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culture - Page 11

  • Le Louxor

    Le palais du cinéma – Le Louxor – n’est pas à proprement parler dans le 9ème arrondissement, mais juste en face. Il est un patrimoine commun aux 9ème, 10ème et 18ème et tant les habitants proches de Barbès que les Maires de ces 3 arrondissements l’ont bien compris. Menacé de ruines, il a été racheté par la Mairie de Paris en 2003. Une visite du lieu était organisée la semaine dernière afin de montrer aux habitants du quartier l’état exact du bâtiment. La présence du Maire du 9ème et celle du 1er adjoint au Maire du 10ème, candidat aux élections de mars 2008 et probable futur Maire de cet arrondissement semble prouver l’intérêt porté par la municipalité à l’endroit.

     
     
    Construit au début des années 20 dans le style « égyptien », le Louxor a été successivement une salle de cinéma, puis de cinéma et music hall dans les années 50 pour terminer sa carrière en une sorte de boite de nuit gay, sorte de sous Palace des années 80. Il a fermé définitivement ses portes en 1987.
     
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    La salle du Louxor a son origine. Il ne reste que la structure. Pas de photo de l'état actuel, c'était une condition pour participer à la visite

     

     

    La visite a permis de voir que le Louxor a certes souffert mais que les travaux entrepris au fil du temps ne l’ont pas complètement défiguré. La structure générale de la grande salle – son volume avec ses deux balcons sans pilier et la longue perspective vers le bas – est intacte. La scène et la fosse d’orchestre sont encore en place. En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’endroit date de 1922, c'est-à-dire qu’il a été conçu pour un cinéma encore muet. A cet égard, il est donc un des derniers témoins de cette époque révolue, ressemblant plus à une salle de spectacles du 19ème siècle qu’à une salle de ciné du 21ème.

     
     

    Les travaux de décoration ont été réalisés en couches successives si bien que l’on se trouve en présence d’un « zonage » assez facilement repérable : la couche d’origine des années 20 – style égyptisant - puis celle des années 30 – style hellénisant - correspondant semble t-il aux travaux de sonorisation de la salle. Viennent ensuite les différentes couches des travaux d’après-guerre et enfin la couche des années 80, moquette murale très en vogue dans ces années là.

     
     

    L’extérieur du bâtiment, actuellement masqué par un affreux échafaudage, n’est pas en trop mauvais état non plus. Il a bien sûr besoin d’une bonne cure de jouvence mais les mosaïques du haut font encore leur effet. On a une assez bonne idée de l’état extérieur en passant avec le métro aérien.

     
     

    Que va devenir Le Louxor ? Là est la question.

     
     

    Les spécialistes semblent être d’accord sur deux ou trois points centraux : d’abord l’intérêt patrimonial de la salle dans son ensemble, témoin d’une conception architecturale typique d’un temps révolu. Ensuite la décoration des années 20 et 30 avec ses différents éléments et enfin la façade, inscrite au répertoire dans les années 80.

     
     

    Plusieurs projets ont été évoqués. Un centre culturel méditerranéen ? Pas confirmé par la Mairie de Paris. Mais pas infirmé non plus. Ce qui est sûr, c’est que les échéances initiales annoncées – réouverture début 2009 – ne seront pas tenues. C’est sans doute un bien car cela laisse le temps à chacun d’une part de réfléchir au projet à développer et qui devra participer à la nécessaire revalorisation du quartier Barbès et d’autre part à finaliser les études techniques de faisabilité.

     
     

    Bien que lui aussi d’un temps maintenant assez lointain (1969), l'exemple de l’affreux projet immobilier qui a été développé à la place du cirque Médrano en haut de la rue des Martyrs devrait faire réfléchir !

     
    Les habitants de Barbès sont motivés !
  • Nuit Blanche Place de l'Europe

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    Les plasticiens d'Anvers aux Abbesses fêtent les 50 ans du Traité de Rome en invitant 26 artistes de la Communauté Européenne pendant Nuit Blanche 2007.

    Ensemble, ils se retrouvent rue de Madrid et mettent en place un chantier tout en couleurs, formes, volume, matières et lumières.

    Sous le regard du public et parfois avec lui, les artistes vêtus de blanc interviennent sur des surfaces de 1m x 1m  assemblées en cube, puis regroupées sur des structures installées dans la rue. Signalé à plusieurs mètres de hauteur par des ballons lumineux, ce chantier symbolique de la construction européenne sera accompagné par un environnement sonore de Cédric Rageau.

    L'exposition se tiendra ensuite du 16 au 27 octobre à la Mairie de 9ème, 6 rue Drouot puis du 13 au 19 novembre à la Mairie du 18ème, place Jules Joffrin. 

  • Semaine Georges Brassens

    La note de lundi a provoqué le commentaire suivant qu'il nous parait utile de mettre en bonne place même s'il n'est pas très tendre ni très juste pour les habitants de notre arrondiossement

    Oui, venez salle Rossini et venez nombreux !


    "Il se passe en ce moment dans le neuvième un événement unique. Pour la première fois au monde, un spectacle retraçant l’INTEGRALE de l’œuvre d’un poète du XX° siècle, qui a mis en musique tant d’écrivains qui ont façonnés la langue française. Des techniciens, des bénévoles, et des artistes, des comédiens se sont investis dans une entreprise folle, faire revivre de façon originale et respectueuse, l’ami Georges Brassens.
    Or il faut bien le constater, les habitants du neuvième, gavés de conneries télévisuelles ne prennent même pas la peine de venir assister à un spectacle gratuit sans précédent. Braves gens, réveillez-vous ! pour remplir la salle Rossini, vous faut-il ......... un chanteur braillard, à peine capable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français ? Il vous reste quand même jusqu’à dimanche pour prouver à ceux qui ont travaillé sans relâche depuis des mois pour mettre sur pieds ce qui fera date dans l’histoire du spectacle, que la reconnaissance du travail et de l’engagement est encore une valeur d’aujourd’hui. Vous pourrez dire à vos enfants : « j’y étais » Quelques noms de textes chantés par Brassens :
    Aragon, Théodore de Banville, Tristan Bernard, Corneille, Paul Fort, Victor Hugo, Francis Jammes, Lamartine, Musset, Hégésippe Moreau, Gustave Nadaud, Antoine Paul, Jean Richepin, François Villon. Beaucoup de ces auteurs ont vécu ou travaillé dans le neuvième. Brassens quand à lui a habité rue Pigalle au 18….
    Nazir Alcofribas"

  • Les frères van Gogh

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    "A la fin des biographies de Vincent van Gogh, quelques lignes en forme d'épilogue racontent que son frère Théo, ne lui a pas survécu plus de six mois.   J'ai eu envie d'aller voir ce que c'était que mourir de chagrin.  Je me suis d'abord transformée en rat de bibliothèque. J'ai cherché parmi tout ce qui existe de documents, lettres de Théo à sa famille en Hollande, à sa femme, aux peintres, témoignages de l'époque, Mémoires des uns et des autres ...de quoi reconstituer la trame. J'ai rassemblé un puzzle qui commence là où les autres livres  se terminent en général: l'enterrement de Vincent. Théo quitte Auvers sur Oise le soir même. Il n'a qu'une idée en tête: réhabiliter son son frère.  Il va revivre toute leur histoire commune. Partout je cherchais les descriptions, les détails et les émotions. je suis allée sur certains lieux où ils ont vécu, j'ai lu ou relu certains livres qu'ils aimaient l'un et l'autre : Michelet, Hugo,  Daudet, Zola,  les contes de leur enfance.. j'ai rencontré à Amsterdam au musée Van Gogh,   une équipe de chercheurs passionnés jamais arrogants, l'un d'eux Wouter van der Veen, franco hollandais,  a traduit pour moi certains documents, comme le rapport médical de l'asile d'Utrecht  en Hollande où Théo  mourut,  d'une syphilis envenimée par la tristesse. Mais je tenais à donner à ce récit, une forme littéraire, je voulais faire défiler ces six mois comme un compte à rebours.  Lorsque je suis allée à Auvers sur Oise, instinctivement j'ai mesuré la mansarde de Vincent avec mes pas. Alors j'ai imaginé..... Théo à genoux dans la chambre de Vincent pleine de toiles pas encore sèches, puis Théo rejoignant sa mère à Leyde et évoquant  avec elle l'enfance et ses impasses, Théo marchand de tableau reconnu de Montmartre ouvrant fébrilement sa porte à l'important Durand-Ruel.... J'ai écrit "je".  A Théo j'ai emprunté sa voix.  Et j'ai ainsi fait la connaissance de Vincent.  Je l'ai vu pas encore canonisé par le XXème siècle,  parfois tyrannique, parfois malicieux,  la conscience en éveil,  apôtre toujours,  loin, très loin,  de l'autiste maudit qu'on décrit si souvent. 

    Vincent et Théo étaient différents et , en même temps,  les deux face d'une même passion pour le beau."

     

    Judith Perrignon

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  • Autour du Père Tanguy

    medium_pere_tanguy.2.jpgL'association "Autour du Père Tanguy" que Paris Neuvième soutient activement vient d'ouvrir un blog qui publiera des informations intéressantes non seulement sur ce qui s'est passé dans notre arrondissement concernant les peintres de la fin du 19ème siècle mais présentera aussi toutes les manifestations culturelles et historiques des différentes associations telles les Amis d'Alexandre Dumas, les Amis de Georges Sand, les Amis de Rimbaud, les Amis de Maupassant, etc ...

    Lien direct ICI.

    A suivre