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Prévention & sécurité - Page 95

  • Un rapport on ne peut plus clair sur les mutuelles étudiantes

    Les étudiants ne représentent peut-être pas une grosse partie de notre lectorat. Pourtant, ils vont bientôt s'incrire dans les facs, pour la première fois pour certains, et la rédaction ne veut pas passer à côté de l'annonce de ce rapport de UFC-Que choisir qui met le doigt sur une dérive. L'opacité et la mauvaise qualité des mutuelles étudiantes. C'est dans son numéro de rentrée que vous trouverez le détail de ce rapport et ici si vous voulez en prendre connaissance en ligne. 

    Voici un extrait qui montre qu'il est temps de se pencher sur le problème, y compris en tant que parent :

    La distribution, dans un même lieu et par les mêmes organismes privés, de la sécurité sociale étudiante obligatoire et d’activités commerciales facultatives (complémentaire santé, assurance habitation ou automobile, banque, etc.) aboutit à une totale méconnaissance de leurs droits par les jeunes. Ainsi, seuls 39 % des étudiants interrogés ont intégré le rôle premier des mutuelles -remplacer la sécurité sociale de leurs parents- et pas plus de 43 % ont compris que le niveau des remboursements, pour la partie sécurité sociale, est le même quel que soit leur choix. Pire, 37 % des nouveaux étudiants ignorent que les complémentaires santé qu’elles proposent ne sont pas obligatoires.

    Les règles de la société doivent faire l'objet d'un apprentissage, faute de quoi l'arnaque est à tous les coins de rues. Pensez à expliquer à vos jeunes les arcannes de l'administration, les obligations, les risques, les bons comportements... On les croit omniscients parce qu'ils connaissent mieux que nous les ordinateurs et les fameuses autoroutes de la communication, le fonctionnement des téléphones mobiles et autres lecteurs MP3... Oui, nul doute. Mais tout cela n'est que la forme. Sous cette forme, on continue à trouver des pièges et des difficutés à bien comprendre le fond. 

    La presse n'a pas manqué de reprendre les conclusions de ce rapport : 

    La Tribune relève que des économies pourraient être réalisées : "Les frais de gestion des mutuelles sur leur mission de sécurité sociale ont représenté pas moins de 93 millions d’euros en 2011, soit 13,7 % des prestations versées. C’est trois fois plus que l’assurance maladie !", indique UFC-Que Choisir. 

    20 Minutes insiste sur la communication désastreuse entre étudiants et Mutuelles : "un tiers des étudiants attendent plus de trois mois leur carte Vitale et ne peuvent pas bénéficier du tiers payant. «Et malheur à ceux qui voudraient joindre leur mutuelle pour s’en plaindre car moins d’un appel sur deux (45%) aboutit auprès de la LMDE (principale mutuelle étudiante), contre 88% pour l’Assurance maladie»

    Le Monde dénonce un "constat accablant" et "les pratiques commerciales [sont] également dans le collimateur de l'UFC-QueChoisir. Comme leur financement dépend du nombre d'étudiants affiliés auprès d'elles, les mutuelles se livrent à une course à l'inscription. "C'est comme si on introduisait pour les salariés une concurrence entre la caisse primaire d'assurance-maladie et un autre établissement !"

  • Conseils de sécurité pour la rentrée

    Selon les sources de la Préfecture de police, les cyclistes représentent presque 8% des victimes d’accidents de la route recensés en 2011 à Paris. Cette proportion est légèrement supérieure en été mais ne dépasse pas 9%. 

    L'été malgré les jours de canicule récents sur Paris - et dans d'autres régions de France, ne les oublions pas par "parisianisme" excessif - la préiode estivale se terminera donc dans quelques jours. Chacun va retrouver son mode de locomotion quotidien pour aller travailler ou vaquer à ses obligations régulières. Dans notre quartier tous les modes de transports sont présents et en grand nombre : deux lignes de métro (L2 et L4), des lignes de bus s'entrecroisent jour et nuit (30, 31, 54, 56, 85, N01, N02, N14, N44), et pour revenir à la bicyclette, les pistes cyclables y sont présentes depuis longtemps.

    paris,cyclistes,sécurité,préventionSur le terre plein central du boulevard de Rochechouart, elles bénéficient d'un couloir privilégié, protégé des autres usagers de l'espace public sur la quasi-totalité de la longueur du boulevard. On ne peut toutefois pas ignorer la présence de-ci de-là d'un touriste distrait qui préfère cheminer entre les haies de végétaux...  Sur les axes nord-sud que représentent les boulevards Barbès et de Magenta, la situation est toute différente : les pistes sont carrément sur les trottoirs, certes entre deux lignes d'arbres, l'une constituée des anciens platanes et l'autre plus proche de la chaussée, nouvellement plantée. Mais les pistes sont bel et bien situées sur le trottoir. Or le trottoir reste le domaine protégé des piétons. A ce titre, il semble légitime que sa présence soit tolérée, anticipée, voire respectée par tous, et en premier lieu par les cyclistes. Aucun espace public ne devrait être à l'usage exclusif d'une catégorie d'usagers dans une ville qui est par excellence un lieu de rencontres. Le respect devrait prévaloir du plus puissant au plus fragile, et sur cette échelle, c'est le piéton le pus fragile, aux dernières informations...

    Nous aimerions que nos amis cyclistes considèrent les pistes cyclables sur ces deux boulevards, surtout dans le sens allant vers le centre de Paris, comme des sites protégés de la circulation automobile (il y a malgré tout des croisements dangereux qui demandent une grande vigilence de leur part), et en même temps qu'ils veuillent bien voir les piétons comme des obstacles mobiles et non comme des ennemis encombrants, qu'il faut éparpiller à grand coup de sonnette.

    Suit un petit encart de la préfecture de police reçu pendant l'été :

    Cyclistes : les conseils de la rentrée

    Si en juillet 2011 le nombre d’accidents de cyclistes a été supérieur à la moyenne mensuelle, 60 contre 55, la tendance s’est inversée en août avec 41 accidents.

    Faire du vélo en ville nécessite de connaître le code de la route : une grande partie de ces règles s’applique également aux cyclistes (respect des feux tricolores et adaptation de la vitesse...).
    Etre cyclistes, c’est aussi respectez les plus vulnérables, à savoir les piétons ; rouler sur les trottoirs est passible d’une amende de 35 euros. 
    Enfin, pensez à votre propre sécurité : un certains nombre d’équipements sont obligatoires sur votre vélo (sonnette, freins...).

    Pour plus de détails, consultez l’intégralité de l’article sur le site Internet de la PP.

     
    Les amendes pour circulation sur les trottoirs ne s'appliquent pas pour les pistes situées sur les trottoirs, bien évidemment, mais l'adaptation de la vitesse, ce serait un plus !
  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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  • Installation du récupérateur de seringues sur l’emprise SNCF rue de Maubeuge

    Comme certains d’entre vous ont pu le remarquer, l’emprise SNCF située au niveau du 110 rue de Maubeuge est régulièrement fréquentée par des consommateurs de drogues. Aussi pour améliorer la paris,10e,drogue,seringues,récupérateur,gare-du-nordsalubrité de cet endroit et permettre aux consommateurs d’adopter un comportement plus attentif, il a été décidé en accord avec la SNCF, Vinci Park et la Mairie du Xème d’y installer un récupérateur de seringues et du petit matériel lié à l’injection.

    Ce récupérateur, qui est une boîte en inox a été installé vendredi 27 juillet par l’association SAFE qui sera en charge de son entretien. L’association SAFE a déjà la gestion des distributeurs de kits d’injection de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle, tout proche lui aussi.

    Nous resterons très vigilants quant à son utilisation, pour qu’il soit considéré comme un outil apportant une amélioration de la situation pour tous.

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    Information transmise par La Coordination Toxicomanies. (Crédits Photos SNCF)

  • Barbès-Rochechouart sous les coups

    Vous avez été plusieurs à nous adresser un lien vers l'article du Parisien qui relatait les échaufourrés du jeudi 2 août devant la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Pour ceux qui n'auraient pas suivi, de quoi s'agit-il ? D'une banale interpellation vers 20 heures de deux individus suspectés d'avoir volé un mobile dans le métro, qui a dégénéré en affrontement entre les forces de l'ordre appelées en renfort et les groupes de vendeurs à la sauvette, "établis sur le terrain" et d'autres individus "si affinités"... Une précédente affaire similaire avait tourné au drame et un policier avait reçu plusieurs coups de couteau avant d'être transféré à l'hôpital. 

    Les policiers de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne) étaient-ils conscients que leur tentative d'interpellation allait se dérouler en milieu hostile ? Pas sûr. On n'approchait de l'heure de rupture du jeûne du ramadan, et plus qu'à tout heure, les abords de la station étaient noirs de monde. Les policiers du quartier, rompus aux conditions particulières du maintien de l'ordre dans le quartier, ne s'opposent pas frontalement à des activités, même illicites, quand ils sont en effectif réduit. C'est même ce qu'on leur reproche parfois ici, car la trop grande tolérance face aux incivilités – sans aller jusqu'aux délits – crée un climat de zone de non droit, au moins de laisser-faire.

    En revanche, l'action de la brigade locale affectée aux abords de la station de métro les jours de marché a réussi très correctement à maintenir le libre accès aux sorties et entrées de la station, de même que l'accès au marché. Bien sûr, les marchands non-autorisés et biffins attendent la fin des horaires de service de la brigade pour s'installer. On observe depuis le début de l'été une large activité de vente d'articles variés, à même le sol, relativement peu de marchandises périssables (qui nous avaient inquiétées pour les risques sanitaires que couraient les acheteurs) sous le viaduc après le passage de la propreté de Paris en fin de marché, et parfois jusqu'à tard le soir. 

    Depuis ces événements, nous avons lu dans la presse qui s'en est largement fait l'écho, une déclaration de Manuel Valls, minsitre de l'intérieur, que quinze zones de sécurité, dont le 18e arrondissement de Paris, allaient faire l'objet d'un renforcement des personnels de police et de mesures appropriées. La citation qui revient en boucle dans les journaux est celle-ci : L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation. 

    On ne pouvait pas dire mieux ! Maintenant il reste à le faire !

    BFM TV