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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Chronique de Barbès, fin d'été.

    Le blog est de nouveau alimenté depuis la mi-aout grâce à des membres du bureau de retour à Paris et actifs malgré les prolongations jouées par le reste de l’équipe, et aussi par des remarques que nous adressent nos adhérents.

    Aujourd’hui, ce sont plusieurs messages reçus au cours des deux dernières semaines qui nous donnent l’occasion de vous proposer cet article patchwork. Le rédacteur final que je suis n’est pas sur place pour vérifier les tableaux de la vie quotidienne autour du carrefour, mais pourquoi mettre en doute la parole de nos “reporters permanents à Barbès". Nous connaissons suffisamment les lieux pour imaginer ce qu’ils décrivent, avec un peu d’humour et beaucoup de lassitude. Le retour de l’ailleurs vers Barbès est souvent un choc…

    C’est donc un florilège écrit à plusieurs mains :

    “….. je suis revenue depuis le 18, et le choc a été suffisamment fort pour que je me cloître (une façon de parler évidemment) avant de reprendre le cours de la vie parisienne.

    (Rencontré une amie) : Nous sommes convenues, elle comme moi, que le carrefour Barbès était désespérant.

    Mais il ne suffit pas de dire carrefour, car pendant cette période de Ramadan le carrefour est comme les rhizomes, il s’étale, gonfle. Certaines plantes rhizomateuses creuses et à croissance rapide... peuvent devenir invasives. C’est Barbès, la place de la rue Charbonnière, la rue Caplat et la fin de la rue de la Charbonnière, où l’on assiste à une extension du commerce illicite : ce ne sont plus les cigarettes, c’est, selon les endroits, des chemises, des jeans, des tee-shirts, des pêches, des bananes, des prunes, des melons, des herbes bien évidemment qui sortent d’endroits de stockage qui ressemblent à des déchetteries.

    Pour te donner une idée, tu pars du boulevard de la Chapelle côté Nord et tu vas jusqu’au numéro 39 de la rue de la Charbonnière : pour passer, tu frôles aussi bien côté immeuble que côté chaussée des installations éphémères où si tu chantais la chanson de Boris Vian tu dirais : Et on y trouve de l’herbe, du pain, des pastèques, des jus de fruit, du lait caillé (qui attend là pendant des heures sous un soleil de 34°), des chaussures, des ceintures, des crêpes faites maison... et des livres. Les vendeurs de cigarettes n’arrivent plus à se faire entendre et te murmurent à l’oreille : “Marlboro madame“.

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    Mais les forces de l’ordre sont là. Tout va bien.

    Avant-hier des CRS fouillaient deux jeunes hommes au coin de l’entrée du métro Guy Patin, alors que le commerce illicite allait bon train. J’ai interpellé un de ces CRS, et lui ai demandé pourquoi il n’intervenait pas sur le commerce en face : “Nous le faisons, mais à peine avons-nous tourné les talons, que ça recommence. Nous ne pouvons faire plus.”

    Hier au soir, deux cars de CRS étaient garés en sens contraire sous le viaduc côté Guy Patin. De nouveau entretien avec un des CRS (celui qui était au volant et qui téléphonait tranquillement). Mêmes questions. Et réponses : “Nous avons comme consigne de ne rien faire qui pourrait mettre le feu aux poudres. Aussi nous laissons faire. Nous préférerions intervenir, puisque nous sommes là pour ça, mais il n’en est pas question. C’est politique. Les élections ne sont pas loin. Je vous conseille d’écrire au préfet, même si cela ne donne rien cela laisse des traces.” Et de déplorer cette situation et même d’aborder le fait que nous laissons les gens prier dans la rue Myrha et dans la rue des Poissonniers.

    En rapportant ces propos, nous ne jetons pas un regard malveillant sur les CRS en faction dans le quartier, plutôt un regard désabusé et insatisfait. Car enfin, il est invraisemblable de planter sur le terrain des policiers comme des palmiers, et de ne pas en attendre davantage. Ils avouent eux-mêmes qu’ils regardent les trafics. Les regardant, ils les tolèrent, et le Préfet avec eux les tolère, et le Ministre qui est venu se montrer au printemps devant le kiosque les tolère, lui qui donne les ordres. Comment incarner le respect des règles dans ces circonstances ? On comprend que la tâche est rude. Encore faudrait-il un jour avoir l’intention, en haut lieu, de s’y attaquer.

    Nous n’incriminons pas non plus le commissaire du secteur qui lui aussi applique les consignes. A Barbès, on ne met pas le feu aux poudres ! On laisse faire.

    Et les habitants, comment vivent-ils dans ce contexte ? Comment s’en accommodent-ils ?

    "Je m’apprêtais à faire une photo du marché illicite qui gonflait de jour en jour lorsqu’un chibani s’est approché de moi et m’a conseillé d’être prudente et de préciser qu’ils n’aiment pas qu’on les photographie.

    La veille, je revenais de chez des amis : bagarre au couteau dans le café du 9, rue de la Charbonnière. Je regarde, je questionne, un monsieur me dit : “C’est de la racaille ; j’habite ici depuis quarante ans et je n’ai jamais vu une telle dégradation. Ne restez pas là et faites attention à vos affaires. L’autre jour, une dame s’est fait voler son sac...” Ce qui signifie bien que les habitants aspirent à retrouver une tranquillité, et qu’ils en ont assez de ce laxisme. Une voiture de police arrive à toute vitesse, en sens contraire, stationne quelques secondes au niveau du café, et repart aussitôt.”

    Un complément d’information sur les rumeurs et les suspicions qui concernent certaines ventes à la sauvette :

    "Une information concernant la banque alimentaire du secours catholique basé au mois d’août rue Pierre l’Ermite, dans la Goutte d’Or. J’aborde un monsieur qui y travaille et qui accepte de me répondre sans difficulté : selon lui, quelque 20% de la marchandise donnée est revendue (surtout par les gens d’Europe centrale) sur le marché Barbès/Guy Patin. Certains d’entre eux auraient plusieurs cartes de retrait. Les mairies viennent de se concerter et essaient de mettre de l’ordre dans ce désordre."

    Là encore, les comportements de certains nuisent au plus grand nombre et jettent le discrédit, une ombre sur les œuvres de solidarité et leurs bénéficiaires. Alors que les besoins n’ont jamais été aussi grands. Faut-il continuer à laisser faire ? Rue Guy Patin, nous avons été témoins de transferts de denrées depuis des coffres de véhicules à des sacs de provisions destinés au marché à la sauvette à l’intérieur de la station. Rien à voir avec les biffins qui récupèrent et réparent pour revendre.

    Il nous est difficile d’écrire ces lignes, de dénoncer les comportements délictueux que nous observons depuis de nombreux mois. En arrière-plan, nous avons la dégradation des conditions de vie de beaucoup de familles, les emplois rares, mal payés, et la débrouille qui gagne toujours plus de terrain, et même de territoire, pour parfois se transformer en réseau de revente. Des rixes dures ont déjà eu lieu pour défendre ce territoire ; les places sont chères dans notre quartier et la clientèle nombreuse, pauvre mais nombreuse.

    Dans notre dernier journal, nous faisions état du dispositif renforcé mis en place par le préfet après la visite du ministre de l’intérieur, Claude Guéant et reconnaissions une légère amélioration. Mais on doit cependant se demander si la présence policière actuelle n’est pas contre-performante, car elle enracine l'idée que dans ce quartier, tout est possible et qu'on ne craint pas grand-chose. Le trafic continue sous les yeux des forces de l’ordre, neutralisées par les consignes politiques de la hiérarchie. Peut-être même donne-t-elle aux apaches  un sentiment de force : « les flics ont des consignes de ne pas intervenir, car ils ont peur qu'on arrive en nombre... C'est nous les plus forts ! » Réflexion idiote, bien sûr, de la part de nos vendeurs à la sauvette ; en revanche, arriver en nombre, rapidement et avec des comportements peu amènes, ils savent le faire. Ils savent aussi que les autorités policières  et politiques craignent ces situations, très médiatisées chaque fois, et du plus mauvais effet en période électorale quand on n’a plus de solutions immédiates, quand on a usé tous les discours sécuritaires… et qu’on a vu Londres en flammes peu de temps avant.

    A Barbès, comme ailleurs, les solutions durables ne sont pas encore en vue. Nous avons notre problème sur les bras pour longtemps.

     

  • Barbès : les filets et les pigeons de la station de métro

    Lors des réunions du comité de pilotage Barbès, mis en place par le secrétariat général de l’Hôtel de Ville et qui permet de confronter les actions des services de la Ville et des entreprises présentes sur le carrefour, nous attirons toujours l’attention sur les dégradations que causent les pigeons dans les équipements du métro à la station Barbès-Rochechouart et sous le viaduc. En effet, les pigeons nichent dans la partie supérieure des piliers malgré les filets tendus sur toute la structure, filets qu’ils endommagent régulièrement et que la RATP réparent tout aussi régulièrement. A ses frais. Tout cela a un coût non négligeable comme nous le faisait savoir récemment Isabelle Bellanger de l’agence de développement de Paris.

    Or, nous voyons des personnes, plus particulièrement une dame, qui le soir dépose des morceaux de pain dans le secteur. Le nourrissage des pigeons est interdit. Faut-il le rappeler ?

    paris, barbès, métro, RATP, filets-anti-pigeons, viaducLe 12 août, la RATP avertissait les mairies d’arrondissement et nos interlocuteurs de l’Hôtel de Ville, Philippe Chotard, secrétaire général et François Dagnaud, adjoint au maire chargé de la Propreté, d’une énième réparation des filets, en ces termes :

    “Je souhaitais vous informer que la RATP avait une nouvelle fois dû réparer en juin les filets anti-pigeons mis en place à ses frais sous le viaduc Barbès. Ils sont effectivement régulièrement détériorés par des actes de malveillance. De plus une personne semble nourrir les pigeons chaque soir, ce qui les attire en nombre et plusieurs d’entre eux se retrouvaient piégés dans les filets après avoir pénétré par les trous provoqués par les personnes malveillantes.

    La RATP poursuit néanmoins ses efforts et compte sur la Ville de Paris et les autorités de police pour limiter les actes de malveillance.”

    Même si l’acte de nourrissage n’est pas passible de peine lourde, bien sûr, il serait bon que les policiers rappellent à l’ordre et au respect de la loi les personnes qu’ils croisent en train de jeter à terre des croutons de pain. Nous avons déjà fait un article l’an passé sur le sujet : les pigeons peuvent fort bien se nourrir tout seuls. Voir ce que nous en disions ici le 28 janvier de cette année, déjà.

    paris, Barbès, pigeons, nourrissage-interdit

    images?q=tbn:ANd9GcTUdC7cuAN5Q3MZOMCncmKzuYC0iXC8eaa2s0-Q4C6ObQST4I1dà suivre
  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Station Château-Rouge: Action Barbès sur le chantier

    Un petit groupe d'adhérents a pu visiter le chantier de la station Château-Rouge la semaine passée, un chantier impressionnant et on comprend mieux les longs mois de travaux nécessaires. Pour rappel, il s'agit de créer une nouvelle sortie et d'agrandir la salle de distribution (voir notre article du 29 novembre 2014 sur le sujet)..

    Acueillis tout d'abord par Florence Passeron, de l'agence de développement RATP et que nous croisons également au comité de pilotage Barbès, nous avons bénéficié d'explications techniques auprès de la chef de projet. Nous les remercions ici de leur disponibilité.

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    Travail sur plans avant la visite du chantier

    Rappelons que désormais la station est totalement fermée aux usagers pour une durée de 14 mois, durée qui a été réduite au minimum. Les flux actuels se répartissent pour un tiers à Marcadet-Poissonniers et deux tiers à Barbès. 

    Actuellement, on démolit la voûte du tunnel, par tronçons, pour éviter un éboulement car la ligne 4 passe juste en dessous!

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    Des pieux de 25m de profondeur sont nécessaires car, comme pour le Louxor, on est sur des carrières de gypses. Pieux disposés de part et d'autre de l'espace d'agrandissement de la station afin de pouvoir poser un plancher.

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    Ici se trouvera le futur local technique (couloir actuel entre l'escalier et l'accès au quai)

     Il faudra donc s'armer de patience avant de découvrir la nouvelle station.

  • Rappel - Assemblée Générale d'Action Barbès

    N'oubliez pas ! Samedi 5 Octobre à 10h45,

    Assemblée Générale

    d'Action Barbès au Louxor.

    Pour les adhérents mais pas seulement

    Lire les infos ICI

     

  • Assemblée générale d'Action Barbès au Louxor

    paris,paris 10e,louxor,assemblée-généraleComme en 2014, Action Barbès tiendra son assemblée générale dans une salle du Louxor, prêtée aimablement par son directeur Emmanuel Papillon.

    Rendez-vous samedi 14 novembre à 10h

    très précises

    (nous devrons rendre la salle une bonne heure plus tard) pour nos adhérents mais aussi pour les habitants qui souhaitent nous connaitre au delà de la lecture du blog et nous l'espérons, nous rejoindre.

    Nous parlerons des perspectives dans l'année qui vient, particulièrement du projet de Promenade Urbaine inscrit au plan d’investissement de la mandature (PIM) et de la prochaine ouverture de la salle de consommation (2016 ?). Sans oublier le secteur des gares, la rénovation de la station Château-Rouge...

    Vous pouvez nous soutenir en adhérant : la démarche est simple, la cotisation est de 10 €, et c'est facile : vous pouvez télécharger le bulletin d'adhésion via ce lien :

     Bulletin d'adhésion à Action Barbès

     

  • Assemblée générale d'Action Barbès au Louxor

    Assemblée générale d'Action Barbès

    samedi prochain à 9h30 

    au Louxor

    paris,paris 10e,louxor,action-barbès

  • Apéritif de rentrée d'Action Barbès

    On sait que nos adhérents apprécient ce moment de convivialité et d'échanges autour d'un petit buffet, alors on remet ça ! Ce sera le mercredi 11 octobre à partir de 19h au Beaujolais, 167 rue du faubourg Poissonnière (Paris 9e). Comme à l'habitude, les habitants intéressés à adhérer à notre association sont les bienvenus pour faire connaissance.

     

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  • Café ou thé : pensez à la Brûlerie Barbès !

    Rénovée depuis peu, la Brûlerie Barbès rue des Poissonniers est un lieu accueillant grâce au sourire d'Amel et aux odeurs apaisantes de la torréfaction.

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    La  nouvelle commerçante et son fils veulent faire perdurer cette activité initiée en 1979 par monsieur Harboun, figure respectée du quartier. Ils ont choisi de vendre des grains de qualité bio provenant du Mexique, du Pérou, de Tanzanie, du Kenya, du Brésil, de Cuba, de Papouasie, etc. Ils proposent également un mélange d'excellence : le Blended.
    Les amateurs de thé trouveront aussi leur bonheur avec des produits de la marque Dattner à des prix imbattables.

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    Brûlerie Barbès
    • 14 rue des Poissonniers, Paris 18e
    • téléphone:  07 50 48 78 77
    • site internet : brulerie-barbes
  • Sécurité : Barbès au bord de l'explosion

    Depuis la sortie de la période de confinement la situation autour du carrefour Barbès se dégrade grandement du point de vue sécuritaire. Le deal de cigarettes et drogues en tous genres, le recel de bijoux, les agressions, les vols à l'arrachée, les intrusions dans les immeubles pour abriter divers trafics et autre prostitution, les cambriolages, sans compter les règlements de compte entre délinquants, mais également les ventes à la sauvette qui sont de retour ici (tout comme à Château Rouge), sont devenus le quotidien des habitants de ce secteur durant l'été. Des exemples frappants : le 26 août dernier, devant le 49 boulevard de la Chapelle, en pleine journée et devant des passants et des riverains terrorisés, un homme s'est fait taillader à coup de machette par deux hommes, sans doute un règlement de comptes ; mêmes scènes ou presque, hier après-midi 1er septembre, ce sont deux agressions à coup de couteaux avec des blessures très graves, au même endroit à l'angle du boulevard Barbès et de la rue de la Goutte d'Or, à deux heures d'intervalle !

    D'une manière générale, ce territoire ne semble plus régi par les lois de la République mais par celles mafieuses de groupes d'individus qui prétendent régner sur nos boulevards et nos rues.

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    Que ce soit côté 10e sur le boulevard de Magenta, sur les "boulevards-frontières" de la Chapelle et de Rochechouart, même du côté 9e, mais surtout du côté du 18e sur le boulevard Barbès et dans les petites rues adjacentes, les riverains font état d'une situation extrêmement difficile qui cumule de très nombreux problèmes. Notre association a rarement connu en si peu de temps autant de signalements de la part de nos adhérents mais aussi de beaucoup d'autres habitants et de commerçants de ce secteur (il va sans dire que les autorités politiques et policières reçoivent elles aussi ces nombreux signalements), et c'est là le signe d'une situation inacceptable qui devrait plus alarmer les autorités compétentes en matière de sécurité, en l'occurrence principalement la Police nationale.

    La situation n'est plus tenable. Les autorités, la Préfecture de police en premier lieu, mais également la Ville de Paris, doivent agir et vite. Nous avons écrit au Préfet de Police, en espérant qu'il nous entende.

    Nous attendons du ministère de l'Intérieur et de la Préfecture de police une prise de conscience de la gravité de la situation sécuritaire de Barbès qui connait actuellement des proportions inédites, même pour Barbès, et que soient mises en oeuvre des mesures à la hauteur des problèmes rencontrés. Nous demandons une présence effective des forces de l'ordre, tous les jours, du lundi au dimanche et du matin au soir. Il ne s'agit pas de faire stationner un car de CRS dont la présence passive n'empêche aucunement les crimes et délits de se dérouler ici, mais d'effectifs de police qui entreprennent un travail actif pour régler cette situation inacceptable. Le commissariat du 18e a certes reçu des nouveaux effectifs ces dernières années, mais au vu des problèmes à l'ampleur inédite que connait cet arrondissement, le ministère de l'Intérieur devrait sans doute continuer le renforcement des effectifs.

    Nous aimerions également qu'enfin les services des Douanes travaillent à démanteler durablement le trafic de cigarettes, qui n'est aujourd'hui presque plus que la façade de trafics et deals de produits encore plus dangereux. Et bien entendu, il est indispensable de régler durablement ces problèmes et non les déplacer à des quartiers voisins comme cela a trop souvent été le cas par le passé.

    Concernant la Ville de Paris, si son champ d'action est très limité en matière de sécurité, elle peut néanmoins agir, avec les agents de la DPSP (la future "police municipale") mais aussi par d'autres moyens. Elle devrait par exemple faire enlever le kiosque à journaux, dont la réouverture n'est hélas plus à espérer. Cet édicule très dégradé ne fait que participer aux trafics, servant de cachette et de paravent pour les vendeurs de cigarettes et autres dealers. Nous demandons son enlèvement depuis de nombreux mois, là il devient urgent d'agir. Et peu nous chaut l'argument du contrat publicitaire lié au kiosque qui n'en est plus qu'un support, la sécurité passe bien avant.

    La Ville peut également agir indirectement avec la question de la propreté, ici le moindre encombrant pouvant servir de cachette. Il faudrait assurer un passage très régulier pour enlever systématiquement les encombrants et petits déchets dans ce secteur (mais cela suppose de coordonner trois services d'arrondissements différents). Côté 18e, il est urgent d'assurer le nettoiement de la friche du 8 boulevard Barbès, et il serait d'ailleurs nécessaire de remplacer l'actuel grillage de cette friche, qui permet de faire passer en dessous divers produits à cacher, par une paroi pleine. Cela semble être des détails, mais si l'on veut que la situation change durablement, il faut agir de concert sur tous les plans qui permettront de ramener la tranquillité dans le quartier en plus de celui de la sécurité à proprement parler, la propreté et l'aménagement urbain en font pleinement partie.

    Barbès a déjà connu des moments de tension par le passé, mais actuellement nous vivons une période qui semble dépasser tout ce que l'on a pu connaître ces dernières années. Il est temps que les pouvoirs publics agissent de toute urgence avec la mise en œuvre de moyens à la hauteur des enjeux et des aspirations légitimes des riverains à une tranquillité publique. Sans quoi Barbès va finir par exploser.

  • Les vœux d'Action Barbès pour 2021

    Après s'être souhaité le meilleur pour 2020, on n'ose réitérer l'exercice pour 2021, tant l'année qui vient de passer a surtout été celle d'une catastrophe sanitaire mondiale sans précédent, doublée d'une grave crise économique. Une crise économique qui ne fait, hélas, que commencer. Pour autant, gardons tout de même l'espoir d'une année meilleure, diront les optimistes, ou d'une année "moins pire", diront les pessimistes.

    Si nous formulons des vœux pour cette nouvelle année, ceux de bonne santé sont évidemment ceux qui nous viennent en premier à l'esprit. Espérons donc que cette année nouvelle soit celle qui verra l'humain venir à bout de ce fichu virus qui bouleverse nos vies. Espérons aussi que les solidarités individuelles et collectives se développent plus encore afin de ne pas laisser dans la détresse les trop nombreuses personnes qui vivent dans la rue et dans le dénuement, et qui sont les premières à subir les effets néfastes de cette crise sanitaire et économique.

    Sur le plan de la sécurité, si 2020 a été marquée par une recrudescence très inquiétante des crimes et délits dans nos quartiers, espérons qu'en 2021 les autorités préfectorales prennent enfin pleinement conscience de la situation vécue par les habitants du nord-est de Paris, qu'elles arrêtent de s'abriter derrière des statistiques abstraites et prennent réellement des mesures concrètes à la hauteur des enjeux pour rétablir l'État de droit qu'elles n'assurent plus ici.

    L'année qui commence va tout de même voir des réalisations positives dans nos rues, avec la végétalisation de la rue du Delta par exemple, ou encore les travaux de réaménagement de la "rue-jardin Richomme". Espérons aussi que cette nouvelle année verra enfin l'achèvement des travaux de la Promenade urbaine. Et quand on parle de travaux, on pense concertation. De ce côté, on espère vivement que cet an neuf sera celui de vraies concertations avec les habitants, une phase indispensable à la réussite de tout projet urbain.

    Et 2021 c'est une année un peu spéciale pour notre association qui fête ses vingt ans d'existence. En effet, c'est en 2001 qu'est née Action Barbès. Enfin, nous devrions dire les trois Action Barbès, car, rappelons-le, au départ ce sont trois associations qui se sont constituées, une par arrondissement. Mais bien vite, Action Barbès n'a formé plus q'une seule association, unissant les forces des habitants des trois arrondissements. Durant ces vingt années notre association a porté haut les voix des habitants pour apporter des améliorations à notre cadre de vie. Et même s'il y a encore fort à faire dans cette perspective, réjouissons-nous des nombreux projets portés par Action Barbès qui ont abouti et contribué à changer positivement les choses. Pensons à la réhabilitation du Louxor, au retour d'une brasserie à Barbès, à la Promenade urbaine, à la création d'une "rue-jardin Richomme", ou encore à la pacification de la circulation dans la Goutte d'Or. Mais à côté de ces grands projets, Action Barbès, c'est aussi un engagement incessant de ses représentants et de ses adhérents, tous bénévoles, pour contribuer à résoudre une multitude de petits problèmes du quotidien, avec une participation active aux différentes instances où s'exprime la parole des habitants (Comité de pilotages, commissions d'arrondissement, conseils de quartier, comités de voisinage, suivi de projets...). Et vingt ans plus tard, notre détermination est toujours aussi forte à vouloir améliorer le cadre de vie dans nos quartiers. Nous espérons vivement pouvoir fêter dignement cet anniversaire tous ensemble en fin d'année scolaire, la situation sanitaire d'alors en décidera !

    Nous souhaitons à chacune et à chacun le meilleur pour cette année nouvelle, que la vie vous soit douce, et que cet an neuf soit celui de l'espoir d'une société meilleure permettant à chacune et à chacun de s'épanouir affectivement, socialement et professionnellement.

     

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    Rue Richomme, été 2020

  • Promenade urbaine : ”Barbès-Jaurès : Inventaire avant travaux”

    Le projet de Promenade urbaine, qu'on ne présente plus ici, inspire Les Xérographes, la petite maison d'édition de la Goutte d'Or. En effet, Les Xérographes ont lancé l'idée d'un ouvrage collectif autour de la Promenade urbaine, un livre dont l'objectif est de faire le portrait d'un lieu en transformation.

    Le projet commence à se préciser, et les personnes intéressées peuvent prendre part à l'élaboration de ce projet. Ce samedi 23 mars, une séance de travail aura lieu chez Les Xérographes, sur le thème "Inventaire avant travaux", avec un appel à vos récits, vos images, vos usages du lieu. Tout le monde est le bienvenu pour participer à cet ouvrage-témoignage.

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    C'est où ?

    Les Xérographes, 19 rue Cavé, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 23 mars 2019, de 17 h à 20 h