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10e - Page 56

  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

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    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

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  • Les ratés de la réserve parlementaire

    La presse s'est largement fait l'écho de la publication mercredi dernier des bénéficiaires des réserves parlementaires de chacun des députés siégeant à l'Assemblée nationale. Vous les trouverez ici. C'est une première fois et, au nom de la transparence d'attribution d'argent public, nous ne pouvons que nous en féliciter.

    Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir le nom de notre association en tête de la liste des bénéficiaires de la réserve parlementaire de Seybah Dagoma, députée de la 5e circonscription de Paris.
    Surprise, oui, car par deux fois notre présidente a décliné l'offre de recevoir une partie de la réserve parlementaire de la députée.
     
    Contacté dans l'heure, l'attaché parlementaire de notre députée a expliqué que la liste en question n'est qu'une liste préliminaire, que les sommes allouées ne sont pas encore créditées, que.... que.... sans doute aussi que la légitimité des attributaires doit préalablement être vérifiée (publication des comptes annuels notamment). Nous comprenons donc que cette liste a été prématurément mise en ligne, qu'elle peut fort bien comporter d'autres erreurs et invraisemblances. Dans un sens ou dans l'autre.
     
    A la suite des journalistes, et avec eux, les réseaux sociaux se sont emparés de cette liste, formulant ici un étonnement, là une critique, sur les choix des élus quand il s'agit pour eux de désigner en toute indépendance les destinataires de cet argent public. Voyez sur le site de Twitter en sélectionnant #reserve ! Celui-ci par exemple  

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    Nous nous interrogeons dès lors de la nécessité de faire publier cette liste non validée si ce n'est pour montrer une volonté d'agir en toute transparence, mais, nous ajouterons, avec précipitation, ce qui nous remémore malheureusement les polémiques autour de la publication du patrimoine des élus après l'affaire Cahuzac. Pour mémoire, l'actuel président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, s'était déclaré radicalement opposé. La transparence démocratique a décidément du mal à accoucher chez nous.
     
     
    Très officiellement,
    nous déclarons donc que notre association ne reçoit
    aucune aide, aucune subvention d'aucune sorte,
    et que nos seules ressources sont les cotisations de nos adhérents. 

     

  • Pour accueillir les nouveaux habitants du 10e...

    Comme chaque année, le maire du 10e organise une petite réception en l'honneur des nouveaux habitants du 10e, ses nouveaux administrés. A cette occasion, les associations locales et les équipes d'animation des conseils de quartier sont conviées à la rencontre. Nous y serons pour présenter nos activités, notre présence dans la moitié nord de l'arrondissement puisqu'il s'agit cette fois de rester dans les frontières du 10e. Notons que sur cette moitié nord du 10e, nous portons actuellement et plus particulièrement nos efforts sur deux projets d'aménagement: d'une part l'aménagement des abords, au sens large, de la Gare de l'Est, et d'autre part la valorisation urbaine de l'espace situé sous le métro aérien entre Barbès et La Chapelle.

    Ainsi que le carton d'invitation le stipule ci-dessous, c'est demain, samedi 25 janvier, à 18 h. 

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  • De nouveaux noms de femmes dans le paysage du 10e

    Autrefois, les rues de Paris étaient désignées d'après leurs caractéristiques (églises ou monuments, comme la rue Saint-Denis, les métiers exercés, comme la rue des Boulangers, leurs populations, comme la rue des Lombards). Puis plus tard, à partir du 17e siècle, dès Sully mais surtout sous Louis XIV, le pouvoir décida du nom des rues de Paris, notamment pour rendre un hommage public à certains personnages. Ce furent, au gré de l'Histoire, les souverains, les héros et grands hommes du passé, les notables, les militaires, les érudits, les compositeurs. A Paris, depuis 1985, l'attribution des noms est examinée par une commission spécifique: la Commission de Dénomination des Voies, Places, Espaces Verts et Equipements Publics Municipaux, qui émet un avis sur un projet de dénomination, voté en conseil d'arrondissement. Le Conseil de Paris confirme alors cette nouvelle dénomination. 

    Le Journal du Dimanche du 7 mars 2013 nous apprenait que l'historienne Malka Marcovich, dans son livre "Parisiennes; de Marie Stuart à Simone de Beauvoir, ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris", estimait à moins de 5 % en 2010 le nombre de voies et places parisiennes (∼ 200 sur 6 000) portant un nom de femme, même si ce nombre devait progresser de plus d'un quart d'ici 2013...

    Aussi la Ville de Paris, sous l'impulsion de son maire Bertrand Delanoë, a-t-elle souhaité récemment développer la parité (et également la diversité) dans les nouvelles propositions de dénomination des espaces publics parisiens en 2013. A ce titre, les arrondissements sur lesquels notre association Action Barbès est engagée ne sont pas en reste, comme le 10e où de nouveaux noms de femmes sont apparus dans son espace public.

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  • Auvents: objet d'une attention accrue!

    paris,10e,auvents,marquises,commerces,rémi-féraudNous avions déjà évoqué le sujet des auvents, ces avancées, le plus souvent en béton, parfois avec un habillage métallique, qui ont été arrimées aux façades de certains immeubles anciens ou haussmanniens, généralement au cours du 20e siècle. Le béton prenait alors son essor en architecture, grâce à des architectes renommés qui ont su l'utiliser pour jouer avec les lignes des bâtiments et les effets d'ombres et de lumières.

    Dans notre précédent article sur ce sujet, nous avions utilisé un titre provocateur: "La guerre aux auvents est-elle déclarée?". Nous avions en effet montré à quel point ce sujet n'est pas anodin, mais était au contraire devenu un sujet de crispation pour certains riverains et certains services municipaux.

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