Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Social & solidarité - Page 65

  • Loto à la maison des jeunes dans le 10e

    Nous avons plusieurs fois relayé les moments conviviaux proposés par l'association Quartier Partagé: loto, concours de pétanque...

    Une nouvelle fois, les habitants du quartier Saint-Vincent de Paul et des deux Gares pourront participer au Loto organisé par cette association.

    Une animation gratuite dimanche 15 mars à 14h30 au 12 rue Bossuet.

    Capture d’écran 2015-03-11 à 23.24.09.png

     

  • Salle de conso : au 39 ou pas ?

    C'est au détour d'un article publié sur le site lequotidiendumedecin.fr le 9 mars et intitulé Prévention et salle de consommation, la Fédération Addiction réagit à la future loi de santé que l'abandon du 39 boulevard de La Chapelle pour l'installation de la salle d'injection supervisée dans le 10e arrondissement a été quasiment officialisé.

    Même si cette information circulait déjà depuis quelques semaines, il est quand même surprenant que celle-ci nous parvienne par ce biais, presque en catimini. Il est certain qu'une déclaration claire et argumentée de cette décision par la mairie de Paris ou la mairie du 10e aurait été préférable. Les arguments qui nous ont été présentés pour ne pas installer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle sont assez convaincants puisque les conditions de départ pour la mise en place de cette structure ont considérablement changé avec le temps et que d'un endroit potentiellement adaptable on est passé à un lieu peau de chagrin réclamant des travaux importants requérant du temps et incompatibles avec l'urgence des besoins.

    Ce micmac créé une situation préjudiciable pour le projet.

    A n'en pas douter, les opposants y verront une victoire et ne manqueront pas de faire le tapage nécessaire, notamment auprès des médias, pour faire passer le message du bien fondé de leur position, instrumentaliser  cette décision comme ils l'ont fait de façon malhonnête après l'avis du Conseil d'Etat.

    Par ailleurs, le changement de lieu crée l'incertitude. Il est clair que l'implantation d'une SCMR pose des interrogations, voire des problèmes au voisinage le plus proche, que cela soit fondé ou non, c'est là une réalité à ne pas négliger.

    Sur ces deux points, disons que la mairie de Paris, si prompte à communiquer à grands frais sur ses projets de toutes natures, joue un mauvais jeu. Pourquoi ne pas dire les choses clairement et à froid au lieu de laisser s'installer doutes, inquiétudes et interprétations en tous genres, alimentant des polémiques et des oppositions très préjudiciables au projet. C'est un mauvais calcul et nous le regrettons.

     

  • Pensez à vos oreilles!

    Les 12 et 13 mars, le 10e arrondissement s'associe à la Journée Nationale de l'Audition dont le thème est cette année " La santé auditive des jeunes: au-delà des constats."

     

    journée de l'audition, mairie 10e, Lariboisière

    Demandez le programme

    Jeudi 12 mars

    - de 9h à 13h, à l’Hôpital Lariboisière, Secteur Bleu, face à la porte 8 : stand d'Information sur l'audition et tests auditifs gratuits dans le service ORL.

    - de 14h à 18h, à la mairie du 10e : stand d'Information sur l'audition et  tests auditifs gratuits.

    Vendredi 13 mars

    - de 18h à 20h, à la mairie, salle des mariages (équipée d’une boucle magnétique) : Conférences- débats suivies d'un cocktail dinatoire:
    Dr Paul Zylberberg, Président d'Audio Île-de-France : Jeunes d'aujourd'hui : préserver l'audition des adultes de demain
    Dr Didier Bouccara, Médecin ORL : La réhabilitation de l'audition : où en est-on en 2015 ?

  • Promenade Urbaine Barbès-Stalingrad: 2ème réunion du groupe de travail

    Après une première réunion au centre Barbara à la Goutte d'or le 16 janvier, la mairie du 10e a accueilli la seconde le 16 février, un mois plus tard comme promis par l'APUR.

    Les participants étaient plus nombreux et parmi eux plusieurs élèves de l'EIVP (Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris). La salle choisie s'est avérée un peu petite, mais chaque participant a toutefois pu s’exprimer. Cette fois-ci, les conseils de quartier Goutte d'or- Château-Rouge et La Chapelle-Marx-Dormoy étaient représentés; la mairie du 19e également. Deux élus du 18e avaient franchi le viaduc, Michel Neyreneuf (chargé de l'urbanisme) et Félix Beppo (chargé de la voirie et des transports). Côté 10e, le maire Rémi Féraud, Paul Simondon (1er adjoint) et Elise Fajgeles (chargée de la voirie, des transports et de la propreté).

    Les étudiants de l'EIVP, que nous avions rencontrés à plusieurs reprises au sujet de leur réflexion sur la place de la Chapelle, ont donc présenté leur travail de fin d'études avec trois scénarios possibles:

     - une mise en sens unique Sud-Nord de l'axe Place de la Chapelle-Porte de la Chapelle (on obtiendrait une réduction de circulation de - 30% d'après leurs calculs! De quoi rêver...)

     - une mise à sens unique Sud-Nord rue de La Chapelle. 

     - des modifications minimales sur le carrefour pour le 3e projet.

    Commun aux trois études, un travail sur le secteur de la rue de Jessaint et le square du même nom, avec l'idée d'une grande place ou de deux (voire d'un amphithéâtre), minérales, et donc d'un espace rendu aux piétons. Végétalisation, agrandissement de trottoirs, sorties de métro supplémentaires, création d'une ressourcerie. Les étudiants s'étaient inspirés des propositions entendues lors de la rencontre organisée avec des habitants du quartier en novembre.

     

    Les pistes étudiées par l'APUR

    - Élargir le terre-plein plutôt que les trottoirs. Le terre-plein central, qui mesure dans sa largeur 17m, pourrait aisément passer à 20m en supprimant du stationnement vers la place de la Chapelle (environ 30 places de chaque côté du boulevard) et redonner ainsi de la place au cheminement piéton.

    - Création d'un vrai parvis devant le théâtre des Bouffes du Nord.

    - Redonner de l'espace au carrefour Tombouctou

    - Repenser la déchetterie (circulation, traversée, transformation, déplacement)

    A plus long terme :

    - Fermer la rue de Jessaint. Nivellement et création d'une place ouverte sur les locaux en rdc.

    - Revoir l'organisation de la station de métro en relocalisant le bâtiment qui sert d'accueil.

    - Réduire les voies de circulation

    Gardons à l'esprit qu'il s'agit de propositions; rien n'est décidé et encore moins budgété.

     

    Quelques remarques et suggestions entendues dans la salle

    Sur les problèmes de circulation, on peut dire qu'il y a une certaine unanimité. La situation place de La Chapelle et dans le secteur Louis-Blanc — Philippe de Girard n'est plus acceptable. Félix Beppo en a convenu "Si on ne touche pas au plan de circulation, on n'améliorera pas cet endroit. Il faut donc le revoir". En accord avec lui, Rémi Féraud  a également reconnu la nécessité d'une concertation entre les arrondissements. Ce qu'Action Barbès demande depuis plusieurs années, il ne faut donc pas se décourager !

    Et le fameux carrefour Tombouctou dont le relookage est promis depuis des années? Action Barbès y a réfléchi et notre proposition n'est semble-t-il pas très éloignée de celle de l'APUR... voir ici notre idée dans le cadre du budget participatif.

    La situation de la station de métro la Chapelle, qui exaspère habitants et élus depuis des mois suite à la fermeture d'un accès pour les usagers, risque de durer encore longtemps. Le représentant de la RATP a évoqué une réunion prévue avec le responsable de la ligne 2. Aucune consigne ni indication des décideurs en haut lieu. "Il faudrait réaliser des études de faisabilité pour une autre ouverture vers la rue Pajol ou Philippe de Girard". On en est là...

    La  mise en valeur de l'ouvrage d'art qu'est le viaduc et la nécessité d'un bel éclairage a fait son chemin depuis notre dossier de Promenade Urbaine. La Ville de Paris travaille actuellement à une complète transformation de ses lumières.

    éclairage, sous viaduc

    Boulevard de Bercy 12e - conception Citelum

     

    En ce qui concerne la situation des migrants sur le site Eurovia, nous l'écrivions dans un précédent article, un budget a été alloué à Emmaüs pour un travail d'accompagnement auprès de ces hommes, qui sont de plus en plus nombreux. Nous avions souhaité la présence d'un membre du cabinet de Dominique Versini, adjointe à la Maire de Paris chargée de l'exclusion. La représentante du cabinet, arrivée depuis peu, n'avait pas une bonne connaissance du dossier, on peut le regretter. Pas d'hébergement en vue, c'est une certitude.

    Pour la 3e réunion prévue en mars, la réflexion portera sur les usages des espaces. Des acteurs culturels devraient être invités. Action Barbès réunira quelques jours avant sa propre commission pour approfondir les pistes déjà évoquées comme celle du street art. Voir ici notre idée dans le cadre du budget participatif.

    Nous ne manquerons pas lors de cette rencontre mi mars avec l'APUR et le secrétariat général de rappeler que le projet doit porter sur l'ensemble du parcours de la Promenade Urbaine donc de Barbès à Stalingrad et même jusqu'à Jaurès puisqu'il est question de mettre le viaduc en valeur. Par ailleurs, nous demanderons qu'un retour des premières propositions soit fait dans les différents conseils de quartier et pourquoi pas dans les différentes mairies concernées.

     

  • Salle de conso : la réalité du terrain et le théorique médical

    Comme souvent pour les projets controversés, il y a deux manières de les appréhender : regarder la réalité de la situation ou bien parler de façon théorique.

    La réalité du terrain, c'est regarder, comprendre, ce qui se passe dans le périmètre autour de l'hôpital Lariboisière et au-delà en matière de toxicomanie.

    L'association SAFE gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections situés rue de Maubeuge et boulevard de La Chapelle pour ceux qui nous préoccupent. Un récent contact avec cette association nous a permis d'actualiser nos informations à propos de l'activité de ces automates, intrigués que nous étions par l'installation d'un second distributeur rue de Maubeuge. Voici quelques informations données par SAFE.

    Pourquoi un 2e automate ?

    En 2014, il y a eu 85 ruptures d’approvisionnement sur l’automate de la rue de Maubeuge, ce qui a conduit SAFE à demander l’amélioration de l’offre de matériels sur ce territoire.
    De plus, les pratiques des usagers changent et nécessitent de diversifier le type de kits proposés. L’objectif de ce second appareil est d’une part de réduire les ruptures d’approvisionnement et d’autre part, dans les prochaines semaines, de proposer l’accès à d’autres types de matériels mieux adaptés à l'évolution des pratiques d'injection. Autant de difficultés d’accès à la réduction des risques pour les usagers qui seraient effectivement - en partie - résolues par la salle de consommation !
     
    Les questions d’hygiène liées à la malpropreté des distributeurs

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoSAFE s’occupe régulièrement de nettoyer les tags, qui reviennent aussi vite qu’ils sont enlevés ; sur les machines du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge, SAFE ne peut pas utiliser de produits qui endommagent les peintures, mais disposent de grands adhésifs blancs avec leur logo qui sont changés tous les mois, pour tenter d’améliorer les choses. Les nouvelles machines de la rue de Maubeuge (posées cet automne) ont été dotées de peinture anti-graffiti pour réduire l’adhérence des peintures et favoriser le nettoyage.
    La mairie de Paris n'aide pas sur cette question. SAFE précise que tout soutien en la matière serait grandement apprécié !

    Donc en clair, cela signifie que l'activité de ces distributeurs est importante et que vouloir réduire les risques liés à l'usage de drogues, c'est mettre en place une structure adaptée qui évite les ruptures de stock.

    La façon théorique de regarder le problème

    Loin de nous de remettre en cause la compétence des médecins en la matière mais on peut quand même s'interroger sur la manière dont ils regardent les choses. Un récent article paru sur le site du Huffpost c'est la vie  intitulé Salle de consommation de drogue : la réponse doit être scientifique et signé par le Dr François Haab est à l'origine de cette interrogation.

    Si l'article est assez favorable à l'ouverture de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR), ce médecin ne les voit que sous un contrôle médical strict. Sans être désagréable avec le milieu médical, il s'agit là de l'approche classique de cette corporation qui, en résumé, ne voit les choses que par un biais, celui du soin. Cette approche, celle du soin passage obligé, correspond-elle à une demande ? Autrement dit, les toxicomanes qui fréquenteront les SCMR sont-ils vraiment en demande de soins ou simplement d'un endroit adapté à leur pratique afin de réduire les risques liés à l'injection ? Va t-on faire du soin un passage obligé pour des toxicomanes qui ne le souhaitent pas ? N'est-ce pas là imposer une condition qui pourrait décourager certains de fréquenter ces SCMR ? Un accompagnement souple, basé sur le volontariat pour ceux qui souhaiteront être aidés dans leur démarche de réinsertion sociale ne serait-il pas mieux adapté ?