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Rechercher : salle de consommation

  • La rentrée d'Action Barbès

    Le 11 septembre 2010 : un samedi radieux, ensoleillé, autour du square d'Anvers, sous les structures du marché local, laissées en place à dessein. Comme tous les ans, les associations du 9e se sont donné rendez-vous pour présenter leurs activités et rencontrer leurs fidèles adhérents et même en rencontrer de nouveaux.

    Un aperçu ci-dessous...


    Forum des associations du 9eme
    envoyé par ParisNeuvieme. - Regardez les dernières vidéos d'actu

    Le forum n'aurait pas été totalement un succès à nos yeux sans un petit moment de convivialité. En effet, vers midi, on a vu sortir des paniers une terrine de rillettes, de belles tranches de pain de campagne et deux petits conteneurs de vin, qui ont contribué à la bonne humeur des membres du bureau, qui tenaient le stand.

  • La rentrée avec mon Molière dans le 18e

    Une annonce culturelle destinée aux jeunes et aux moins jeunes du 18e et des environs :

    Le festival la Rentrée avec mon Molière, initié par l'association CO·DE·BAR et soutenu par la Mairie du 18e, est un projet combinant interventions dans des écoles du 18e et représentations théâtrales.

    Dans le cadre de ce festival,

    le Mariage forcé de Molière se jouera
    à la Reine Blanche
    le mardi19 octobre, à 19h00.

    Le festival ayant vocation à se tourner plus particulièrement vers les jeunes, le spectacle sera gratuit pour les moins de 18 ans, le tarif pour les adultes n'étant que de 7 €.

    La pièce, très vivante et relativement courte (une heure environ), est replacée dans les années 1980 et accompagnée d'une musique originale composée pour l'occasion.


    Pour réserver, visitez la page du spectacle d'un clic.

  • Du bruit sous mes fenêtres

     

    Dès que vient l'été, que les fenêtres sont ouvertes,- admettons que cette année, la chaleur ne nous a pas beaucoup incités à ces extravagances - chacun sait que les rues s'emplissent de musiques et de l'écho des voix des fêtards de toutes sortes. On le tolère jusqu'à tard le soir, on s'en plaint jusqu'à tard dans la nuit, parfois... Mais de jour ? Qui appelle les policiers pour un tapage diurne ? Un malade cloué au lit pour les aboiements du chien de ses voisins peut-être ?

    Quelle mouche a piqué ces policiers du Ve arrondissement de Paris dont Benoît Hasse relatait l'intervention dans le Parisien du 18 juin dernier? Ils ont bel et bien interpelé un musicien de 25 ans, parce qu'il jouait de la guitare dans la rue..., puis confisqué son instrument avant de le relâcher.

    Près de la rue de la Huchette, les restaurants sont nombreux, les touristes y déambulent tranquillement, les bruits sont divers et la guitare de ce jeune italien, n'était certainement pas le plus dissonant.

    Y aurait-il dans le coin une éminence dont les forces de l'ordre en civil - si l'on en croit l'article du Parisien - assurerait la tranquillité ?

    On aimerait que les policiers mettent en œuvre le quart de la moitié de cette rigueur à faire appliquer les règles de l'occupation de l'espace public aux milliers de buveurs nocturnes qui bercent notre sommeil du doux écho de leur voix de rogomme .... au moins quand les premières heures de la nuit ont déjà sonné.

    photo - 2010 04 10 Ave Trudaine Le Paprika terrasse.JPGPour vous en convaincre, parcourez le site de l'association Accomplir qui tente de faire respecter ces règles dans le quartier des Halles.  Voir également leur Lettre n°67 en dernière page et l'article du Parisien, sous la plume de Catherine Ballé, qui relatait un CICA houleux en novembre dernier. Le problème perdure malgré tout. Le souci de cette association est de faire respecter les règles aussi bien d'occupation de l'espace public par les terrasses que de respect de la tranquillité du voisinage.

     

    Un récent arrêté du Préfet de police, Michel Gaudin, datant du 10 juin 2010, précise pourtant quelques principes :

    - La vente à emporter sur la voie publique de boissons et produits de restauration rapide est interdite après 0h30.

    - Sans autorisation spéciale, certaines dates sont à marquer d'une pierre blanche, les nuits du 14 au 15 juillet, comme la suivante, la nuit du 24 au 25 décembre et la nuit de la Saint-Sylvestre.

    - Des autorisations d'ouverture, entre 2 h et 5 h peuvent, à titre exceptionnel, être accordées aux établissements à vocation nocturne, à condition qu'il n'en résulte aucun trouble pour l'ordre public.

    - Ces autorisations excluent, le cas échéant, les terrasses, où toute activité doit cesser à 2 h.

    - Tous les établissements de divertissements (théâtres, concerts, music-halls et cinémas) et de jeux (sauf autorisation ministérielle) doivent  être fermés à 0h30.

    Il n'est pas question de faire fermer tous les lieux de convivialité, comme certains détracteurs le reprochent à l'association Accomplir, mais plutôt de trouver un juste milieu qui permette à chacun de vivre à Paris, selon ses goûts et ses besoins.

    Nous reviendrons sur cette problématique qui fait couler beaucoup d'encre et qui fera l'objet de réunions à l'automne... Affaire à suivre donc.

     

  • Le graffeur Thoma Vuille

    Les balades dans les articles et même dans les archives du Monde sont source de découvertes.  Par exemple, tenez : nous venons de découvrir - d'autres le connaissaient sans doute avant nous... - le nom de l'auteur du gros matou jaune qui se dore au soleil couchant sur les larges souches de cheminée d'un immeuble du boulevard de Magenta.

    Regardez

    photo - CHAT CHAT CHAT 16 avril 2009.JPGphoto - CHAT CHAT CHATdétail 16 avril 2009.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessus le 16 avril 2009, et ci-dessous, le  27 octobre 2005

    photo - CHAT CHAT de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPGphoto - CHAT CHAT détail de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et écoutez ce que dit l'artiste de son travail :

    Notre stock de photos faites tout au long des années d'existence de notre association renvoie à des sujets que nous n'avions pas imaginés. Ici, bien sûr, ce sont les façades du Louxor qui étaient visées et non le Chat de Thomas Vuille, apparu presque par hasard.

  • Le Louxor dans le Canard Enchaîné

    news_presse_theme.jpgLe Canard Enchaîné publié ce mercredi 21 juillet consacre un petit article à propos de la rénovation du Louxor. Il y a déjà quelque temps que nous avions informé la rédaction du Canard sur le projet destructeur de patrimoine que la Ville de Paris a lancé. Nous sommes aujourd'hui dans une phase très critique car les travaux dits de "réhabiliatation" doivent commencer dans quelques semaines et ceux-là détruiront de façon irréversible l'intérieur de 1921 encore en place.

     

    Article Canard Enchaine.JPG

    La malédiction du Louxor (fichier PDF)

  • Ouvert malgré les travaux

    PHOTOS - cause travaux 3 web.jpg

    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Ouvert malgré les travaux

    PHOTOS - cause travaux 3 web.jpg

    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • La loi et le patrimoine -1-

    Patrimoine

    Toujours dans le cadre des lectures d’été guidées par le hasard, nous voici à jeter un regard intéressé mais inquiet à l’article 52 de la loi de finances de 2010. Elle concerne le patrimoine, qui a été au cœur de toutes nos actions pour la sauvegarde du Louxor.

    C’était à l’occasion d’un vote du Sénat en première lecture en novembre 2009 que la presse s’était fait l’écho de l’article en question. De quoi s’agit-il ? De brader le patrimoine national, s’exclament certains, de redonner la priorité à une gestion locale et de proximité en transférant la propriété des biens nationaux aux collectivités territoriales qui en feront la demande, plaident les autres.

    Il semble que la tentative de Jean-Jacques Aillagon en 2003 d’ouvrir une voie au transfert des monuments historiques, protégés par une inscription nationale, aux collectivités locales n’ait pas été assez bien comprise, ou appréciée (loi du 13 août 2004). Le résultat est que la liste des 176 monuments nationaux déclarés aptes à devenir la propriété des communes ou des régions, ne s’est réduite que de moitié environ. L’actuel gouvernement a donc décidé d’aller plus loin, malgré les protestations des protecteurs du patrimoine, et d’alléger les contraintes qui encadraient ces cessions.

    Que représente l’abandon de ces contraintes ?

    Contrairement à celle de 2004, la loi, votée à l’Assemblée nationale, autorisait désormais le transfert partiel des monuments historiques propriétés de l’état, ainsi que des parties mobilières de ceux-ci. Au Sénat, une intervention de Jack Ralite permettait toutefois l’adoption d’un amendement maintenant l’obligation de conserver le bien dans son intégralité : on échappe ainsi au démantèlement prévisible. En revanche, les sénateurs ont repoussé l’interdiction, objet d’un autre amendement, de vendre à un privé la propriété acquise. Avant une éventuelle revente, seul est imposé un délai de vingt ans, pendant lequel le ministère de la Culture doit être consulté. Une définition bien floue, et donc un garde-fou bien aléatoire, quand le gouvernement cherche à se défaire de ses charges, les caisses vides dictant leur loi. De manière triviale, on pourrait dire que l’Etat vend les bijoux de famille. Cela ressemble à L’affaire Saint Fiacre de Simenon.

    Il n’y a plus de catalogue. Plus de liste limitée à un certain nombre de biens. Non. Tous sont logés à la même enseigne, soit 1750 monuments nationaux d’après La Croix du 29 novembre 2009. Un exemple ? La forteresse de Salses est, parait-il, convoitée par le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon...

    Le débat au Sénat aura toutefois permis de revenir sur la décision ultime octroyée au préfet. C’est finalement le ministre de la Culture qui donnera un accord définitif de cession, lui qui n’avait pas été choqué par la méthode…


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    Un site contemporain du Louxor dans le 13e arrondissment de Paris : la piscine de la Butte aux Cailles, construite entre 1922 et 1924, est classée à l'inventaire  des Monuments historiques, depuis 1990.

     

  • La loi et le patrimoine -2-

    Patrimoine --- la suite de notre article du 12 août  ---

    Un espoir : les propositions de la Commission de la culture du Sénat pour éviter la braderie du patrimoine

    Peut-on voir dans la mobilisation de la Commission de la culture du Sénat un espoir de revenir sur l’article 52 de la loi de finances 2010 ? Rien n’est moins sûr, même si les dix propositions formulées relèvent d’une prise en compte des risques que cette loi fait courir à notre patrimoine et que les sénateurs ont découverts bien tardivement. A moins qu’ils aient été sensibles à certains scandales qui ont agité le microcosme (vente annoncée de l’Hôtel de la Marine, à Paris), sensibles aux difficultés rencontrées par les collectivités locales pour connaître l’état du bien convoité et les conditions financières de son entretien dans la durée, sensibles au démantèlement du domaine public et à l’absence de politique cohérente au niveau national…

    On est toutefois en droit de se demander si le Centre des monuments nationaux aura les moyens de ses ambitions, dans une période où les budgets ne vont guère à la culture, encore moins au patrimoine. Les propos de sa présidente, Isabelle Lemesle, sonnent comme un vœu pieu : « Je me réjouis tout particulièrement des propositions qui sont faites en matière de dévolution aux collectivités locales : elles apportent des garanties importantes  et prennent toute  la mesure de l’enjeu. » S’il ne parvient pas à faire entériner ces dix mesures de précaution, ne verrons-nous pas d’ici quelques années tel parc, cédé indépendamment du château qu’il mettait en valeur, se couvrir de pavillons Kaufmann and Broad autour d’un golf émergeant sous les jets d’eau brumisée, ou tels communs, plus vendables que la vieille bâtisse aux toitures inquiétantes, vendus en effet pour alléger la charge de l’ensemble ?  Il y a loin du projet touristique doté de son flux d’estivants,  censés revitaliser un territoire, à la gestion économique et équilibrée d’un projet réfléchi, qui devrait offrir un mieux culturel et social, aussi bien aux éventuels touristes qu’aux populations locales, et cela dans la durée.

    Les collectivités territoriales seront peut-être moins enclines à acheter, même pour « pas cher », qu’il n’y paraît. Les transferts de charges de l’état aux régions sont passées par là. Là aussi les caisses sont plus ou moins vides…

    Il existe encore beaucoup de châteaux, qui ne sont pas propriété publique. Avis aux amateurs argentés : un échantillon sur le site de ce professionnel, où nous avons trouvé ce château du XVIIIe s. , situé en Gironde.

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  • Chantier Louxor : ça pousse.

     

    Si vous êtes partis en vacances au début du mois, vous risquez de trouver des changements en rentrant. Particulièrement si vous allez au marché de La Chapelle, ou si vous préférez au marché de Barbès, mercredi ou samedi prochain.

    Nous en étions restés juste avant le 15 août à la présence d'une grue et de grands portiques bleus. Mais voyez vous-même comme la perspective a changé. L'installation s'est faite ce vendredi, avec des interruptions de la circulation sur le boulevard de La Chapelle, certes momentanées, mais occasionnant des perturbations non négligeables. Les automobilistes, non prévenus, étaient décontenancés par l'impossibilité de continuer leur route. Piégés aussi car il faut bien dire qu'une fois arrivés au carrefour Barbès, il n'existe guère de solutions rapides pour aller au carrefour suivant, La Chapelle. Les ouvriers faisaient leur travail au mieux. Un responsable du chantier a indiqué qu'une autorisation préfectorale avait bien été délivrée; en effet, elle était apposée sur le grillage. Nous regrettons seulement qu'une indication n'ait pas été mise en amont, ou bien qu'un policier n'ait pas été détaché pour mettre un peu d'huile dans ces grandes manoeuvres.

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    Les piétons, quant à eux, étaient priés de traverser et de longer la station de métro, une précaution louable. Même si le cheminement sur le trottoir côté station n'a rien d'une promenade de santé, tant les odeurs d'urine sont asphyxiantes en été.

    Il fallait bien que ces équipements atterrissent à leur emplacement. Voilà qui est fait. Le tout est impressionnant, il en rend notre station de métro toute modeste, malgré son grand âge, plus de cent ans. Quant au Louxor, il disparaît presque.

    Nous espérons que des mesures seront prises pour prévenir le flux routier, au moins l'organiser, lors des chargements ou déchargements de grande importance. Il s'agissait bien cette fois d'un convoi exceptionnel.

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

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    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.