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Un Premier adjoint passionné

Laurent Chabas est Premier adjoint au Maire du 9ème arrondissement, délégué à l'éducation, la jeunesse, et la propreté.

 

Laurent Chabas appartient peut-être à une espèce en voie de disparition : il pense et agit  collectif, intérêt général, dans une époque où l’individuel, l’intérêt personnel, si ce n’est privé, prédominent. Pourtant son parcours est des plus classiques. Ce parisien de 52 ans, marié et père de 4 enfants, habitant du quartier Trudaine Rochechouart, est cadre supérieur au Ministère des Finances, Receveur municipal dans une commune de banlieue ainsi que de l’office HLM de la même commune. En ancien français, cela donne « percepteur », ce qui fait que beaucoup de rigueur anime le personnage. Pensez donc, comptable ! Dans un sourire significatif, Laurent Chabas souligne que cela lui donne de la crédibilité en tant qu’élu, ce qui n’est pas faux. Titulaire d’une Maîtrise d’économie, ayant suivi le cursus traditionnel de l’Ecole du Trésor, c’est une carrière de fonctionnaire qu’il a suivie au gré des missions qui l’ont souvent confrontées aux problèmes très concrets des élus locaux, comme son séjour en Normandie par exemple – les anecdotes qu’il raconte à ce sujet, bien que se déroulant dans les années 80, renvoient aux Contes et Nouvelles de Maupassant.

Son engagement politique remonte à ses 17 ans (début des années 70), moment où il a rencontré les idées de Michel Rocard alors à la tête du Parti Socialiste Unifié (PSU), ses idées d’autogestion, de progrès démocratique. La politique a toujours été partie intégrante de sa jeunesse, ou plus exactement l’engagement local, sa mère ayant été pendant 3 mandatures successives Conseillère municipale dans une ville de banlieue, et il est dans la tradition familiale d’avoir des élus locaux. Mais son engagement à gauche, pour lui, né dans une famille plus proche du centre et du fameux MRP de la IVème République que de la SFIO de l’époque, n’allait pas forcément de soi. Son engagement au PSU l’a conduit à faire la campagne d’Huguette Bouchardeau lors de la présidentielle 1981 mais il n’a rejoint le Parti Socialiste qu’en 1997, s’étant entre temps consacré aux activités associatives liées aux parents d’élèves au sein de la FCPE. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré Jacques Bravo, alors Conseiller d’arrondissement d’opposition dans le 9ème. Pour parler des valeurs qui sous-tendent son engagement politique, Laurent Chabas dit en préambule que c'est pour donner un sens à sa vie qu' il se consacre aux autres, que pour lui l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier et que la laïcité, l’égalité, la justice sociale, en bref l’humanisme, sont ses ressorts.

Son élection en 2001 sur la liste Bravo fut pour lui non seulement une première, mais comme une surprise aussi, une façon de donner une expression concrète à son engagement. D’autant que contrairement à ce qui est dit généralement, la politique de Bertrand Delanoë a été plus décentralisée qu’on ne le pense affirme Laurent Chabas. « Nous avons eu une obligation de résultat à partir des objectifs assignés par Bertrand Delanoë et la majorité municipale» dit il, « dans le cadre d’engagements financiers clairement définis dans le temps, ce qui nous donnait une visibilité certaine à moyen terme et la possibilité de nous engager ». C’est dans ce cadre à la fois précis au niveau de la Ville de Paris et avec pas mal de marges de manœuvre au niveau de notre arrondissement que Laurent Chabas a traité le difficile dossier des crèches, des écoles maternelles et élémentaires. Et sans trop de flagornerie, avec un succès certain puisque sans être parfaite, la situation actuelle des écoles dans le 9ème est satisfaisante et permet d’envisager les années à venir avec sérénité, même si des efforts restent à faire.

Justement, ces efforts sont ceux sur lesquels Laurent Chabas entend bien se concentrer au cours de cette seconde mandature qui le voit désormais en position de Premier adjoint. Beaucoup de projets ont été lancés au cours des mois précédant les élections municipales comme par exemple le grand chantier de l’école de la rue de la Tour d’Auvergne qui devrait ouvrir ses portes dès la fin de cette année, de l’école de la rue de Clichy dans trois ans. Laurent Chabas est aussi en charge de la réalisation du nouveau centre d’animation de la rue de la Tour des Dames, "centre Valeyre bis", à l’ouest de notre arrondissement, dont l’ouverture est prévue pour 2012, sans oublier le domaine au combien sensible de la propreté dont le Maire lui a confié la charge.

C’est avec passion que Laurent Chabas parle de ses actions au sein de la Mairie. Passion certes retenue dans son expression – il est un comptable - mais passion réelle car en parlant des projets qu’il suit, il devient intarissable, voulant faire partager non seulement ses convictions mais aussi les moindres détails des choix qui sont faits, pas avare d’anecdotes, il veut convaincre. Dans sa modernité, il y a aussi de l’ancienne France chez lui : ce souci de la rigueur, de respecter à la fois une certaine déontologie et des convictions bien installées. Une espèce en voie de disparition.

Commentaires

  • En voie de disparition?? Point trop de pessimisme! Faut arrêter de fréquenter les verts! :-D

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