 novembre : une séance de film dont le titre sera annoncé prochainement... Le programme complet est accessible sur le site du club. 

     

    Informations et renseignements au 01 42 51 03 61

    ou par mail à : gouttedordinateur@sallesaintbruno.org

     
     
  • Médiathèque Françoise Sagan, vernissage à 18h

    Quartier Partagé* et les associations du collectif  vous  invitent au vernissage de : 

    l'Expo La Photo en Partage

    ce jeudi 19 octobre à 18 h

    à la Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwarzenberg 75010 Paris

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    Le carrefour Barbès et le viaduc du métro aérien.

     

    Ambra Tonini, jeune photographe italienne, a monté un atelier photo pédagogique avec les personnes en situation de précarité ou handicapées suivies et accompagnées par quatre associations ou structures sociales du collectif Quartier Partagé (Français Langue d’Accueil, la Maison Camara, « Aux Captifs, la Libération », la MAS des deux marronniers).

    Ils ont ensuite parcouru ensemble le 10e arrondissement. Conseillés par Ambra, ils ont choisi eux-mêmes leurs thèmes et réalisés leurs photos.

    Vernissage à 18h à la médiathèque 

    8 rue Léon Schwarzenberg

    Paris 10e

    Communication de Quartier Partagé

    07 86 73 07 83
  • Un samedi pour les enfants à la mairie du 9e

    Un peu avant les vacances scolaires, la mairie du 9e propose des animations aux enfants samedi 24 juin de 15h à 19h. Ils pourront aussi venir vendre leurs jouets, une bonne manière de faire du tri dans leurs chambres avant la rentrée scolaire de septembre. Dans le même temps se tiendra le salon du livre et de nombreuses animations variées seront proposées. De quoi laisser un peu de tranquillité aux parents...

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  • Il y a du nouveau sur la Promenade Urbaine !

    Notre impatience pour obtenir des nouvelles de notre promenade urbaine s’est vue récompensée, la semaine dernière, par une rencontre à l’Hôtel de Ville avec les responsables de ce dossier difficile au cabinet de la Maire de Paris. 
     
    L’information prioritaire, et celle que vous attendiez tous, est l’annonce d’une réunion publique qui aura lieu le 1er juillet, au Louxor. Mise en musique par la Direction de la voirie et des déplacements, cette réunion sera l’occasion d’informer les habitants des avancées du dossier, de présenter les schémas étudiés par les experts de la voirie, après comptage des flux de circulation, après étude des éventuels reports en cas de réduction de voie, après analyse des usages des uns et des autres, piétons, cyclistes, automobilistes, sans oublier les besoins des commerces, des équipements culturels, de l’hôpital Lariboisière, etc… Nous pourrons en débattre tous ensemble au Louxor. 
     
    Nous avons retenu une information essentielle aussi, un de ces principes que nous avions mis en avant dans la réflexion en amont sur les aménagements à réaliser, c’est l’accessibilité pour tous tout au long de la promenade. La Ville nous a certifié que partout, de Barbès à Stalingrad, les piétons, y compris les personnes à mobilité réduire, pourraient cheminer sans entrave. Il est de fait que certains lieux de passage sont jusque-là hasardeux, voire dangereux. Les consignes ont été données de rendre ce parcours en tout point accessible. Nous pensons, entre autres, aux accès de la station Chapelle ou aux abords de la déchetterie. 
     
    Nous rappellerons dans le blog la date de la réunion publique au Louxor afin que personne dans le quartier ne rate ce rendez-vous ! Et plus tard, bien plus tard... nous pourrons toujours nous rencontrer sous le viaduc dans un café coloré comme celui de la photo ci-dessous, non ? 
     

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  • Le Louxor fait son festival

    Du 28 juin au 5 juillet

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    12 films de Cannes 2017 au Louxor.
    voici la liste ci-dessous, avec quelques éléments d’informations. 
    La semaine va être festive et cinéphile, et bien entendu, le bar sera ouvert…
     
     

    UNE FEMME DOUCE
     Sergei Loznitsa / 28.06 / 20h
    (Sélection Officielle - Compétition)
    Séance suivie d’une rencontre avec Sergei Loznitsa

    VISAGES VILLAGES Agnès Varda et JR / 29.06 / 20h
    (Hors Compétition - Prix de l’Œil d’or)
    Séance présentée par Agnès Varda et JR

    FAUTE D'AMOUR (LOVELESS) ‎Andrey Zvyagintsev / 30.06 / 20h
    (Sélection Officielle - Prix du Jury)

    UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR Claire Denis / 01.07 / 19h
    (Quinzaine des Réalisateurs - Ouverture)
    Séance présentée par Christine Angot, scénariste

    120 BATTEMENTS PAR MINUTE Robin Campillo / 01.07 / 21h30
    (Sélection Officielle - Grand Prix)

    PETIT PAYSAN Hubert Charuel / 02.07 / 19h
    (Semaine de la Critique - Séance spéciale)
    Séance présentée par Hubert Charuel

    MISE À MORT DU CERF SACRÉ Yorgos Lanthimos / 02.07 / 21h30
    (Sélection Officielle - Prix du Scénario (ex-æquo))

    GABRIEL ET LA MONTAGNE Fellipe Barbosa / 03.07 / 19h
    (Semaine de la Critique - Séance spéciale)
    Séance présentée par Fellipe Barbosa

    MAKALA Emmanuel Gras / 03.07 / 21h30
    (Semaine de la Critique - Grand Prix)

    CARRÉ 35 Eric Caravaca / 04.07 / 19h
    (Sélection Officielle - Séance spéciale)
    Séance présentée par Eric Caravaca

    VERS LA LUMIÈRE Naomi Kawase / 04.07 / 21h30
    (Sélection Officielle - Compétition)

    JEUNE FEMME Leonor Seraille / 05.07 / 20h
    (Un Certain Regard - Caméra d'Or)
    Séance présentée par Leonor Serraille
    Séance spéciale AVANT-PREMIÈRES ! avec les CIP - 5€

    Plus d'infos :
     http://www.cinemalouxor.fr/evenements/
     
  • Des toilettes provinciales…

    Les toilettes à Paris sont un problème pour tout le monde. Pour les touristes, qui ne les trouvent pas assez nombreuses, ou pas très propres, au mieux. Pour les Parisiens, qui les ignorent de peur d’y trouver dans certains quartiers tout ce qu’ils redoutent, la crasse, la malpropreté, les seringues… Pour les usagers de drogue, elles représentent malgré tout, un lieu d’injection à l’abri des regards, et notamment la nuit. C’est le cas de la sanisette située rue Ambroise Paré, au grand dam des habitants des immeubles de la Sablière qui dominent ce coin de rue. 
     
    Pour résorber les nuisances liées aux recoins très odorants qui, quoi qu’on fasse (végétalisation, fermeture par des grilles, rebondi maçonné, etc… ), subsistent dans beaucoup de rues, la Ville a depuis quelques années opté pour des ersatz de vespasiennes. Elles sont plus ou moins esthétiques et c’est un euphémisme. Plus ou moins bien accueillies aussi en fonction des quartiers et de l’importance des nuisances et des épanchements. Les premières offraient deux places et avaient été placées près du Canal Saint-Martin, très arrosé au milieu de la nuit, sans vraiment emporter l’adhésion des riverains. Ceux-ci s’en souviendront. L’espace près de la Rotonde de Ledoux à Stalingrad en avait également bénéficié. (voir les photos sur notre article de 2010 ). Un peu plus tard, elles ont augmenté de taille et changé de couleur. Les plus proches de chez nous ont pavoisé sur le parvis de la gare du Nord et sous ses arcades côté station de taxi et rue de Maubeuge. Pas une réussite non plus. Nous en parlions déjà, sujet récurrent s’il en est ! 
     
    Nous avons lu dans la presse cet hiver qu’une nouvelle génération de vespasiennes — disons vespasiennes avant que celles-ci ne soient rebaptisées dun nom plus branché ! — était à l’étude mais nous ne les avons pas encore croisées. Il s'agirait d'"uritrottoir" (est-ce bien un nom définitif ? ), la création d'une agence nantaise, avec l'ambition de civiliser les pipis sauvages. Une expérimentation à suivre. Par ailleurs, la Mairie de Paris a communiqué sur l’implantation de 50 nouvelles sanisettes pour arriver à un total de 450 sur l’ensemble de Paris, gratuites, ouvertes 24h sur 24 et toute l’année. On n'a pas fini de voir des coulures d’urine et de sentir des odeurs… 
     
    Pour terminer un sujet certes intéressant mais pas très sexy, nous vous proposons une photo d’un lieu d’aisance, situé à …

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    .... Façon quizz de l’été, quelqu’un saurait-il où se trouvent ces magnifiques toilettes, en plein centre ville d’une sous-préfecture d’environ 25 000 habitants quand on compte la zone péri-urbaine ? On ne peut pas l’oublier quand on est passé là, une fois dans sa vie. 
     
  • Vide grenier autour du square Montholon

    Voici l'été et les beaux jours. C'est le temps de l'amour, le temps des copains, et de l'aventure... Non ! C'est le temps des vide-greniers. Tout change, mon bon Monsieur et Françoise Hardy ne chante plus le temps de l'amour dans le quartier. En revanche, on ne les compte plus, les vide-greniers. Cette fois, c'est dans le 9e que nous vous proposons de sortir vos objets délaissés.  Pour ce faire, regardez bien l'affiche ci-dessous et les quelques indications que nous a transmises la mairie du 9e : 

    Il reste des places !

    Créneaux supplémentaires pour s’inscrire : mardi 27 juin de 18h à 20h au café Le Montholon, 84 rue La Fayette.
     
    Munissez-vous :
    • du bulletin d’inscription (téléchargeable) et également disponible sur place et à la mairie),
    • de la photocopie d’une pièce d’identité,
    • d’un justificatif de domicile
    • d’un moyen de paiement (chèque ou espèce).

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  • La police et les arbres…. et la suite.

    On peut estimer que l'été n'est pas le temps idéal de l'élagage. Bien que si l'arbre est adulte et en bon état de santé, ces quelques coupes ne vont pas lui nuire. Vous l'aviez remarqué aussi ? Les agents de la DEVE sont intervenus ici et là sur les arbres du quartier. Pas par fantaisie ou nécessité esthétique quant aux voies parisiennes, mais à la demande de la Préfecture. En effet, tout notre quartier est sous haute surveillance dans le cadre de l’opération policière appelée « Barbès respire » — étendue maintenant à La Chapelle — et parfois des branches d’arbre viennent gêner l’oeil noir de la caméra de vidéo-surveillance. Il faut savoir que commandées depuis une salle de contrôle dans un commissariat central, ces boules-là révèlent tous les mouvements de personnes sur le macadam parisien. A condition bien sûr que leur vision circulaire, souvent à 360°, ne soit pas entravée par des feuilles, des branches… Dans ce cas, la police obtient rapidement un élagage de l’arbre à la frondaison trop expansive. 
     
    Ce sont ces surveillances qui permettent d’intervenir rapidement en cas de rixes, ou d’installation de marchés illicites. Elles permettent aussi l’identification de trafiquants et de revendeurs de cigarettes de contrebande. Elles facilitent leur interpellation sur site plus tard. Le responsable de l'opération Barbès Respire nous a dit l'avantage pour lui de la présence de ces caméras, installées en grande nombre dans les 18e et 19e arrondissements. (Nous n'étions pas emballés à l'époque des "1000 caméras pour Paris", le fameux PVPP, il faut le reconnaître. Notre avis était qu'elles ne protègent pas des agressions, mais qu'elles sont utiles à la résolution des affaires de délinquance de rue après commission des faits. )
     
    Par ailleurs, la surveillance et les nombreuses plaintes qui sont remontées au 2e district de la police de proximité concernant des commerces peu regardant sur les conditions d’exercice de leurs activités ont débouché sur des fermetures administratives, allant de 20 jours à 3 mois, selon les irrégularités commises. Nous en connaissons trois, un commerce alimentaire place de La Chapelle, un restaurant dans la Goutte d’Or et une boutique de « méga promos » assez débordante du boulevard Barbès. Les fermetures administratives sont dures pour les commerçants, elles les privent de chiffre d’affaires. Toutefois elles interviennent après des rappels à la réglementation qui ne sont pas entendus, au vu des résultats et de la sanction qui finit par tomber. 
     

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    Le barreau Guy Patin le 17 juin, entre foule et police. 

     
    Le mois du Ramadan a été chaud, à tout point de vue, et l’état du sous viaduc en a témoigné certains petits matins. D'ici à l'année prochaine il restera encore à harmoniser les périodes d’animations sous le viaduc, liées à cette fête traditionnelle pour le monde musulman, et le passage des équipes de la Propreté de Paris. On doit pouvoir faire mieux, à condition de communiquer et de respecter les compromis trouvés, de part et d'autre. Nous pensons que la mairie du 18e a un rôle à jouer dans ce processus. On ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas. On voit avec bonheur passer la brigade spéciale d’après-marché, la "fonctionnelle", les mercredis et samedis; on note l’énormité de sa tâche, les tonnes de détritus qu’il faut faire disparaître dans un temps record, et on la félicite du résultat. A situation spéciale, intervention spéciale. Il faudra en prendre de la graine l’an prochain. Ça laisse un peu de temps à la réflexion. 
     
  • Plan propreté 2017 dans le 10e: du mieux?

    Comme en témoigne la photo ci-dessous, la réunion de présentation du plan de Propreté 2017 dans le 10e n'a pas attiré les foules, ce qui n'a pas manqué d'interpeller le maire Rémi Féraud. La communication a t-elle été suffisante ou encore les habitants, découragés par une situation qui n'évolue guère, ont-ils préféré rester chez eux? Nous ne le saurons pas.

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    C'est Jean-Paul Badaud, responsable Propreté des 9e et 10e arrondissements, qui a présenté un long document détaillé de diagnostics et d'actions en présence d'Elise Fajgeles, adjointe chargée de la propreté. Nous ne ferons pas un résumé exhaustif de la présentation qui serait fastidieux.

    Quelques chiffres

    On note une évolution positive du tri sélectif puisque la collecte du verre et des multi-matériaux (poubelle jaune) a augmenté d'un peu plus de 3%. De même, il y a beaucoup plus de demandes de ramassage d'encombrants même si des lieux de dépôts sauvages persistent. Pour ces derniers, ils sont bien identifiés et les agents passent aussi souvent que possible. Dans notre quartier, celui du haut du faubourg Poissonnière est connu. Il faut savoir que le 10e est un des arrondissements le plus graffité et dans ce domaine pas d'amélioration.

    Le diagnostic

    Les actions de nettoiement ne sont pas identiques selon les secteurs. Elles vont de "normales à intensives", le minimum étant de 7 balayages et d'un lavage par semaine. Dans le secteur du boulevard de la Chapelle- Lariboisière on applique le "nettoyage renforcé" (9 à 10 balayages) et sur le boulevard de Magenta et gare du Nord le nettoyage intensif (plus de 10) et 2 à 3 lavages pour l'ensemble.

    Les actions générales

    Comme dans le Plan Propreté précédent, on retrouve comme cibles principales : la lutte contre  les incivilités, les dépôts sauvages (on notera que le haut du Fg Poissonnière est bien identifié à ce titre), les mégots et les épanchements d'urine. Trois nouvelles sanisettes seront implantées et une nouvelle génération devrait être expérimentée prochainement mais nous n'avons pas pu la voir.

    Jean-Paul Bidaud a rappelé les différents outils actuels pour lutter contre les dépôts sauvages à savoir l'application pour smartphone "Dans ma rue", l'enlèvement des encombrants avec prise de rendez-vous, une collecte solidaire qui a lieu tous les 2 mois et le Tri-Mobile qui commence à se mettre en place.

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    Les actions localisées

    Certains quartiers sont ciblés particulièrement pour des actions spécifiques comme le canal Saint Martin, le bas de la rue du Faubourg Saint-Denis et le secteur des gares du Nord et de l'Est. Pour la gare du Nord, un protocole (bien nécessaire) avec la SNCF est en place. Des actions sont aussi menées dans le secteur de la salle de consommation à moindre risque. Gare de l'Est, des nettoyages approfondis sont prévus pour le fameux escalier, qui descend de la rue d'Alsace. Du 15 juin au 15 septembre, des équipes sont à l'oeuvre de 15h48 (on notera la précision!) à 23h30.

    Echanges avec la salle

    Des échanges ont eu lieu ensuite avec les élus et les quelques habitants présents. Action Barbès est intervenue sur plusieurs points. Tout d'abord, sur les mégots. Il existe 1152 corbeilles de rue sur l'arrondissement qui présentent un éteignoir. Vous les connaissez, il s'agit du modèle Bagatelle.

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    Nous avons déjà fait des observations sur cette nouvelle génération de poubelle qui pose problème notamment avec le sac plastique tenu par un élastique. Quant à l'éteignoir, les fumeurs parisiens respectueux de l'environnement le connaissent et l'utilisent mais les autres ? Il est bien peu visible.

    Voici un exemple de poubelle vue dans la région du lac de Côme en Italie qui est plus parlant.

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    La sensibilisation n'est faite que pour les bars et restaurants et les immeubles de bureau (40 par an). Très insuffisant. Nous avons demandé que des agents passent chez les commerçants du haut du boulevard de Magenta car beaucoup jettent leurs mégots sur les pieds d'arbres. Nous avons également retenu dans la présentation de la DPE cette phrase au sujet de l'affichage sauvage: "On peut facturer le coût de l'enlèvement lorsque l'afficheur est identifiable". Ce qui est fréquemment le cas. Sans citer de marques, nous sommes revenus sur l'affichage des campagnes électorales où l'on a pu constater que tous les partis politiques étaient à mettre dans le même sac ! La Ville a-t-elle la volonté de faire payer les responsables en ce qui concerne les afficheurs identifiables ?

    L'association Demain La Chapelle a signalé un boulevard de la Chapelle peu nettoyé et de nombreux dépôts de gravats provenant de nouveaux commerçants en pleine installation. Elle a déploré par ailleurs le manque d'information sur la DPSP auprès des habitants.

    La liste des points évoqués serait longue et ennuyeuse, nous ne citerons encore que les problèmes récurrents comme la présence de rats, de celle des pigeons porte Saint-Denis. Les habitants présents ont demandé plus d'informations avec des affiches traduites en plusieurs langues et surtout le recours à la verbalisation !

    Le plan de propreté est modifiable a conclu J.P. Bidaud et il ne faut donc pas hésiter à faire des signalements. On attend la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités qui a pris du retard et qui est annoncée pour la rentrée. Une dernière annonce de Rémi Féraud qui n'a pas manqué de nous interpeller "Il faudra qu'on refasse les pieds d'arbres du boulevard de Magenta qui ont été mal faits". Mais le maire n'a pas précisé quand...

    Pour connaitre l'intégralité de la présentation qui est fort longue, vous pourrez bientôt consulter le site de la mairie du 10e, et en attendant cliquer ici pour le télécharger.

     

  • Square Saïd Bouziri : encore un espace dégradé

    Nous continuons nos visites des squares de la Goutte d'or. Dernièrement, nous évoquions les squares Alain-Bashung et Léon (voir notre article du 21 juin). Aujourd'hui nous arrivons aux abords de l'église Saint-Bernard et observons le square situé face au parvis, baptisé Saïd-Bouzari. Son aire de jeu aura attendu plus d'une année avant d'être refaite mais nous craignions que les dégradations arrivent beaucoup plus vite. Nous l'avons constaté récemment. Pour signaler la situation et anticiper une probable dégradation, une de nos adhérentes a écrit aux élus concernés, Philippe Durand et Gilles Menède. Nous reprenons son courrier :

    "Le square Saint-Bernard Saïd Bouziri, après une année de fermeture, a fort heureusement été de nouveau ouvert il y a peu de temps. Sa réouverture a été accueillie avec soulagement et chaleureusement.
    Aujourd’hui, à l’image du square Bashung dont il n’est plus utile de vous parler — vous n’êtes pas sans savoir comme chacun(e) de nous qu’il est abandonné par les familles et les enfants pour des raisons d’hygiène et de sécurité — le square Saint-Bernard Saïd Bouziri commence à donner des signes préoccupants.
    L’espace réservé aux enfants est occupé à des heures indues, et l’on retrouve cet espace dans un état de saleté remarquable.
    Normalement ce square est fermé en fin de journée.
    Il est occupé après fermeture et reste occupé durant une partie de la nuit par des individus qui non seulement mangent, fument, boivent, salissent, mais font du bruit, et s’en échappent au petit matin.
    Je vous envoie quelques photos prises le matin vendredi 23 juin.
    Les trois premières sont prises à 11h52 au moment où deux de vos agents d’entretien s’appliquent à continuer d'enlever les déchets les plus importants."                                       

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    "Je reprends votre réponse à une demande exprimée par Action Barbès et publiée dans son blog du 14 octobre 2016 au sujet notamment du square Bouziri : l’aire de jeu a été fermée car elle est rendue impraticable par les déjections de pigeon qui logent dans les arbres au-dessus.
    Nous avons planifié un réaménagement du square en déplaçant l’aire de jeu. Ces travaux devaient avoir lieu prochainement, malheureusement ils ont été reportés au vu du calendrier de l’entreprise délégataire.
    Malgré tout, ces travaux devraient intervenir dans le courant 2017.


    Réponse qui me laisse dubitative : en effet, l’aire de jeux a été déplacée et il y a un peu moins de déjections de pigeons dans cet espace, mais le problème demeure dans l’ensemble du square.
    Difficile pour ne pas dire impossible de trouver un banc propre pour profiter d’un moment de tranquillité.

    Serait-ce une fatalité ?

    Par ailleurs, le nouveau baby foot est d’une saleté remarquable (un peu plus de réflexion aurait pu être déployée pour que cet espace de jeu dont les enfants un peu plus grands raffolent ne soit pas inondé par la fontaine juste au-dessus) et soit épargné par les fientes de pigeons. Et de plus, qu’ils ne pataugent pas dans un espace boueux.
    Il n’est pas question ici de remettre en cause le travail de vos agents, mais sans doute ce constat mérite-t-il de réfléchir sur le temps qui est donné à vos agents pour laisser un endroit dans un état de propreté irréprochable.
    Le nettoyage régulier au Kärcher serait le bienvenu aussi bien sur le sol que sur les bancs.
    Cela ne devrait pas être impossible, tout en sachant que les pigeons se soulagent de leurs fientes chaque jour de la semaine.

    Merci de l’attention que vous porterez à ce courrier.

    Avec mes meilleures salutations,"