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  • Cinéma d'animation... un pionnier qui a vécu au 58, rue Rodier

    Emile Reynaud, pionnier de l’image animée, revient sur le devant de la scène dans le cadre de la 11e Fête du cinéma d’animation 

    120 ans après la première projection publique d’Emile Reynaud au musée Grévin, l’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA, dont le siège est aussi rue Rodier, sur l'autre trottoir, au 53) propose une exposition sur ce pionnier du cinéma d’animation, ayant vécu et travaillé dans le 9e arrondissement. Il aurait aimé que ces contemporains lui fassent la fête, lui, qui avait un train d'avance...

    Avec la Cinémathèque française, partez à la découverte de l'incroyable découverte d'Emile Reynaud et des premiers spectacles d'images animées : c'est ici.

    Du 19 au 31 octobre – Salons Aguado (Mairie du 9e)

    Vernissage le vendredi 19 octobre à partir de 18h dans les salons Aguado,
    suivi d’une projection salle Rossini à 19h.

    arlequin pierrot.png

    Avant d'aller voir l'expo de la mairie du 9e, il faut (re)découvrir "Pauvre Pierrot" (*), par Emile Reynaud, datant de 1892. Ce sont  4'33" de pantomine lumineuse, assez loin des Disney et autres Pixar, qui malheureusement n'ont pas valu à leur auteur suffisamment de reconnaissance pour l'empêcher de détruire toute son oeuvre, tous ses cartons, par dépit ou désespoir, à l'exception de quelques rescapés comme Pierrot, et de finir sa vie assez misérablement à l'hospice d'Ivry. 

    Encore un conseil pour les amateurs de dessins animés, offre-vous un détour par  le site des Amis d'Emile Reynaud, qui comme tout site piloté par des amateurs inconditionnels d'un sujet - et quel sujet ! - suit au plus près l'actualité et se révèle incontournable... Nous y avons pris beaucoup de plaisir comme sur le zoom de la cinémathèque.

    Bonne visite. 

    (*) sur le site de la Cinémathique, zoom, dans Visite libre, liste de gauche, autour du théâtre optique : Pauvre Pierrot et Autour d'un cabine, de 1894... un moment charmant de ravissement.

  • Les antennes en question ce soir à la mairie du 9e

    Vous avez peut-être lu dans le dépliant de la mairie du 9e l'annonce d'une Réunion publique ce soir à 18h30. Que dit-elle ?

    Vendredi 16 novembre à 18h30 - Mairie du 9e  - Salle du conseil

    La Mairie organise une réunion publique d’information concernant 3 projets d’implantation d’antennes relais de l’opérateur FREE :

    • 102 rue de Provence  
    • 51 rue Saint-Georges 
    • 37 rue de Bellefond.

    La réunion aura lieu en présence de l’opérateur, de l’agence de l’écologie urbaine de la Ville de Paris, de Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics, de l’accueil des usagers et du bureau des temps.

     

    Free a répondu positivement à l'invitation de la mairie. Il s'expliquera donc pour les antennes qu'il souhaite implanter dans les trois rues mentionnées ci-dessus. Mais que dire des autres implantations en cours, ou déjà réalisées dans d'autres rues, et par d'autres opérateurs ? Rue de Dunkerque par exemple. Depuis cet été, une pancarte informe de l'implantation d'une antenne sur l'immeuble situé au numéro 38 par l'opérateur SFR. Pour peu qu'on habite dans un étage élévé, on peut voir des antennes d'importances diverses surplomber les toits de Paris... Qu'en est-il de ce projet de mutualiser les antennes plutôt que de laisser chacun des opérateurs construire son propre réseau ? A-t-on bien calculé les conséquences de la baisse du plafond maximum d'émission d'ondes électromagnétiques ? Cette baisse entraîne nécessairement une multiplication du nombre des antennes dès lors que celles-ci sont moins puissantes... Il va devenir difficile d'échapper à un arrosage systèmatique d'ondes plus ou moins inoffensives !

    Beaucoup de questions... qui demandent des interlocuteurs crédibles, indépendants et pédagogues si l'on veut rentrer chez soi avec des réponses. 

     

  • Le Lavoir moderne toujours dans le rouge

    La Mairie du 18e nous informe régulièrement de la situation du Lavoir Moderne, petit théâtre de la rue Léon, qui maintient la culture des quartiers populaires contre vents et marées. Nous vous avions déjà parlé d'une pétition qui surfait sur le net et permettait à chacun de faire part de son attachement au lieu.
    Les subventions annuelles de la VILLE DE PARIS, quelque 49 000 Euros, ne suffisent pas à le maintenir à flot. Pas même ajoutées à celles de la Région et de la Culture. Le rapport de l'inspection générale de la ville (IGVP) attribue les problèmes du Lavoir Moderne à des difficultés structurelles. La clarté et la rigueur ne sont pas les premières qualités de la gestion des responsables du lieu. De plus, les charges d'exploitation sont en forte hausse depuis la reprise de l'Olympic Café, en 2006.

    De fait, la vocation culturelle du lieu est menacée. En 2003, l'association qui gère le théâtre a déjà subi un redressement judiciaire. Une procédure est en cours devant le Tribunal de Commerce de Paris, ayant pour objet d'examiner différentes offres de reprises, qui ne sont pas toutes à vocation culturelle.  L'affaire venait en audience le 7 mars dernier. Daniel Vaillant, maire du 18e, et Christophe Girard, adjoint chargé de la culture ont cosigné un courrier adressé au Président du tribunal de commerce lui faisant part de l'attachement du Conseil de Paris au LMP.

    Le maire de Paris a donc décidé le 19 mars d'écrire au Ministre de la Culture, afin de l'alerter des dangers que court ce lieu historiquement représentatif de la culture populaire du quartier de la Goutte d'Or, et présent dans le PLU au titre de son intérêt patrimonial. Pourquoi attirer l'attention de Frédéric Mitterrand? Parce que son autorisation sera nécessaire à toute modification d'affectation de la salle, en vertu de l'ordonnance du 13 octobre 1945, modifiée par la loi du 18 mars 1999...

    La Ville aurait-elle pu préempter ? Aurait-elle du ?

    En attendant, le Lavoir a signé un bail commercial en janvier 2011, qui le met un peu à l'abri d'une expulsion. Encore faut-il pouvoir régler toutes les charges qui s'accumulent. Notamment les loyers et les cotisations sociales.

    Nous avons trouvé dans la presse et sur le net deux articles :
    - Libération du 22 mars 2012
    - Libre Accès du 23 mars 2012, en réponse à la journaliste de Libé, Eva Fichefeux.

  • Côté cinéma du sud, une réussite remarquée

    Le Monde du 18 août titrait dans ses pages cinéma : "Une séparation", succès surprise du cinéma iranien. Nous nous réjouissons que des films de cette qualité et appartenant a priori au classement art et essai obtiennent un tel succès. Malgré un petit nombre de copies au départ (105 copies en juin en France) et en conséquence un nombre d'écrans tout aussi réduit, il a séduit les spectateurs. Au point de poursuivre sa carrière dans les autres pays de l'Union et de passer l'atlantique à l'automne. Miracle des succès cinématographiques ! Il n'avait pourtant rien au départ qui corresponde aux critères qui font les millions d'entrées : pas de gros budgets, pas d'effets spéciaux, pas de version française, il sort en V.O., une durée de 2 heures, pas de têtes d'affiche.... mais un Ours d'or à Berlin. Il faut reconnaître que le jury du Festival international de Berlin a visé juste en lui décernant l'Ours d'or du meilleur film et deux prix d'interprétation décernés collectivement aux acteurs et actrices, dirigés par le réalisateur iranien Asghar Farhadi.

    Nous imaginons que l'histoire très humaine, et très banale aussi dans laquelle beaucoup peuvent se reconnaître, a fait le reste. Qui ne s'est pas débattu à un moment avec le problème de l'âge de ses vieux parents, ou avec des soucis de couples ? Le film, en montrant la réalité intime des protagonistes, leurs solutions, les impasses, les conditions financièrement difficiles de certains, les non-dits, les mensonges, souligne que les problèmes humains sont assez semblables ici ou là, quel que soit le régime en place, et les différences culturelles. La proximité humaine de l'histoire est à notre avis une des explications de son succès. Le public est touché au bon sens du terme.

    Il semble, cerise sur le gâteau ! que le film ait plu également à la censure iranienne.... comme le révèle Shahla Nahid dans l'article du Monde des pages cultures du 18 août également.


    UNE SÉPARATION : BANDE-ANNONCE VOST HD par baryla

    Pour l'avenir du Louxor, qui ouvrira ses portes en 2013, avec une salle destinée plus particulièrement aux cinémas du Sud, nous souhaitons vivement la création de nombreux films de la facture de celui-ci.

     

  • Une réunion politique réussie hier soir au théâtre Trévise

    paris,trévise,claire-morel,gérald-dahanLe président du comité de soutien de la candidate de la 1ère circonscription de Paris, Gérald Dahan, pouvait être satisfait : il a réussi l'animation de la réunion politique de Claire Morel. Des jeunes talents, comme Jules, Valerio Redon, des musiciens et des chanteurs, des comédiennes et musiciennes, Fany Cottençon et Sapho, des personnalités de la culture, Jean-Michel Ribes, se sont succédés sur scène pour une première partie de soirée très dynamique.  La culture est en effet un des piliers de l'action que compte menée Claire Morel si elle est élue députée à l'Assemblée nationale.

    paris,trévise,claire-morel,gérald-dahan,jean-michel-ribesJean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, a clamé son attachement au retour d'une France apaisée, d'une France généreuse, satisfaite de retrouver ses principes de convivialité et de liberté. Plus tard, dans la deuxième partie, Claire Morel reprendra ses propos en développant ses idées. La culture est une opportunité et doit être une opportunité pour tous les citoyens, elle ouvre les esprits, attise la curiosité des enfants, forme la réflexion. Elle offre un langage pour échanger avec autrui.

    Les soutiens politiques qui ont suivi sur scène, en vidéo ou au téléphone, comme la nouvelle ministre de la culture, Aurélie Filipetti, en campagne dans sa Moselle natale, ont tous salué l'implication de Claire dans ses activités, son énergie sur le terrain à la rencontre des habitants, ceux qu'elle connaît bien dans le 9e mais aussi ceux des 1er, 2e et 8e arrondissements qui composent la circonscription. Elle est revenue brièvement sur le redécoupage d'une partie du 9e, le haut Rochechouart, désormais rattaché à la 18e circonscription et qui prive la candidate de précieux suffrages a priori favorables à son parti. Rémi Féraud, le maire du 10e, a ironisé sur la candidature d'une conseillère de son opposition municipale du 10e (UMP) en concurrence avec Pierre Lellouche, le député sortant, qui brigue le renouvellement de son mandat. Plusieurs candidats de droite ne faciliteront pas la mission de Pierre Lellouche et comme l'a laissé entendre Jacques Bravo, maire du 9e, il ne regretterait pas son absence, lui qui, entre 2001 et 2008, a souvent observé sa chaise vide au sein de son conseil d'arrondissement du 9e.

    Une réunion très réussie dans une salle pleine et enthousiaste. Bravo Claire et bravo Gérald Dahan.

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  • Vano, palissades et propreté

    Suite de notre rencontre avec le Commissaire Clouzeau mercredi 4 avril.

    Lors de notre entretien avec le commissaire Clouzeau, nous n’avons pas manqué d’évoquer les façades en ruine des anciens magasins Vano, victime d’un incendie en juin 2011

    En mairie, les élus du 18e nous avaient confié qu’ils avaient à plusieurs reprises interpellé la Préfecture de police pour que l’espace piéton soit sécurisé. Des palissades, couvertes d’affiches leur donnant un aspect désastreux, créent certes un espace supplémentaire où des morceaux de façades pourraient tomber sans grand préjudice pour les passants. Mais est-il bien suffisant, en cas de grand vent, ou simplement sous l’effet du temps et des intempéries ?

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    Il semble qu’il incombe au propriétaire, nous dirons même AUX propriétaires - puisque nous avons appris qu’ils sont au nombre de deux -  de mettre un terme à la situation d’insécurité qui résulte des façades endommagées par les flammes.

    Le commissaire nous a confirmé que les propriétaires ont été mis en demeure. Mais pas plus. Ensuite on attend…

    Par ailleurs, vous avez suivi notre action « cartes postales » sur le blog, et vous êtes donc parfaitement au courant que notre souhait est de voir édifier un immeuble. Il ne sera pas trop haut, car les contraintes du PLU (plan local d’urbanisme lien) veillent… Son rez de chaussée pourrait abriter un café, une brasserie, un lieu de convivialité, apte à donner un peu de charme et d’allant à ce carrefour Barbès qui va bientôt s’enorgueillir de posséder un cinéma de trois salles. Le commissaire dans un premier temps a tiqué : « Est-il bien légal d’ouvrir un local possédant une licence IV (débit d’alcool) près d’une école ?», a-t-il questionné. Nos figures se sont allongées. Une école ? Oui, il existe une crèche Kangourou, sur le boulevard de La Chapelle. Ah, la crèche. Nous pensions plutôt à la maternelle de la rue des Islettes. Sur le champ, le commissaire a appelé son juriste de la Préfecture de police : il faut une distance de 75 mètres au moins pour qu’une autorisation soit donnée. Ouf.

    On peut encore y croire.

  • Ce soir à l'IMA : débat et projection du film ”le silence du fleuve”

    Dans le cadre des Jeudis de l'Institut du Monde Arabe  et à l’occasion de la parution de la bande dessinée Octobre Noir (éditions Adlibris), l’IMA organise une soirée constituée d’un débat puis de la projection du film de Mehdi Lallaoui : Le Silence du fleuve

    salle du haut conseil - 18h30

    Institut du Monde Arabe

    img_nl_jeudima_oct61_0.jpgOCTOBRE 61 POUR MÉMOIRE

    Au cours des mois précédant la manifestation du 17 octobre 1961, 22 policiers sont tombés en France métropolitaine sous les balles des commandos du FLN (Front de Libération Nationale). A la demande des syndicats de police, un couvre-feu concernant les travailleurs algériens est alors instauré par le préfet de police de Paris Maurice Papon.
    Pour protester contre ce couvre-feu discriminatoire, la Fédération de France du FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement, avec femmes et enfants, le 17 octobre, à 20h30, sur les Champs-Élysées.
    Le général de Gaulle, président de la République, donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire et disperser la manifestation perçue comme une pression sur les négociateurs français et indépendantistes algériens qui traitent, à Evian, du futur statut de l’Algérie. Les forces de l'ordre affrontent les manifestants et en arrêtent de nombreux qu’elles embarquent en différents lieux … On ne sait toujours pas aujourd’hui le nombre des morts. On compte entre 100 et 200 disparus et 2300 blessés suite à cette manifestation.

    Avec : Didier Daeninck, écrivain ; Mako (Lionel Makowski), illustrateur de bandes dessinées ; Benjamin Stora, historien et universitaire ; Mehdi Lallaoui, réalisateur et écrivain ; Samia Messaoudi, militante associative et fondatrice de l’association « Au Nom de la Mémoire » ; Jean Daniel, écrivain et journaliste ; Aïssa Dérrouaz, responsable des éditions AdLibris ; M’hamed Kaki, responsable associatif.

    Voir également sur le site de Mediapart, en clair, le film et en association avec Au nom de la mémoire, des textes d'écrivains réunis dans le livre 17 octobre, 17 écrivains se souviennent.

  • Démocratie : le 9e lance le ”pré-conseil d'arrondissement”

    Lors du dernier conseil d'arrondissement dans le 9e, la Maire, Delphine Bürkli, a proposé la création d'une séance de "pré-conseil". Cette nouvelle instance doit permettre à chaque habitant de l'arrondissement d'échanger directement avec l'ensemble des élus du 9e. Voilà une initiative intéressante, qui permettra peu-être de voir émerger des sujets qui n'étaient pas portés par les élus, quelque soit leur bord politique, mais surtout qui peut permettre aux citoyens de s'impliquer concrètement dans le débat municipal.

    C'est une première à Paris*, la séance du Conseil du 9e arrondissement sera donc désormais précédée d'une séance dite de "pré-conseil" de trente minutes maximum. Lors de ce temps, pourront poser des questions ou faire des propositions sur tous sujets concernant le 9e arrondissement les représentants d'associations, de bureaux de conseils de quartier, de membres du Conseil Municipal des Enfants ou tout habitant du 9e. L'usage nous montrera comment les habitants et collectifs du 9e s'empareront de ce nouveau lieu d'échange avec leurs élus municipaux.

    Pratiquement, ces questions et propositions doivent obligatoirement être adressées par voie postale ou par voie électronique (webmairie9@paris.fr) à la Maire du 9e arrondissement, jusqu'à sept jours francs avant la prochaine séance. Les questions doivent avoir un caractère local en lien avec les compétences du Conseil d'Arrondissement ou du Conseil de Paris.

    En séance, l'auteur de la question qui doit être présent dans la partie de la salle consacrée au public, procède à la lecture de sa question. Après la réponse apportée par le représentant de l'exécutif municipal du 9e, l'auteur de la question ainsi que les conseillers du 9e arrondissement disposent d'un droit de réplique.

    Rendez-vous le lundi 18 janvier 2021 pour la première séance de pré-conseil d'arrondissement.

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    Conseil du 9e arrondissement (photo : Mairie du 9e)

     

    * Précision : nous avons écrit par erreur que cette initiative est une première à Paris. En effet, plusieurs de nos lecteurs nous ont rappelé que le 10e arrondissement a déjà expérimenté ce dispositif par le passé. 

  • ”Quartier Libre”, faites comme chez vous !

    Un rayon de soleil vient enfin illuminer un peu le haut de la rue de la Charbonnière : "Quartier libre".

    Et c’est quoi ce "Quartier Libre", qui s'annonce comme une "cuisine de quartier, espace à partager" ? D’abord, c’est un bel endroit qui depuis la rue, descend deux étages, rappelons que nous sommes là sur le versant Sud de la Butte des Cinq Moulins. Au rez-de-chaussée, on peut faire ou écouter de la musique, un cran plus bas, c’est le petit bar, la salle à manger, et la cuisine fort bien équipée, et encore quelques marches, pour accéder à un petit jardin dans lequel on peut manger, boire, respirer, lire…

    C’est un restaurant ? Oui, entre autres, et de plein de façons. Ce lieu initié par le collectif 4C devient restaurant associatif les jeudis et vendredis de 12 h à 14 h. Venez y goûter ou profiter de la cuisine de la Goutte d’Or (environs 8 €).

    Quartier Libre est ouvert du mardi au vendredi, de 10 h à 18 h et le soir et le week-end pendant les évènements du quartier. Il propose une cuisine partagée pour les habitants, pour ceux qui ne sont pas ou mal équipés, prêt de matériel culinaire, ateliers santé pour varier les petits plats et mieux maitriser son budget … et un laboratoire pour les cuisiniers qui se lancent dans une activité de traiteur ou de pâtissier. Et bientôt, des ateliers pour découvrir les cuisines du monde.

    Quartier Libre peut aussi être mis à disposition pour des goûters d’anniversaire, des réunions familiales, d’immeubles ou d’associations, ou pour accueillir un espace enfants, un coin bibliothèque, un jardin aromatique… Et Quartier Libre attend aussi les expositions de vos œuvres et autres initiatives culturelles.

    À ce rythme, ça ne va pas être vraiment "quartier libre" chez Quartier Libre !

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    Les élus avaient répondu présents à l'inauguration de Quartier Libre le 20 septembre dernier

     

    C'est où ?

    Quartier Libre, 9-11 rue de la Charbonnière, Paris 18e

    C'est quand ?

    Ouvert du mardi au vendredi, de 10 h à 18 h

    Restaurant associatif les jeudis et vendredis, de 12 h à 14 h

  • La Mairie du 9e lance un ”pré-conseil” pour donner la parole aux habitants

    La Mairie du 9e arrondissement met en place une séance de pré-conseil d'arrondissement, un nouvel outil démocratique "afin de renforcer le lien entre les habitants et les élus, cette instance, inédite, permet désormais à chaque habitant d'échanger directement avec l'ensemble des élus du 9e".

    Le principe de ce pré-conseil est d'offrir aux habitants du 9e une occasion de s'adresser directement au conseil d'arrondissement pour poser une question ou faire une proposition sur un sujet concernant l'arrondissement. Cette séance de 30 minutes maximum est ouverte aux représentants d'associations, de bureaux de conseils de quartier, de membres du Conseil Municipal des Enfants ou à tout habitant du 9e arrondissement.

    Ces questions et propositions doivent être adressées par voie postale ou par voie électronique (webmairie9@paris.fr) à Delphine Bürkli, Maire du 9e arrondissement de Paris jusqu'à sept jours francs avant la prochaine séance qui aura lieu lundi 8 novembre à 18 h. En séance, l'auteur de la question qui doit être présent dans la partie de la salle consacrée au public, procède à la lecture de sa question. Après la réponse apportée par le représentant de l'exécutif municipal du 9e, l'auteur de la question ainsi que les conseillers du 9e arrondissement disposent d'un droit de réplique. Aucun quorum n'est requis au cours de cette séance de pré-conseil. Il n'est procédé à aucun vote lors de cette pré-séance. Ces débats figurent cependant au procès-verbal de la séance comme le reste du conseil afin de permettre la bonne information de tous.

    L'initiative est intéressante, mais seul le temps nous dira si cette nouvelle approche ne se cantonnera pas à être un énième lieu de paroles sans suite ou de peu d'effet, comme devinrent bien des essais de démocratie participative, pensons aux Conseils de quartier ou aux Conseils citoyens. Laissons tout de même sa chance à ce pré-conseil, et voyons ce qu'il en résultera.

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    Conseil du 9e

  • La Mission Cinéma pilote le dossier Louxor

    Mission cinéma : comment pilote-t-elle le projet Louxor en 2010 ?

    PHOTOS - travaux LOUXOR 2010 09.JPGDepuis que le Comité de pilotage Barbès existe, Action Barbès a rencontré plusieurs fois le délégué général de la Mission Cinéma, Michel Gomez. C'est par son intermédiaire que les visites du Louxor ont pu avoir lieu jusqu'en juin dernier. Il nous connaît et a accepté de nous recevoir fin septembre pour nous expliquer les grandes lignes de la mission qui est confiée à son agence et comment il compte s'y prendre pour la mener à bien. Interview de Michel Gomez en compagnie de Fanny Cohen, chargée de mission très impliquée dans le projet Louxor.

     

    Le calendrier des travaux rendu public prévoit la démolition du gros œuvre pour cet automne. Ce calendrier est-il toujours inchangé et des visites pourront-elles encore avoir lieu ?

    Le calendrier est tout à fait respecté. Des visites auront lieu malgré les gros travaux, mais en petit groupe, au maximum dix personnes, avec port du casque obligatoire. La responsabilité des personnes extérieures au chantier est désormais supportée par les entreprises qui seront très vigilantes. Les riverains seront avertis des grosses destructions - celles qui seront les plus bruyantes - par leur syndicat de copropriétés et par un affichage sur les portails d'entrée. Les travaux ultérieurs de foncement de pieux devraient être moins ressentis par les immeubles collatéraux. Par ailleurs, nous avons décidé de produire une lettre trimestrielle pour informer les habitants de l'avancée du chantier, et donner toutes sortes de réponses aux questions bien légitimes des uns et des autres. Ce sera un deux-pages très simple que les mairies pourront imprimer mais dont la diffusion, de la part de la Mission Cinéma, restera par l'Internet, pour des raisons de budget.

    Les palissades sont déjà en partie recouvertes de tags et d'affiches. Pensez-vous à les utiliser autrement ? Nous avons vu sur le blog des conseils de quartier du 10e, une proposition artistique visant à habiller des murs par des graffeurs. Ce serait peut-être intéressant de lancer un tel projet. Les fresques de ce type s'intègrent bien dans les quartiers populaires, et sont respectés en général.

    Vos photos sont éloquentes...  Nous avons déjà prévu un habillage du chantier en deux temps et deux parties. Le haut des façades sera caché par un projet artistique, une bâche de qualité, sans publicité. Et le bas, donc les palissades, accueillera des expositions de photos, avec un renouvellement régulier, au fur et à mesure de l'avancée du projet. Les infos sur le projet pourront être complétées par des photos + informations sur l'histoire du quartier, ou du lieu. Nous voulons faire participer les trois arrondissements limitrophes et tout faire pour que les habitants s'approprient le projet. Nous avons prévu que ces surfaces soient facilement nettoyables...  Encore une chose sur laquelle je voudrais insister : il s'agit d'un chantier propre, avec un tri des matériaux sur place avant leur évacuation. On ne peut pour autant garantir que le chantier ne provoque pas des perturbations au niveau de la circulation. Nous avons demandé aux entreprises que les gros mouvements de camions n'aient pas lieu les jours de marché. C'est un souhait.

    Vous pourriez faire en sorte que l'existence du chantier soit annoncée bien en amont sur les boulevards de Rochechouart et de Barbès. Les automobilistes pourraient éviter ainsi, au besoin, le boulevard de La Chapelle lors des chargements de gros camions.

    Nous verrons avec la Direction de la voirie et des déplacements.

    Venons-en à la programmation. La Mission cinéma est-elle chargée du projet jusqu'à l'ouverture du cinéma ? En êtes-vous à la rédaction du cahier des charges ? Et si oui, quelle est la marge des habitants pour donner leur avis sur le sujet ?

    Nous aurons même pour mission de suivre le dossier après l'ouverture du cinéma...  Nous ne lâchons pas l'exploitant après désignation. Les grandes lignes sont confirmées : trois salles art et essai, toutes équipées en numérique, avec l'une d'elle équipée aussi d'une régie pour y faire des spectacles musicaux. Une des salles du sous-sol sera dédiée plus particulièrement aux cinémas du monde, pas du Sud ou de la Méditerranée, mais aux cinémas du monde, celui qui ne trouve pas toujours un grand écho. Le classement « art et essai » de la salle oblige l'exploitant à programmer 70% de ses films en A&E mais lui permet aussi de prétendre aux aides dont ce cinéma bénéficie. Il faut toutefois savoir que certains films recommandés art et essai par le CNC font beaucoup d'entrées, par ex. Gran Torino de Clint Eastwood en 2009.

    Quant à la marge des habitants, il faut dire que nous n'allons pas les consulter pour écrire le cahier des charges, qui est en grande partie un document juridique, une délégation de service public (DSP) très encadrée.  En revanche, nous souhaitons que le Louxor s'intègre dans les habitudes du quartier. Nous avons établi une cartographie culturelle du quartier et nous nouons des contacts avec d'autres lieux, comme le centre Barbara, tout proche. Le Louxor sera aussi un lieu d'accueil pour les élèves dans le cadre de l'éducation à l'image, qui marche très bien. Maintenant, on n'est pas complètement fermé aux suggestions venant des habitants, mais il faudrait parler d'échanges plutôt que de concertation. Il faut réfléchir à la procédure que ces échanges peuvent suivre, pour qu'on la définisse lors de la réunion qui se tiendra au premier trimestre 2011, sachant que la DSP sera lancée en septembre 2011 et que le cahier des charges doit être bouclé avant cette date.

    Il faudra tenir compte des souhaits de la Ville, de l'offre culturelle existante, du choix de l'exploitant, de ses choix à lui, exploitant... La Ville choisira le mieux disant, mais pas fatalement du point de vue financier. L'intégration dans le quartier, comme je le disais, est importante et donc le programme autour du film, les animations, tout ce qui peut accompagner des projections, avant-première, festival, est à regarder de très près et à valoriser.

    PHOTOS - Chapelle LOUXOR 2010 09.JPGQuelle garantie avons-nous que tout se déroule selon les plans ? Une garantie financière de l'exploitant si les entrées sont insuffisantes pour assurer l'équilibre ? Des difficultés économiques seraient-elles compensées par une augmentation des subventions de la Ville ?

    La DSP est une procédure bien rôdée. Les juristes prévoient toutes les situations, y compris les cas de difficultés financières, et les façons d'y remédier. Elle est signée pour 7 ans. Au niveau des tarifs des places de cinéma, la Ville ne peut intervenir. L'ensemble est très contrôlé pour éviter des distorsions de concurrence. En revanche, elle peut écrire dans son cahier des charges, qu'elle est sensible aux efforts de l'exploitant en direction des spectateurs étudiants, ou chômeurs, ou retraités (seniors en politiquement correct), etc. Subtil, mais juridiquement correct.

    Paris, le 28 septembre 2010

     

  • Station Château rouge et Grand Paris des bus: le point en mairie du 18e

    Des représentants de la RATP ont été invités par l'adjoint chargé de la voirie et des transports, Félix Beppo, pour faire un point sur l'avancée des travaux de la station Château rouge et sur le Grand Paris des bus dans le 18e le 29 novembre. Nous y étions avec d'autres représentants associatifs et de conseils de quartier. Des échanges intéressants et parfois animés.

    Station Château rouge : on est dans les temps

    Florence Passeron de l'agence de développement Ile-de-France (ceux qui ont visité le chantier la connaissent bien) et Frédéric Curnier (adjoint au chef de projet) ont fait le point.

    Le génie civil est terminé. On en est aux travaux d'aménagement qui se termineront fin du 1er trimestre 2017. En ce qui concerne les quais, il faut garder en tête que la ligne sera automatisée vers 2022. C'est pourquoi il est nécessaire de renforcer la façade des quais qui accueilleront les futures protections de fermeture. Sachez que la station date de 1905 et que sur cette ligne 4, la plupart des stations ont des quais avec un revêtement creux.

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    Nous ne rentrerons pas plus avant dans les détails techniques. Les photos sont plus parlantes. Mais l'essentiel est la réouverture de la station qui aura bien lieu le 1er août. Une nouvelle date de visite du chantier sera proposée pour ceux qui sont intéressés.

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    L'entourage bénéficiera d'un nouveau design de l'agence Caterina et Marc Aurel" déjà connue pour avoir réalisé les nouveaux abribus.

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    Plusieurs intervenants ont fait part de leur crainte de voir les nouveaux espaces agrandis dans la station occupés par des vendeurs sauvette. Félix Beppo a bien conscience de ce problème et a affirmé qu'il serait vigilant. L'avenir nous en dira plus.

    Action Barbès a soulevé le problème des reports d'usagers sur la station Barbès et a demandé que la RATP étudie rapidement une modification provisoire des flux à l'intérieur de cette station. Nous avons constaté que des flux très importants se retrouvent sur la chaussée pour rejoindre le boulevard Barbès. La suppression du peigne (sortie à tourniquet métallique) côté 18e pourrait diminuer le flux sortant de ce côté. On pourrait inciter les voyageurs à sortir devant chez Tati. Florence Passeron devrait apporter des éléments de réponse à notre question lors de la prochaine réunion en mairie prévue mi décembre.

    Grand Paris des bus

    Nous avions déjà écrit un article sur la mise en place de la concertation pour un nouveau réseau de bus Grand Paris le 26 septembre. Désormais, la phase de concertation est terminée et pour en savoir davantage, il faudra attendre la restitution publique du 26 janvier.

    Rappel des objectifs

    Il s'agit de rééquilibrer les lignes de bus et leurs arrêts, actuellement concentrés davantage sur le coeur de ville, vers l'extérieur du fait d'une plus grande dispersion des usagers que dans le passé. Certains axes sont surexploités, les gares notamment, Rivoli, Châtelet. Le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF) souhaite offrir davantage de dessertes dans les quartiers périphériques. Il s'agit également d'augmenter la couverture spatiale, de créer de nouvelles liaisons entre les quartiers, et entre Paris et la banlieue, aussi de mieux desservir les bois de Boulogne et Vincennes. La RATP devra travailler sur les pôles de correspondance pour les fluidifier et améliorer les correspondances bus-bus. La page publiée sur le site Le grand Paris des Bus est explicite à cet égard.

    A savoir : D'autres projets, portés par la Ville de Paris, sont en réflexion comme la Rocade des gares (Montparnasse, Austerlitz, Lyon, Est et Nord) mais rien de concret, pas de date. On suppose juste que les travaux seraient accélérés si Paris obtenait les JO de 2024. En cours également les quais de Seine (2023-2024) et le bouclage du T3.

    Et dans le 18e?

    Etat actuel : 16 lignes de bus dont 10 Mobiliens; 9 lignes banlieue; 2 traverses et le Montmartrobus; le T3b prolongé à la porte d'Asnières fin 2018.

    Etat envisagé : Des changements sont annoncés sur plusieurs lignes. (voir les projets sur la carte interactive).

    Tout d'abord la ligne 30 qui s'arrêtera à Pigalle et donc ne desservira plus les gares du Nord et de l'Est. Une première information qui n'a pas manqué de mécontenter, car "il ne restera que le bus 54 pour aller à Barbès, puis les gares" a-t-on entendu dans la salle, "quand on sait que la gare du Nord est la plus importante en Europe, cela peut paraitre incohérent", commentaire sujet à discussion si on regarde la carte interactive des projets de près. La RATP répond qu'elle prolonge le 54 vers Trocadéro et que d'autres lignes desservent les gares. On verra à l'usage...

    La ligne 48 (sens nord-sud) n'ira pas plus loin que la gare du Nord, mais sera prolongée vers Romainville. Là encore, protestations d'usagers dans la salle qui regrettent d'être obligés de changer de bus pour aller  au Louvre.

    La ligne 60 sera déviée pour desservir la gare du RER E Rosa Parks. Plus gênant, la ligne 65 qui va de la porte de la Chapelle à la gare de l'Est risque tout simplement d'être supprimée. On nous informe qu'elle serait en partie remplacée par la ligne 91 prolongée, ligne 91 qui préfigurerait la rocade des gares, mais on sait que ce n'est pas pour demain. Encore des protestations dans la salle... Les élus sont d'ailleurs préoccupés par cette éventuelle suppression, car il ne faut pas oublier que le secteur de la Chapelle est amené à accueillir de nombreux logements dans les années à venir. Pourtant, cette ligne figure bien sur la carte du site. A suivre ...

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    Et ça continue : la ligne 67 ne desservira plus la rive droite qu'entre l'Hôtel de Ville et Le Louvre, la ligne 74 sera déviée par Pigalle pour reprendre l'ancien trajet du 67. Ceci permettra de développer le projet de piétonnisation de la rue des Martyrs dans le 9e, la ligne 85 s'arrêtera à l'hôtel de ville, les lignes 21 et 81 seront fusionnées.

    De nombreuses remarques, souvent judicieuses, ont été notées. "Les changements de bus ne faciliteront pas les déplacements des personnes à mobilité réduite (PMR), alors qu'on parle beaucoup de ces personnes", même si de nouveaux trajets seront désormais desservis par les bus. "On isole les quartiers nord" ou encore "si on veut que cela fonctionne, il faudra veiller à ce que les couloirs de bus soient effectivement dégagés"...

    On a aussi évoqué le ticket unique bus-métro (dans le programme de la nouvelle présidente de région), la vidéo-verbalisation pour plus d'efficacité, le futur statut de Paris qui permettra à la Ville de verbaliser.

    Une prochaine réunion concernant cette fois la voirie aura lieu mi décembre.