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Paris - Page 456

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Vers une Charte du piéton ?

    Piétons, défendez-vous !

    A priori, les trottoirs ont été faits pour vous. Même si, comme ci-dessous sur la passage Paré-Patin, le piéton doit être très vigilent et s'attendre à tout moment à voir passer une voiture ou plusieurs... non autorisées, bien sûr! Rappelons que cet accès à Magenta n'a été conservé qu'à la demande de l'hôpital pour le passage des ambulances et des véhicules d'urgence.


    P1010036 web.JPG

    Les trottoirs ne doivent pas devenir des passages dégagés pour les vélos ou les motos, quand la chaussée est encombrée. Ni des espaces à conquérir pour les restaurateurs ou les limonadiers en mal de surface utile ! Nous sohaitons donc que la Ville et les services qui en ont la charge demeurent vigilents vis à vis de ce problème.

    Aux temps anciens, tout le monde utilisait le même espace. Utilisait...? Partageait donc. Avec les rapports de force en vigueur à l'époque. Un gueux contre une calèche : on sait qui doit se ranger, dos au mur.

    Puis vint l'époque de la civilisation.... A quelle date apparait l'idée de trottoir ? Au moins, dans les agglomérations d'importance, car aujourd'hui encore, bien des villages et même les centres de certaines bourgades sont dépourvus de tels aménagements. Comme si le trottoir relevait, à la fois, du nombre de personnes amenées à y circuler - et qu'il est opportun de protéger - et des moyens financiers disponibles et mis en oeuvre.

    Quand donc est-il apparu ? Peu avant la Révolution, peut-on lire sous la plume de Julie de la Pattelière, pour Evene : cliquez. Le trottoir passe d'un lieu vulgaire, vil et commun, celui des pieds, de l'espace de la population qui marche, et n'a pas le statut de celui qui se déplace en voiture (à cheval), à un lieu qui gagne, avec la modernité, le label de zone préservée, zone sécurisée.  Soit un peu plus de deux siècles, avec une progression régulière, puis une détérioration de la situation récente et rapide, si l'on en croit nos amis du quartier des Halles (Accomplir), très en pointe sur ce sujet avec leur réseau Vivre Paris !

    Pour résumer, si le piéton ne valorise pas son espace, ne le défend pas, il le perdra. Pour vous en convaincre, lisez l'article posté en mai sur le blog de Bel AIr Sud (Paris 12e).

     

     

  • Ouvert malgré les travaux

    PHOTOS - cause travaux 3 web.jpg

    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Radars dans Paris : à quelles fins ?

    Les radars dans Paris peuvent-ils empêcher des accidents ?

     

    Les radars automatiques présents dans Paris, déjà depuis quelques années, sont souvent installés dans des voies qui ont des allures de voies rapides mais qui ne le sont pas.

    Vous voulez des exemples d'emplacements de radars parisiens? Voici une carte et quelques adresses :

    104781.jpg

     

    -  Quai de l'Hôtel de Ville, entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie, 50 m avant la station de métro,
    -  Voie Georges-Pompidou, juste après le pont Marie,
    -  Avenue d'Italie, au niveau de la concession Citroën, installé sur un mât,
    -  Rue de Maubeuge, au niveau du n° 53, installé sur un pylône, le plus proche de notre quartier,
    -  Cours Albert-1er, entre le pont de l'Alma et la Concorde,
    -  Quai de Bercy, un peu avant la descente du souterrain du pont de Bercy.
    -  et aux portes de Sèvres, Bagnolet, Champerret, Clichy, Pantin, Châtillon, Passy, Ivry...

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  • Le Louxor dans le Canard Enchaîné

    news_presse_theme.jpgLe Canard Enchaîné publié ce mercredi 21 juillet consacre un petit article à propos de la rénovation du Louxor. Il y a déjà quelque temps que nous avions informé la rédaction du Canard sur le projet destructeur de patrimoine que la Ville de Paris a lancé. Nous sommes aujourd'hui dans une phase très critique car les travaux dits de "réhabiliatation" doivent commencer dans quelques semaines et ceux-là détruiront de façon irréversible l'intérieur de 1921 encore en place.

     

    Article Canard Enchaine.JPG

    La malédiction du Louxor (fichier PDF)