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histoire

  • "Répression, domination, violences coloniales : parler aujourd'hui de la Guerre d'Algérie" : Table ronde à la bibliothèque Goutte d'Or

    Ce jeudi 24 mars, la bibliothèque Goutte d'Or vous convie à une table ronde ayant pour thème : "Répression, domination, violences coloniales : parler aujourd'hui de la Guerre d'Algérie", avec les historiens Emmanuel Blanchard, Christelle Taraud et Sylvie Thénault. La journaliste Rachida El Azzouzi animera cette table ronde.

    L'entrée est libre mais dans la limite des places disponibles, il est donc impératif de réserver sa place (01 53 09 26 10 / bibliotheque.goutte-dor@paris.fr).

    "À l'occasion de la commémoration des soixante ans des accords d'Evian, cette table ronde réunira des universitaires spécialistes de la Guerre d'Algérie pour nous éclairer sur un sujet encore brûlant aujourd'hui.

    Nous commémorons cette année les accords d'Evian, qui mettaient fin à la Guerre d'Algérie et ouvraient à l'indépendance du pays. Soixante ans après, les enjeux mémoriels sont d'une intense actualité.

    En effet, le contexte est celui du rapport remis en janvier 2021 au Président de la République par Benjamin Stora : "Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la Guerre d'Algérie", avec les vives réactions qu'il a suscitées. Et la situation actuelle est celle d'une société française parcourue par l'expression publique d'un racisme assumé et par des vagues de nostalgie pour la colonisation.

    Il importe donc de parler des réalités d'hier encore brûlantes aujourd'hui, particulièrement dans ce quartier Barbès - Goutte d'Or, où la tradition d'accueil des immigrations est historique, aujourd'hui encore incarnée par la présence de nombreuses personnes de nationalité ou d'origine algérienne. La résistance contre l'oppression coloniale, la lutte pour l'indépendance, leur répression brutale par les forces de l'ordre ont durablement marqué le quartier et restent vivaces dans les mémoires.

    Cette table ronde nous permettra de saisir la réalité coloniale caractérisée par les inégalités, la violence et le racisme et de comprendre par quels mécanismes les Algériens sont passés de la révolte contre cette oppression au désir politique de l'indépendance. La place des femmes dans cette lutte sera particulièrement éclairée. Nous aborderons aussi la répression exercée par le pouvoir politique français, en Algérie comme à Paris à l'encontre des immigrés algériens."

    Les intervenants :

    • Emmanuel Blanchard, historien et politiste, chercheur au CESDIP (CNRS), maître de conférences au département de science politique de l'Université de Versailles-Saint-Quentin et à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Ses principaux axes de recherche sont la sociologie et l'histoire de la police, la sociologie et l'histoire de l'immigration, l'histoire de la guerre d'indépendance algérienne, la formation des États coloniaux, le maintien de l'ordre en situation coloniale. Il a publié notamment : La Police parisienne et les Algériens, 1944-1962 (Nouveau Monde Édition, 2011) et Histoire des polices en France : des guerres de religion à nos jours, avec V. Denis, A. Houte, V. Milliot (Belin, 2020).
    • Christelle Taraud, historienne, membre du Centre d'histoire du XIXe siècle (Paris 1/Paris IV), spécialiste de l'histoire des femmes, du genre et des sexualités en contexte colonial, tout particulièrement au Maghreb. Elle a notamment publié : Amour interdit : prostitution, marginalité et colonialisme. Maghreb 1830-1962, (Payot, 2012) ; La Colonisation (Le Cavalier Bleu, 2008) ; Mauresques : femmes orientales dans la photographie coloniale, 1860-1910 (Albin Michel, 2003).
    • Sylvie Thénault, historienne, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d’indépendance algérienne. Ses recherches portent sur le droit et la répression, elle a publié notamment : Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale : camps, internements, assignations à résidence (Odile Jacob, 2012) ; Algérie, des « événements » à la guerre : idées reçues sur la guerre d’indépendance algérienne (Le Cavalier Bleu, 2012) ; Histoire de la guerre d’indépendance algérienne (Flammarion, 2005) ; à paraître : Les Ratonnades d'Alger, 1956 : une histoire du racisme colonial (Le Seuil, février 2022).
      Modératrice :
    • Rachida El Azzouzi, journaliste à Médiapart.

    À l'issue de la séance sera proposée, une vente-dédicace du livre de Sylvie Thénault, Les Ratonnades d'Alger, 1956 : une histoire du racisme colonial (Le Seuil, 2022, 23 €) en partenariat avec la librairie La Régulière.

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    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2-4 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 24 mars 2022, de 19 h 30 à 21 h 30

  • Devinette confinée : les réponses de la semaine

    Aujourd'hui, nous vous donnons les réponses à nos deux petits jeux historiques de la semaine. 

     

    Quelle usine Agaz !

    Première petite devinette confinée, il s'agissait de localiser cette vue d'artiste repérée sur un en-tête de facture des établissements Agaz.

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    devinette,reponses,histoire,18eLes établissements Agaz, qui produisaient les lampes éponymes au 1 rue Polonceau dans le 18e. Sur cette image, on reconnait le début de la rue de la Goutte d'Or et de la rue de la Charbonnière. Tous les bâtiments représentés ici ont disparu depuis longtemps maintenant. Les établissements Agaz ont laissé place à une petite place plantée de platanes et surplombée par le terrain de sport de la Goutte d'Or.

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    Une lampe Agaz produite rue de Polonceu / Carte postale vers 1910, on aperçoit le bout du bâtiment des établissements Agaz à droite

     

    Le chemin de la croix

    La seconde devinette confinée portait sur le chemin d'une croix de pierre située à proximité de l'église Saint-Pierre. Il s'agit de la Croix Cottin.

    devinette,reponses,histoire,18e

    La famille Cottin est une des plus anciennes familles de propriétaires de Montmartre et de la Chapelle Saint-Denis, deux anciennes communes qui forment aujourd'hui le 18e arrondissement. C'est Philippe Cottin qui l'a fit ériger en 1763. Il était marguillier de la paroisse de la Chapelle Saint-Denys. Il mourut un an après avoir érigé la croix, en 1764.

    devinette,reponses,histoire,18e

    Cette croix en pierre a été initialement érigée dans le deuxième cimetière de la Chapelle Saint-Denis, qui était situé approximativement entre l'église Saint-Denys de La Chapelle et le marché de l'Olive (le premier était situé devant l'église Saint-Denys). À la fermeture de ce dernier, on l'a déplacée dans le cimetière Marcadet (le troisième cimetière de la Chapelle Saint-Denis, le quatrième et dernier existe toujours, il est à présent à Saint-Denis, vers la porte de la Chapelle).

    C'est en 1887 que la croix Cottin fait son dernier voyage pour monter sur la Butte Montmartre, on l'enlève alors d'un cimetière abandonné depuis plusieurs décennies.

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    La croix Cottin dans le cimetière abandonné de la rue Marcadet en 1886

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    Le cimetière Marcadet sur le cadastre de la Chapelle Saint-Denis en 1846, la croix Cottin était placée au centre.

  • Un peu de courrier de .. 1933

    Nous vous proposons aujourd'hui un article proposé par un lecteur de ce blog qui a fouillé ses archives. Nous apportons quelques précisions en fin d'article.

    "Certains documents tombent sous les yeux, par hasard, au cours de fouille dans les archives de famille et, parfois, déclenchent une réaction de déjà vu. Tel ce courrier adressé à mon grand père en juillet 1933. Personne ne se souvient vraiment bien du Palais de la Nouveauté, moi pas plus que les autres. Pourtant ce dôme élégant au-dessus d'une entrée monumentale flanquée de colonnes, outre qu'il rappelle les magasins du Printemps ou des Galeries Lafayette, un must de l'époque, me faisait penser au boulevard Barbès, à l'angle de la rue de Sofia. 

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    "La plus importante maison d'ameublement du monde" ! Comme ils y allaient ! Pas modestes les communicants de l'époque.... À y regarder de plus près, le 7 boulevard Barbès n'est autre que l'actuelle BNPParibas. L'immeuble n'a pas tellement changé, à l'exception de son dôme qui a disparu. Pourquoi avoir étêté ces édifices majestueux ? Le même sort a été réservé aux grands magasins Dufayel, rue de Clignancourt, un peu au-dessous de la rue Christiani. Peut-être trop cher à entretenir... Sur le blog Paris Zig ZAG, on voit bien le dôme imposant et disparu .

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    Quoi qu'il en soit, le service à la clientèle était des plus courtois, la  livraison semblait efficace et relativement rapide eu égard au mode de déplacement et de transmission des courriers. On est bien loin d'Amazon."

     

    Quelques précisions...

    Les Grands magasins Dufayel et le Palais de la Nouveauté sont en fait le même établissement. D'abord accolés, des deux noms ne restera plus que celui du Palais de la Nouveauté.

    Le Palais de la Nouveauté a fermé ses portes en 1939 (et non 1930 comme on le lit souvent, le courrier daté de 1933 reproduit plus haut vient lui aussi contredire cette affirmation).

    Le dôme de la rue de Clignancourt a disparu en 1957.

    Pour retrouver un grand nombre de photos et autres documents sur les magasins Dufayel, on ira avec intérêt voir le blog Commerces Immarescibles.

  • Devinettes confinées : les réponses

    Suite à notre série de devinettes confinées historiques, nous vous apportons aujourd'hui les réponses aux trois petits jeux proposés cette semaine.

     

    1. La petite maison et son atelier

    Sur les deux photographies, que nous vous montrons ici dans leur entièreté, nous voyons donc une petite maison et son atelier dans la cour, situé alors au 16 rue Richomme dans le 18e (la numérotation des immeubles a changé depuis), avant son prolongement jusqu'à la rue des Poissonniers. Plus précisément, nous sommes là au croisement des actuelles rues Richomme et Erckmann-Chatriant.

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    La question subsidiaire portait sur l'habitant de ce lieu. Il s'agissait de François-Rupert Carabin (né le 17 mars 1862 à Saverne et mort en  novembre 1932 à Strasbourg). Sculpteur, ébéniste, médailliste et photographe, certaines de ses oeuvres sont à présent visibles dans plusieurs musées à travers le monde, dont celui d'Orsay qui lui avait consacré une exposition en 1993. On aperçoit d'ailleurs un bas relief sculpté en fond de cour sur le second cliché.

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    Médaille de Carabin "L'Imprimerie" pour Le Journal

     

    2. Qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Sur cette série de photographies, on assiste à l'élévation d'un immeuble annexe à la gare du Nord, au début de la rue Ambroise Paré dans le 10e arrondissement. Ce bâtiment, élevé en 1907-1909 et toujours existant, fait face à l'hôpital Lariboisière. Et si aujourd'hui nous voyons un bâtiment paraissant fait uniquement de pierre, la structure utilise en fait beaucoup la technique du béton armé.

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    3. Barricade !

    Ce cliché réalisé durant la Commune, où nous voyons une barricade de pavés, est pris rue de La Chapelle dans le 18e, la rue la plus large de Paris. Il y avait une petit piège. Car s'il est assez facile de retrouver la légende de cette photo sur internet, il ne fallait pas oublier qu'aujourd'hui il s'agit de la rue Marx Dormoy, la première moitié de la rue de La Chapelle ayant pris ce nom en 1945.

    La Barricade si situe donc rue Marx Dormoy, approximativement au niveau du Carrefour Market, du côté de la place de La Chapelle. Il restent quelques immeubles visibles sur la photo qui existent toujours aujourd'hui.

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    Nous félicitons particulièrement Yamina L. et Rémi Philibert, qui se sont prêtés à ce jeu avec beaucoup de sagacité et de perspicacité, bravo à eux !

  • Devinette confinée : barricade !

    Nouvelle devinette confinée, version historique, avec aujourd'hui une question en rapport avec l'actualité : les 150 ans de La Commune.

    Nous le savons, nos quartiers ont largement participé à ce soulèvement populaire, que se soit par l'engagement des habitantes et des habitants, mais également parce qu'ils furent le théâtre des affrontements sanglants entre Communards et Versaillais.

    Nous vous emmenons donc au printemps 1871 sur une barricade dressée par les Communards. Long mur de pavés, cette barricade barre complètement une rue située dans nos quartiers, mais laquelle ? Et à quel niveau de la rue se situe cette barricade ?

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  • Devinette confinée : mais qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Nous poursuivons notre petite série de devinettes confinées, version historique, avec aujourd'hui une série de photos datées de 1907 et 1908. Nous sommes sur le chantier de construction d'un bâtiment qui existe toujours actuellement. Nous ne vous donnons pas plus d'indice, les photos en contiennent, si on ouvre bien l'oeil...

    Alors, quel est cet immeuble en construction ?

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    (Nous vous donnons toutes les réponses des devinettes en fin de semaine)

  • Devinette confinée : la petite maison et son atelier

    Nous continuons à vous proposer de petites devinettes confinées, mais cette fois avec une série de devinettes historiques. Aujourd'hui, il s'agit de trouver où on été prises ces deux photographies datant de 1898, qui nous montrent une charmante petite maison et son atelier attenant.

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    On vous aide un peu. Elles ont été prises par le service photographique de la Ville de Paris pour conserver une trace de ces constructions avant démolition pour le percement d'une nouvelle voie. Mais de quelle nouvelle rue s'agit-il ? Un indice qui permet de restreindre vos recherches : nous sommes dans le 18e arrondissement. Et ne cherchez pas à reconnaitre un bâtiment autour, plus aucun n'existe aujourd'hui.

    Pas évident ? On pourrait corser le jeu encore, avec un question subsidiaire : qui habitait à cette adresse à cette époque ? Pour cette dernière question on ne vous en voudra pas de ne pas trouver.

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  • Ça chauffe rue Rochechouart !

    Entre la photo en N&B prise en 1919, le 12 avril, et la saisie d’écran de Google Streetview de juillet 2020, il y a un point commun.

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    L’horloger est toujours un horloger ! Mais que faisait tout ce monde devant la vitrine de l’horlogerie Femina ? 

    La foule devant l'immeuble pendant une perquisition de la police au domicile de Landru 76 rue Rochechouart.jpg

    En effet, il y avait un monde fou dans la rue ce jour-là, ce matin-là, devrait-on dire, car selon toutes vraisemblances, la foule a eu vent de l’arrestation du tueur en série Henri Désiré Landru à son dernier domicile, au 76 de la rue de Rochechouart dans le 9e arrondissement. Les arrestations avaient lieu à six heures du matin. Rien n’a vraiment changé à vrai dire, quand la police a localisé le lieu de résidence, voire la planque, d’un malfaiteur à qui elle souhaite "passer les bracelets" ! 

    C’est un des premiers tueurs en série de l’histoire de la criminalité en France, connu notamment pour avoir fait disparaitre les corps de ses victimes à l'aide d'une cuisinière à bois (ce n'était pas rue de Rochechouart). Onze victimes à son actif, des centaines d’articles dans la presse pour suivre l'affaire, deux films, Landru (1963) de CLaude Chabrol avec Charles Denner, et Désiré Landru (2005) de Pierre Boutron avec Patrick Tilmsit.

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    Par ailleurs, les écrits sont fournis et nombreux sur la vie et les crimes de cet homme, qui a fini guillotiné en février 1922 à l’entrée de la prison de Versailles, au terme d’une instruction qui avait duré deux ans et demi. Il n’est qu’à taper Landru sur un moteur de recherche pour s’en convaincre et connaître tous les détails si la curiosité vous titille… Et si vous voulez passer voir l'immeuble de la rue Rochechouart, il faudra patienter un peu car il est actuellement caché par un échafaudage pour cause de ravalement.

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    Une autre vue d’époque (1920) grâce à l’agence Meurisse, spécialisée dans le reportage photographique de 1909 à 1937.

  • Jeu : devinette confinée

    Privés de sorties, privés de terrasses et d’apéro entre amis, nous sommes un peu sombres. Peu à peu, une lassitude nous gagne. Pour notre blog aussi, c’est la disette. Pas de réunions où se retrouver entre adhérents, ou entre citoyens autour d’un thème qui nous anime, qui nous fait débattre…et nous chamailler. Seules quelques consultations en ligne viennent réveiller notre conscience citoyenne, et nous ne manquons pas de vous en avertir quand votre participation est possible, et parfois même attendue. Telle cette sollicitation de la mairie du 18e sur le thème de la restauration scolaire du jeudi 4 février. 

    Et entre temps… ? Pour ne pas perdre le contact avec vous, nous avons créé la rubrique de la "culture confinée" : présentations en ligne d’expositions de peinture, captures de pièces de théâtre, concerts enregistrés en vidéo, etc…. Inspirés par un ami blogueur du 12e arrondissement, nous essayons maintenant une série de devinette : retrouver l’adresse d'une boutique disparue, comme aujourd’hui, ou localiser une curiosité architecturale. Nos archives photographiques sont très riches et y plonger fait ressortir des souvenirs associatifs, que les plus anciens de l’asso sauront peut-être apprécier. 

    Bien sûr, nous sommes toujours à l’écoute des remarques que vous pourrez faire, vos observations sont les bienvenues. Et dans la mesure de notre savoir et de nos connaissances, nous nous engageons à répondre à vos sollicitations. 

    Devinette n° 1 : Le monde des reptiles 

    Nous avons beaucoup d’archives dans l’association, et notamment de nombreuses vues du quartier, des quartiers quand on considère les trois arrondissements autour du carrefour Barbès.

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    Celle-ci date de 2004, et présente un singulier commerce…. la vente de serpents, de toutes sortes. C’était un grand magasin, assez profond pour comporter de grandes boites vitrées, chauffées pour certaines, avec des reptiles plus ou moins impressionnants, à l’allure endormie, souvent.

    Le magasin en question était installé dans notre quartier au 43... Mais de quelle rue ? Vous souvenez-vous ?

     

  • Culture confinée : "Femmes en révolution", une conférence en ligne

    La Mairie du 18e continue son cycle de conférences historiques, Les mercredis des révolutions, avec une prochaine séance (mercredi 2 décembre à 18 h 30) ayant pour sujet les "Femmes en révolution". 

    Cette séance, en ligne pour d'évidentes raisons sanitaires, permettra d'écouter les interventions de Ludivine Bantigny, historienne, et Leslie Kaplan, écrivaine. La séance sera animée par Caroline Fayolle, historienne.

    "Intitulée « Femmes en révolution, autour de mai 1968 », cette séance sera l’occasion d’aborder la place des femmes dans le mouvement de Mai 68. Cette crise politique a-t-elle transformé les rapports entre les sexes ? La libération de la parole en 68 a-t-elle permis l’expression de la parole des femmes ? Le mouvement de Mai 68 a-t-il vraiment été une « révolution sexuelle » ? Quels sont les liens entre Mai 68 et le mouvement féministe des années 70 ?"

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  • Culture confinée : Avec l'INA, redécouvrez le Paris d'hier

    Aujourd'hui, l'idée pour se cultiver confiné se trouve sur la page YouTube de l'INA. En effet, l'Institut national de l'audiovisuel (INA) propose de revoir des reportages sur des sujets parisiens datant des années, 1950 aux années 1980. Une multitude de reportages sont disponibles sur des sujets très divers, pour une durée allant de quelques minutes à plusieurs dizaines : c'est la section "INA Paris Vintage".

    ina,paris,histoire,documentaires

    Ainsi on pourra retrouver plusieurs vidéos concernant la Butte Montmartre par exemple, comme celle-ci de 1966 sur les enfants de la Butte.

    On peut aussi y découvrir des images beaucoup plus rares, comme ce reportage sur les enfants de la Goutte d'Or, diffusé originellement en 1967, où l'on y découvre une jeune institutrice très attachante.

    On pourrait facilement tomber dans la nostalgie nous direz-vous ? N'y aurait-il pas la tentation de fantasmer l'idée que Paris c'était forcément mieux avant ? Pas si sûr, car certains reportages nous montrent des images qu'on est heureux de savoir être du passé, comme celles du reportage sur les travailleuses de nuit à Paris (1967).

    Alors n'hésitez pas à aller vous perdre dans le choix qu'offre l'INA. Nostalgique ou pas, c'est toujours bon de prendre un peu de recul et de mettre en perspective nos propres vécus parisiens.

  • 3e édition des "Mercredis des Révolutions"

    Pour la troisième année, la Mairie du 18e arrondissement organise "Les Mercredis des Révolutions". Ce cycle de conférences d'université populaire propose depuis sa création une programmation toujours intéressante, et le cru 2019-2020 n'y déroge pas. Rendez-vous tous les premiers mercredis du mois de 18 h 30 à 20 h 30 à la mairie du 18e arrondissement pour écouter des historiens et des universitaires sur le thème pour le moins riche des révolutions. La première séance se tiendra mercredi 6 novembre prochain, l'entrée est libre et gratuite.

    "Comment se saisir aujourd’hui, dans un monde désenchanté, des expériences révolutionnaires du passé ? Comment ce passé révolutionnaire peut-il nous aider à penser un présent de plus en plus incertain ? 

    C’est à ces questions que, pour la troisième année consécutive, la Société d’histoire du 19e siècle et la mairie du 18e arrondissement, vous proposent de venir réfléchir dans le cadre d’une université populaire, ouverte à tous, gratuite et qui se réunit le premier mercredi de chaque mois dans la salle des mariages de la mairie.

    Autour de thématiques précises et renouvelées à chaque séance, un historien, chercheur de profession, et un « grand témoin » - acteur d’un événement, romancier, metteur en scène, auteur de roman graphique, etc. – viendront dialoguer avec vous. Des ponts seront esquissés entre le passé et le présent, entre l’histoire et l’action. Sans prétendre apporter de réponses définitives, nous essaierons, en confrontant l’expérience et la recherche historique universitaire, d’apporter un éclairage original aux interrogations et aux débats que traverse notre société. Bien évidemment cet éclairage nous le confronterons à votre expérience dans le cadre d’un échange libre entre les invités et l’assistance."

    Cette année cette université populaire se fera en partenariat avec le journal Politis et le site Parole d’histoire, ce dernier retransmettra chaque séance en podcast .

    mercredi-des-revolutions,mairie-du-18e,histoire,université-populaire

    Programme de la saison 2019-2020 

    Démocratie directe : de la Commune aux gilets jaunes

    6 novembre 2019

    • Quentin Deluermoz et Maurizio Gribaudi

    • Séance animée par Emmanuel Fureix

    Esclavage et révolution : les Antilles

    4 décembre 2019

    • Myriam Cottias et Ary Gordien

    • Séance animée par Romy Sanchez

    Décolonisation et révolution : l’Algérie

    8 janvier 2020

    • Benjamin Stora et Alexandra Badea

    • Séance animée par Philippe Darriulat

    Révolution et roman

    5 février 2020

    • Judith Lyon-Caen et Michèle Audin

    • Séance animée par Thomas Bouchet

    Dessiner la révolution, autour de la Commune de Paris

    4 mars 2020

    • Bertrand Tillier et Raphaël Meyssan

    • Séance animée par Jacqueline Lalouette

    Réprimer les révolutionnaires, de 1848 à aujourd’hui

    1er avril 2020

    • Louis Hincker et David Dufresne

    • Séance animée par Mathilde Larrère

    Les ouvriers en révolution

    6 mai 2020

    • François Jarrige et Omar Benlaala

    • Séance animée par Fabrice Bensimon

    Femmes en révolution, autour de mai 1968

    3 juin 2020

    • Ludivine Bantigny et Leslie Kaplan

    • Séance animée par Mathilde Larrère