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paris - Page 174

  • La Goutte d'or cherche des bénévoles pour faire la fête

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    Comme chaque année, la Salle Saint-Bruno invite les habitants du quartier et tous ceux qui sont intéressés à venir participer et à aider à l'animation de la Goutte d'Or en Fête.

     

    Cette année encore, les personnes motivées seront les bien venues pour aider au bon déroulement des 5 jours de festivités.

     

     

    Pour donner aussi notre coup de main, nous faisons circuler l'information :  
    et la fiche d'inscription bénévole (cliquer ici)

     

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    NB : L'organisateur a besoin de bénévoles pour la semaine du 25 mai pour aider à communiquer sur la fête, afficher et tracter.

     

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

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    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

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    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.

  • Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan

    paris,médiathèque-françoise-sagan,culture,livresPar un curieux hasard, voilà Marguerite Yourcenar, l'érudite écrivaine quelque peu solitaire, et Françoise Sagan, la brillante et mondaine romancière, réunies. Et par qui ? Par la mairie de Paris qui après avoir donné le nom de Marguerite Yourcenar à la première médiathèque de la capitale dans le 15e il y a quelques années, a baptisé "Françoise Sagan" celle qui vient d'ouvrir dans le 10e. L'attribution de ce nom à la nouvelle médiathèque avait d'ailleurs en son temps créé quelques remous au sein du conseil d'arrondissement du 10e (voir notre article du 22 janvier 2014).

    Sur le site paris.fr, la mairie de Paris nous explique très bien le projet - Ouverture de la médiathèque Françoise Sagan - et s'il en était besoin le site de la médiathèque vient en renfort pour plus de détails - le site de la médiathèque Françoise Sagan.

    Nous y sommes allés dès l'ouverture samedi 16 mai au matin et voilà nos premières impressions.

    Nichée au fond du square Alban Satragne, la médiathèque n'est pas facile à trouver. Interrogé sur ce point, le maire du 10e, Rémi Féraud, en convient et des efforts de signalétique devraient être engagés. Néanmoins, il faut relativiser cet inconvénient par la présence proche d'autres structures à forte fréquentation comme le centre de sport voisin ou le petit square avec jeux d'enfants par exemple.

    Une panthère géante garde les lieux. Vous verrez en fin de cet article une courte vidéo présentant sa réalisation par l'artiste Philippe Baudelocque.

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    Si on voulait se moquer un peu, nous pourrions dire que la Ville de Paris a anticipé le changement climatique puisque que c'est une ambiance aux aspects méditerranéens qui accueille le visiteur dans le jardin devant la médiathèque. Mais c'est très réussi. Tout comme est réussi le traitement architectural global de l'édifice : clair avec de larges fenêtres, spacieux, sobre sans chichi (pierres apparentes et béton brut dans les parties de circulation), très efficace.

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    Outre le RdC où se trouve l'accueil général et la salle dite "d'actualité" où l'on peut consulter la presse, la médiathèque se répartit en 4 étages : jeunesse au 1er avec un "coin des histoires"; BD, sciences, loisirs, atelier numérique et salle de travail au 2e; arts au 3e; cinéma, musique et romans au 4e.

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    Le coin des histoires pour les petits

    La Ville de Paris a investi 20 millions d'euros dans ce projet. 40 agents de la ville y travaillent, tous volontaires car il y fallait des personnes non seulement motivées mais aussi acceptant certaines contraintes comme par exemple travailler de temps en temps le dimanche.

    Nous sommes à l'ère du numérique, fini la bibliothèque de papa ! Ici partout des ordinateurs, des lecteurs de DVD et de CD, des écrans, une excellente couverture WiFi dans tout le bâtiment (c'est rare) et puis ces belles machines qui permettent d'emprunter et de rendre les documents en utilisant les codes barre. On peut même réserver les documents de chez soi par internet.

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    Ne cachons pas notre plaisir. C'est un très bel endroit que vient de nous donner la Ville de Paris. Beau par sa forme, beau par ce qu'il contient. En ce samedi matin de week-end de l'Ascension, la présence de beaucoup d'enfants faisait vraiment plaisir à voir. Eux n'ont pas tardé, sans trop hésiter, à s'approprier les lieux. C'est bon signe. 

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    Une panthère sur les murs de la médiathèque... par mairiedeparis

     

  • Opération "Paris fais toi belle !"

    paris,propreté,propreté de parisCliquer sur l'image pour l'agrandir

    La mairie de Paris lance cette année une nouvelle opération propreté avec la journée "Paris fais toi belle !". A noter, pour s'amuser un peu, que le féminin a été retenu pour Paris et que cela fera sans doute jurisprudence.

    La propreté, on en parle sans cesse. Au sein des conseils de quartier, au sein des conseils d'arrondissement, dans les discussions informelles que les Parisiens ont avec les élus ou entre eux, elle a été au coeur de la campagne électorale des municipales en 2014. Et pourtant, les choses ne changent guère, il faut bien le reconnaitre. On l'a déjà dit ici, les efforts de la Ville de Paris sont certains, que ce soit au niveau de l'Hôtel de Ville ou bien au niveau des arrondissements et disons le clairement, quelque soit la couleur politique de ceux-ci pour les arrondissements que nous suivons avec attention (voir nos articles du 6 avril dernier pour le 9e et celui du 14 pour le 10e). Notre association est récemment entrée dans un dialogue musclé avec la RATP suite aux dépôts faits au métro Louis Blanc et devant la Gare de l'Est (voir notre article du 25 avril sur le sujet).

    Rien n'y fait, Paris reste désespérément sale. Alors, peut-être à court d'idées, la mairie de Paris nous dit "les Parisiens sont invités à se mobiliser pour un grand nettoyage de printemps aux côté des agents de la direction de la Propreté". Bien sûr, il y a l'idée de responsabiliser les habitants dans un cadre qui sera sans aucun doute convivial, mais n'est-ce pas là aussi un aveu d'échec ? Si cette opération est nécessaire, c'est que quelque chose ne va pas. Si tout allait bien, en aurions nous besoin ?

    Donc le 23 mai, les Parisiens sont invités à nettoyer.

    Dans le 9e, c'est le secteur de l'avenue Trudaine qui a été choisi. La petite bande verte de l'avenue va se faire faire une beauté à bon compte.

    Dans le 10e, c'est le quartier bas du faubourg Saint-Denis qui a été retenu.

    Dans le 18e, ce sont les quartiers Lepic-Abbesses-Véron-Houdon et Martyrs-Orsel-Clignancourt et également boulevard Clichy – boulevard Rochechouart qui feront l'objet de toutes les attentions, vaste périmètre.

    Qui a choisi ces secteurs ? Il est probable que ce sont les mairies d'arrondissement mais aucune concertation avec les Parisiens n'a eu lieu. Par exemple, pourquoi les 9e et 18e ne se sont-ils pas concertés afin de traiter comme il se doit la place Pigalle dont le bassin du fameux petit jet d'eau est hélas bien souvent un véritable dépotoir. Nous aurions aussi pu suggérer aux mairies des 10e et 18e des lieux peut être plus judicieux à Barbès ou La Chapelle, sans bien entendu faire entrer dans cette opération le viaduc et ses migrants qui doivent être traités dans un autre cadre que celui-là.

    La mairie de Paris s'appuie sur les expériences passées, notamment celle du nettoyage au canal Saint Martin, pour généraliser l'opération à l'ensemble de la capitale. On peut s'interroger sur le bien fondé de cette logique.

    Où sont les responsabilités ? Les Parisiens bien sûr mais quid des touristes ? Première ville visitée au monde, il est clair que les touristes ne sont pas innocents dans cette affaire. La question est vraiment très compliquée mais pourquoi certaines capitales s'en sortent elles mieux que nous ?

    Bref, gageons que l'opération "Paris fais toi belle !" va en faire râler quelques uns mais prenons l'initiative pour ce qu'elle est, une sensibilisation à la propreté.

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    Vu à la Goutte d'or le 14 mai. La chose n'est hélas pas rare un peu partout dans les 9e, 10e et 18e

     

  • Paris Print Club - un beau projet se réalise

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    Nous vous avons déjà parlé du Paris Print Club. C'était il y a un an à l'occasion de l'exposition à la Halle Saint Pierre et ce fut pour nous l'opportunité de vous présenter leur projet (voir l'article du 29 avril 2014).

    Eh bien, c'est fait ! Ils ont ouvert leur local au public le jeudi de l'ascension. Que nous dit leur brochure de présentation ? Ils sont "un collectif de 22 designers, graphistes, éditeurs, lithographe, relieur, graveurs, sérigraphes, designers textile" qui ont mutualisé leurs ressources pour un espace de 400m2 en plein cœur de la Goutte d'or. Il s'agit d'un atelier d'édition d'art et de création contemporaine, unique en son genre à Paris. Bien évidemment, le choix de la Goutte d'or n'est pas innocent. Le lieu se veut être un laboratoire de recherche, un atelier d'impression, une galerie et un éditeur collaboratif, le tout sur trois niveaux. Il succède à un dépôt-vente sans intérêt et plus loin dans le temps, à une usine boulangerie industrielle liée au réseau La Fraternelle, coopérative ouvrière. On en voit encore l'inscription côté rue.

    Ces jeunes "artisans" comme ils se nomment eux-mêmes (ils ont entre 25 et 35 ans pour la majorité d'entre eux) commencent une nouvelle vie et aussi, sans aucun doute, également une nouvelle vie pour le quartier

    Voici quelques photos.

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    Lithographie

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    Gravure

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    Design

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    Adresse : 33ter rue Doudeauville - 75018 Paris

    contact : parisprintclub@gmail.com

    Page Facebook: Paris Print Club