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Dans le 9ème - Page 46

  • Conseil d’arrondissement

    Le conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 14 avril en Mairie. Il était le premier du genre en « vitesse de croisière » et l’auditoire était assez nombreux. Contrairement aux pratiques en cours sous l'ancienne mandature, la table du Conseil est désormais en forme de U de manière à ce que les Conseillers soient en face du public "dans un esprit de convivialité et d'ouverture"  explique le  Maire.

     

    Quelques points à retenir :

    A/ Le logement constitue la priorité de la nouvelle équipe dirigeante à Paris aussi sera t-il l’objet de la première communication de Bertrand Delanoë lors du prochain Conseil de Paris. Pauline Véron, Conseillère de Paris, 2ème adjointe au Maire du 9e en charge entre autres de l’habitat a résumé cette communication.

    Six objectifs sont visés à Paris :

    1. Financer 40 000 logements sociaux d’ici 2014 (30 000 de 2001 à 2008) dont un tiers pour les classes moyennes et un tiers pour les plus défavorisés. Le Maire du 9ème fait remarquer que de 670 logements sociaux en 2001, l’arrondissement en compte 1500 en 2008 et qu’il s’est engagé à en créer 1000 d’ici 2014.
    2. Créer 20 000 logements neufs.
    3. Résorber l’insalubrité d’ici 3 ans. Cela concerne encore 1030 logements à  Paris, aucun dans le 9ème.
    4. Améliorer la qualité des logements et notamment faire en sorte qu’ils soient plus respectueux de l’environnement (objectif moins 30% d’émissions de gaz à effet de serre pour les équipements de la ville d’ici 2020 – voir le plan climat).
    5. Faciliter l’accès des familles au logement par différents mécanismes comme une agence immobilière à vocation sociale ou une aide au logement accrue pour les familles de 2 enfants et plus par exemple).
    6. Augmenter la capacité d’hébergement des moins favorisés, notamment les SDF.

    L’ensemble de ces objectifs fera l’objet d’un suivi par une commission ad hoc présidée par une personnalité indépendante.

     

    B/ Le Conseil a ensuite procédé à l’élection de ses représentants aux différents organismes de l’arrondissement :

    • Au comité de gestion du Centre d’Action Sociale du 9e : Pauline Véron, Philippe Torreton, Claire Morel, Laurent Chabas, Xavier Laugaudin, Delphine Burkli, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit.
    • Au conseil d’établissement du conservatoire Nadia et Lili Boulanger : Thierry Cazaux, Philippe Torreton, Amina Bécheur, Claire Gibault.
    • A la commission d’attribution des logements sociaux : Claire Morel, Pauline Véron, Xavier Laugaudin, Claire Gibault, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit. Rappelons que cette importante commission comprend 3 collèges : les élus, les services sociaux de la Ville et du Département, les associations.
    • A la commission d’attribution des places en crèche : Xavier Laugaudin, Laurent Chabas, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli.
    • Au bureau du CICA : Thierry Cazaux, Frédéric Hervo, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli. Amina Bécheur ayant la délégation à la vie associative étant membre de droit.

    Le Maire s’est engagé par ailleurs a nommé par arrêté municipal au conseil de gestion de la caisse des écoles Laurent Chabas, Amina Bécheur, Catherine Dreyfus et Claire Gibault.

    Notons que si, conformément aux engagements pris, l’opposition se voit attribuer systématiquement un siège aux différents conseils, le partenaire du PS dans la majorité municipale – Les Verts – n’a rien obtenu. Interrogé sur le sujet, Jacques Bravo, Maire du 9ème, affirme que Les Verts ont été consultés et n’ont pas manifesté d’intention particulière alors que Nicole Azzaro – 5ème adjointe, Les Verts - affirme, elle, le contraire et notamment le souhait qu'elle avait de participer au conseil de la caisse des écoles. Voilà sans doute une anecdote significative des rapports au sein de la majorité municipale.

    Mentionnons enfin un point curieux : le Conseil de Paris aura dans sa prochaine séance à se prononcer sur l’attribution par la Ville de deux subventions à des associations d’élèves de collèges ou lycées du 9ème pour des montants respectivement de 580€ et de 1800€ (une de ces subventions pour l’aide à un voyage d’élèves dans le cadre de travaux archéologiques). Au cours de la séance du Conseil d’arrondissement, ce ne sont pas moins de 17 500€ de subventions qui ont été alloués à deux associations de commerçants du 9ème pour les illuminations de Noël 2007. Sans contester le principe de ces subventions, l’opposition par la voix de Delphine Burkli a fait remarquer que les conditions dans lesquelles certaines illuminations ont été organisées en 2007 n’étaient pas satisfaisantes – par exemple rue Joubert ou rue des Martyrs où celles-ci ont été installées le 23 décembre ! Sans démagogie, on est aussi frappé par l’importance des montants : 17 500€ pour les commerçants des seuls rue Joubert et Grands Boulevards !

    Prochain Conseil le 19 mai.
  • Conseil d’arrondissement

    ed1ffbdf110429a6d9a4e7dad4a6b318.jpgLe dernier Conseil d’arrondissement de la mandature s’est tenu lundi. Un peu d’émotion perceptible chez certains à cette occasion en remarquant que le Conseil avait commencé ses travaux en avril 2001.

    Ordre du jour du Conseil d'arrondissement

    Rien de bien extraordinaire au niveau des décisions si ce n’est l’autorisation donnée au Maire de Paris de signer l’attribution du marché de maitrise d’œuvre pour la création de l’école élémentaire de la rue de Clichy (hôtel Wendel) dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2011. A noter aussi que le Conseil de Paris sera amené lors de sa prochaine séance à voter une subvention pour la restauration de la façade de la caserne des sapeurs pompiers rue Blanche (273 000 €).

    Le Maire a aussi fait le bilan des Conseils de quartier 2007. Il a mentionné que pour lui les modifications de la Charte des Conseils intervenues en 2006 en avaient amélioré le fonctionnement, notamment en ce qui concerne les collectifs d’animation. En vérité, beaucoup d’autosatisfaction sur un sujet controversé, les responsabilités d'un fonctionnement difficile n’étant pas d’ailleurs uniquement du côté de la municipalité mais des citoyens eux-mêmes.

    Si le Conseil était le dernier de la mandature, le Maire et les Conseillers d’arrondissement restent en fonction jusqu’au 30 mars puisque c’est là la date limite de leur mandat.

    On peut classer les Conseillers qui ont assisté à cette réunion (5 absents sur 14) en deux catégories : ceux qui savent qu’ils ne reviendront pas et ceux qui espèrent être de retour en avril prochain.

    Les 5 absents savent qu’ils ne siègeront pas dans le prochain Conseil : Pierre Lellouche, Vincent Reina pour l’UMP, Jean Claude Legrand pour le Parti Radical de Gauche, Magarita Modrono pour le MDC, Astrid Panosyan pour le PS.

    Parmi ceux que l’on ne retrouvera pas figurent aussi Corine Barlis qui pour des raisons professionnelles n’a pas souhaité être à nouveau candidate, Patrice Cohen-Seat pour le Parti Communiste et Christiane Bornet pour l’UMP. Il convient de faire une mention spéciale concernant le départ de Mme Bornet. Elue pour la première fois en 1983, voilà donc 25 ans qu’elle siège au Conseil d’arrondissement. Elle a exercé d’ailleurs d’importantes responsabilités tant dans le 9ème qu’au Conseil de Paris lors des mandatures Chirac et Tiberi. Mme Bornet est une femme de conviction, connaissant bien ses dossiers, très agréable de contacts, assidue aux Conseils, ayant bien mérité de notre arrondissement. Le Maire d’ailleurs n’a pas manqué de lui rendre un hommage appuyé.

    Parmi ceux qui espèrent revenir figurent les 3 élus Verts et bien sûr le Maire actuel avec 2 Conseillers, Pauline Véron et Laurent Chabas.

    Le prochain Conseil d’arrondissement devrait se tenir début avril et sera essentiellement consacré à l’élection du nouveau Maire du 9è arrondissement et de ses adjoints.

  • La rue des Martyrs, le dimanche matin

    habitude - (latin habitudo) - nom féminin
    1. Disposition, acquise par la répétition, à être, à agir fréquemment de la même façon.
    2. Capacité, aptitude acquise par la répétition des mêmes actions. Avoir l'habitude de conduire la nuit.

     

    rite - (latin ritus) - nom masculin
    1. Ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une Église, une communauté religieuse. Le rite romain.
    2. Ensemble des règles fixant le déroulement d'un cérémonial quelconque. Rites maçonniques.
    3. Action accomplie conformément à des règles et faisant partie d'un cérémonial précis. Rites de la remise d'une décoration.
    4. Manière d'agir propre à quelqu'un ou à un groupe social et revêtant un caractère invariable. Le rite des vœux de nouvel an.
    5. ANTHROPOLOGIE Dans certaines sociétés, acte, cérémonie, fête à caractère répétitif, destinés à réaffirmer les valeurs et à assurer la relance de l'organisation sociale. Rites d'initiation. Rites funéraires.


    Copyright (©) Larousse 2006

    Soyons francs : les courses ou la simple promenade du dimanche matin rue des Martyrs relèvent plus du rite que de l’habitude à en suivre les définitions du Larousse.

    Rite car comme le dit le bon vieux dictionnaire, cette manière d’agir revêt bien un caractère invariable, dans le temps comme dans l’espace. Rite car, par opposition à l’habitude parfois pesante, ce moment particulier est un plaisir.

     

    La rue des Martyrs n’est plus ce qu’elle était. Fini les marchands des quatre saisons avec leurs petites charrettes vertes installées sur la voie comme on peut en voir encore quelques unes rue Cadet. Ils étaient nombreux et « débordaient » généralement rue Saint Lazare. Ils ont disparu à la fin des années 70, milieu des années 80, progressivement. Ne soyons pas nostalgiques, une nouvelle façon d’occuper l’espace commun est apparue au moment où la rue a été fermée à la circulation le dimanche matin, un nouveau « rituel » s’est installé.

     

    Comme tout bon rite, le dimanche matin rue des Martyrs a ses règles, non-écrites bien sûr, mais invariables néanmoins pour qui veut bien jouer les observateurs.

     

    Dans la concentration des personnes d’abord.

    Nécessité fait loi, et puisque c’est dans la partie basse de la rue, en gros entre Notre Dame de Lorette et la rue Manuel, que l’on trouve le plus de commerçants de bouche, c’est là que l’on trouve le plus de gens. Queues aux bouchers, aux boulangers, au poissonnier, … et c’est là aussi que l’on se rend compte que la structure du petit commerce dans la rue a bien changé. Deux bouchers pour combien de coiffeurs ? Un poissonnier pour combien d’opticiens ?

    Plus haut après la rue Manuel et jusqu’à la place Lino Ventura, la concentration des personnes est moindre, les commerces de bouche étant plus espacés.

     

    Dans le taux de fréquentation suivant l’heure ensuite. Avant 11h, pas grand-chose. La fréquentation commence à augmenter vers 11h et atteint son point culminant à la sortie de la messe à midi et ce jusqu’à 13h-13h30. Contrairement à beaucoup d’autres pays européens, les Français ont gardé en tête une structure de leur temps comme l’heure du déjeuner par exemple. C’est ce que nous apprend un article rédigé par un Anglais et paru dans Courrier International édition du 2 janvier 2008 intitulé Bravo La France qui a choisi le temps plutôt que l’argent. Le dimanche midi rue des Martyrs en est l’exemple typique.

     

    Dans l’utilisation de l’espace commun enfin. Qui n’a pas remarqué qu’invariablement, les militants communistes vendaient l’Huma et diffusaient leurs tracts tout en bas de la rue ? Qui na pas remarqué que le carrefour Hippolyte Lebas Martyrs était le rendez vous des autres partis politiques ? Et que tout ce petit monde se retrouvait le plus souvent à La Rimaudière, le café à l’angle de la rue Lamartine. En ce dimanche pré-électoral du 6 janvier, voilà ce que l'on pouvait y voir.

     

    Elle est bien sympathique la rue des Martyrs. J’en connais même qui viennent de Barbès pour y faire un tour le dimanche matin, c’est dire.
  • Vélib’ : attention danger !

    Après l’effet surprise – une bonne surprise – lors du lancement de Vélib’ à Paris, voilà que les ennuis commencent !

    Bien sûr il y a les problèmes techniques des vélos eux-mêmes, la question de la disponibilité de ces mêmes vélos dans les stations et donc de leur répartition dans la ville, la lourde question de la sécurité routière, mais il y a un aspect qui commence à ressortir et dont on n’a très peu parlé bien qu’il soit à considérer, c’est le principe de fonctionnement et le système de facturation de Vélib’. Expliquons nous.

    Disons que le Parisien moyen est un abonné à 29€ par an et qu’à ce prix un service continu de location de vélo, première demi-heure gratuite, doit être assuré. Notons en passant qu’une caution de 150€ sous forme de chèque non encaissé ou d’autorisation de prélèvement est donnée à Vélb’, que votre compte Vélib’ doit être créditeur d’au minimum 1€ pour que vous puissiez retirer un vélo à une borne. Appel de la caution et débit imputé sur votre compte sont laissés à l’entière discrétion de Vélib’.

    Les tarifs de Vélib’ sont très chers. Cette tarification est conçue pour assurer un maximum de rotation des vélos et nous ne la contestons pas.

    Mais les conditions de location des Vélib’ telles qu’elles viennent d’être rappelées ci-dessus impliquent que le fonctionnement du système soit fiable en continu, 365 jours par an 24h par jour. Or, c’est loin d’être le cas.

    Beaucoup de bornes sont défectueuses. Quand elles refusent de libérer un vélo, il y a moindre mal. Mais quand elles refusent d’enregistrer le retour d’un vélo et qu’en conséquence votre compte continue à être débité, les choses peuvent aller très loin !

    Continuité du service : si aux stations les vélos sont effectivement disponibles 24h sur 24, le moindre problème intervenant entre 22h et 8h le lendemain matin ne trouve pas de correspondant au numéro de téléphone Vélivb’ ni aux bornes qui vous proposent quand même une mise en relation avec un opérationnel, mais sans suite !

    Continuité du service encore : les correspondants au téléphone – 01.30.79.79.30 – sont sympathiques mais sans pouvoir de décision aucun. Donc appelez ce numéro si vous avez un problème ne sert pas à grand-chose si ce n’est à enregistrer le fait que vous avez un problème. Et encore !

    Pire : Vélib’ est seul maître de votre sort. Vous êtes une personne réglo, vous avez rencontré un problème technique avec une borne, vous êtes privé du service Velib’, mais c’est Vélib’ qui décide ! Vous n’avez aucun moyen si ce n’est de râler au téléphone. Bref, vous êtes « innocent » mais Vélib’ demande que vous prouviez votre innocence ! C’est sympa non ?
  • Conseil d’arrondissement

    Avant dernier Conseil d’arrondissement de cette mandature lundi dernier. Est-ce l’approche des élections, la fatigue de l’hiver ou le temps maussade, l’ambiance était légèrement différente des Conseils « ordinaires ».

    D’abord pas mal de public. Une petite trentaine de personnes contre 4 ou 5 à l’ordinaire change les choses. Présence d’observateurs du MoDem dans la salle.

    Dans le ton des délibérations entre Conseillers ensuite. Oh un rien, une petite nuance, mais un rappel ici que c’est grâce au Voeu déposé dès 2001 par tel parti que le dossier a été initié, que c’est grâce au travail constant de tel autre parti que tel projet voit enfin le jour, ….. ambiance ambiance, élection élection !

    Tout cela ne gêne en rien l’efficacité de notre Conseil d’arrondissement, toutes tendances politiques confondues, puisqu’il a « roulé » au rythme de 10 Délibérations à l’heure, ce qui est remarquable considérant l’importance des sujets traités.

    L’ordre du jour est sur le site de la Mairie.

    A retenir :

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  • Du côté des transports

    478fe66029650ca907e031ffa89d0b40.jpgSébastien a bien voulu nous envoyer les informations suivantes :

    « Je lis souvent votre blog et je pense que ces quelques informations concernant le renforcement des dessertes bus pourraient intéresser votre blog.

    > Renforcement de la ligne 68 (Chatillon Montrouge - place de Clichy) depuis le 8 novembre 2007. Cette ligne est désormais exploitée de bout en bout 7 jours sur 7 ainsi qu’en soirée jusqu’à 23h15. Le service du dimanche est étendu à toute la ligne, alors qu’il était actuellement limité au trajet Porte d’Orléans— Châtillon-Montrouge . Les intervalles vont de 13 à 20 minutes selon les heures. Autre amélioration notable, les derniers départs seront effectués plus tard le soir, à 22h30 de Châtillon — Montrouge au lieu de 20h45, et à 23h15 de Place de Clichy au lieu de 21h28. Ces horaires seront également valables le dimanche soir.

    > Ligne 67. A partir du 14 avril 2008, Extension du service jusqu’à 22h30 et création d’un service le dimanche sur tout l’itinéraire des lignes 67 et 88.

    > 3 décembre 2007: mise aux normes mobilien de la ligne de bus 80 »

     

    Remercions doublement Sébastien de son envoi car, outre ces infos utiles, il nous a permis de découvrir le site Métro-Pole, très bien fait, source de ces informations.

  • Retour sur les deux roues

    Le sujet a été abordé en début de mois et le collectif d’animation du quartier Trudaine Rochechouart se penche actuellement dessus. Une de ses membres nous a fait parvenir l’article suivant :

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    Des vélos et des motos partout !

    Cela ne vous aura pas échappé : les cycles, motorisés ou non, occupent l’espace à Paris ! Plus encore ces jours-ci à cause des perturbations dans les transports en commun. L’absence de bus et de métro a poussé le Parisien, même le moins sportif, a regardé de plus près ces bornes gris métallisé que l’on trouve un peu partout dans Paris depuis l’été. Il s’agit des Vélib’, bien sûr. Certains sont même allés fouiller dans la cave pour sortir la petite reine de leurs jeunes années. Car l’émulation, cela existe. Tout seul sur un vélo, en milieu de la circulation automobile moyenne de Paris, cela prend parfois les allures d’une aventure plus risquée que la traversée du Ténéré. Mais, quand on est dix, devant la première rangée de voitures, à attendre que le feu passe au vert, c’est différent. On se sent légitime ! On se sent plus fort.  Et en ce moment, plus astucieux même, en traversant le pont de la Concorde, sur la file de droite, alors que les automobilistes pestent derrière leur volant… sans avancer.

    Il y a toutefois un revers à cette médaille. Tous les cyclistes et tous les motards ne sont pas également respectueux du code de la route et leurs comportements s’échelonnent entre la délicatesse polie et courtoise (je vous en prie, mais passez-donc, Madame…) et la plus brutale sauvagerie (va donc, hé, « nom d’oiseau » !). Les passants s’en émeuvent plus que les automobilistes. Peut-être parce qu’ils se sentent plus fragiles sur leur trottoir, pris d’assaut par les moto- et cyclistes indélicats.

    Quoi qu’il en soit, les protestations fusent. Il n’est pas une réunion de conseil de quartier où l’on ne dénonce le comportement « intoooooolérable » des motos et des scooters, moins souvent des vélos, soyons honnêtes.

    Nous avons donc pensé au sein du collectif de Trudaine Rochechouart à mettre à l’ordre du jour de notre prochain conseil : le code de la rue.

    Qu’est-ce ? Direz-vous.

    Venez ! Vous le saurez !

    Non, je plaisante. Bien sûr, si vous venez, vous en saurez plus, car il faut bien préserver un peu de suspens.

    Quelques mots simplement ici, pour vous donner envie d’en savoir davantage.

     

    C’est l’observation des difficultés à partager l’espace public dans les zones urbaines qui est à l’origine de ce code de la rue, mis en application notamment en Belgique.

    C’est aussi le souci d’inverser les statistiques sur les accidents corporels, dont le nombre était très élevé chez nos voisins, il y a encore peu.

    Enfin, une communication intelligente de grande envergure pour entamer une modification durable du comportement des personnes qui utilisent l’espace public.

    Un principe de vulnérabilité est apparu qui définit des priorités différentes de celles du code de la route, élaboré, lui, pour permettre aux automobiles d’utiliser les voies carrossables selon un ordre cohérent, qui préviennent les accidents.

     

    Si ce sujet vous intéresse, des rapports de qualité sont en ligne.

    Voyez par exemple le rapport de Brigitte Le Brethon, députée Maire de Rouen : Propositions pour encourager le développement de la bicyclette en France.

    Des détails techniques sur les dispositifs en faveur d’un meilleur partage de l’espace public se trouvent sur le site du Club des Villes Cyclables à la rubrique Documentation>Les fiches CERTU/CLUB « Le vélo, un enjeu pour la ville ».

     

    Le conseil de quartier Trudaine Rochechouart se tiendra le 27 novembre 2007, dans l’école maternelle 68-70 rue de Rochechouart, à 19h30.
  • Ah, les deux roues !

    Voilà plusieurs mois déjà que la question des deux roues à Paris a émergé dans le débat public, notamment à cause de la multiplication des scooters et autres petits engins motorisés. Le lancement de Vélib’ en juillet et de ses 10 000 vélos qui seront bientôt 20 000 n’a fait qu’augmenter la pression qui a atteint son point culminant ces derniers jours avec, hélas, la troisième personne morte d’accident à Paris pour 2007. Beaucoup de blogs parisiens se sont emparés du sujet qui devient récurrent lors des Conseils de quartier de notre arrondissement. Le Maire de Paris lui-même a cru bon de donner son avis dans un communiqué de presse qui relève plus du justificatif de ses actions que de mesures qui, il est vrai, ne sont pas de son ressort mais de celui du Préfet de Police.

    Le 9ème est particulièrement touché par le phénomène et sans doute faut-il regarder la question en deux volets.

    Le premier volet est clairement celui de la sécurité, c'est-à-dire du respect du code de la route par les deux roues. Quoiqu’on en dise, ce ne sont pas les vélos les plus dangereux en la matière. Certes, descendre la rue des Martyrs à contre sens comme on le voit chaque jour est interdit mais que dire de ces scooters lancés à fond sur les trottoirs des grands boulevards ou bien dans les couloirs réservés au bus, là où on ne les attend pas. Paradoxalement, les récents travaux d’élargissement des trottoirs ne fait qu’accentuer le problème. L’espèce d’acharnement que met actuellement la police a verbalisé les cyclistes est hors de proportion avec la gravité des infractions commises par les scooters, sans compter les nuisances sonores et écologiques que ceux-ci génèrent.

    Le second volet relève du partage de l’espace commun. Un rapide coup d’oeil place Turgot, sur les trottoirs du boulevard Hausmann ou rue de Châteaudun près de la Trinité suffit à comprendre l’ampleur du problème. Il n’est pas jusqu’au moindre poteau de signalisation ou de la plus petite barrière qui ne soit envahi par des deux roues en stationnement, solidement accrochés, souvent en travers et obstruant le passage des trottoirs. Sans compter les épaves !

    Voici quelques photos prises par notre envoyée spéciale au Nord-Est de l'arrondissement.

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    Dénoncer ces situations est certes utile mais ne donne pas de solutions. L’adoption d’un « Code de la Rue » comme certains le préconisent va-t-il changer quelque chose ? Cela signifierait que les propriétaires de deux roues seraient prêts à changer de comportement. Pas sûr.

  • Vie associative

    La Maison des Associations du 9ème est ouverte depuis avril 2006. En mai 2007, Jérôme Jegou en a pris la direction après avoir passé 9 ans à la Maire du 3ème arrondissement où il a travaillé au service culture, évènements et communication. C’est un choix personnel qui l’a amené dans le 9ème. Déjà en contact avec le milieu associatif pour la réalisation de projets culturels dans le 3ème, Jérôme Jegou ne pouvait pas passer à côté du projet Maison des Associations tel qu’il se développe à Paris et s’impliquer encore plus dans le processus.

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    Paris Neuvième (PN) : une des priorités déclarée lors de l’ouverture de la Maison des Associations du 9ème était la mise en réseau des associations de l’arrondissement, qu’elles se connaissent mieux. Où en est-on ?

    Jérôme Jegou (JJ) : aujourd’hui la Maison des Associations du 9ème compte 100 inscrits contre 60 lorsque je suis arrivé en Mai. Le réseau prend petit à petit. Je souhaiterais, à partir de 2008, monter des rencontres thématiques inter-associatives (l’emploi, le sport, la culture, l’économie sociale, etc. ….). Le but est certes de créer un réseau dans le 9ème arrondissement mais encore faut il qu’il y est des associations inscrites à la Maison des Associations. Avant de créer un réseau, il faut avoir des inscrits. Ce que je veux, c’est faire connaître l’établissement et que ce lieu soit incontournable, que toutes les associations du 9ème se disent « notre référent, c’est la Maison des Associations ».

    Sur les 40 nouveaux inscrits depuis mon arrivée ici, 20% sont de nouvelles associations que nous trouvons chaque mois sur le Journal Officiel. Le reste, ce sont des associations existantes qui nous ont rejoints. Nous travaillons aujourd’hui sur un fichier de 400 associations dans le 9ème. Le but est qu’un maximum de ces associations nous rejoigne, qu’elles s’inscrivent à la Maison des Associations.

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  • La Commission du Vieux Paris

    Savez-vous que cette vénérable institution créée en 1897 qu'est la Commission du Vieux Paris et qui joue un rôle essentiel dans la préservation du très riche patrimoine parisien se trouve dans notre arrondissement ? Au 9 rue Cadet très exactement, dans un hôtel particulier récemment réhabilité (2005).

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    « 9-11 rue Cadet et 60 rue La Fayette : hôtel de 1750, ayant appartenu de 1762 à la Révolution à la famille du marquis de Courmont ; la décoration de ses salons XVIIIème siècle est classée » nous dit le Hillairet (Connaissance du Vieux Paris aux Editions Princesse).

     

    Après des travaux qui ont duré assez longtemps, le petit square est enfin aménagé et accessible au public.

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    Autre implication du 9ème dans la Commission, Jacques Bravo, Maire de notre arrondissement en est un de ses membres (55 au total).

    Suivre les travaux de la Commission en lisant les comptes-rendus de ses réunions mensuelles est un vrai plaisir pour les amoureux de Paris. Cela est devenu extrêmement facile car tout est en ligne sur le site de la Ville de Paris. Chaque projet soumis à la Commission fait l’objet d’un rappel historique et contient des informations souvent bien intéressantes. A consulter régulièrement. Quand on vous dit qu’Internet sert à quelque chose !

  • Les rues de Maubeuge et Sainte Cécile en travaux

    Derniers grands travaux de voirie dans l’arrondissement avant les élections, où en sont les aménagements des rues de Maubeuge et Saint Cécile ?

     

    Rue de Maubeuge

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    La première tranche de travaux entre le place Kossuth et la rue de Rochechouart sont en phase terminale. Une vingtaine d’arbres (des platanes) ont été plantés, deux abris bus sont en cours d’installation et deux feux pour passage piétons aussi. Il est indéniable que le réel élargissement des trottoirs bénéficie aux piétons ainsi que la mise en place de plots tout au long de ceux-ci pour éviter aux voitures de s’y installer. Il est non moins incontestable que ce sont les automobilistes qui vont pâtir du nouvel aménagement : places de stationnement en diminution sensible avec beaucoup d’emplacements réservés aux livraisons, passage de deux à une voie unique pour la circulation, la seconde voie étant réservée aux bus et aux vélos.

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    La seconde tranche de travaux entre la rue de Rochechouart et la rue du Faubourg Poissonnière est bien entamée. Les travaux devraient se terminer fin mars 2007 avec des aménagements dans la continuité de la première tranche. On ne circule plus, pendant les travaux que sur une seule voie, bus et voitures mélangés. Reste à savoir ce que cela donnera côté circulation quand tout sera terminé quand on sait l’importance du trafic automobile entre la gare du Nord et les Grands Boulevards ?

     

     

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    Rue Sainte Cécile

    La tranquille rue Saint Cécile et ses résidents ne sont pas gâtés pour le moment !

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    Les travaux lancés par BNP Paribas pour la rénovation de l’îlot sont engagés et ceux du réaménagement de la rue entre le Faubourg Poissonnière et la rue du Conservatoire aussi. Le projet consiste à couper la circulation sur les quelques 50m du tronçon. Il semble néanmoins qu’une voie soit en préparation (accès pompiers ?) mais l’ensemble devrait être piétonnier. De nombreux emplacements pour des arbres sont prévus ainsi que des réverbères dans le style parisien. Le tout devrait être terminé début mars 2007.

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  • Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats

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    Sympathique réunion mercredi 31 janvier pour le lancement du guide « Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats » !

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    Forte présence bien sûr des habitants du quartier mais pas seulement, les amoureux du 9ème se sont mobilisés. Et on a même eu droit à la présence de Marie Pierre de La Gontrie, Adjointe au Maire de Paris en charge de la Démocratie locale.

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    Le guide est le résultat du travail du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart. L’idée a été lancée il y a deux ans et un petit groupe de travail s’est attelé à la tâche qui n’était pas mince. Coincé entre Montmartre et les Grands Boulevards, le quartier Trudaine Rochechouart est mal connu et a même parfois mauvaise image. Pourtant, il s’en est passé des choses et il continue à être bien vivant.

    C’est à une promenade historique et architecturale que nous invitent les 4 dames qui ont réalisé le guide. Elles ont fait un travail remarquable, tant en ce qui concerne la recherche historique qu’iconographique, mais aussi dans la recherche de témoignages des personnes y vivant et y travaillant encore aujourd’hui. Le guide fourmille de détails tous plus intéressants les uns que les autres et permet de découvrir toute la richesse d’un quartier inconnu.

    Sa présentation est extrêmement soignée. D’un format poche agréable, avec un dos carré, imprimé sur du papier glacé, il est un objet agréable à tenir en mains. Le quartier a été découpé en trois zones et permet au lecteur de se balader au fil des rues à la découverte de l’histoire.

    C’est une première à Paris. Les habitants du quartier Trudaine Rochechouart ont bien raison d’en être fiers et il sera offert à tous les nouveaux arrivants, notamment lors des mariages. Il sera aussi diffusé lors des Conseils de quartier. Considérant qu’il était « exemplaire », les 4 auteures ont été invitées à l’Hôtel de Ville le 24 mars pour participer au forum de la Démocratie afin de présenter le guide aux autres arrondissements.