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Prévention & sécurité - Page 92

  • Les bornes escamotables

    paris,passage-paré-patin,borne-rétractable,sens-interdit,circulationA plusieurs reprises nous avons fait des articles pour dénoncer le passage des voitures de particuliers, des camions bennes, des estafettes de toutes sortes sur la courte section de voirie qui relie la rue Ambroise-Paré au boulevard de Magenta. Et cela dans les deux sens, sans beaucoup d'attention pour les piétons ou les cyclistes qui circulent sur le boulevard. Il y a maintenant plus de 5 ans que cette situation s'est installée.  La dangerosité y était bien plus grande avant le réaménagement du Magenta, nous en convenons, et la traversée des piétons y était encore plus aventureuse. 

    Souvent, des personnes nous ont demandé pourquoi la Ville n'implantait pas une borne escamotable au beau milieu du passage. En effet, outre le fait que les ambulanciers auraient du disposer d'un passe magnétique pour abaisser la borne, cela aurait pu être une solution. Pourtant, il y a plusieurs inconvénients qu'avec le temps nous avons mieux appréhendés. 

    Premier inconvénient de la borne : les pannes

    Ce dispositif est fragile en plein air. Il tombe en panne pour des raisons diverses (humidité, intrusion de corps étangers dans la gaine de la borne, vandalisme). La Ville de Paris ne disposerait pas en assez grand nombre d''agents compétents, disponibles et proches des lieux d'implantation des bornes. Or, en panne, la borne entrave carrément le passage si elle reste en position haute, et ne rend aucun service en position basse.  

    Deuxième inconvénient : les accidents

    La Ville de Paris a expérimenté ces bornes au début des années 2000 dans des quartiers centraux, par exemple dans le 2e arrondissement, dans les rues Greneta, Dussoubs, des voies piétonnes de la première heure. Des automobilistes passés trop tôt, ou trop tard, se sont retrouvés suspendus dans les airs. Ils ont porté plainte et la Ville a du régler les frais... De quoi refroidir les envies des responsables de la voirie de l'époque.

    Troisième inconvénient : le code

    Le sens interdit matérialisé par les deux panneaux côté Ambroise-Paré et l'interdiction de tourner à droite, ou à gauche, sur le Magenta, sont valables pour tout véhicule, y compris les ambulances et autres véhicules d'urgence. En effet, rien ne vient compléter l'information sous le panneau, comme "sauf véhicule d'urgence" ou "sauf riverains".... Dès lors tous ceux qui passent sont en infraction avec le code. Une borne en supplément ne serait donc pas conforme à la logique routière : une fois baissée n'encouragerait-elle pas à violer le sens interdit ?

    Pour toutes ces raisons, on continuera à voir passer les voitures sur le passage Paré-Patin. Sauf à indiquer que la caméra accrochée au milieu du Magenta, près du feu tricolore, veille sur tous ses 360 degrés.... 

    Et pourtant ces bornes rétractables sont plutôt communes dans les villes de province (Bordeaux par exemple). Oui, en effet, mais les accidents sont nombreux aussi. Elles fonctionnent différemment. Souvent elles limitent l'accès à des zones semi-piétonnes et réagissent à une carte d'accès que possédent certains habitants, riverains ou abonnés. Des automobilistes "roublards" avaient pris l'habitude de profiter de l'abaissement d'une borne pour suivre rapidement une voiture autorisée, mais parfois le relèvement de la borne les surprend. Attention à la casse, attention à la tôle froissée !

    article_accident-voiture-bordeaux.jpgPhoto S.ORTOLA 20 MINUTES

  • Les bons voeux de la Préfecture de police pour 2013 par le net

    Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous les bons voeux de la Préfecture de police, dont les bulletins réguliers alimentent notre information et celles des lecteurs du blog, par conséquent. 

    C'est dans la rubrique chiffre de la semaine, ensuite cliquez sur le lien Voir la carte de voeux.

    CHIFFRE DE LA SEMAINE

    2013

    2013,préfecture-de-police

     

    Voir la carte de voeux électronique

  • les radars en ville : s'ils aident à diminuer le nombre d'accidents...

    Nous essaierons d'écrire "positif" pour ces derniers jours qui nous séparent d'une nouvelle année. Voici aujourd'hui de bonnes statistiques qui concernent la circulation à Paris et plus précisément l'accidentologie.  On pourrait regretter la présence de radars en général. Comme par exemple, sur certaines voies à grandes vitesses, autoroutes notamment, quand ils sont placés juste à quelques centaines de mètres d'un panneau qui limite la vitesse à 110 sans que les motifs soient très évidents. Combien de fois n'est-on pas tombé dans le panneau (et donc l'amende et le retrait de points) pour un 115 ou 120 !

    En ville, cela semble différent, car toutes les voies sont limitées à 50 km/heure. Les radars vont donc plutôt pénaliser les franchissements de feu rouge, ou la circulation en voie de bus. Au niveau de la vitesse, ce sont les automobilistes qui circulent trop vite sur les boulevards périphériques qui sont visés. Notamment la nuit. Et là, on ne peut qu'approuver. 

    Voici les informations que nous avons lues sur les bulletins de la Préfecture de Police. De bonne source, donc !

    Sur les 11 premiers mois de l’année 2012, tous les indicateurs de l’accidentologie routière s’améliorent à Paris :

    • 13 vies épargnées (34 tués fin novembre contre 48 l’an dernier à la même époque) ;
    • 192 accidents en moins (6406 contre 6598 sur les 11 premiers mois de 2011, soit une baisse de 2,9 %) ;
    • 286 blessés en moins (7302 fin novembre 2012 contre 7588 l’an dernier sur les 11 premiers mois, soit une diminution de 3,8%).

    Afin de pérenniser et d’accroître encore cette tendance favorable, la préfecture de police poursuit avec résolution son action équilibrée, fondée à la fois sur l’organisation de nombreux contrôles routiers pour réprimer les mauvais comportements routiers mais également sur des opérations de prévention, de plus en plus ciblées sur les comportements accidentogènes et les usagers les plus vulnérables.

    Afin de favoriser le respect par tous du code de la route, la préfecture de police s’appuiera également prochainement sur de nouveaux moyens de contrôle automatisés :

    • 5 nouveaux radars-vitesse seront mis en service d’ici à début 2013 (voir annexe 1). Ils viendront s’ajouter aux 15 actuellement positionnés dans Paris et sur le boulevard périphérique. Leur mise en service a démarré avec l’entrée en vigueur d’un nouveau radar Cours de Vincennes mercredi dernier (20ème) et s’échelonnera jusqu’au début de l’année 2013 ;

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    Un radar bien connu dans le quartier : celui de la rue de Maubeuge, peu après la rue Condorcet.

    • 11 nouveaux radars-feu-rouge seront également déployés d’ici le début de l’année prochaine, en fonction du résultat des tests de validation en cours (voir annexe 2). Il doit être précisé que Paris ne comptait à ce jour qu’un seul radar feu rouge, situé quai de Gesvres (4e), alors même que plus de 690 sont déployés sur le reste du territoire national.

    Le choix des sites d’implantation de ces moyens de contrôle automatisés découle directement d’une analyse de l’accidentologie de ces dernières années. Le seul objectif de ces équipements est de sauver des vies et de faire diminuer, encore, le nombre de blessés dans la capitale.

    Consultez les nouvelles implantations de radars-vitesse et de radars-feu rouge


     

  • Conseil de quartier et ZSP à la Goutte d'Or

     Hier soir, le nouveau commissaire divisionnaire du 18e, Nelson Bouard, tenait le haut de l'affiche. En place depuis peu dans le quartier, il a su expliquer aux nombreux habitants qui étaient présents à l'école de la rue Budin, de surcroît avec force détails, le dispositif novateur : une zone de sécurité prioritaire, la fameuse ZSP. Nous vous en avons beaucoup parlé ici depuis qu'elle a été officiellement présentée en septembre, puis un peu plus tard à la mairie du 18e aux acteurs de la vie locale, et enfin hier aux habitants de la Goutte d'Or, avec la présence de Myriam El-Khomri, adjointe au maire de Paris chagée de la sécurité et de la prévention, le vice-procureur Abdel Hakim Mahi et Dominique Lamy, élu du 18e président du conseil de quartier.

    Il ne faut pas croire que l'affaire est réglée parce que une demi-CRS par-ci et une demi-CRS par là patrouillent par groupes de trois hommes à longueur de temps. Toutefois accordons aux autorités, mairie et préfecture, que le dispositif est ambitieux, que les moyens en hommes sont là, que les méthodes ont été repensées, elles se veulent harmonisées, que la coordination est menée par le commissaire central du 18e, avec rigueur et volonté d'aboutir. On travaille dans le temps, avec du temps, des moyens et des objectifs. On nous a même parlé de vérifier régulièrement les résultats en face des objectifs visés. Il y aurait donc une exigence de résultats. Voilà qui est nouveau.

    Les habitants ont semblé sceptiques mais, malgré tout, désireux de laisser du temps aux autorités pour faire leurs preuves. Il ressort comme toujours un fort attachement au quartier, et des regrets sur la dégradation de la situtation environnementale, nuisances sonores, malpropreté, débordements de toutes sortes, etc. mais chacun s'accorde pour dire que le quartier est toujours très vivant.

    Le commissaire a fait état d'une interpellation récente qui montre que l'action de la police porte ses fruits. Je vous retranscris l'information telle qu'elle est relatée sur le site de la Préfecture de Police :

    Lutte contre la contrefaçon1367656419.jpg

    Il s’agit de l’un des objectifs pour les policiers de la ZSP Barbès/Château rouge (18e). Dans ce cadre, le 13 décembre, la brigade des enquêtes d’initiative locale (BEI 18) a interpellé une ressortissante étrangère préalablement identifiée comme fournisseur des revendeurs de rues du quartier.

    Ont été saisies près de 1 392 contrefaçons dans ses entrepôts situés rue des Poissonniers : 217 montres, 109 ceintures, 42 sacs, 21 sacoches, 426 paires de lunettes, 348 casquettes, 89 foulards, 75 portefeuilles et 65 porte-monnaie.

    Le service de l’accueil et de l’investigation de proximité local (SAIP 18) a été chargé de la poursuite de l’enquête.

    A 21 heures passées, Dominique Lamy a clos la réunion en soulignant l'ambiance apaisée des échanges, sans se cacher les problèmes qui demandent des solutions vraies, et en rappelant aux oublieux tous les changements qu'a vécu le quartier, ces dernières années, balayant rapidement l'espace public, la disparition des immeubles insalubres, le relogement des familles dans le même quartier. On est sur la bonne voie, mais il reste beaucoup à faire, et comme l'a dit une habitante, il reste à bâtir un projet dans lequel les habitants pourront s'investir pour garder la singularité de leur quartier, divers et vivant.

  • Une nouvelle réunion plénière du Conseil de Quartier Goutte d'Or

    La sécurité et la tranquillité sont des sujets récurrents dans le 18e, et pas seulement dans cet arrondissement, nous l'avons expérimenté beaucoup ces dernières semaines.

    Après le compte rendu de mandat de Bertrand Delanoé l'année dernière sur ce thème, après le dispositif important de la ZSP présenté aux acteurs locaux en mairie le 14 novembre; après la visite du ministre de l'Intérieur Manuel Valls le 19 novembre... après, après....la semaine dernière dans le 10e - pour changer - le compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë basé sur la prévention et la sécurité.  Qui osera encore dire que la Gauche ne se préoccupe pas des problèmes de sécurité ? Bien. On se retrouve cette fois entre habitants à débattre des problèmes que rencontre chacun. Vous souvenez-vous du conseil en séance publique de l'an passé, le 20 octobre 2011, dont nous avions rendu compte, un peu inquiets de l'ambiance qui y régnait.

    Un peu plus d'un an après ce conseil de quartier tendu, après un changement de gouvernement, après l'arrivée d'un autre ministre de l'Intérieur et d'un nouveau Préfet, nous sommes interessés par les échanges auxquels nous allons assister.

    On peut redouter que la situation n'ait pas eu le temps de se modifier beaucoup en si peu de temps et que les ententes des habitants, attentes très souvent légitimes, ne soient pas encore satisfaites. Nous ne manquerons pas de vous donner notre avis ici-même. Cela restera un avis. Le nôtre. Pour être mieux informés, pour donner votre opinion, n'hésitez pas à participer au conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge. La salle est grande, le nombre de chaises aussi. Elle est même chauffée !

    Le Conseil de quartier public consacré à la Zone de Sécurité Prioritaire se tiendra le 

    Jeudi 20 décembre à 19h à l’école Pierre Budin

     

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