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paris - Page 177

  • Des nouvelles du Louxor

    mission cinema.jpgLa Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) continue son travail sur le projet avec beaucoup de régularité.

    Cette semaine deux informations importantes.

    Tout d'abord la publication du premier numéro de la lettre semestrielle : Le Louxor, chronique d'une renaissance annoncée. Ce premier numéro récapitule l'histoire du projet et donne quelques indications sur les intentions de la Mission Cinéma en ce qui concerne la programmation.

    Et c'est justement de cette programmation dont il a été question lors d'une réunion tenue mardi dernier à la mairie du 10e en présence bien sûr de Michel Gomez, Délégué Général de la MCVP.

    Il s'agissait d'informer associations et conseils de quartier intéressés de la future Délégation  de Service Public (DSP)  pour le cinéma Le Louxor.

    Votée la semaine dernière en conseil d’arrondissement du 10ème, la délibération concernant l'approbation du principe de passation d'une convention de Délégation de Service Public sera présentée au prochain conseil de Paris le 11 ou 12 juillet.

    Environ 25 personnes avaient fait le déplacement pour en savoir un peu plus sur le cahier des charges sur lequel s'appuiera la DSP. Michel Gomez (Délégué Général de la Mission Cinéma ) que nous avons déjà rencontré plusieurs fois a rappelé la volonté de la Ville d'intégrer ce projet dans le quartier. D’où l’importance de liens avec les Conseils de Quartier et les associations. Des visites du chantier ouvertes à tous sont régulièrement organisées.

    Pourquoi une DSP?  La ville a la volonté de garder la maîtrise du projet et de son suivi. Dans ce cadre, une DSP se justifie pleinement. Par ailleurs, logique publique et logique privée associées sont nécessaires, vu le coût de la rénovation du Louxor lancée par la Ville.

    Un appel à candidatures, sorte de pré qualification,  sera ouvert en septembre 2011 et les candidats (déjà nombreux a précisé Michel Gomez) vont déclarer leurs intentions. Il s’agit là d’une première étape pour juger non seulement du sérieux des propositions assez générales à ce stade mais aussi et surtout de la solidité financière des postulants.

    Début novembre, un cahier des charges complet sera fourni aux sélectionnés. Michel Gomez ne cache pas qu’il compte beaucoup sur la concurrence pour aboutir à un projet de qualité. Un laps de temps assez long sera donné aux soumissionnaires pour répondre à ce cahier des charges. Puis des discussions s'engageront avec les candidats jusqu'aux environs de septembre 2012. Rappelons que le Louxor doit ouvrir ses portes début 2013.

    Sur quelles bases se fera le choix de l’exploitant - les principes incontournables.

    - On cherche avant tout un mieux disant d'action culturelle locale. Il s'agit de concilier 3 mondes: Ville et mairie du 10ème-habitants-exploitant.

    - Solidité financière et expérience dans l'animation cinématographique sont les deux idées fortes en matière de sélection.

    - Seront étudiés l'accueil du  jeune public et les liens avec les écoles du quartier, la création d'évènements avec le quartier (à l'initiative de l'exploitant ou d’associations du quartier), la politique de communication et la politique tarifaire.

    Le cahier des charges sera-t-il consultable ?

    La délibération du jury reste confidentielle mais pas les engagements de l’exploitant sélectionné qui seront listés dans une convention signée avec la MCVP. Cette convention sera publique.

    Plusieurs questions ont été abordées par le public :

    - en ce qui concerne la programmation dite « cinéma du Sud », il convient de le comprendre plutôt comme cinéma du monde ;

    - les trois salles seront allouées à l’exploitant avec tous les équipements les plus modernes, numérique bien sûr mais aussi 35mm pour pouvoir projeter des films anciens non numérisés.

    Saluons la disponibilité de Michel Gomez et la volonté de celui-ci ainsi que celle du  maire du 10e d'être à l'écoute et le plus transparent possible puisque d’autres consultations seront possibles d’ici fin 2012. « C'est le dernier grand projet culturel de la mandature. » a conclu Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement. On se prend à rêver d’un quartier apaisé !

    Exterieur refait.jpg

  • Ce soir réunion d'information sur la délégation de service public pour le Louxor

    La Mission cinéma de la Ville de Paris s'était engagée à diffuser largement l'information sur l'élaboration du cahier des charges en vue de choisir le futur exploitant du Louxor. Il s'agit de lui confier une délégation de service public (DSP).

    Paris, 10e, louxor,

    Le Maire du 10e a invité tous les membres des conseils de quartier et des associations locales, invitation relayée par la mairie du 18e, à participer à la réunion de ce soir :

    "Rémi FERAUD, Maire du 10e arrondissement et Michel GOMEZ, Délégué Général de la mission cinéma, ont le plaisir de vous convier à une réunion d’information sur la délégation de service public du futur cinéma Le Louxor, le mardi 5 juillet à 18 heures en mairie du 10e (salle des mariages)."


    Action Barbès y aura sa délégation et vous rendra compte au plus vite. A suivre.
     

  • Le Figaro s'intéresse à TATI.fr et aux soldes

    Une petite surprise quand même de voir que le Figaro s'intéresse aux bons résultats de TATI.FR au point de trouver sur son site en ligne ce titre :

    Tati.fr/soldes: ventes en hausse de 65%

    Le journal reprend les termes du communiqué de Tati : " Ces bons résultats renforcent le succès du site qui s’impose progressivement comme l’un des sites e-commerce de référence sur le marché du petit prix." En effet, après une seule année d’existence,Tati.fr attire en moyenne 3 millions de visiteurs uniques chaque mois. En mai 2011, plus 2,5 millions d’articles avaient ainsi déjà été vendus.

    Dans le quartier, nous ne voyons pas vraiment faiblir l'affluence.... Tati n'a pas que des e-clients, il attire aussi les clients sur place en grand nombre.

    Tati m'a dit.... c'est leur blog ! (où la couleur rose domine toujours, sans les carreaux Vichy, mais le rose est bien présent.)

  • Jazz color à la Goutte d'Or

    jammin.jpgUn rendez vous à ne pas manquer pour une plongée dans l'histoire du jazz !

    Voyage sonore et projection de film, soirée animée par Claude Louis

    à l'espace culturel SARAABA,

    19 rue de la Goutte d'Or, dans le 18e,
    ce soir, à partir de 20 heures.


    Entrée libre et conso obligatoire.

  • Un verre avant les vacances ?

    Action Barbès…

    paris, action-barbès, convivialité, au-zaganin
                      … vous propose de partager

    un moment entre amis autour d’un verre

    le mardi 28 juin, à partir de 18h30,

    au comptoir du café restaurant
    Le Zaganin, 81 rue de Rochechouart, 9e.

    Les participants disposant de leur soirée pourront se joindre au bureau d’AB
    qui a bien l’intention de profiter
    de la carte du Zaganin.
    Qu’on se le dise…

    Comme à l’accoutumée, chacun règle ses consommations…
    mais les olives et les cacahuètes sont offertes.

  • Quelle chaleur ce matin lors de l'inauguration du Mobilien 26 !

    Pas un jour sans iparis, 10e, saint-vincent-de-paul, laves-émaillées, jollivet, hittorfnauguration en ces journées de forte chaleur : hier le parvis de l'église Saint Vincent de Paul et la pose des laves émaillées, ce matin devant le square Montholon, au bord de la rue La Fayette.

    En plus d'améliorer l'itinéraire de la ligne 26, la troisième de Paris pour le nombre des personnes transportées, le but était ici de traiter également ce carrefour difficile pour les piétons et les circulations douces (vélo, bus). S'y croisent, y débouchent ou en partent les rues La Fayette et son flux très important, les rues Pierre Sémart, Mayran, Papillon, de Montholon et enfin la rue Riboutté.

    paris, 9e, square Montholon; rue-La-Fayette, Mobilien 26

    Pauline Véron, chargée de l'urbanisme dans le 9e, avait demandé à la Direction de la voirie qu'elle réfléchisse à l'implantation d'une plareforme surélevée (voir ci-contre à l'entrée de la rue Riboutté) sur la partie de la rue La Fayette qui longe le square.

    Naïvement, nous avions cru que cet aménagement serait un ralentisseur plus efficace. Il ne semble pas ralentir beaucoup. C'est plus par leur nombre que les automobiles sont ralenties. En ravanche, la voie de bus en site propre, avec un vrai séparateur, fait l'unanimité. Le 26 file vers la gare du Nord. Après... il reste du travail jusqu'à Nation.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nordUne fanfare a ouvert l'inauguration dans une bonne et chaude ambiance (au sens propre) : les élus voisins étaient venus en nombre. On reconnaît sur la photo ci-contre : Jacques Bravo, maire du 9e, Rémi Féraud, maire du 10e, Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris, chargée des déplacements, Pauline Véron, élue du 9e, et Elise Fajgeles, élue du 10e, toutes deux chargées des transports et de l'espace public (libellé avec des variantes...), Alexandra Cordebard, première adjointe du 10e, Tony Dreyfus, député du 10e, et comme il s'est plu à le souligner lui-même l'élu de l'étape, le conseiller régional représentant Jean-Paul Huchon, Michel Fève, président de la commission des transports du Conseil régional d'Ile-de-France.

    On remercie la DVD d'avoir créer là-aussi un stationnement pour les cycles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Qu'en est-il du projet de leur réserver des emplacements aussi dans les parkings en sous-sol ?

    paris, La Fayette, Mobilien 26, stationnement-deux-roues-motorisés

    Des déclarations successives de nos élus, nous avons encore retenu en vrac, que le co-financement du projet Mobilien a réuni 7 millions d'euros, dont 2,5 de la région et autant du STIF (syndicat des transports d'Ile-de-France). Que les couloirs de bus continueront à être protégés par des séparateurs, aussi longtemps que tous les automobilistes ne seront pas convaincus qu'il est essentiel de les respecter. Là Annick Lepetit s'est fait le porte parole des habitants qui les réclament, notamment avenue de Clichy, dans les concertations. Que les premiers retours des utilisateurs de vélos sont positifs quant aux pistes cyclables de la rue La Fayette, bien identifiées par les piétons et par les voitures. Elus et services avaient pris conscience assez rapidement qu'il fallait faire autrement que sur Magenta, où les conflits sont permanents.

    Nous avons également salué nos interlocuteurs de la RATP, Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, et Frédéric Dupouy, son directeur, avec lesquels nous avons partagé le bus pour rejoindre la gare du Nord. Le passage du boulevard de Magenta place de Valenciennes pour accéder au boulevard de Denain ne s'est pas fait d'une traite. Il y a encore une marge de progrès à faire, chacun en est bien persuadé.

  • Inauguration du MOBILIEN 26

    Monsieur le maire du 9e nous convie à l'inauguration du Mobilien 26 qui aura lieu ce jour, 27 juin à 11h30, devant le square Montholon (rue La Fayette) en présence de Rémi Féraud, maire du 10e et d'Annick Lepetit, adjointe au Maire de Paris chargée des déplacements.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nord

    Nous ne doutons pas que la ligne connaisse une amélioration de sa vitesse commerciale, ainsi que la RATP nomme ce critère de choix pour encourager les citoyens à emprunter les circulations dites douces, ou en ancien français "les transports en commun". La liaison gare Saint Lazare - Gare du Nord ou même de l'Est s'en trouve raccourcie en temps. C'était bien le but.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nord

    La place d'Estienne d'Orves et les couloirs de bus, dont le 26.

  • D'un repas de quartier à l'autre

    Tous les repas de quartier ne se ressemblent pas, même les plus proches. Mais le plaisir de se retrouver pour partager la même table autour de quelques plats maison est bien là. A Paris, on ne dîne pas tous les jours dans la rue ou dans un jardin. On apprécie d'autant plus.

    Hier soir nous étions sous les toiles du marché d'Anvers, ou plutôt le long du square d'Anvers. Les tables étaient dressées sous les branches des marronniers. Quelquefois les pelouses du square ont accueilli les dîneurs d'un soir, à leurs risques et périls, et il est juste que cette année on ne leur impose pas un tel piétinement, étant donné le peu de pluie qu'elles ont reçu au printemps.

    paris,repas-de-quartier,conseil-de-quartier,diner,musique,orchestre,convivialité

    Les musiciens étaient épatants ! Et généreux. Et des instrumentistes talentueux. Leurs arrangements de qualité, bref, ils ont fait un tabac.

     

    Ce soir, c'est dans la Goutte d'Or que se produisent les dîneurs d'un soir, précisément devant l'église Saint Bernard. Connaissant les lieux, il y aura aussi de la musique, et beaucoup de gaité. Si vous avez raté Anvers, ne ratez pas la Goutte d'Or. ! A la suite il y a le Bal d'Areski, de la compagnie du Tire-laine à découvrir....

     

  • Faites du vélo dans le 18e

    Paris, 18e, vélo, balade, promenade Rendez-vous à 10h30 pour une balade à vélo (le vôtre, un vélib…) devant la mairie, place Jules Joffrin, pour une promenade dans l’arrondissement. En fin de parcours vers 12h, jus-viennoiserie en mairie.

    Et l'après midi, de 14h à 17h : ateliers et découvertes au mail Belliard (entre les rues Belliard /Leibniz /Damrémont). Expo de Récup’art, déco de leurs vélos par les enfants, montage-démontage, bourse aux vélos, gravage d’identification, initiation aux cycles atypiques…

    Un regard sur l'itinéraire proposé :

    Paris, 18e, vélo, balade, promenade
    une vraie journée autour de la bicyclette !

  • Notre perception du compte rendu de mandat de Rémi Féraud à mi-parcours

    La salle des fêtes de la mairie du 10e était raisonnablement remplie pour un tel événement. Il s'agissait de ne pas se présenter devant une salle vide pour ce compte rendu de mi-mandat et la majorité municipale sait convaincre ses partisans pour s'assurer de leur présence. Responsables associatifs et membres des équipes d'animation des conseils de quartier se sont donc retrouvés avec quelques autres habitants.

    Les réalisations de l'actuelle équipe depuis 3 ans ont été présentées dans une vidéo, assez courte et plutôt bien faite, déjà en ligne sur le site de la mairie, et accessible ci-dessous d'un clic :

    Bilan de mi-mandat de l’équipe municipale du 10e par MAIRIEDEPARIS10

    Rémi Féraud est revenu sur tous les sujets que nous évoquons dans ce blog, régulièrement, de façon critique souvent, mais où nous reconnaissons aussi les progrès accomplis. Plutôt que de reprendre les thèmes traités, nous nous contenterons de relever dans le discours les propos qui nous ont étonnés, surpris agréablement et qui montrent une prise de conscience qui nous semble aller dans le bon sens.

    Dans la salle, des habitants n'ont pas manqué d'évoquer le récent règlement des terrasses et étalages, voté par le Conseil de Paris en mai. Jusque là les élus nous avaient fait comprendre que si les règles n'étaient pas vraiment plus contraignantes pour les commerces, c'est aussi qu'il fallait veiller à la bonne santé économique de Paris. Ils annonçaient à la suite de Lyne Cohen-Solal l'élaboration de chartes (dites de bonne conduite...) dans les quartiers où le seul règlement global ne serait pas suffisant ou mal adapté. Or, hier soir, nous avons entendu Hélène Duverly, élue chargée du commerce dans le 10e, admettre que les chartes ne pouvaient tout régler, en ce sens que seuls les commerçants déjà respectueux du règlement apposeraient leur signature. Les autres s'en garderaient bien. Quand bien même le feraient-ils, une charte n'est pas un document contraignant. Les élus ont reconnu ouvertement que le problème dans Paris, pour les terrasses, mais pour d'autres objets aussi, n'est pas la loi, la règle, le réglement, mais bien les moyens pour faire respecter ces cadres nécessaires à toute vie collective.

    De même pour traiter du problème des cycles motorisés garés sur les trottoirs : la Ville n'a pas le pouvoir de verbaliser, elle ne peut que s'efforcer de créer des stationnements plus nombreux. La verbalisation relève de la police, or le préfet se montre assez conciliant, du fait du nombre insuffisant de places de stationnement. A noter toutefois que la tolérance des policiers est variable selon les quartiers. La norme serait que là où la moto ne gêne pas la déambulation des piétons, elle a moins de risque d'être sanctionnée. A très juste titre, Christiane Izel, qui est membre de la commission Accessibilité du 10e, a fait remarquer que la ligne des immeubles est un repère de guidage pour les personnes non voyantes et que toute moto stationnée au pied d'un immeuble est perçue comme un obstacle, comme le sont les chevalets publicitaires des commerces, les menus sur pied des restaurateurs, égarés au milieu du trottoir, etc. 

    Le Balcon vert et l'escalier de la rue d'Alsace ont une fois de plus été évoqués. Pour ce dernier, la dégradation est réelle et un coffrage de qualité sera réalisé d'ici à la fin de l'année. Quant au projet Balcon vert, si la SNCF ne participe pas financièrement, le projet ne pourra voir le jour. Rémi Féraud a annoncé que s'il était candidat à sa succession en 2014, le Balcon Vert ne ferait plus partie de son programme. La balle est bien dans le camp de la SNCF. Il faudra toutefois attendre une reprise économique très soutenue pour que des entreprises acceptent de louer ou d'acheter les surfaces au taux très élevé que propose la SNCF dans l'immeuble qui est sensé être coiffé du fameux Balcon vert. Même si sa situation est particulièrement attractive du point de vue des communications....

    Un autre thème a fait l'objet d'interpellations venues de la salle : les marchés de la misère sur les boulevards nord de l'arrondissement, improprement appelés marchés des biffins. La question était de savoir comment organiser ces marchés très invasifs du point de vue de l'espace public et de les limiter de  sorte que les habitants des quartiers ne se sentent pas littéralement occupés par les trop nombreux étals au sol. L'expérimentation du Carré aux biffins, créé l'an passé dans le 18e, a été naturellement mise en avant comme une solution à renouveler. Rémy Féraud puis Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, ont expliqué pourquoi cette création offrait une solution pérenne dans le 18e, terre d'origine des biffins, qui sont les héritiers des chiffonniers du Maquis montmartrois en quelque sorte, ou encore de la "zone', mais peut-être pas une bonne solution pour le 10e. En effet, le Carré des biffins est le résultat d'une étroite collaboration entre l'équipe du 18e et la mairie de Paris, assumée sur le terrain par l'assocation Aurore. Financée par la Ville, elle assure l'organisation et la maîtrise de ces marchés, vient en aide aux marchands inscrits, les guide dans leur démarche administrative, et coopère avec la police pour éviter l'extension de l'aire de vente à l'infini. Les biffins vendent des objets qu'ils ont récupérés chez des particuliers, dans les poubelles, parmi les encombrants avant la collecte, objets qu'ils lavent, réparent avant de les proposer à la vente. Il est strictement interdit de vendre des produits destinés à l'alimentation. L'origine des produits vendus sur les marchés de la misère, tel qu'on les voit à Belleville ou à Barbès est moins claire. Des trafics se sont greffés sur ces marchés qui les rendent douteux. Le maire a bien précisé que les habitants des quartiers où ces marchés ont lieu, pas les quartiers les plus huppés de la capitale, ne doivent pas être les victimes de la misère et de la précarisation de notre société. Il ne pense pas ,du point de vue de l'espace également, que les boulevards de la Villette ou de Belleville puissent accueillir un emplacement tel que le carré des biffins. Mais il ne pense pas non plus que la réponse policière soit la seule à offrir.

    Entre nous en sortant, nous avons commenté la réunion et unanimement, nous avons dit : " Ah, un compte rendu sans langue de bois !"

     

     

  • Demandez le programme...

    affiche_2011_moyenne-9905a.jpgL'inauguration de la fête de la Goutte d'or a eu lieu hier en grande pompe pour célébrer sa 26e édition, sur la grande scène installée sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Ce sont traditionnement les enfants qui ouvrent les festivités avec la grande parade et les jeunes talents qui animent les premières scènes ouvertes.

    Et ce soir ? Que nous réserve la Goutte d'Or ?

    Ce soir, à partir de 19h30, du rock, du hip hop instrumental avec les groupes Mamienco (rock des seventy's, musique du monde, grunge) la TAqtiq du Toast (du rap en live, drôlerie et intelligence), et la 25ème heure (acoustique, funk, hip hop), accompagnés par le Centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara.


    Ne pas oublier au cours de l'après midi, de 15h30 à 17h30, les spectacles que donneront les écoles et collège du quartier sur la grande scène du parvis de l'église Saint-Bernard.

    Demain, samedi et dimanche, ça continue !!

    Le programme détaillé sur le site de la Goutte d'Or en fête
     
  • Expo photos rue Cavé, vernissage ce soir

    A partir de 19h30, ce soir,

    ECHOMUSEE - GOUTTE D'OR vous invite au vernissage
    de son exposition photos
    sur la Goutte d'Or.

    Plusieurs photographes contribuent à l'expo et vous livrent leur oeuvre :

    Johannes SIVERTSEN

    Jean-Christophe LAMBRET

    Chantal BIZZINI

    Arthur EVENO

    Bruno LEMESLE

    Hortense SOICHET

    ECHOMUSEE est situé 21 rue Cavé, est ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 19h, l'expo attendra votre visite jusqu'au 30 juillet. Pour s'y rendre, c'est tout simple : vous prenez la rue Léon, une fois traversé le square Léon, la rue Cavé se trouve sur votre droite. Bonne expo !