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barbès - Page 50

  • Un premier chantier AUTOLIB' dans le quartier

    Dès ce matin, au 26 avenue Trudaine commence un nouveau chantier, celui d'une station AUTOLIB'...

    Il se déroulera tout au long du mois de septembre. Pour toute question, vous pouvez contacter la Société Autolib' , 31/32 quai de Dio Bouton, 92800 Puteaux.

    Quant à la liste des futures stations, peut-être une au pied de votre immeuble, Le Parisien en donnait la liste, arrondissement par arrondissement, en juin dernier. A revoir ici.

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    AUTOLIB' ? C'est quoi déjà ? Le site de la Ville le rappelle ici. Et Energie.2007, le blog des autorités organisatrices de la distribution d'électricité et de gaz et leur fédération, évoquait le sujet hier dans un article où il donnait la parole à Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, du groupe Les Verts, qui ne partage pas l'enthousiasme ambiant, et particulièrement celui exprimé sur le site de la Ville. L'expérience et l'usage nous diront qui a raison. Le projet est maintenant sur les rails, avec de nombreuses municipalités de la proche couronne, 45 pour l'heure.

    Le moteur électrique des futures voitures du réseau Autolib' dégagera moins de gaz à effet de serre que les moteurs à essence ou à gasoil, mais le plus écologique et le plus sain pour se déplacer en ville reste bien le vélo et la marche à pied. La Mairie de Paris a fait un gros effort en 4 ans pour améliorer le réseau cyclable : les aménagements sont toujours plus nombreux et les itinéraires balisés, y compris à contre sens - les automobilistes vont bien finir par s'y faire - , constituent un maillage relativement fin de notre ville. Visualisez le plan.Carte-des-amenagements-cyclables.pdf

  • Le cinéma a profité de l'été

    Pas au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire au niveau du nombre des entrées. Ou bien il faudrait dire : l'été profite au cinéma quand il est pluvieux !

    Non, nous parlions des tournages dans les rues de Paris. On pouvait lire la semaine dernière dans le Parisien sous la plume de Benoît Hasse : "Depuis le 1er juillet, les tournages de 34 longs-métrages, 7 téléfilms et une quinzaine de séries ont débuté un peu partout dans la capitale, sur la voie publique ou dans différents bâtiments transformés en studios provisoires. "

    Tous ceux qui ont vu Midnight in Paris  de Woody Allen, tourné l'été dernier, ont pu admirer bien sûr Paris la nuit, un peu façon cartes postales, et les critiques ont été diverses sur ce thème, mais beaucoup de touristes notamment américains n'ont-ils pas cette image en tête? Paris historique, Paris romantique, Paris "cartes postales".... et Paris, toujours en tête des villes les plus visitées au monde, d'après les données rendues publiques récemment. Woody Allen a surtout filmé les beaux quartiers, le charme de la pierre de taille sous la lumière jaune des lampadaires.  On emporte moins fréquemment les caméras sur les hauteurs de Belleville ou entre les tours du 13e. J'ai toutefois vu cet été un vieux film de Gilles Grangier, dans lequel Lino Ventura est vendeur de journaux - il dit crieur -, 125 rue Montmartre (1,69 million d'entrées !) qui fait la part belle aux rues de Paris, d'abord le quartier de la presse, puis les quais et Passy, un autre Paris, celui des années 1950. Même en noir et blanc, on note la différence. Les immeubles sont encore bien noirs, le zouave est à sa place sous le pont de l'Alma, et Georges Pompidou n'est pas encore une voie sur berge.

    Paris est une vaste scène qui offre des décors de qualité, y compris dans notre quartier. Christophe Honoré dans son dernier film Les bien aimés, sorti mercredi 24, a tourné dans la rue des Deux Gares, où il situe l'hôtel Kuntz, lieu de rencontre habituel de Catherine Deneuve ou de Ludivine Sagnier, selon l'époque. Sa caméra traverse la cour d'honneur de Lariboisière, passe sous les arcades pour suivre Chiara Mastroianni et Louis Garrel sur le boulevard de La Chapelle... Notre viaduc est beau au cinéma. Christophe Honoré présente et explique son film en direct dans cette petite vidéo, trouvée sur le site de la Ville, où il confirme bien qu'il aime tourner dans le Paris populaire, et tout particulièrement dans le haut du 10e.


    Christophe Honoré présente "Les Biens-aimés" par mairiedeparis

    Les Parisiens se plaignent souvent des tournages qui perturbent le stationnement et leurs habitudes. C'est pourquoi la Mission cinéma fait de son mieux, y est attentive et autorise plutôt en été les grandes productions qui entraînent des fermetures de rues ou des interdictions de circuler. C'est ce que dit Michel Gomez, délégué général de la Mission cinéma, dans l'interview du Parisien.

    Quelques articles-sites sur le sujet :

    Cigalle magazine en 2009 sur les tournages à Paris, inerview de Michel Gomez, tarif des sites, etc.

    Des tournages aussi en Ile-de-France, avec des productions chinoises.

    Galeries d'images d'Inception filmées à Paris.

    Et enfin sur le site de la Ville de Paris, des parcours de films tournés à Paris.

  • Chronique de Barbès, fin d'été.

    Le blog est de nouveau alimenté depuis la mi-aout grâce à des membres du bureau de retour à Paris et actifs malgré les prolongations jouées par le reste de l’équipe, et aussi par des remarques que nous adressent nos adhérents.

    Aujourd’hui, ce sont plusieurs messages reçus au cours des deux dernières semaines qui nous donnent l’occasion de vous proposer cet article patchwork. Le rédacteur final que je suis n’est pas sur place pour vérifier les tableaux de la vie quotidienne autour du carrefour, mais pourquoi mettre en doute la parole de nos “reporters permanents à Barbès". Nous connaissons suffisamment les lieux pour imaginer ce qu’ils décrivent, avec un peu d’humour et beaucoup de lassitude. Le retour de l’ailleurs vers Barbès est souvent un choc…

    C’est donc un florilège écrit à plusieurs mains :

    “….. je suis revenue depuis le 18, et le choc a été suffisamment fort pour que je me cloître (une façon de parler évidemment) avant de reprendre le cours de la vie parisienne.

    (Rencontré une amie) : Nous sommes convenues, elle comme moi, que le carrefour Barbès était désespérant.

    Mais il ne suffit pas de dire carrefour, car pendant cette période de Ramadan le carrefour est comme les rhizomes, il s’étale, gonfle. Certaines plantes rhizomateuses creuses et à croissance rapide... peuvent devenir invasives. C’est Barbès, la place de la rue Charbonnière, la rue Caplat et la fin de la rue de la Charbonnière, où l’on assiste à une extension du commerce illicite : ce ne sont plus les cigarettes, c’est, selon les endroits, des chemises, des jeans, des tee-shirts, des pêches, des bananes, des prunes, des melons, des herbes bien évidemment qui sortent d’endroits de stockage qui ressemblent à des déchetteries.

    Pour te donner une idée, tu pars du boulevard de la Chapelle côté Nord et tu vas jusqu’au numéro 39 de la rue de la Charbonnière : pour passer, tu frôles aussi bien côté immeuble que côté chaussée des installations éphémères où si tu chantais la chanson de Boris Vian tu dirais : Et on y trouve de l’herbe, du pain, des pastèques, des jus de fruit, du lait caillé (qui attend là pendant des heures sous un soleil de 34°), des chaussures, des ceintures, des crêpes faites maison... et des livres. Les vendeurs de cigarettes n’arrivent plus à se faire entendre et te murmurent à l’oreille : “Marlboro madame“.

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    Mais les forces de l’ordre sont là. Tout va bien.

    Avant-hier des CRS fouillaient deux jeunes hommes au coin de l’entrée du métro Guy Patin, alors que le commerce illicite allait bon train. J’ai interpellé un de ces CRS, et lui ai demandé pourquoi il n’intervenait pas sur le commerce en face : “Nous le faisons, mais à peine avons-nous tourné les talons, que ça recommence. Nous ne pouvons faire plus.”

    Hier au soir, deux cars de CRS étaient garés en sens contraire sous le viaduc côté Guy Patin. De nouveau entretien avec un des CRS (celui qui était au volant et qui téléphonait tranquillement). Mêmes questions. Et réponses : “Nous avons comme consigne de ne rien faire qui pourrait mettre le feu aux poudres. Aussi nous laissons faire. Nous préférerions intervenir, puisque nous sommes là pour ça, mais il n’en est pas question. C’est politique. Les élections ne sont pas loin. Je vous conseille d’écrire au préfet, même si cela ne donne rien cela laisse des traces.” Et de déplorer cette situation et même d’aborder le fait que nous laissons les gens prier dans la rue Myrha et dans la rue des Poissonniers.

    En rapportant ces propos, nous ne jetons pas un regard malveillant sur les CRS en faction dans le quartier, plutôt un regard désabusé et insatisfait. Car enfin, il est invraisemblable de planter sur le terrain des policiers comme des palmiers, et de ne pas en attendre davantage. Ils avouent eux-mêmes qu’ils regardent les trafics. Les regardant, ils les tolèrent, et le Préfet avec eux les tolère, et le Ministre qui est venu se montrer au printemps devant le kiosque les tolère, lui qui donne les ordres. Comment incarner le respect des règles dans ces circonstances ? On comprend que la tâche est rude. Encore faudrait-il un jour avoir l’intention, en haut lieu, de s’y attaquer.

    Nous n’incriminons pas non plus le commissaire du secteur qui lui aussi applique les consignes. A Barbès, on ne met pas le feu aux poudres ! On laisse faire.

    Et les habitants, comment vivent-ils dans ce contexte ? Comment s’en accommodent-ils ?

    "Je m’apprêtais à faire une photo du marché illicite qui gonflait de jour en jour lorsqu’un chibani s’est approché de moi et m’a conseillé d’être prudente et de préciser qu’ils n’aiment pas qu’on les photographie.

    La veille, je revenais de chez des amis : bagarre au couteau dans le café du 9, rue de la Charbonnière. Je regarde, je questionne, un monsieur me dit : “C’est de la racaille ; j’habite ici depuis quarante ans et je n’ai jamais vu une telle dégradation. Ne restez pas là et faites attention à vos affaires. L’autre jour, une dame s’est fait voler son sac...” Ce qui signifie bien que les habitants aspirent à retrouver une tranquillité, et qu’ils en ont assez de ce laxisme. Une voiture de police arrive à toute vitesse, en sens contraire, stationne quelques secondes au niveau du café, et repart aussitôt.”

    Un complément d’information sur les rumeurs et les suspicions qui concernent certaines ventes à la sauvette :

    "Une information concernant la banque alimentaire du secours catholique basé au mois d’août rue Pierre l’Ermite, dans la Goutte d’Or. J’aborde un monsieur qui y travaille et qui accepte de me répondre sans difficulté : selon lui, quelque 20% de la marchandise donnée est revendue (surtout par les gens d’Europe centrale) sur le marché Barbès/Guy Patin. Certains d’entre eux auraient plusieurs cartes de retrait. Les mairies viennent de se concerter et essaient de mettre de l’ordre dans ce désordre."

    Là encore, les comportements de certains nuisent au plus grand nombre et jettent le discrédit, une ombre sur les œuvres de solidarité et leurs bénéficiaires. Alors que les besoins n’ont jamais été aussi grands. Faut-il continuer à laisser faire ? Rue Guy Patin, nous avons été témoins de transferts de denrées depuis des coffres de véhicules à des sacs de provisions destinés au marché à la sauvette à l’intérieur de la station. Rien à voir avec les biffins qui récupèrent et réparent pour revendre.

    Il nous est difficile d’écrire ces lignes, de dénoncer les comportements délictueux que nous observons depuis de nombreux mois. En arrière-plan, nous avons la dégradation des conditions de vie de beaucoup de familles, les emplois rares, mal payés, et la débrouille qui gagne toujours plus de terrain, et même de territoire, pour parfois se transformer en réseau de revente. Des rixes dures ont déjà eu lieu pour défendre ce territoire ; les places sont chères dans notre quartier et la clientèle nombreuse, pauvre mais nombreuse.

    Dans notre dernier journal, nous faisions état du dispositif renforcé mis en place par le préfet après la visite du ministre de l’intérieur, Claude Guéant et reconnaissions une légère amélioration. Mais on doit cependant se demander si la présence policière actuelle n’est pas contre-performante, car elle enracine l'idée que dans ce quartier, tout est possible et qu'on ne craint pas grand-chose. Le trafic continue sous les yeux des forces de l’ordre, neutralisées par les consignes politiques de la hiérarchie. Peut-être même donne-t-elle aux apaches  un sentiment de force : « les flics ont des consignes de ne pas intervenir, car ils ont peur qu'on arrive en nombre... C'est nous les plus forts ! » Réflexion idiote, bien sûr, de la part de nos vendeurs à la sauvette ; en revanche, arriver en nombre, rapidement et avec des comportements peu amènes, ils savent le faire. Ils savent aussi que les autorités policières  et politiques craignent ces situations, très médiatisées chaque fois, et du plus mauvais effet en période électorale quand on n’a plus de solutions immédiates, quand on a usé tous les discours sécuritaires… et qu’on a vu Londres en flammes peu de temps avant.

    A Barbès, comme ailleurs, les solutions durables ne sont pas encore en vue. Nous avons notre problème sur les bras pour longtemps.

     

  • Le bicarbonate de soude : des trouvailles dans la presse d’été

    NaHCO3

    Qui n’a pas brûlé au moins une fois dans sa vie le fond d’une casserole en faisant des confitures ? Or c’est la saison des confitures. Peut-être pas à Barbès… Bien que les fins de marchés soient plutôt propices à faire des affaires. Acheter des fruits un peu mûrs qui ne se conserveraient pas mais font des confitures ou des compotes bon marché est souvent tentant.

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    Quel rapport avec le bicarbonate de soude ? Nous venons de lire dans la presse d’été, dite presse de plage…, que cette fine poudre blanche avait des vertus nettoyantes sur les fonds de casserole. On verse ½ verre de bicarbonate, 2 cuillérées à soupe de vinaigre blanc et un peu d’eau chaude. Le tout passe la nuit à tremper, et au matin, tout s’en va. Magique !

    Où trouver ce produit ? Dans les rayons sel et épices des grandes surfaces, mais aussi en pharmacie, en droguerie.

    D’autres usages ? Oui, il permet de garder fraîche la couleur des légumes verts malgré la cuisson. Il convient également pour débarrasser les légumes de leur couche de pesticides : faire tremper 5 minutes avec 1 cuillère de bicarbonate, avant de les rincer. Il désodorise aussi les boites, les planches à découper, les bocaux, les ustensiles de cuisine…

  • Demandez le programme...

    affiche_2011_moyenne-9905a.jpgL'inauguration de la fête de la Goutte d'or a eu lieu hier en grande pompe pour célébrer sa 26e édition, sur la grande scène installée sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Ce sont traditionnement les enfants qui ouvrent les festivités avec la grande parade et les jeunes talents qui animent les premières scènes ouvertes.

    Et ce soir ? Que nous réserve la Goutte d'Or ?

    Ce soir, à partir de 19h30, du rock, du hip hop instrumental avec les groupes Mamienco (rock des seventy's, musique du monde, grunge) la TAqtiq du Toast (du rap en live, drôlerie et intelligence), et la 25ème heure (acoustique, funk, hip hop), accompagnés par le Centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara.


    Ne pas oublier au cours de l'après midi, de 15h30 à 17h30, les spectacles que donneront les écoles et collège du quartier sur la grande scène du parvis de l'église Saint-Bernard.

    Demain, samedi et dimanche, ça continue !!

    Le programme détaillé sur le site de la Goutte d'Or en fête