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  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • Bertrand Delanoë, tranquille dans le 18e

    Jeudi soir, sous une pluie fine, nos pas nous ont conduits jusqu’à la mairie du 18e, place Jules Joffrin, où Bertrand Delanoë donnait ses réponses à la demande de tranquillité des Parisiens. Désormais les comptes rendus de mandat du maire se déclinent par thème. Tranquillité est un vocable nouveau dans la sémantique municipale. Jusque-là on a toujours parlé de sécurité et d’insécurité. A ces mots-là, on oppose généralement prévention ou répression. Là, devant une autre demande, récurrente depuis quelques années, qui se distancie nettement du sentiment d’insécurité (sur ce terme de « sentiment », il faudrait revenir aussi, car il exaspère beaucoup d’habitants, qui criaient littéralement le 20 octobre dernier leur ras-le-bol devant les incivilités, parfois les agressions dont ils sont victimes, et qui n’ont plus rien à voir avec le « sentiment».), les élus parisiens, le maire en tête, tiennent un autre discours.

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    Dans l’exposé, on introduit d’autres outils pour lutter contre les nuisances environnementales, au sens large, celles qui conduisent à un état d’insécurité et d’intranquillité. Outre les vols à l’arraché, les trafics en tout genre, les agressions sur les personnes, sont pris en compte dès lors, à leur juste valeur et leur fréquence, des délits mineurs qui contribuent au mal vivre des habitants. Ce sont les nuisances sonores dans certains quartiers animés, tard le soir et la nuit : les nouvelles habitudes de sorties et d’activités festives se sont généralisées à Paris et dans bien d’autres villes. Ce sont les conditions de malpropreté de beaucoup de voies principales ou secondaires, les recoins qui accueillent les épanchements d’urine, les dépôts sauvages, les encombrants. C’est encore la prostitution écartée des quartiers centraux, des « beaux quartiers », qui rend difficile la vie des riverains. Ce sont bien sûr les ventes illicites, frauduleuses, liées à la précarité aussi, qui envahissent, au sens propre, des espaces publics devenus impénétrables au passant lambda.

    Mettant en avant les efforts budgétaires de la Ville, Delanoë a évoqué parallèlement les carences de l’état, les diminutions de moyens alloués à la préfecture de police (moins 399 policiers sur Paris), dont il salue en passant la qualité des personnels. Ils travaillent bien avec les moyens qu’ils ont. Au passage, il soumet à la réflexion la possibilité de municipaliser les agents de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), dont le financement est assuré par la Ville mais la maitrise et la formation par la Préfecture. Il regrette l’abandon de la police de proximité, et en présence de son fidèle colistier et ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant, il ne peut que trouver un soutien en cela. Les nouveaux patrouilleurs de Claude Guéant semblent signifier une certaine nostalgie de ce temps-là… (voir notre article à venir sur les Patrouilleurs… de proximité).

    Il souligne aussi combien le problème de l’insécurité est complexe, et Myriam El Khomri reprendra en détail cette position. Il ne suffit pas de mettre du « bleu marine », selon une expression chère à Daniel Vaillant, pour régler tous les problèmes. Il faut aussi passer par la prévention, par l’aide aux mineurs, aux familles, aux migrants en situation très précaire, par la lutte contre l’insalubrité (rappel des 1038 immeubles insalubres en 2001…), par l’urbanisme, l’aménagement des quartiers, par leur animation, accessible aux moins fortunés aussi, par les subventions aux associations qui créent du lien social dans ce grand melting pot qu’est le 18e arrondissement, et qui en tire aussi de la richesse.

    Nous passerons très rapidement sur les perturbations causées par un groupuscule venu montrer son hostilité à la création de l’Institut des cultures d’Islam.

    Pour résumer, même si ces propos étaient ceux de l’introduction par Daniel Vaillant, nous dirons comme lui que « la sécurité n’est pas un état naturel. La sécurité ne se décrète pas.  En revanche, elle est un droit du citoyen, y compris dans les quartiers populaires. » Souhaitons que la détermination du maire du 18e face aux occupations illicites de l'espace public trouve des applications concrètes dans un proche avenir. Il l'a répété plusieurs fois : la situation de Château rouge, des abords du Carré de biffins ou de Barbès n'est plus tenable.

  • Où sont passés les Vélib' ?

     Et non, ce n'est pas le titre d'un polar d'été. Mais bien une réalité dans notre quartier. Nous avions déjà évoqué, lors de précédents articles, l'absence de vélos disponibles souvent dès 9h, voire même plus tôt. 

    Les faits :

    Aujourd'hui en fin de matinée, je souhaitais me rendre de Barbès au square Villemin, et malgré de nombreuses stations (voir la liste plus bas), je n'ai eu d'autres recours que la marche à pied !

    L'état des lieux :

    Paris, Barbès, Vélib',

    Observons. Ces stations désertées par Decaux, quelles sont -elles? Sur le trajet de Barbès au square, on trouve dans l'ordre celle sous le viaduc du métro au carrefour Barbès, puis en descendant le boulevard de Magenta à gauche, celles de la rue Ambroise Paré et de la rue St Vincent de Paul. Pas un cyle. Pas mieux sur la droite en passant par la rue de Rocroy, la station est vide) l'angle Dunkerque/Magenta, idem boulevard de Denain, ibidem à l'angle rue Dunkerque / rue d'Alsace. Une fois le pont franchi au-dessus des voies de la gare de l'Est, toujours pas de vélo rue de Château-Landon alors qu'il s'agit d'une double station. Un unique vélo attend un utilisateur devant le square Villemin. Ouf, l'honneur est sauf !

    Epilogue :

    Après vérifications diverses, re-ouf, il est en état. Retour donc à vélo sur Barbès.

    Decaux et la Ville se sont mis d'accord pour renouveler l'offre tarifaire : ils  proposent notamment un tarif légèrement augmenté pour un temps passant de 30 à 45 minutes. A quoi bon s'il n'y a pas de vélo? Tout comme les minutes de bonus accumulées au fil des mois pour avoir remonter toutes ces bicyclettes vers le nord, sur les hauteurs, ne serviront à rien!

  • Assistantes maternelles dans le 18e

    Nous savons les difficultés que les jeunes parents rencontrent pour trouver l'assistante maternelle de leurs rêves à qui ils confieront leur petit dernier...

    Le mairie du 18e nous transmet cette information que nous publions bien volontiers :

    samedi 28 janvier 2012

    de 9h à 12h30

    le forum assistantes maternelles - parents

    Ce forum organisé en partenariat avec la maison de l'enfance et le service social de PMI, offre la possibilité aux parents, à la recherche d'un moyen de garde pour leur enfant, de rencontrer des assistantes maternelles qui ont des places disponibles et les crèches parentales de l'arrondissement. C'est aussi l'occasion de s'informer sur le métier d'assistante maternelle et sur la rédaction du contrat de travail entre les parents et les assistantes maternelles.

    Mairie du 18e

    Hall central

  • Nouvelle place Madeleine-Braun : un espace entièrement aménagé et végétalisé dans quelques semaines

    Les abords immédiats au sud-est de la gare de l’Est continuent à être améliorés : après les paris,10e,place-madeleine-braun,récollets,gare-de-l-esttravaux réalisés en septembre 2011 dans la partie Est de la rue du 8 mai 1945 entre le boulevard de Strasbourg et la rue du Faubourg Saint-Martin qui ont principalement permis l’élargissement desparis,10e,place-madeleine-braun,récollets,gare-de-l-est trottoirs et la création d’ilots de refuge pour les piétons  (voir article du 19 septembre 2011), l’intersection des quartiers Grange aux Belles-Terrage et Château d’Eau–Lancry voit l’émergence imminente d’une nouvelle place aménagée pour les habitants et les personnes fréquentant le quartier, devant le couvent des Récollets à l’angle des rues du 8 mai 1945 et du Faubourg Saint-Martin.

    Les travaux menés par l’entreprise Fayolle vont en effet bon train : d’ici à la fin février 2012 selon des sources officieuses (pour une date butoir annoncée théoriquement pour la fin mars), l’aménagement et la végétalisation de la nouvelle place Madeleine-Braun devraient être terminés.

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    Pour mémoire, le Conseil d’Arrondissement du 10e avait adopté à l’unanimité, en mai 2008,  la création et la dénomination de cette « Place Madeleine-Braun ». Madeleine Braun, décédéeMadeleine_Braun.jpg en janvier 1980, s’était engagée dans la Résistance en zone sud dès 1940, et fut élue députée en novembre 1945 sur la liste communiste du département de la Seine. Elle devient la première femme vice-présidente de l’Assemblée nationale. En 1951, écartée du Parti Communiste, elle s’éloigne de la politique et devient co-directrice avec Louis Aragon des Editeurs français réunis, où elle publie de nombreux auteurs comme Paul Valéry, Paul Eluard ou Vladimir Maïakovski.

    Depuis sa nouvelle dénomination, cette place continua, au cours des trois dernières années, à être encombrée par les dépôts de matériel de l’entreprise Fayolle qui s’en servait avec l’accord de la mairie comme lieu de stockage pour ses nombreuses interventions de voirie dans l’arrondissement. Mais l’aménagement proposé de cette nouvelle place fut enfin présenté en octobre dernier par les élues Elise Fajgeles et Hélène Duverly.

    Ainsi, les travaux visant à libérer, aménager et végétaliser cet espace ont bien progressé depuis l’automne. Une allée piétonne est créée dans l’axe nord-sud du portail d’accès piéton de la gare et parallèle à la rue du faubourg Saint Martin, sur le terre-plein central de la place, dont les sols sont également entièrement refaits ; 3 nouveaux candélabres sont posés pour renforcer l’éclairage ; 25 places de stationnement deux-roues sont créées (13 « motorisées » et 12 « non-motorisées ») le long de la placette. La végétalisation de l’espace se traduit par la création de parterres, la plantation de couvre sol et d’arbustes (sur une surface totale de 238 m²) et de trois arbres (avec malheureusement l’abattage nécessaire de 7 arbres dépéris). Des bancs publics devraient également être installés, comme l’a confirmé Elise Fajgeles lors du dernier Conseil de Quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul le 23 janvier dernier, afin de répondre à la demande notamment du Conseil des Seniors du 10e, et ce en dépit des éventuels problèmes de fixation de certaines populations marginalisées ou paupérisées.  

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    Un aménagement et une végétalisation tant attendus pour ce 10e arrondissement très densément peuplé et en manque d’espaces verts !

  • Les rats n'ont pas quitté la ville...

    Nous avons proposé d'ouvrir nos colonnes à nos adhérents. Voici qu'ils nous répondent. Ici un papier sur une rencontre de rue, inattendue et peu agréable.

     

    Les rats n'ont pas quitté la ville...

    Ça, on le sait depuis longtemps. Pour preuve : il y a peu, je passais en voiture rue de Jessaint et j'ai dû faire une embardée pour ne pas écraser un animal. Savez-vous ce que c'était ? Un rat aussi gros qu'un chat. Pour dire les choses plus justement, aussi gros qu'un petit chat. J'avais précédemment entendu dire autour de moi que le soir ces rongeurs faisaient entendre des grincements de dents et qu'ils avaient même l'audace de traverser tranquillement la rue Jessaint en direction du pont.
    J'ai aussitôt pensé au joueur de flûte de Hamelin en sachant pertinemment que tout joueur aujourd'hui n'en viendrait pas à bout. Mais ne faudrait-il pas essayer ? Et aussi est venu se superposer à cette idée l'effroi que l'évocation de "la Peste" de Camus fait surgir lorsque j'y pense.
    Aussi ai-je appelé dès le lendemain le service de l'hygiène, celui-ci m'a dit que la dératisation du square allait avoir lieu prochainement.
    Le square a été fermé du 28 décembre 2011 au 15 janvier 2012. Dans un second temps, il reviendra à la DPE de faire le nécessaire pour nettoyer le square et le rendre praticable.

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    Une situation assez semblable existe dans le 9e. Nous suivons depuis la rentrée de septembre la réflexion du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart sur l'état et la possible rénovation du square Montholon. L'été dernier, des mères de famille avaient dénoncé des insuffisances dans la surveillance du square et un état de malpropreté peu compatible avec la présence de jeunes enfants. Depuis lors, des rencontres ont eu lieu entre les élus, les riverains et les membres du conseil de quartier pour dénouer les tensions et tenter de fixer un calendrier jouable pour des aménagements. La mairie a écouté les demandes et cherche maintenant à faire coïncider les avis des services de la ville chargés de juger la faisabilité des projets de rénovation et les budgets municipaux, un peu à l'étroit ces temps-ci... Là aussi, la présence de rats avait été un des déclencheurs.

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    paris,18e,square-jessaint,pigeons,rats,dératisation,salubrité-publiquePar ailleurs, il est probable que les sacs de graines ou de pain sec, donnés aux pigeons, de façon totalement illégale et répréhensible, nous le rappelons à nouveau, que cette nourriture donc jetée à même le sol favorise la prolifération de tous les nuisibles.

     

  • Ce soir, CICA dans le 10e : vivre en senior à Paris

    paris,cica,10e,séniors,sports,loisirs,Le CICA a choisi d'aborder le thème des seniors, une première.

    Invitée: Liliane Capelle, adjointe au maire de Paris chargée des seniors et du lien intergénérationnel.

    A l'ordre du jour,

    • l'accès à l'information,
    • sport et loisirs,
    • rôle social et bénévolat

    En présence de Bernard ENNUYER, sociologue.

    Dans notre pays, la vieillesse reste une affaire individuelle, alors que le sociologue qui réfléchit au problème depuis de nombreuses années souhaite que l'opinion générale admette qu'il s'agit d'un enjeu collectif. Une vieillesse qui se passe mal n'est pas une fatalité.

     

    Les débats de ce soir donneront un éclairage local, celui des Parisiens devenus séniors.

    De nombreuses vidéos, fort intéressantes, existent sur le site de Daily Motion qui permettent d'entendre des interviews ou des synthèses de Bernard Ennuyer à la sortie de colloques ou de journées dédiées à la vie des séniors.
  • Rencontre avec le nouveau commissaire du 10e

    commissariat-du-10eme-arrondissement.jpg

    Contrairement à ce que la Préfecture de police indique sur son site internet, le commissaire du 10e arrondissement de Paris est bien Gilbert Grinstein et non Jacques Rigon, son prédécesseur, que nous avions rencontré en avril 2009 et qui, semble-t-il, est devenu commissaire du 19e arrondissement depuis novembre 2010. C’est donc bien lui qui nous a reçus jeudi 2 février avec Mme  Motard de la Mission de prévention et de communication (MPC).

    La météo peu clémente ne nous avait pas découragés pour aller poser nos questions et celles envoyées par certains de nos adhérents. On nous consacrait un temps que l’on sait précieux,  il s'agissait donc d'être concis !

    L’action d’un commissariat, rappelons-le, se limite en termes de répression à la petite et moyenne délinquance. Tout ce qui relève du délit. Si l’affaire est plus sérieuse, c’est la police judiciaire qui prend le relais.

    Monsieur le Commissaire, quelles sont vos priorités ?images?q=tbn:ANd9GcSLjJZRzO72XUH14gal-2L4Xvp7lZKQ0RRHKH_bbLSjDs2vZ908

    « Tout est prioritaire. On ventile les effectifs (350-400 policiers, hors administratifs) 24h/24 le plus efficacement possible ». Pour les définir, Gilbert Grinstein réunit chaque mardi après-midi les services de la voie publique, la DSPAP, la BAC, la MPC, la police administrative. Mains courantes, dépôts de plainte, courriers transmis par le maire de l'arrondissement, le maire de Paris, le préfet et même la Présidence de la République, tout est passé au crible. « On prend contact avec la personne qui a envoyé la doléance pour  calibrer [vérifier que les forces que l’on compte envoyer sont proportionnelles au sérieux de l’affaire] et on assure le suivi la ou les semaines suivantes jusqu'à amélioration de la situation et clôture du dossier. » Le conseil du commissaire : mieux vaut écrire directement au commissariat du 10e et par mail, on gagne du temps ! --> commissariat-10@interieur.gouv.fr

    Quelles actions sont menées aux abords de la station Barbès pour lutter contre la vente à la sauvette, les trafics, et les marchés illégaux ?

    « Ces problématiques sont du ressort du 18e ». Cette réponse ne nous a pas étonnés. Nous l'avions déjà entendue. Il y a cependant des politiques conjointes avec le 9e et le 18e, ajoute le commissaire, sans nous les expliquer. La discussion a donc été rapidement terminée sur ce point.

    Et ailleurs, dans l’ensemble de votre secteur ?

    « En ce qui concerne le haut de la rue du Faubourg Poissonnière (que le commissaire abrège volontiers en Faubourg Poiss’ – ou Poisse ? –) sur lequel quelques bandes tentent d’implanter du racket, nous intervenons depuis plusieurs années ; les problèmes sont parfaitement identifiés et on a bon espoir de régler la situation. » Le racket s’exerce sans doute sur les commerçants. De notre côté, nous avons des signalements par nos adhérents qui se plaignent de la présence de groupes, très bruyants à la belle saison particulièrement, d’alcoolisation excessive due à l’ouverture nocturne de supérettes à proximité, et de trafics de produits illégaux. Nous voyons ce trottoir du faubourg côté 10e comme la base arrière de Barbès. Moins en vue, plus à l’abri. La situation avait poussé les riverains à lancer une pétition au printemps dernier : ils avaient été entendus par les maires du 9ème et du 10ème et les commissaires.

    Par ailleurs, le commissariat verbalise régulièrement pour des incivilités, mais G. Grinstein juge assez inefficace de délivrer des amendes à des gens le plus souvent insolvables et à mobiliser en sus des policiers qui seraient mieux affectés ailleurs. De même, il attire notre attention sur les comportements incivils qui sont devenus presque des gestes culturels : le crachat se répand, les gens jettent leur paquet de cigarettes sur la voie publique sans même y faire attention. Au bout d’un moment, il faut aussi se poser la question de notre éducation, constate-t-il, un peu las.

    EtkuAjBdfxxitWT5YAsifjl72eJkfbmt4t8yenImKBVaiQDB_Rd1H6kmuBWtceBJ « Le Plan-caméras  (une cinquantaine pour l'arrondissement d'ici à l'été) est excellent pour lutter contre la délinquance. Il sera possible de mettre des « vidéo patrouilleurs » pour faciliter le travail et notamment pour gérer plus efficacement les doléances des habitants ». C'est l'avis du commissaire, que l’on ne partage pas forcément. 
    Des études ont montré qu'elle pouvait être au mieux une aide à la résolution des affaires mais pas une protection des citoyens comme son nom tendrait à le laisser penser. De plus, elle siphonne les budgets de la prévention.

    Comme nous l'entendons de beaucoup d'élus, G. Grinstein pense par ailleurs que l'ouverture du Louxor sera un facteur d'apaisement pour ce secteur. « Quand une rue est animée, ça dissuade les trafics, donc vive la culture », s’est-il exclamé. Puisse-t-il avoir raison !

    Où en est-on pour le secteur Gare du Nord- Hôpital Lariboisière ?

    De l’aveu du commissaire, le secteur est le plus lourd de l’arrondissement. « Tout le monde n’a pas la chance d’avoir à proximité la première gare d’Europe et la troisième du monde…  avec tous les flux et les problèmes liés aux trafics, vols ou mendicité. Et il faut ajouter les trafics de drogues rue Ambroise-Paré devant l’Hôpital Lariboisière. »  Le commissaire recense deux à trois grosses affaires de trafic par semaine. Il déploie bon nombre de policiers en civil et a installé des « planques ».

    Et au niveau de la circulation ?

    Nous avons une fois de plus déploré les problèmes de circulation autour de l'hôpital les jours de marché. Mme Motard précise qu'effectivement les policiers évitent d'y aller en voiture. La circulation est gérée par la Direction de la circulation, sur laquelle le commissariat n’a pas vraiment d’influence. « De plus, mettre des agents vers le marché ne résoudrait rien. » Quant au projet de l'hôpital de faire entrer les urgences par le boulevard de La Chapelle, après la construction d’un nouveau pavillon au nord, G. Grinstein n'a pas mâché ses mots : « C'est une erreur totale ». Il souhaiterait, tout comme nous, une grande consultation sur le plan global de circulation dans Paris. Il existe un Plan de Paris des Déplacements (PDP) qui vise la réduction de la place de la voiture... Des efforts sont encore nécessaires.

    Dernière information : contrairement à ce que nous écrivions le 16 novembre (puis le 1er décembre) dernier dans notre blog à propos des enlèvements d'épaves (qui nous avait été indiqué au téléphone par le commissariat), il y a bien un épaviste pour le 10e. Encore faut-il que les riverains informent la police (via le mail ci-dessus).

    G. Grinstein compte agir en bon gestionnaire : le nombre de ses troupes et le volume horaire dédié sont comptés. Il s’agit donc de répartir les agents le plus intelligemment et le plus efficacement possible. La question de savoir si le nombre d’agents est suffisant semble, en revanche, ne pas se poser pour lui. Devoir de réserve oblige, sans doute... en cette période électorale, la sécurité est un sujet « brûlant ».

    Prochaine étape pour Action Barbès: rdv avec le commissaire Clouzeau du 18e pour revenir sur le blog avec des informations précises sur les abords de la station.

     infos utiles :

    MPC du 10e : 01 45 23 80 21 ou 01 45 23 80 17

    MPC du 9e :   01 44 83 80 41 ou 01 44 83 80 96

    MPC du 18e : 01 53 41 51 45 - 46 - 47

     

     

  • Chez Don Doudine, une cave que nous aimons bien...

    Pourquoi ne pas profiter d'un vernissage ce soir pour rendre visite à Don Doudine, rue Myrha ?

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    LA CAVE DE DON DOUDINE
    marchand de vins
    vous invite au vernissage de l'exposition

    VALERIE BUFFETAUD
    peintures

    jeudi 2 février 2012
    de 18h30 à 21h30

    La Cave de Don Doudine
    16 rue Myrha
    75018 Paris

    A visiter aussi : www.valeriebuffetaud.com

  • Du Tati sans chichis...

    Habitant le quartier où règne Tati du haut de son bel immeuble haussmannien, lettres de lumière visibles depuis la place de la République... nous ne pouvions passer sous silence la nouvelle lue dans Le Parisien fin janvier : Tati se lance dans l'assurance !

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    Tati a gardé son nom - pourquoi renoncer à une enseigne aussi célèbre ? - mais le groupe qui occupe les magasins des boulevards Barbès et de Rochechouart n'a plus rien de commun avec la famille Ouaki qui avait cédé le cinéma Louxor en 2003 à la Ville de Paris. Tati est l'une des enseignes du groupe Vetura-Fabio Luci, un groupe textile qui posséde 140 magasins en France et au Portugal, d'après son site commercial. Il a repris l'affaire en 2004 après décision du Tribunal de commerce de Paris, comme le rappelait Libération dans son article du 6 août 2004, intitulé Fabio Luci, un autre spécialiste du bazar.

    Le service après vente en matière de vêtements, (même s'il s'agit de robes de mariage et que les divorces sont un des aléas de la chose) et de bijoux n'est pas une grosse contrainte pour le vendeur. En revanche assurer les foyers et, à la suite, assumer les dossiers d'indemnisation est une autre paire de manches, sans jeu de mots. L'article dit que Fabio Luci s'adosse au numéro un mondial de l'assurance, l'américain Metlife. Cela est-il rassurant pour autant ? Il ne s'agit pas d'une mutuelle, il faut donc rémunérer les actionnaires.. et tout cela avec des taux de cotisation plus bas. Cherchez l'erreur.

    L'avenir nous dira la satisfaction ou non des courageux qui vont aller voir comment on assure chez Tati. Et surtout comment on traite les dossiers de sinistre et ensuite les indemnisations.

  • Réfugiés climatiques

    Expo photos du 6 au 18 février

    Mairie du 18e arrondissement

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    Un vernissage aura lieu le 7 février à 19 heures, suivi d'une conférence débat à 20 heures, animée par le collectif Argos, créateur de l'exposition et l'Agence parisienne du climat.

    Il ne suffit pas d'en parler... où sont les réalisations dans le Plan climat de Paris adopté en 2008 ? Avouons qu'elles peinent à se concrétiser. La conférence vous en dira plus.

     

  • Du nouveau pour les cyclistes au printemps dans le 10e

    Le "tourne à droite" autorisera les cyclistes situés à un carrefour à griller le feu rouge pour prendre la rue la plus à droite. Il sera matérialisé par un vélo de couleur jaune et une flèche orientée vers la droite. Une autre signalétique, avec une flèche vers le haut, autorise même, s'il n'y a pas de voie à droite, à poursuivre sa route en ligne droite malgré le feu rouge à l'abord du croisement. Remarquons en passant que rares sont les cyclistes à ne pas s'autoriser ce genre d'entorse au code de la route. Mais pas de mauvais esprit ici. Cet arrêté publié le 12 janvier autorisant ces conduites est-il un premier pas vers le code de la rue, en adaptant le code de la route, pas toujours au point pour les citadins ?

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    Mesure à généraliser
    Si l'expérimentation est concluante, la Ville pourrait généraliser la signalétique à l'ensemble des zones 30 de la capitale. Espérons que certaines voies qui méritent amplement une réduction de vitesse de circulation soient rapidement repérées et qu'elles bénéficient elles aussi des panneaux et des double sens cyclables, par la même occasion.
    Censée favoriser le développement du vélo en ville, cette évolution réglementaire a été testée à Bordeaux, Nantes et Strasbourg, avec des résultats a priori satisfaisants.
    Selon le secrétariat d'Etat à la Ville, deux types de signalisation rendront possible le franchissement des feux rouges par les cyclistes : les panneaux simples, ou un feu clignotant qui sera associé au feu tricolore.

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    Les cyclistes n'auront pas pour autant tous les droits. Lorsqu'ils tourneront à droite, ils devront céder le passage aux piétons. En l'absence de signalisation, ils devront respecter le feu tricolore.

    Attention toutefois, cette belle expérimentation devra être validée par le prochain conseil de Paris et ne sera mise en "scène" que dans les rues de Lancry et de Verdun.... ça réduit considérablement l'enthousiasme, non ? Attendons la suite.