Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sécurité - Page 10

  • Rappel, conseil de quartier ce soir à l'école Belzunce

    Nous vous avons donné le détail de l'ordre du jour du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul vendredi dernier. D'un clic, vous y êtes à nouveau : clic 

    Ecole rue de Belzunce de 19 h à 21 h.

    paris,10e,conseil-de-quartier,gilbert-grinstein,police,sécurité,rémi-feraud



  • Marchands de sommeil: encore de l'avenir...

    Les marchands de sommeil continueront-ils encore longtemps à dormir sur leur deux oreilles?            C'est un thème bien sinistre qui revient régulièrement lorsqu'une catastrophe arrive. Toujours le même constat. Des immeubles insalubres, des logements hors normes. Dernier évènement grave : celui de Saint-Denis. Là, on est dans le spectaculaire. L'ensemble de l'immeuble était dans un état d'insécurité totale, sans eau et occupé en grande partie par des squatteurs. La panique a fait le reste. 

    paris,ile-de-france,insalubrité,risques,sécurité,incendie,marchands-de-sommeilMais si on veut bien se donner la peine de regarder près de chez soi, peut-être même chez soi... ils sont encore nombreux ces petits propriétaires de chambres de bonne insalubres avec un simple point d'eau sur le palier à laisser s'entasser (il n'y a pas d'autres mots) des « locataires ». Ce sont des hommes dans une très large majorité et qui souvent ne sont pas en règle sur notre territoire. Ils ne pourront donc rien dire des conditions dans lesquelles ils vivent, sans doute déjà contents d'avoir un toit. Comment font-ils la cuisine? Comment se chauffent-ils? Avec une bonbonne de gaz interdite, avec des radiateurs vétustes. Comment s'étonner dès lors de ces accidents à répétititon ?

    En effet, ce n'est donc pas une fatalité et le maire de Saint-Denis, au lendemain de l'incendie de la rue Gabriel Péri, n'a pas hésité à mettre en cause les propriétaires de logements insalubres et les marchands de sommeil : "ce drame n'est pas un accident", mais le fruit "d'une délinquance organisée, très rentable, qui exploite la misère humaine."

    Doit-on fermer les yeux sur ce que l'on voit sous les toits, voire même sous nos toits, ou parfois même dans des caves? Doit-on laisser ces marchands de sommeil venir relever les compteurs en fin de mois, comme font certains ? Il y va sans doute de la conscience de chacun d'entre nous. Qui sont-ils d'ailleurs ? On trouve quelques réponses dans l'article paru le 28 septembre dans 20 Minutes. On trouve des profils très différents : des propriétaires sans scrupules qui se "construisent" à la fois un patrimoine immobilier et une affaire rentable de location sans déclarer le moindre revenu, des propriétaires qui répugnent à laisser inoccupées des surfaces à peine habitables mais ne reculent pas à transgresser l'interdiction de louer ces logements trop petits ou hors normes de sécurité, des petits propriétaires qui n'ont pas forcément de gros moyens et qui, inconscients des risques, ne font pas face aux travaux de rénovation ou de mise en sécurité de leurs biens. 

     Rappel de la loi pourtant sévère avec ces bailleurs

    Les marchands de sommeil louent des chambres insalubres ou à des prix trop élevés. Ils encourent cinq ans de prison, 150 000 € d'amende et la confiscation des biens. Depuis 2010, ils risquent une astreinte journalière de 50 à 500 € s'ils ne réalisent pas les travaux nécessaires.

    Il serait intéressant d'en savoir plus, notamment le nombre de procédures engagées contre ce phénomène et le niveau des peines appliquées. On aimerait que le procès de Marseille pour un cas d'école remue les consciences et fasse peur aux marchands de sommeil, quels qu'ils soient.

    A lire dans Le Monde du 28 septembre 2012, c'est ici.

     

    Une autre entrée dans ce problème relève des arrêtés municipaux d'insalubrité. Les villes ont l'obligation d'inspecter leur bâti et d'alerter les propriétaires quand c'est nécessaire, puis de leur enjoindre de faire des travaux d'urgence. Mais trop d'arrêtés d'insalubrité sont classés sans suite.

    "L'Ile-de-France en première ligne en matière d'insalubrité. Le constat est dressé par l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France (ARS-IDF), qui indique que la région francilienne regroupe 30 % à 45 % des logements «indignes» sur son territoire. "

    Lire la suite dans le Parisien du 30 septembre qui souligne que "près de 177.445 logements du parc privé étaient en 2010 considérés comme potentiellement indignes".

    On n'est pas sorti de l'auberge... mais des actions judiciaires sont néanmoins encourageantes, comme en mars dernier, la peine de dix mois de prison ferme infligée à un marchand de sommeil par le tribunal de Marseille.

  • Conseils de sécurité pour la rentrée

    Selon les sources de la Préfecture de police, les cyclistes représentent presque 8% des victimes d’accidents de la route recensés en 2011 à Paris. Cette proportion est légèrement supérieure en été mais ne dépasse pas 9%. 

    L'été malgré les jours de canicule récents sur Paris - et dans d'autres régions de France, ne les oublions pas par "parisianisme" excessif - la préiode estivale se terminera donc dans quelques jours. Chacun va retrouver son mode de locomotion quotidien pour aller travailler ou vaquer à ses obligations régulières. Dans notre quartier tous les modes de transports sont présents et en grand nombre : deux lignes de métro (L2 et L4), des lignes de bus s'entrecroisent jour et nuit (30, 31, 54, 56, 85, N01, N02, N14, N44), et pour revenir à la bicyclette, les pistes cyclables y sont présentes depuis longtemps.

    paris,cyclistes,sécurité,préventionSur le terre plein central du boulevard de Rochechouart, elles bénéficient d'un couloir privilégié, protégé des autres usagers de l'espace public sur la quasi-totalité de la longueur du boulevard. On ne peut toutefois pas ignorer la présence de-ci de-là d'un touriste distrait qui préfère cheminer entre les haies de végétaux...  Sur les axes nord-sud que représentent les boulevards Barbès et de Magenta, la situation est toute différente : les pistes sont carrément sur les trottoirs, certes entre deux lignes d'arbres, l'une constituée des anciens platanes et l'autre plus proche de la chaussée, nouvellement plantée. Mais les pistes sont bel et bien situées sur le trottoir. Or le trottoir reste le domaine protégé des piétons. A ce titre, il semble légitime que sa présence soit tolérée, anticipée, voire respectée par tous, et en premier lieu par les cyclistes. Aucun espace public ne devrait être à l'usage exclusif d'une catégorie d'usagers dans une ville qui est par excellence un lieu de rencontres. Le respect devrait prévaloir du plus puissant au plus fragile, et sur cette échelle, c'est le piéton le pus fragile, aux dernières informations...

    Nous aimerions que nos amis cyclistes considèrent les pistes cyclables sur ces deux boulevards, surtout dans le sens allant vers le centre de Paris, comme des sites protégés de la circulation automobile (il y a malgré tout des croisements dangereux qui demandent une grande vigilence de leur part), et en même temps qu'ils veuillent bien voir les piétons comme des obstacles mobiles et non comme des ennemis encombrants, qu'il faut éparpiller à grand coup de sonnette.

    Suit un petit encart de la préfecture de police reçu pendant l'été :

    Cyclistes : les conseils de la rentrée

    Si en juillet 2011 le nombre d’accidents de cyclistes a été supérieur à la moyenne mensuelle, 60 contre 55, la tendance s’est inversée en août avec 41 accidents.

    Faire du vélo en ville nécessite de connaître le code de la route : une grande partie de ces règles s’applique également aux cyclistes (respect des feux tricolores et adaptation de la vitesse...).
    Etre cyclistes, c’est aussi respectez les plus vulnérables, à savoir les piétons ; rouler sur les trottoirs est passible d’une amende de 35 euros. 
    Enfin, pensez à votre propre sécurité : un certains nombre d’équipements sont obligatoires sur votre vélo (sonnette, freins...).

    Pour plus de détails, consultez l’intégralité de l’article sur le site Internet de la PP.

     
    Les amendes pour circulation sur les trottoirs ne s'appliquent pas pour les pistes situées sur les trottoirs, bien évidemment, mais l'adaptation de la vitesse, ce serait un plus !
  • Il n'y aura pas de feu d'artifice à Paris le vendredi 13 juillet

    Mais le 14 :

    paris,fête-nationale,feu-d-artifice,préfecture-de-police,prévention,sécuritéUn spectacle pyrotechnique qui durera environ 35 minutes aura lieu dès 23 heures dans le secteur du Trocadéro.
    Afin d’assurer la sécurité du public, le feu d’artifice regroupant habituellement plusieurs centaines de milliers de personnes, une importante zone sera interdite aux spectateurs, incluant les jardins du Trocadéro, les avenues Hussein 1er de Jordanie, Gustave V de Suède, Albert 1er de Monaco, ainsi que les terrasses du Palais de Chaillot, le parvis des Droits de l’Homme, la place de Varsovie, l’avenue de New-York, l’avenue des Nations-Unies, le pont d’Iéna, la passerelle Debilly. (Beaucoup de têtes couronnées dans ce quartier, des capitales étrangères... peu de rapport avec la Révolution Française en somme, à part les Droits de l'Homme, mais ne nous écartons pas du sujet...)

    Si vous voulez connaître dans le détail les mesures d'interdictions et de prévention contenues dans ce communiqué de la Préfecture de police, cliquez ici.

    (Notamment les mesures d'interdiction de cession et d'utilisation des certains artifices de divertissement à Paris ; les mesures d'interdiction de la vente à emporter de boissons alcooliques ; les mesures d'interdiction de stationnement et de circulation )

    Comme la préfecture l'écrit dans son communiqué :

    Le public est invité à utiliser les transports en commun, métro et RER, compte tenu des possibilités très réduites de stationnement aux abords de la zone du feu d'artifice.

    Et oui, le bon sens !

  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécurité

    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécurité