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Action Barbès - Page 174

  • Municipales 2014, quel affichage ?

    Qui connaît l'article L-51 ?

    Normalement, les juristes et les partis politiques, mais pas toujours les colleurs bénévoles qui se laissent aller à des coups de pinceau-encolleur hasardeux. 

    Voici le texte dudit article :

    "L’article L-51 du code électoral prohibe tout affichage relatif à une élection en dehors des emplacements réservés aux candidats. Les services de la Ville dresseront des constats systématiques des affiches apposées en toute illégalité et se réserveront le droit de procéder à des enlèvements d’office."

    Et voici le résultat sur les murs et équipements municipaux : 

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  • Municipales 2014 : dans le 18e

    Nous continuons la publication de nos articles par arrondissement avec aujourd’hui le troisième et dernier volet de cette série et consacré au 18e.

    Nous avons rencontré Pierre Yves Bournazel, Eric Lejoindre et Pascal Julien, respectivement tête de liste pour UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV. Le candidat socialiste était entouré de Daniel Vaillant, actuel maire du 18e et de Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité.

    A la différence des autres entretiens que nous avons eus dans le 9e et le 10e, ceux faits avec les candidats du 18e sont plus informels et n’ont donc pas une structure qui permet de comparer avec autant de précision les déclarations sur un même sujet...



    Marché des biffins

    Pour le candidat UMP, le marché des biffins sous le viaduc à Barbès est le résultat d’une paupérisation de la population. Il y a à cet endroit une concentration des difficultés qui demande un traitement dans la durée, en concertation avec les acteurs locaux comme les associations mais aussi les riverains. Se pose la question du maintien du marché alimentaire sous le viaduc, selon lui. Ne faut-il pas le redimensionner en le sécurisant en faisant intervenir la police en prévention mais aussi en établissant des amendes ? Cette mission pourrait être donnée aux auxiliaires de la Ville de Paris, les fameux ISVP qui connaissent bien le quartier et suppléent ainsi la défaillance de la police nationale. Quoiqu’il en soit et bien qu’ayant voté l’installation du marché de la porte Montmartre, P.Y Bournazel n’en souhaite pas la multiplication dans l’arrondissement.

    paris,municipales-2014Concernant le marché des biffins, Pascal Julien fait le lien avec ce qui s’est passé porte Montmartre. "Au cours de la mandature commencée en 2001, ce sont les écologistes qui ont porté le projet du carré des biffins. A l’époque, Daniel Vaillant était contre et les communistes aussi. Cela a bien fonctionné mais fonctionne moins bien depuis quelque temps. Il y a 100 places mais comme les gens ne sont pas là tout le temps, cela fait en réalité plutôt 250/300. Ce que nous disons, c’est qu’il faut ouvrir d’autres carrés des biffins, dans la première couronne. Ce serait mieux que rien. Notons au passage qu’aucune mairie socialiste ne veut ouvrir un carré des biffins. Je le déplore. Avec ces carrés, on ne résoudra pas le problème de la misère mais au moins on ne la méprisera plus".

     



    Circulation

    Il faut améliorer l'offre de transport en commun" pense P.Y Bournazel, .....

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  • Municipales 2014 : les abords des gares - un enjeu majeur de la prochaine mandature dans le 10e ?

    gares,gare-de-l-est,gare-du-nord,gare-magenta,tramway,municipales-2014Nous avons évoqué à plusieurs reprises la problématique du cadre de vie autour des deux gares du 10e, et la nécessité d'une amélioration de la qualité de vie dans ces quartiers, notamment aux abords de la Gare de l'Est (ceux de la Gare du Nord ayant fait l'objet d'un réaménagement en 2006). Ce sujet du quartier des Gares est d'ailleurs l'un de nos sujets phares.

    A ce titre, nous avions lancé une initiative de sensibilisation des élus et futurs candidats sur ce sujet, grâce à une opération d'envoi de cartes postales pré-imprimées, et intitulée "Donnez une Chance au quartier des abords de la Gare de l'Est": voir nos articles du 14 septembre, 20 septembre et 31 octobre 2013.

    En outre, nous avions présenté, conjointement avec le Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul, un vœu en pré-conseil d'arrondissement du 10e le 7 octobre dernier. Notons que ce fut la troisième présentation d'un vœu sur ce sujet en conseil d'arrondissement depuis début 2009, i.e. depuis l'amorce d'une concertation inter-quartiers pour un aménagement d'ensemble de l'espace urbain environnant la Gare de l'Est.

     

    Le contexte et l'historique

    Dès 2004, alors que les travaux de transformation du boulevard Magenta allaient bon train, s'est fait sentir la nécessité de repenser l’organisation des différents flux de circulation autour de la Gare de l’Est.

    gares,gare-de-l-est,gare-du-nord,gare-magenta,tramway,municipales-2014Début 2008, lors de la précédente campagne pour les élections municipales, le candidat de Bertrand Delanoë dans le 10e, Rémi Féraud (et son équipe « le 10e, un temps d’avance ») avait inscrit, dans son programme de campagne, le « projet urbain ambitieux » du « réaménagement du « cœur du 10e » entre la Gare de l’Est, le couvent des Récollets et le boulevard de Magenta », et comprenant le projet du "Balcon Vert" et la rue d’Alsace.

    Ainsi, au début de la seconde mandature de Bertrand Delanoë, après une Commission Extra-Municipale des Déplacements (CEMD) en octobre 2008, un travail très important de concertation, impliquant 3 conseils de quartier, les habitants et les associations, a été réalisé pour ce projet de réaménagement d'ensemble des abords de la Gare de l'Est, en coordination également avec les services techniques de la Ville et l’Agence Territoriale de Paris de la RATP.

    Malheureusement, la rénovation de la place de la République et d’autres projets sont venus s'interposer et ont quelque peu siphonné les financements nécessaires pour la réalisation de ce projet ambitieux... mettant ainsi un terme en 2010 à cette concertation inter-quartiers.  

     

    Certes, depuis, quelques aménagements ont été effectués, mais restent partiels, même s'ils ont permis la création de la place Madeleine Braun (dont nous nous sommes largement fait l'écho: voir ici) face au Couvent des Récollets.

    Aujourd'hui, quel état des lieux pouvons-nous faire ? Le diagnostic initial d’un environnement dégradé demeure d’actualité, avec les principaux problèmes suivants :

    . Un partage totalement déséquilibré de l'espace public entre piétons / cyclistes / voitures / bus.
    . Un manque, flagrant, d’accessibilité aux personnes en situation de handicap.
    . Une lisibilité insuffisante des déposes/arrêts de bus.
    . Le sentiment d’insécurité routière ressenti par les piétons, cyclistes, etc.
    . La grande "minéralité" de ces abords (à l’exception d'espaces verts ou arborés très limités, comme le nouveau jardin Saint-Laurent et la place Madeleine Braun).

    A ce diagnostic, s'ajoutent deux constats :

    . La liaison entre les deux gares, évoquée depuis longtemps, n’existe toujours pas (voir notre article du 23 décembre dernier, sur l'intermodalité des deux gares).
    . Le projet de liaison CDG Express, avec comme point d’ancrage parisien la Gare de l’Est, vient d'être relancé par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier (voir l'article du Monde du 23.01.2014).

     

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    Aussi, dans le contexte actuel particulier de campagne pour les élections municipales, avons-nous souhaité faire un focus particulier sur les propositions des candidats du 10e, relatives à cette question du cadre de vie et de l'environnement urbain aux abords des gares.

    Nous avons déjà publié deux articles présentant les points de vue des têtes de listes Déborah Pawlik (UMP-UDI-MoDem), Rémi Féraud (PS-PCF-PRG) et Anne Souyris (EELV) sur certains sujets : voir notre article général du 11 mars sur la campagne dans le 10e et celui du 17 mars  spécifiquement axé sur notre projet de promenade urbaine de Barbès à Stalingrad.

    Dans ce nouvel article, nous nous intéressons aux projets d'urbanisme traitant des quartiers des gares. Ainsi, nous ne revenons pas sur la thématique de la sécurité et le projet de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR): ces sujets ont déjà été abordés dans nos articles du 11 mars et du 15 mars (notre rencontre avec Anne Hidalgo).

    *    *

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  • La Cour de Babel est au Louxor

    LA+COUR+DE+BABEL.JPGVoici une courte annonce que nous relayons pour le Louxor — devenu votre cinéma de quartier, nous n'en doutons pas — en effet, le film de Julie Bertucelli est actuellement à l'affiche depuis le 12 mars et dans 153 cinémas, à en croire le site d'Allociné... Or, ce jeudi 20 mars, à la séance de 20h15, vous aurez le plaisir de rencontrer Mme Cervoni, l’enseignante de la classe d’accueil du collège de La Grange Aux Belles, 10e, filmée dans ce beau documentaire de Julie Bertuccelli « La Cour de Babel ». A ne pas rater donc.

  • Just call me "BST" !

    paris,police,police-de-proximitéD'abord imaginée pour rassurer les habitants vent debout contre l'implantation d'une salle de consommation de drogues à moindre risque près de la Place de La Chapelle, puis appelée en renfort pour traiter des incivilités de tous ordres et de la délinquance aux abords de la gare du Nord — il est vrai qu'elle fait mauvais genre à l'arrivée des touristes — et enfin sur place avec l'idée qu'elle pourrait contribuer à éloigner les marchés de la misère ou marchés à la sauvette à défaut d'éradiquer le présence des centaines de marchands, bien sûr non autorisés, dans les rues qui entourent le marché alimentaire de la Chapelle deux jours par semaine. De quoi s'agit-il ? De la brigade spécialisée de terrain, autrement dit la BST.

    C'est l'héritière de son ancêtre, la police de proximité, revue par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur, à l'automne 2010 : il supprime les Unités territoriales de quartier (UteQ) et crée les BST, des fonctionnaires aguerris, connaissant le métier, donc une brigade plus musclée — on oublie le polo bon enfant au profit d'une tenue plus sécuritaire — et apparue à Paris pour la première fois dans le quartier de Belleville, rattachée au commissariat du 20e arrondissement.

    Les Brigades Spécialisées de Terrain sont des unités qui ont avant tout un rôle de sécurisation et ne sont pas concernées par les missions dites d’ordre public. C’est le concept même des policiers patrouilleurs. On les rencontre dans les quartiers dits sensibles, on a appelé ces unités également « brigades des cités ».

    Autour de la gare du Nord, on est loin d'être dans une cité de banlieue, ou même dans un quartier sensible. C'est un autre type de délinquance auquel il faut se confronter, diffus et multiforme, sans cesse évoluant et renouvelé. Quand on améliore le sort de certains jeunes gens qui se livraient à la prostitution, on se heurte aux embrouilles des jeunes filles roms, prêtes à tirer les lignes de la main aux touristes naïfs et à l'occasion aussi leur porte-monnaie. (Au passage on salue l'action des animateurs de l'association AJAM qui leur proposent une aide.) Une fois éloignés les gros buveurs de la rue de Dunkerque parce qu'ils n'ont plus la protectrice marquise de la gare, il faut voir avec les sans logis du boulevard de Denain, qui ont des vociférations plus que sonores quand tombe la nuit. Sans oublier, à l'arrière de la gare, les dealers de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin qui alimentent le marché de la toxicomanie locale. La brigade a du pain sur la planche si elle veut plaire aux habitants.

    Nous avons pourtant quelques doutes sur la mission de fond de cette brigade. Outre pacifier ce quartier des abords de la gare, le ministère de l'Intérieur pense-t-il sérieusement qu'il a là la solution au problème ? Autant il peut paraître réaliste de ramener dans le droit chemin de jeunes délinquants de quinze ans en y mettant les moyens, autant il nous semble hautement improbable que les policiers trouvent du travail aux centaines de vendeurs à la sauvette qui troquent des denrées contre une marchandise reconditionnée, ou même « tombée du camion », ou qu'ils arrivent à sortir de leurs addictions ceux qui tentent de survivre entre deux shoots. Ne vont-ils pas repousser par contre coups ce que les habitants supportent mal aux pieds de leur immeuble — et sans doute à juste titre — à savoir les SDF, les toxicomanes, les clochards, les vendeurs à la sauvette, les dealers ? Qu'on se souvienne que c'est à l'arrivée sur site en 2010 de la BST à Belleville que le marché dit de la misère est apparu à Barbès, disons quelques mois plus tard.

    Pour la drogue et les sans logis, c'est un peu différent. En ouvrant la salle de consommation de drogues à moindre risque dès que le gouvernement aura fait ce qu'il faut sur le plan juridique, on pourrait peut-être éviter les scènes à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, devant les porches des riverains ou sous leurs fenêtres. C'est là un des objectifs. Ce serait un premier pas. La brigade, elle, veillera à ce que les dealers ne se concentrent pas aux abords de la salle de consommation. Cela fait partie de sa mission. Elle pourra également ramener à la raison les personnes à la rue quand elles en viennent aux mains sous l'effet de l'alcool ou que leurs disputes perturbent la tranquillité des riverains. Sans jouer les assistantes sociales, elles contribueront à les orienter vers des solutions d'hébergement à l'occasion, ne serait-ce qu'en signalant leur présence aux associations travaillant dans le domaine de la précarité.

    Nous allons observer les premiers pas de cette brigade de 25 policiers dans le quartier, ouvrir nos antennes si vous voulez donner votre avis via les commentaires du blog, ou nous contacter en direct. Il faut rester confiants, positifs et ne pas dénigrer les efforts qui sont faits vers une solution aux multiples problèmes d'un quartier comme le nôtre. Attendons un peu de voir avant de juger.

  • Municipales 2014 : dans le 9e

    Nous continuons notre série d’articles en nous penchant aujourd’hui sur le 9e.

    Pour parler des questions spécifiques à cet arrondissement, nous avons rencontré Delphine Bürkli, Pauline Véron et Jonathan Sorel, respectivement têtes de liste UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV.

    Comment regarder Barbès quand on est à la mairie du 9e, et en fait, le regarde-t-on ? comment comptez-vous travailler avec le 10e sur le nord-est de l'arrondissement ?


    paris,municipales-2014« Je suis à la Commission Culture au Conseil de Paris, j’ai pris le dossier Louxor, emblématique de la rénovation de Barbès. Je l’ai abordé sur un plan culturel. En 2008, après mon élection, l’aménagement du boulevard de Rochechouart avait déjà été réalisé donc pas de délibération sur ce sujet. J’aborde Barbès ponctuellement, par des vœux, des questions d’actualité, sur des sujets transversaux comme la propreté, la circulation, le tourisme, Barbès-Anvers, par exemple, les cars de tourisme qui sont un point noir depuis des années. Est-ce qu’on laisse entrer ces cars dans Paris qui sont des Costa Croisières à roulettes, polluants, avec des nuisances très fortes pour les riverains. Donc je l’ai (Barbès) abordé par ce côté-là. Je suis intervenue aussi il y a quelques mois sur les questions de mono activité Bd de Rochechouart » nous dit Delphine Bürkli.


    Pauline Véron s’avance prudemment : « Quand on est au Conseil de Paris, on a une vision parisienne de tous les sujets, ce qui permet de pouvoir intégrer mieux les sujets qu'on aborde au niveau parisien. On a accès à l'ensemble des informations, et on peut en faire profiter l'arrondissement. On a aussi des réunions avec les différents adjoints au maire de Paris et on peut capter là aussi plein d'informations. Pendant deux jours, on en profite pour se voir entre conseillers ; ce sont souvent des occasions pour discuter avec Daniel Vaillant (18e) ou Rémi Féraud (10e), et parler de sujets communs, de façon informelle mais efficace ».


    Les écologistes par la voix de Jonathan Sorel sont beaucoup plus concrets : « Avant tout, Barbès doit rester un quartier vivant, cosmopolite et ouvert. Nous sommes favorables à la création de véritables partenariats entre arrondissements pour travailler sur les zones frontalières. Ces dernières sont parfois délaissées car les équipes municipales ne s'en occupent pas et se défaussent sur leurs voisins. La rénovation de la Place de Clichy, que nous jugeons par exemple insatisfaisante, n'en est-elle pas une illustration ? »


    Très rapidement, quelles sont vos priorités : logement, espaces verts, crèches, zones 30, …..

    Ni la candidate PS ni la candidate UMP ne s’éternisent sur le sujet :......

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  • Notre présentation de la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad

    Quelques projets importants tiennent particulièrement à cœur à Action Barbès. L’un d’eux est la rénovation de l’espace sous le viaduc du métro le long du boulevard de La Chapelle entre Barbès et Stalingrad.

    Réalisée voilà déjà plusieurs années, la rénovation des boulevards entre la place de Clichy et celle dite d'Anvers, en fait jusqu'à la trémie du métro, d'une part — jusqu'au carrefour Barbès, on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une promenade, même si la chaussée a été aménagée —  entre Belleville et Stalingrad d’autre part, reste incomplète pour le tronçon entre Barbès et Stalingrad via la place de La Chapelle. Un projet de modernisation avait bien été évoqué il y a quelques années pour le boulevard de La Chapelle mais les contraintes budgétaires en ont eu hélas raison. Il est désormais temps d’y penser sérieusement et Action Barbès a travaillé sur le sujet en constituant une commission ad hoc parmi ses adhérents. Formée de personnes compétentes et habitant le quartier, cette commission a établi un constat et énuméré un certain nombre de propositions dans un document de 22 pages intitulé "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad".

    Trois sections ont été délimitées :

    - du carrefour Barbès à la rue de Maubeuge,
    - de la rue de Maubeuge à la place de La Chapelle,
    - de la place de La Chapelle à la station Stalingrad.

    afin de tenir compte des particularités de chacune de ces sections.

    Après un rapide rappel historique de l’endroit, quelques propositions simples émergent de ce document :

    - créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro,
    - relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années,
    - prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,

    - favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en en conservant les caractéristiques très urbaines.

    Inutile ici de détailler plus avant la question, la lecture du dossier vous donnera toutes les informations.
      

    Fort de son travail, Action Barbès a présenté le projet aux candidats aux élections municipales des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu’aux candidats à la maire de Paris en leur remettant une copie du dossier. Voici leurs réactions.

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  • Salle de consommation à moindre risque

    L'Académie Nationale de Pharmacie a donc publié un avis négatif à propos de l'expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) tel qu'il est envisagé au 39, boulevard de La Chapelle.

    Comme beaucoup d'opposants à ce type de projet, l'Académie fait preuve de beaucoup de mauvaise foi dans les raisons qui motivent son avis négatif.

    Les opposants au projet de SCMR n'ont pas tardé à s'emparer de cet avis pour en faire un argument supplémentaire à leur refus de l'installation de cette structure. C'est ce qui a motivé notre décision de publier dimanche dernier notre lettre ouverte à Déborah Pawlik, candidate UMP à la mairie du 10e.

    Mais fort heureusement, nous n'avons pas été les seuls à réagir et il faut bien reconnaitre que l'Académie de Pharmacie a pris une volée de bois vert de la part des médecins spécialistes et des associations suivant la question de la prévention des risques.

    C'est néanmoins par un communiqué au ton très diplomatique que l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) a rappelé les raisons pour lesquelles ce type de structure a un intérêt.

    La déclaration très argumentée de SOS Addictions n'en est pas moins très explicite quant à son opinion sur les travaux de l'Académie.

    Dans une tribune publiée sur le blog "Un monde 100 drogues" et intitulée "Salle de shoot : l'Académie de Pharmacie candidate aux élections municipales" , Pierre Chappard, président de Psychoactif et Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien polémiquent avec l'Académie avec des arguments bien choisis.

    Enfin notons que lagazette.fr, site d'information des collectivités locales, a publié un avis favorable à ce type d'établissement.

    Action Barbès a rencontré il y a quelques jours Anne Hidalgo, candidate du Parti Socialiste à la mairie de Paris. Nous lui avons bien entendu fait part de nos inquiétudes quant au devenir de ce projet. Elle nous a affirmé qu'en cas de victoire, elle ferait tout ce qui est dans le pouvoir du maire de Paris pour le relancer sans tarder. Elle pense que l'obstacle juridique pourra être rapidement levé car une majorité existe au sein de la gauche parlementaire pour faire avancer les choses. Nous ne nous faisons cependant pas trop d'illusions. Nous continuons calmement notre route sur le sujet.

  • Municipales 2014 : une rencontre avec Anne Hidalgo

    Au-delà des rencontres avec certaines têtes de liste des 9e, 10e et 18e arrondissements, nous avons sollicité certains candidats à la mairie de Paris dans le même contexte que pour les arrondissements, à savoir ceux qui pourraient être en responsabilité après les élections. Il s’agit en fait de deux candidates. Notons au passage que Paris joue cette année et personne ne s’en plaindra, les précurseurs puisque ce sont deux femmes qui tiennent le haut de l’affiche, Nathalie Kosciusko-Morizet pour l’UMP-UDI-MoDem et Anne Hidalgo pour le PS-PCF-PRG. Ce sont ces deux femmes que nous avons sollicitées. A celles-ci, nous avons ajouté Christophe Nadjovski pour les écologistes d’EELV. Ecologistes qui, en cas de victoire de la gauche, participeront à l’exécutif parisien d’une manière ou d’une autre, proportionnellement aux résultats du scrutin comme nous l'ont laissé entendre nos interlocuteurs.

    L’idée est simple : rencontrer candidates et candidat pour leur parler de Barbès et de ses alentours, leur présenter les sujets qui nous préoccupent et qui seront à traiter au niveau de l’Hôtel de Ville par le Conseil de Paris, le tout dans une grille d’entretien commune pour comparer les réponses. Il s’agit plus d’un échange de points de vue que d’une liste de questions.

    Nous commençons aujourd’hui par notre rencontre avec Anne Hidalgo.

    Nota important : dans un souci d'équilibre entre les points de vue, nous avons depuis des semaines demandé un rendez-vous à NKM avec le soutien actif des candidats UMP des trois arrondissements, mais sans résultat à ce jour. Une date avait été fixée avec Christophe Najdovski mais la réunion a été annulée par le candidat à la dernière minute. Que les lecteurs de ce blog ne soient pas étonnés si les seuls propos d'Anne Hidalgo sont publiés ici, Action Barbès n'en porte pas la responsabilité.

    paris,municipales-2014

    Action Barbès rencontre Anne Hidalgo


    C’est une Anne Hidalgo très attentive et entourée des trois têtes de liste socialistes des 9e, 10e et 18e que nous avons rencontrée dans les derniers jours de février pendant presque deux heures. De l’aveu même de son directeur de campagne, Rémi Féraud, la candidate socialiste connait assez mal le quartier de Barbès, à l’opposé de Bertrand Delanoë, élu du 18e. Cette rencontre était donc une façon pour Anne Hidalgo d’être sur le terrain et de mieux connaitre Barbès et ses problèmes via notre association. Action Barbès s’était fortement mobilisé pour l’occasion puisque pas moins d’une douzaine d’adhérents, chacun porteur d’un sujet particulier, étaient présents.

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  • Festival de chorales dans le 10e

    Dix jours de chanson dans le 10e à partir d'aujourd'hui, avec le Festival "10 de Choeurs". Un grand rendez-vous pour les amateurs de chant choral.

    Ce sera l'occasion de rencontrer chefs, chanteurs et chanteuses. Des lieux très divers ont été choisis: églises, chapelles, salle des fêtes de la mairie du 10e, scène du canal de l'espace Jemmapes, auditorium du Conservatoire.

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    C'est ce que propose l'association CRL10 (programme détaillé en cliquant sur le lien).

  • A la RATP, on communique de moins en moins...

    Certains de nos adhérents de la première heure s'en souviennent certainement, la rénovation de la station Barbès Rochechouart — un de nos premiers dossiers — avait été laborieuse. Nous avions réussi, à force de persévérance, à trouver les bons interlocuteurs pour participer à des réunions de concertation. Puis, pendant plusieurs années, nous avons conservé ces contacts, ce qui a permis  d'obtenir des informations précises et de régler les problèmes qui pouvaient surgir pour les usagers.

    Notre contact privilégié au sein de l'Agence de développement de la RATP parti, la pêche aux informations est devenue de plus en plus complexe. Saluons cependant les bons rapports avec le responsable des travaux de verrières de l'été dernier.

    Mais combien de fois n'avons-nous pas signalé la dégradation des filets anti-pigeons sous le viaduc sans réaction des services de la RATP ? Dernier événement, le mois dernier, les travaux au niveau des guichets de la station (voir notre article du 27 février). Nous avons pu obtenir une réponse à nos questions grâce à l'intervention d'élus du 18e. Nous ne sommes pas les seuls à chercher le contact. En témoigne le courrier dont nous étions destinataire pour information et que nous reproduisons ci-dessous.

    Daniel Vaillant vient donc également d'écrire à Pierre Mongin, PDG de la RATP, au sujet de la station La Chapelle.

     

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    Des adhérents de ce secteur nous avaient très rapidement avertis de la fermeture d'un des deux accès principaux dans cette station. Aucune information de la Régie pour en aviser les habitants... alors que les sorties de cette station au nombre de deux, normalement, se trouvaient de fait réduite de moitié ! Et le flux des usagers doublé à la sortie située côté 10e. L'espace y est particulièrement étroit sur le trottoir. Nous avons pu en juger lors de nos observations liées à la réalisation de notre projet de "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". 

    Nous pourrions également évoquer notre projet très ancien d'exposition sur le Louxor et les cinémas de quartier dans la station Barbès-Rochechouart, resté lettre morte.

    Moins de personnel dans les stations, moins de considération pour les usagers, difficulté de dialogue, lenteur des réponses, situation que nous déplorons... Faut-il s'inquiéter pour les réunions de concertation annoncées au sujet des futurs travaux de la station Château-Rouge ? 

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  • De nouveaux potelets d'arrêt bus pour la RATP !

    Avez-vous déjà remarqué ces nouveaux poteaux de signalisation? Voici celui que vous pouvez trouver à l'arrêt Magenta-Maubeuge, pris par nos soins sous toutes ces faces:  

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    La RATP commence, en effet, à déployer ces nouveaux potelets d'arrêt bus, dans un premier temps dans Paris, puis certainement dans les villes de banlieue d'ici 2016. L'idée est d'harmoniser la signalétique et le mobilier urbain dans ce qui sera le Grand-Paris. A terme, 7000 exemplaires de ce poteau bus "nouvelle génération" devraient ainsi être installés dans toute l'Île-de-France.

    Le potelet d'arrêt bus a été repensé. Certes, il reprend sa forme trapézoïdale traditionnelle, typique du réseau parisien de bus, qui lui a valu le surnom de « tête de vache », et ses couleurs (bleu dans le cartouche du bas, et vert jade/turquoise en haut, dans la tête de poteau). Mais il est désormais plus haut (2,85 m au lieu de 2,30 m); le nom de l'arrêt et la borne d'information en temps réel (état du trafic et temps d'attente) ont été redescendus dans le cadre d'informations à hauteur de vue (avec les plans, les horaires, voire un plan de quartier) afin d'être plus lisibles et mieux répondre aux contraintes d'accessibilité; l'affichage a gagné en taille, bien que le contenu des messages soit encore limité en raison du nombre restreint de caractères affichés. Une variante de ce potelet pourra être équipée de panneaux solaires.        

    L'agence de design Outsign, qui a conçu ce nouveau mobilier urbain pour le compte de la RATP, a composé avec les « contraintes de positionnement et de maintenance des objets dans la ville » et explique les principales évolutions du design de ces repères : des «formes courbes et douces, directement inspirées par les valeurs de modernité mais aussi de convivialité que l'usager recherche dans le déplacement urbain ».

    A vous de juger le galbe plus élancé, voire plus contemporain, et les innovations de ce nouveau potelet d'arrêt bus RATP, lors de vos prochains déplacements...