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Prévention & sécurité - Page 102

  • le nouveau commissaire du 10e est arrivé

    Nous vous avions annoncé ici même le départ de Jacques Rigon, commissaire principal appelé à d’autres fonctions. Pour le remplacer voici Gilbert Grinstein, commissaire central du 10e arrondissement, depuis peu.

    Ancien chef du service national de la police ferroviaire (SNPF) avant d’être commissaire dans le 17e, il était tout indiqué de lui confier la sécurité du 10e arrondissement où se trouvent deux gares, dont la gare du Nord qui, en nombre de voyageurs tous réseaux confondus, est la plus grande gare européenne.

    Un petit rappel pour les lecteurs qui ne connaitraient pas le SNPF : il a été créé en juin 2006, après les incidents survenus dans le train Paris Nice du 1er janvier 2006. L’article du Parisien de 29 juillet 2006 donnait quelques compléments d’information :

    « … ce service, dont la principale vocation est de coordonner l'action des forces de sécurité sur les rails français, envoie tous les jours cinq cents patrouilles réparties dans les 12 000 trains circulant en France. Comment fonctionne ce dispositif ? Un poste de commandement centralise les incidents au jour le jour, puis expédie des effectifs sur les lignes à risques. Si 50 % des problèmes relatifs à la sécurité dans les trains ont lieu en région parisienne, où on constate une augmentation des vols avec violence, la province est elle aussi touchée. La SNCF a ainsi noté, entre 2004 et 2005, une hausse de l'ensemble des crimes et délits. »

    Nous imaginons que lors d’un prochain conseil de quartier, le nouveau commissaire viendra prendre contact avec les habitants. En attendant, nous aurons la possibilité de faire sa connaissance lors du prochain Conseil de Sécurité et de Prévention de la délinquance d’arrondissement (CSPDA) le 7 décembre en mairie du 10e.

    Voir aussi sur le site de la mairie les fiches actions du Contrat local de sécurité, signé en juillet 2010, qui décrit les dispositifs mis en place dans l’arrondissement pour répondre spécifiquement aux problèmes locaux.

  • Le patrouilleur... de proximité

    On nous annonce des policiers de plus en plus visibles sur la voie publique ! Cette mesure appartiendrait-elle déjà au dispositif pré-électoral de communication de notre gouvernement ? De quoi s'agit-il ? Voici des extraits du bulletin de la Préfecture de police du 27 octobre, qui appellent quelques commentaires liés à notre environnement "Barbésien" :

    Une décision prise au printemps...

    La mise en place des patrouilleurs a été décidée par le ministre de l’intérieur le 27 avril dernier sur plusieurs sites expérimentaux : Strasbourg, Nice, Mantes-la-Jolie, Poitiers et Paris.
    Après une première phase d’expérimentation ayant débuté dès le 2 mai dans certains quartiers d’actions prioritaires de Paris et de la petite couronne, le dispositif a été étendu à l’ensemble des circonscriptions de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) le 1e juillet 2011.
       
    ... de multiplier les opérations de policiers en patrouille
    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans le cadre de la réforme de la police d’agglomération mise en œuvre le 14 septembre 2009 dont l’un des objectifs est de recentrer les policiers sur le cœur de leur métier : l’investigation mais également la présence sur la voie publique. Il a permis de démultiplier les patrouilles : 22 444 en septembre 2011 dans l’ensemble de l’agglomération (plus de 6 000 non motorisées). Cette augmentation a été rendue possible par la généralisation des équipages en binôme, parfaitement adaptés à la typographie parisienne, alors que la pratique était jusque là de constituer des équipes de trois, quatre, voire cinq agents.

    Ne pas se méprendre : le chiffre de 22 444 en septembre dénombre les patrouilles, c'est à dire les sorties, qui se font donc désormais par deux. Si c'est suffisant, et même efficace comme le laisse entendre la Préfecture dans une série de chiffres qu'elle livre, pourquoi avoir attendu de manquer d'effectifs - car c'est bien la critique récurrente des syndicats de policiers, et parfois même des responsables de la police sur le terrain - pour s'en rendre compte et adopter un tel dispositif.

    Nous avons une autre vision dans notre quartier. Les patrouilles de deux policiers à pied ont peu de chances d'intervenir de façon efficace. Le respect de l'uniforme est devenu ici un peu désuet, malheureusement. Souvenons-nous des plaintes des habitants dans les conseils de quartier Goutte d'Or quand le sujet est lié à la sécurité : ils observent trop rarement des interventions policières dites de proximité, de la part de patrouilleurs dans sa définition actuelle, et ne leur reconnaissent pas une grande efficacité. Leur voeu va plutôt vers une permanence d'une compagnie de CRS à l'ancienne...

    Quel est le profil du policier patrouilleur ?
    «Le patrouilleur est un policier visible pour la population, dissuasif pour le délinquant ». Il permet de renforcer les contacts avec la population et donc de prendre en compte ses attentes ainsi que de sécuriser les espaces définis en fonction de l’évolution de la délinquance. Le déploiement des patrouilleurs sur la voie publique est décliné dans chaque site à la lumière de leurs spécificités, de leur affluence et de leurs caractéristiques en termes de délinquance et d’insécurité ressentie.

    Ce descriptif correspond assez bien au policier de proximité tel qu'il avait été mis en place sous un autre gouvernement et que d'aucuns avaient accusé de jouer au football. Autre temps, autre mesure. Peu importe finalement. Ce que souhaitent les habitants, c'est une certaine tranquillité. Que la nouvelle organisation la rende possible puis l'accompagne et tous en seront satisfaits. Attendons et observons. Pourtant les baisses d'effectifs que relevait Daniel Vaillant lors de la venue de Bertrand Denaloë en mairie du 18e le 3 novembre dernier l'ont conduit à poser directement sa question au Préfet Gaudin quant à leur répartition arrondissement par arrondissement et grade par grade. C'était en conseil de Paris lundi dernier : sa question comme la réponse du Préfet sont ici grâce à la transcription de Paris Tribune en ligne.

    Toutefois, hier, notre attention est attirée par un article du Parisien, et par la carte qui l'illustre... Le titre annonce "Un plan anti-drogue dans quatorze quartiers". Et croyez-vous que Barbès ou la Goutte d'Or, ou encore la Gare du Nord en fassent partie... ?? Non. Pas d'apparition, pas d'évocation de ces zones tranquilles pour les dealers et leurs clients. Le journaliste note que le Plan stup' a déjà quatre ans, que le nombre des quartiers sous intense surveillance est passé de 21 à 14; il en conclut que certaines zones ont retrouvé leur calme, mais en fin d'article il souligne néanmoins que le problème du déplacement des trafics reste entier. Peut-être est-ce pour ne pas déplacer la plaque tournante située entre Barbès et la Gare du Nord qu'on se garde bien de la perturber...


  • De l'enlèvement des épaves

    Qu'elles soient abandonnées ou volées... les épaves de véhicules automobiles ne devraient pas restées dans nos rues des mois comme c'est le cas.

    Avez-vous déjà demandé à un agent de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), en train de verbaliser les automobilistes en indélicatesse avec l'horodateur, s'il pouvait signaler la présence de telle épave au service chargé de son enlèvement ? Non. Nous, oui. La réponse est la suivante : c'est aux habitants de le signaler quand ils sont gênés par le véhicule... Il fallait y penser.

    Certains ASP continuent à glisser des P.V. sous l'essuie-glace, d'autres non, bien conscients qu'ils ne seront pas payés. Pourquoi perdre son temps.

    Nous avons donc pris contact avec les commissariats concernés pour signifier la présence de deux épaves : une située rue Guy Patin, 10e, l'autre rue du Delta, 9e.

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    Ci-contre à gauche, cette Citroën ZX, immatriculée 5573ZV93, est garée devant le numéro 16 de la rue du Delta depuis le début septembre. Elle n'a pas bougé d'un mètre. Constatation facile à faire puisque le pare-choc arrière est au sol.

    Il se peut bien sûr que le propriétaire tarde à faire les réparations nécessaires pour des raisons qui lui sont propres. Il se peut aussi que le véhicule soit simplement volé et dans ce cas il est du ressort de la police de vérifier sur le registre des déclarations de vol, si ce numéro y figure. Cela semble un peu logique. L'infraction facile à déceler en attendant est le défaut de paiement du stationnement. On peut aussi imaginer une fraude à l'assurance. Le véhicule reste tranquillement là des mois, personne ne bouge, et l'assurance rembourse, ou du moins indemnise le vol de véhicule.

    Dans notre grande naïveté, on pourrait croire qu'un nombre important de procès verbaux sur une même immatriculation déclencherait une alerte. Tiens, immatriculation à vérifier, rapprochement avec les numéros volés. Pourquoi pas ? Tout cela informatiquement. Au lieu de cela, les A.S.P. n'ont plus un regard pour le véhicule qu'ils voient tous les jours.

    paris,10e,épaves,enlèvementMême indifférence pour cet autre véhicule stationné depuis des mois le long de l'hôpital Lariboisière. Il y a bien des interlocuteurs au service des procès verbaux mais les effectifs en diminution (ou les postes à pourvoir en attente, ce qui revient au même... ) retardent toutes les démarches pour demander, et surtout obtenir, un enlèvement des véhicules. Par ailleurs, les démarches s'avèrent longues. Cerise sur le gâteau, il n'y aurait plus qu'un seul véhicule de la préfecture dédié à cette tâche. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il ne tombe pas en panne ! Pourtant, à écouter Claude Guéant sur France Inter la semaine dernière, on n'imaginait pas une situation aussi critique au niveau des moyens alloués à la police.

  • Rue Pierre budin, fin du combat

    Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »… 

    La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.

    Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).

    En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.

    Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :

    • suppression totale des stationnements automobiles grâce à la réduction de la largeur de l’unique voie circulable,
    • balisage de la chaussée par des plots de chaque côté et mise à même niveau (ou presque, 2 à 3 cm de bordure seulement) avec les trottoirs élargis,
    • revêtement asphalte pour les cheminements piétons et pavés en écailles de poisson pour la chaussée roulable,
    • ralentisseur de vitesse en plateau à l’entrée et à la sortie de la rue,
    • maintien de l’éclairage actuel,
    • élargissement du trottoir au droit de la nouvelle crèche, en conformité avec les normes Vigipirate.

    Travaux de début janvier à fin mars 2012.

    Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.

    En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.

    Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…

     

  • Rien à envier au film d'Hitchkock, Les Oiseaux !

    images?q=tbn:ANd9GcThAWa6sDfRP-RiUMXexju5fLkdWGb1AoVXd7VhEcNgBlEEsQllNous avons souvent signalé ce lieu, une passerelle joliment dallée, qui d’un côté surplombe le jardin public de la place de La Chapelle et de l’autre les voies de chemin de fer. Nous l’avons souvent signalé surtout comme un grand rassemblement de pigeons. L'état des grilles et du sol est déplorable. Par ailleurs, l'on sait combien ces oiseaux peuvent être porteurs de maladies. Le conseil de quartier La Chapelle connait bien le problème, qui a fait l’objet de communication en réunion publique.

    Ce n’est pas un lieu de grand passage, car la passerelle relie la rue de Jessaint, juste avant le pont du chemin de fer au boulevard de La Chapelle, juste en face de la déchetterie, disons centre de dépôt des encombrants et autres objets dont on se défait, de la Propreté de Paris… On ne peut toutefois pas estimer que c’est une zone abandonnée, car les agents de la DPE (Direction de la propreté et de l’eau) font ce qu’ils peuvent, en nettoyant régulièrement.

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    Dans ce cas précis, il faudrait sans cesse recommencer et bien sûr verbaliser les donneurs de pain rassis et autres aliments, du riz notamment. C’est un problème que connaissent bien le conseil de quartier Porte Saint-Denis et le blog des habitants de la rue d’Hauteville, dont nous nous étions fait l’écho l’année dernière.

     

    Les Oiseaux d'Alfred Hichkock vu par le Cinéclub de Caen : d'un clic.