Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Urbanisme - Page 10

  • Inauguration de la place des Messageries de l’Est

    Jeudi 23 janvier prochain, se déroulera l'inauguration de la place des Messageries de l’Est, qui sera donc la nouvelle dénomination de la petite place formée par le croisement des rues Philippe de Girard, Jacques Kablé et Pajol.

    Ce nom vient rappeler le passé ferroviaire du lieu. En effet, en 1926, à l’occasion de l’agrandissement de la gare de l’Est, les services des Douanes et messageries des chemins de fer de l’Est sont transférés à l’angle des rues Pajol et du Département.

    Ce nouveau nom revient à l'initiative du Conseil de quartier de la Chapelle - Marx Dormoy. En mars 2017, suite aux travaux de ce conseil de quartier en vue de valoriser le patrimoine architectural, la richesse culturelle et l’histoire industrielle du quartier, le Conseil d’arrondissement a émis un vœu relatif à cette proposition de dénomination. Dénomination qui a été votée au Conseil de Paris en novembre 2018.

    La rendez-vous est donc fixé jeudi 23 janvier à 11 h, pour dévoiler les nouvelles plaques de la place des Messageries de l'Est.

    Paris_rue_Pajol_rue_Philippe_de_Girard1900.png

    C'est où ?

    Place des Messageries de l'Est, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 23 janvier 2020, à 11 h

  • La Promenade urbaine prend des couleurs

    La Promenade urbaine va prendre des couleurs. Elle avait commencé a se parer de jolies teintes avec les demi-terrains de basket de Stalingrad et l'espace d'apprentissage de vélo à la Chapelle (hélas, remis en chantier, voir notre article d'hier). À présent, c'est l'ensemble de son parcours qui va bénéficier d'un véritable fil conducteur coloré.

    En effet, la Ville a convié l'artiste Momies pour qu'il déroule tout au long du parcours de la Promenade urbaine un véritable tapis de couleurs. Nous vous dévoilons ici, et en exclusivité, l'oeuvre telle qu'elle va se déployer sous le viaduc du métro dans les semaines qui viennent. 

    propositions Momies - copie.jpg

    Vue d'artiste

    Ce tapis de couleurs aux motifs abstraits, caractéristique du travail de l'artiste, se déroulera donc depuis le métro de Barbès-Rochechouart jusqu'à Stalingrad, au centre du terre-plein central, sur approximativement la largeur de l'allée centrale du marché de Barbès.

    propositions Momies.jpg

    Motif

    Les nouvelles peintures colorées produites aujourd'hui, très résistantes à l'usure et au nettoiement, permettent d'imaginer à présent ce genre d'aménagement de manière relativement durable. Cependant, cette oeuvre de streetart sera renouvelée tous les ans.

    Le chantier a commencé, la toute première couche a été étalée hier au niveau des rues de Maubeuge et de Tombouctou. On imagine déjà le bel effet de perspective que l'on aura en bout de viaduc lorsque l'oeuvre sera livrée !

    thumb_IMG_6901_1024.jpg

    Le fond bleu attend ses arabesques

  • Trous

    Trou

    Les travaux de voirie de la Promenade urbaine étaient presqu'achevés en ce début d'année 2020, lorsqu'un affaissement du sol est apparu sur le trottoir boulevard de la Chapelle, au droit de la station de métro, créant un trou. Un trou bien inquiétant, puisqu'en dessous de la chaussée à cet endroit passe le couloir de communication souterrain entre la station la Chapelle et la gare du Nord. Il est donc normal que des mesures conservatoires aient été prises pour couper la circulation automobile à proximité immédiate (entre la place de la Chapelle et la rue Philipe de Girard dans le sens ouest-est).

    trous,promenade-urbaine,10e,18e

    Le trou sur le trottoir du boulevard de la Chapelle

    Mais cette coupure a des conséquences catastrophiques sur la circulation, et bien au-delà de la place de la Chapelle : aux heures de pointes les bouchons se forment jusqu'à Pigalle, Marx Dormoy ou encore vers la gare du Nord. Voilà un trou qui parait bien insignifiant mais dont les répercussions se sentent sur tout le nord parisien. On espère qu'un fléchage de contournement de la zone sera très rapidement mis en place par la Ville à l'attention des automobilistes et que la préfecture dépêche des agents pour régler la circulation, au moins aux heures de pointe, en attendant la réouverture de ce tronçon.

    trous,promenade-urbaine,10e,18e

    Les piétons sont informés place de la Chapelle, les automobilistes beaucoup moins

     

    Trou bis

    Mais ce trou n'est pas le seul a être apparu sur la Promenade urbaine. En effet, lors des travaux de mise en place des suspensions pour l'éclairage du viaduc, un engin de chantier s'est dangereusement enfoncé dans le sol, sur le terre-plein central sur le pont Saint-Ange. Un trou est ainsi apparu, remettant en cause le calendrier des travaux. En effet, le pont Saint-Ange appartient à la SNCF concernant sa structure, mais l'entretien de sa surface (sur 8 cm exactement) revient à la Ville, et sachant que sous le pont passent des conduites et câbles d'autres opérateurs (eau, gaz...) et qu'on ne saurait imaginer une coupure de la circulation ferroviaire, la programmation de travaux de consolidation va donc mettre un certain temps à se faire, et l'espace de glisse prévu ici devra attendre. Lorsque l'Hôtel de ville a informé les associations locales de ce problème, on nous a promis que la zone concernée serait sécurisée par des palissades, et que cette clôture ferait l'objet d'un traitement esthétique particulier. Nous l'attendons.

    trous,promenade-urbaine,10e,18e

    Le trou du pont Saint-Ange

     

    Des p'tits trous, toujours des p'tits trous

    Et il y a encore d'autres trous qui sont apparus, cette fois volontairement, sur la Promenade urbaine. En effet, alors que l'espace d'apprentissage du vélo sous le viaduc derrière la station La Chapelle venait à peine d'être livré, on s'est rendu compte que l'évacuation des eaux pluviales du viaduc ne se faisait pas correctement à cet endroit et que des mares d'eau se créaient au pied des descentes d'eau. On a donc percé le sol au pied des piliers de soutien, et l'espace joliment coloré est redevenu une zone de chantier, un chantier dont on ne connait pas les délais.

    trous,promenade-urbaine,10e,18e

    Un trou au pied d'une gouttière du viaduc

    trous,promenade-urbaine,10e,18e

    L'espace d'apprentissage du vélo est redevenu un chantier

    La démultiplication de ces problèmes structurels pose inévitablement la question du diagnostic préalable, de son effectivité et de sa réalisation. Et plus généralement, la question de la qualité des travaux réalisés se pose aussi, mais nous reviendrons dans un prochain article sur ce sujet. Aujourd'hui, il nous semble nécessaire qu'un état des lieux exhaustif soit fait très rapidement sur l'ensemble du parcours de la Promenade urbaine, histoire de ne pas voir nos boulevards finir en passoire !

  • Paris gare du Nord 2024, la contribution d'Action Barbès à l'enquête publique

    La phase de recueil des avis pour "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »" vient de prendre fin hier mercredi 8 janvier 2020 à 17 h.

    En tant qu'association de riverains, Action Barbès porte évidemment un intérêt certain au projet de réaménagement de la gare du Nord, et particulièrement sur la question de l’intégration de cet équipement dans son environnement urbain.

    La gare du Nord est la plus importante gare de Paris et en constitue de fait une des principales entrées. Un grand nombre d’habitants des quartiers alentour ont précisément choisi d’y vivre pour leur proximité avec cet équipement. L’interconnexion de la gare avec la ville est donc très importante pour les usagers de la gare et pour les riverains. Aujourd’hui, la situation n’est guère satisfaisante, et le premier projet semblait plus enfermer la gare sur elle-même que de l’ouvrir sur la ville.

    Dans le cadre de "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »", nous avons apporté notre contribution en proposant une série d’aménagements, en nous concentrant sur la question de l’intégration de la gare dans son quartier.

    Nous pensons que d'une manière générale, il convient de favoriser les déplacements doux et particulièrement les déplacements piétons dans les abords immédiats de la gare. Il faudrait aussi que le réaménagement de la gare se fasse nécessairement de concert avec le réaménagement de ces abords immédiats par la Ville. Nous avons donc proposé ou appuyé les idées suivantes :

    - Des entrées et sorties de la gare à maintenir ou à créer sur ses quatre faces cardinales : sur le côté est, sur la rue du faubourg Saint-Denis ; au sud, avec l'entrée et la sortie principales sur la place Napoléon III ; sur le côté ouest, sur la rue de Maubeuge ; au nord sur le boulevard de la Chapelle (à créer) ;

    - Création d'une esplanade piétonne place Napoléon III et boulevard de Denain, avec maintien d'un couloir de bus (interdit aux taxis), aménagement de pistes cyclables et des accès pour les secours et les livraisons des commerces riverains, et avec une végétalisation qualitative de cet espace là où cela est possible ;

    - Une meilleure régulation des flux des taxis et VTC, avec une dépose réservée uniquement aux taxis (arrivée par la rue de Dunkerque et dégagement par la rue de Saint-Quentin), et une prise en charge par l’actuelle cour des taxis (arrivée par la rue de Maubeuge et dégagement par la rue de Dunkerque et le boulevard de Magenta ;

    - Des déposes-minute uniquement en sous-sol (entrée rue de Compiègne, le restant de la rue verrait la circulation automobile supprimée) ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les vélos ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les véhicules deux-roues motorisés (exclus de la place Napoléon III) ;

    - Des accès aménagés et réservés pour les personnes à mobilité réduite, notamment au niveau des déposes-minute ;

    - Création au sein de la gare d’un espace d’accueil et de repos pour les personnes en errance ;

    - Valorisation de l’avant gare, entre le pont Saint-Ange (boulevard de la Chapelle) et le pont Marcadet (rue Ordener), avec la mise en valeur du bâti et des équipements ferroviaires et la création d’aménagements végétalisés, de qualité, là où cela est possible.

    gare-du-nord,enquête-publique,2024,10e

  • "Les Fermiers généreux" : des installations pas à la hauteur des attentes

    Les installations du projet des "Fermiers généreux", sous le viaduc et sur le pont de la Chapelle, au-dessus des voies des chemins de fer de l’Est, commencent enfin à prendre forme. Mais autant le dire tout de suite, comme nous le craignions les premiers résultats ne sont pas à la hauteur des attentes exprimées par les habitants tout au long du - pour le moins chaotique - processus de concertation.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Le "coin ferme" est déjà presque terminé depuis quelques semaines avec la pose des bacs, l’apport de la terre et quelques plantations. Mais première désillusion, la clôture  promise pour protéger l’espace et les cultures pendant la nuit ne consiste pas en des grilles métalliques indépendantes des bacs, mais en fait seulement en un maillage d'acier souple, certes assez résistant, mais posé sur des poutres en bois, elles-mêmes emboitées sur les bacs. Or, on le sait, le bois est un matériau relativement fragile, et le quartier, et cette zone en particulier, sont souvent traversés par des personnes alcoolisées ou sous l’influence de produits les rendant violentes, tout comme par des batailles de bandes qui se servent de tout ce qu’elles ont sous la main pour s’attaquer. On peut craindre que ces installations deviennent des armes par destination le moment venu.

    Le portail de la clôture lui aussi en bois, et même en chêne, a peu de chances lui aussi de tenir face à des assauts de personnes violentes ou malintentionnées

    Côté installations - qui devait accueillir trois espaces fermés pour la "granothèque", la "bricothèque" et le petit coin de cantine solidaire - le constat est pire. Nous dénoncions déjà le choix de la Ville de ne pas mettre à disposition de la future ferme urbaine des installations qualitatives comme les kiosques disposés sur la Promenade urbaine côté Stalingrad, la Mairie ne comptait en effet installer qu’un seul kiosque et deux containers vitrés sur le modèle de ceux installés provisoirement près du métro la Chapelle. Ce ne sont finalement que des containers dont un classique et deux vitrés, peu qualitatifs, voire on peut le dire vraiment pas esthétiques et, hélas, n’arrangeant pas l’allure du quartier. Rappelons que ces containers sont ceux-là même que les riverains ont unanimement rejetés lors de la phase de concertation.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    La partie vitrée de deux des containers censée donner un meilleur aspect ne fait finalement que mettre en valeur le fatras qui y règne (ce qui est finalement normal pour une "bricothèque" où les outils sont remisés).

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Sur cette même partie, on ne peut que regretter le choix peu qualitatif de bacs censés accueillir des plantes, mais hélas de mauvaise qualité, et servant déjà de poubelles et d’urinoirs généraux (ils sont à la hauteur parfaite pour cet usage). Placés trop près de la route, arrosés régulièrement (en plus de l’urine) par les véhicules roulant dans les flaques à proximité, il est peu probable qu’ils tiennent dans la durée.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Qui plus est, le revêtement de la même partie montre déjà des signes de faiblesse, après seulement un mois il commence déjà à se détériorer avec des bouts d’asphalte qui se désolidarisent déjà du sol. Ces problèmes structurels, liés à la qualité des travaux réalisés par une entreprise privée, sont assez nombreux sur ce secteur, nous auront l'occasion d'y revenir sur ce blog.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Nous le répétons donc encore, nos quartiers sont populaires et nous en sommes fiers, et nous revendiquons comme tous les quartiers parisiens le droit à un cadre de vie agréable et, n'ayons pas peur des mots : beau. Pour cela il faut que les aménagements soient durables, esthétiques et de qualité. Si cela est relativement le cas pour l'ensemble du projet de Promenade urbaine, nous devons déplorer ici un manque d'exigence qui risque de mettre à mal ce projet.

    Pour rappel, nous avons soutenu ce projet dès le début, mais nous nous inquiétions des conditions de réalisation, et nous sommes peinés de voir que nos préconisations, qui rejoignent celles de la plupart des habitants et des autres associations de riverains sur ce sujet, n'aient pas été suffisamment entendues par les pouvoir publics.