Après le succès de l'édition 2006, l'intégrale de l'oeuvre de Georges Brassens revient en 2007. Cela commence dimanche 21 octobre à 20h et pour 7 jours. Toutes les informations sur le site Le Grand Pan.
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Après le succès de l'édition 2006, l'intégrale de l'oeuvre de Georges Brassens revient en 2007. Cela commence dimanche 21 octobre à 20h et pour 7 jours. Toutes les informations sur le site Le Grand Pan.
Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.
Guy de Maupassant
Lire Maupassant est un plaisir pour tout le monde mais les habitants ou les amoureux du 9ème arrondissement y trouveront une saveur toute particulière tant celui-ci est présent dans son œuvre.
Rien de surprenant à cela. Guy de Maupassant a vécu plusieurs années rue Clauzel, au 17 ou au 19, des recherches sont en cours pour savoir exactement où. Le quartier imprègne donc ses écrits. Bel-Ami bien sûr dont l’essentiel de l’action se déroule sur ces boulevards qui ont vu à la fin du 19ème siècle tant de journaux s’y installer.
Mais ce sont les Contes et Nouvelles publiés entre 1875 et 1891 qui recèlent le plus de surprises pour les amoureux du quartier. Au détour d’une phrase, d’un court paragraphe, on est avec un jeune couple qui s’installe dans le haut de la rue de Rochechouart et Maupassant nous dépeint le Paris de cette époque vu des toits, ou encore un couple de quincaillers installés ayant commerce rue des Martyrs se rendant via la rue Saint Lazare à Courbevoie pour une promenade en canot et un déjeuner sur l’herbe, une soirée de Messieurs qui dinent « en garçons » dans un grand restaurant des boulevards, une femme « légère » qui reçoit dans le quartier Breda (actuelle rue Henri Monnier), un fiacre qui passe rue du Faubourg Montmartre, un homme perdu rue Drouot, etc. …. Laissons à chacun le plaisir de faire ces découvertes au hasard de la lecture.
Le quartier n’a guère changé depuis Maupassant et la façon qu’il a d’en parler par touches successives nous en donne une idée « impressionniste » qui ne laissera personne indifférent.
La meilleure publication des Contes et Nouvelles est sans aucun doute celle de La Pléiade (Gallimard) par Louis Forestier (2 volumes). Bien sûr, cette publication a le gros inconvénient d’être assez chère mais les annotations de Louis Forestier sont d’une importance capitale. Il s’agit clairement de deux volumes de référence.
Vous trouverez sur Internet beaucoup d’informations concernant Maupassant. Il faut noter dans cet ensemble le site « Maupassantiana », site érudit et néanmoins accessible. Vous pourrez vous abonner gratuitement à la newsletter mensuelle, entièrement consacrée à l’auteur et à l’actualité de son œuvre.
Enfin, n’oubliez pas que vous trouverez sur le site Autour du Père Tanguy tenu par l’historien Bernard Vassor beaucoup d’articles traitant de l’histoire de notre arrondissement, Maupassant inclus.
Les plasticiens d'Anvers aux Abbesses fêtent les 50 ans du Traité de Rome en invitant 26 artistes de la Communauté Européenne pendant Nuit Blanche 2007.
Ensemble, ils se retrouvent rue de Madrid et mettent en place un chantier tout en couleurs, formes, volume, matières et lumières.
Sous le regard du public et parfois avec lui, les artistes vêtus de blanc interviennent sur des surfaces de 1m x 1m assemblées en cube, puis regroupées sur des structures installées dans la rue. Signalé à plusieurs mètres de hauteur par des ballons lumineux, ce chantier symbolique de la construction européenne sera accompagné par un environnement sonore de Cédric Rageau.
L'exposition se tiendra ensuite du 16 au 27 octobre à la Mairie de 9ème, 6 rue Drouot puis du 13 au 19 novembre à la Mairie du 18ème, place Jules Joffrin.
Les petites vacances ne m'empêchent pas d'avoir un oeil sur ce blog et les commentaires reçus ! Je reprends ici le texte d'un commentaire envoyé hier Dimanche par Marie à propos de l'intégrale Georges Brassens qui a eu lieu fin Octobre salle Rossini à la Mairie.
"Merci pour tous ces commentaires qui nous récompensent pour le travail accompli et la passion mise en oeuvre.
Je dois bien répondre à ceux qui s'étonnent du peu de fréquentation de la manifestation, et notamment à Nasir, que Dimitris Bogdis et moi-même, ainsi que des amis bénévoles, avons fait ce que nous avons pu pour que l'événement soit annoncé à sa mesure, mais que nous avons été vraiment mal relayé par ceux qui détiennent les clefs de la communication. J'ai passé trois demi-journées à placer des affiches, avec Philippe Vicherat, dans l'arrondissement, et les commerçants nous ont tous merveilleusement accueillis. A considérer cela, on peut dire que le nombre de spectateurs est toujours resté "honorable", même si... nous aurions préféré en offrir davantage aux artistes et aux techniciens, tous bénévoles (pas de financement : vente de programme et "chapeau"). Jour après jour, le nombre de spectateurs est allé en augmentant, et des gens venant de partout. Tu vois Nasir, pardonnons aux habitants du 9ème. Beaucoup on regretté après coup de n'avoir pas été informés plus tôt.
Les spectacles ont été de qualité, et l'ambiance formidable. Malgré les difficultés matérielles (beaucoup de contraintes dans une mairie !), chacun, y compris les employés de la mairie, pas forcément passionnés par l'événement, chacun y a mis du sien. Les artistes ont vécu une semaine formidable - et nombreux venaient de province, ont assumé le billet de train, logé chez des amis, etc. Dès les premiers jours ils se sont exprimés comme si, d'évidence, on allait recommencer chaque année.
Evidemment, que chaque année entre les 22 et 29 octobre, l'intégrale de Brassens soit proposée, et avec ce niveau de qualité, quelque part dans le monde, ce n'est pas dénué de sens... Mais moi qui connais les ressorts de l'aventure, je dis : une fois dans ces conditions, pas plus. Si on recommence, nous avons besoin d'une logistique différente, donc de moyens matériels (et de financements) plus charpentés, afin que ce soit confortable pour tout le monde, y compris pour le public - parfois pris en otage par nos contraintes horaires, par exemple.
Attention, nous ne nous plaignons pas : un grand merci à Philippe Vicherat qui nous a mis en contact avec Nadia Prête, et à Nadia qui nous a tout de suite réservé la salle ! Nous avons tous accepté en connaissance de cause (on espérait tout de même davantage de relai-promo de la part de la mairie). Mais nous savons que s'il fallait recommencer, les mêmes conditions ne nous le permettraient pas. Nous étions souvent "sur le fil du rasoir"...
Peut-être à l'an prochain ? Nous y travaillons déjà.
Marie"
Merci à Marie de ce commentaire. Si vous avez aimé ce spectacle, si vous avez envie qu'il revienne dans notre 9ème ou si vous l'avez simplement manqué, peut être pourrions faire quelque chose pour l'année prochaine ? Toutes vos suggestions sur ce blog sont les bienvenues ou bien par courriel.
La note de lundi a provoqué le commentaire suivant qu'il nous parait utile de mettre en bonne place même s'il n'est pas très tendre ni très juste pour les habitants de notre arrondiossement
Oui, venez salle Rossini et venez nombreux !
"Il se passe en ce moment dans le neuvième un événement unique. Pour la première fois au monde, un spectacle retraçant l’INTEGRALE de l’œuvre d’un poète du XX° siècle, qui a mis en musique tant d’écrivains qui ont façonnés la langue française. Des techniciens, des bénévoles, et des artistes, des comédiens se sont investis dans une entreprise folle, faire revivre de façon originale et respectueuse, l’ami Georges Brassens.
Or il faut bien le constater, les habitants du neuvième, gavés de conneries télévisuelles ne prennent même pas la peine de venir assister à un spectacle gratuit sans précédent. Braves gens, réveillez-vous ! pour remplir la salle Rossini, vous faut-il ......... un chanteur braillard, à peine capable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français ? Il vous reste quand même jusqu’à dimanche pour prouver à ceux qui ont travaillé sans relâche depuis des mois pour mettre sur pieds ce qui fera date dans l’histoire du spectacle, que la reconnaissance du travail et de l’engagement est encore une valeur d’aujourd’hui. Vous pourrez dire à vos enfants : « j’y étais » Quelques noms de textes chantés par Brassens :
Aragon, Théodore de Banville, Tristan Bernard, Corneille, Paul Fort, Victor Hugo, Francis Jammes, Lamartine, Musset, Hégésippe Moreau, Gustave Nadaud, Antoine Paul, Jean Richepin, François Villon. Beaucoup de ces auteurs ont vécu ou travaillé dans le neuvième. Brassens quand à lui a habité rue Pigalle au 18….
Nazir Alcofribas"
"A la fin des biographies de Vincent van Gogh, quelques lignes en forme d'épilogue racontent que son frère Théo, ne lui a pas survécu plus de six mois. J'ai eu envie d'aller voir ce que c'était que mourir de chagrin. Je me suis d'abord transformée en rat de bibliothèque. J'ai cherché parmi tout ce qui existe de documents, lettres de Théo à sa famille en Hollande, à sa femme, aux peintres, témoignages de l'époque, Mémoires des uns et des autres ...de quoi reconstituer la trame. J'ai rassemblé un puzzle qui commence là où les autres livres se terminent en général: l'enterrement de Vincent. Théo quitte Auvers sur Oise le soir même. Il n'a qu'une idée en tête: réhabiliter son son frère. Il va revivre toute leur histoire commune. Partout je cherchais les descriptions, les détails et les émotions. je suis allée sur certains lieux où ils ont vécu, j'ai lu ou relu certains livres qu'ils aimaient l'un et l'autre : Michelet, Hugo, Daudet, Zola, les contes de leur enfance.. j'ai rencontré à Amsterdam au musée Van Gogh, une équipe de chercheurs passionnés jamais arrogants, l'un d'eux Wouter van der Veen, franco hollandais, a traduit pour moi certains documents, comme le rapport médical de l'asile d'Utrecht en Hollande où Théo mourut, d'une syphilis envenimée par la tristesse. Mais je tenais à donner à ce récit, une forme littéraire, je voulais faire défiler ces six mois comme un compte à rebours. Lorsque je suis allée à Auvers sur Oise, instinctivement j'ai mesuré la mansarde de Vincent avec mes pas. Alors j'ai imaginé..... Théo à genoux dans la chambre de Vincent pleine de toiles pas encore sèches, puis Théo rejoignant sa mère à Leyde et évoquant avec elle l'enfance et ses impasses, Théo marchand de tableau reconnu de Montmartre ouvrant fébrilement sa porte à l'important Durand-Ruel.... J'ai écrit "je". A Théo j'ai emprunté sa voix. Et j'ai ainsi fait la connaissance de Vincent. Je l'ai vu pas encore canonisé par le XXème siècle, parfois tyrannique, parfois malicieux, la conscience en éveil, apôtre toujours, loin, très loin, de l'autiste maudit qu'on décrit si souvent.
Vincent et Théo étaient différents et , en même temps, les deux face d'une même passion pour le beau."
Judith Perrignon
L'association "Autour du Père Tanguy" que Paris Neuvième soutient activement vient d'ouvrir un blog qui publiera des informations intéressantes non seulement sur ce qui s'est passé dans notre arrondissement concernant les peintres de la fin du 19ème siècle mais présentera aussi toutes les manifestations culturelles et historiques des différentes associations telles les Amis d'Alexandre Dumas, les Amis de Georges Sand, les Amis de Rimbaud, les Amis de Maupassant, etc ...
A suivre
La galerie L'oeil du Huit a l'habitude de nous proposer des expositions d'artistes peintres ou platiciens intéressantes et originales. Mais une fois n'est pas coutume, c'est l'animatrice de cette galerie qui est avant tout artiste, Emmanuelle Gutierres Requenne, qui nous présente ses oeuvres depuis le 23 Mai et jusqu'au 11 Juin. Présentées pour la première fois lors d'une exposition en Février dernier à la galerie CROUS-Beaux Arts, Emmanuelle a eu la bonne idée d'en faire profiter les habitants du quartier. Tout en travail sur la matière et la couleur, ses oeuvres méritent le détour. Vernissage le 31 Mai à 18h.
L'Oeil du Huit
8, rue Milton
75009 Paris
voir aussi l'article du 17/09/2005
En 1887-88, Vincent Van Gogh a peint ce portrait du Père Tanguy (Musée Rodin, Paris). Installée en 1867 au 14 de la rue Clauzel, bien nichée au cœur de notre arrondissement, "sa boutique était tout à fait minuscule et sa vitrine si petite qu’on ne pouvait y montrer qu’un tableau à la fois" raconte Sacha Guitry dans Portraits et Anecdotes d’après un témoignage de Monet.
Car le Père Tanguy était marchand de couleurs. Boutique ouverte rue Clauzel, il allait vendre ses toiles, couleurs et pinceaux à Argenteuil, Barbizon, la Grande Jatte …. Il fréquenta les plus grands peintres de cette époque et se lia un temps d’amitié avec Van Gogh, échangeant son matériel contre des toiles.
C’est pour approfondir la connaissance de ce personnage hors du commun que l’association Autour du Père Tanguy vient de voir le jour dans notre 9ème. Sous la responsabilité de l’historien Bernard Vassor, elle a pour buts également de le faire mieux connaître en organisant expositions et conférences et de publier à son sujet. Mais aussi "faire revivre les acteurs, artistes peintres, poètes écrivains, musiciens, critiques d'Art, tout ce qui faisait la vie de la rue Clauzel et du village de Montmartre, Renoir, Pissarro Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Degas, Manet, Denis et Emile Bernard." D’éminents spécialistes se sont associés au projet.
"Parmi les buts de l'association, la préparation de l'année Cézanne (le seul endroit où l'on pouvait voire ses toiles étaient le 14 puis le 9 rue Clauzel.) Un timbre va être émis à cette occasion. Des universités du monde entier sont en attente de cet évènement. Des articles dans la Revue Naturaliste, la Revue de la Société d'Etudes romantiques et dixneuvièmistes etc. ... " précise Bernard Vassor à Paris Neuvième.
"Pendant des années, raconte Emile Bernard, on allait chez Tanguy comme au musée pour voir les quelques études de l'artiste inconnu Paul Cézanne. Il était alors une des rares personnes à croire en son talent. Les membres de l'Institut, les critiques influents et les critiques réformateurs visitaient ce modeste magasin, devenu à son insu la fable de Paris et la conversation des ateliers."
Souhaitons longue vie et succès à cette nouvelle association.
Si vous souhaitez adhérer : contact : Bernard Vassor
A l’occasion de l’exposition d’hiver à la galerie brocante Cocagne et pour clore l’année du Brésil en France, ouverture de l'exposition "Aux couleurs brésiliennes"
Cette exposition se déroule du 15 décembre 2005 à la mi-Mars 2006.
Vernissage le jeudi 20 décembre de 19h à 22 h.
Heures d’ouvertures :
Lundi au vendredi de 10h30 à 13h et de 15h à 19h30
Samedi de 10h30 à 14h
Informations concernant les artistes : cv_artistes_aux_couleurs_bresiliennes_2005.pdf
Cocagne !
37 rue Rodier
75009 Paris
Tel : 01 44 53 98 30
Emmanuelle Gutierres Requenne est artiste peintre et tient la galerie L’œil du Huit rue Milton. Cette année, le point d’accueil de la manifestation Portes Ouvertes se tient chez elle et nous l’avons rencontrée à cette occasion.
Paris Neuvième (PN) : pourquoi participer aux journées Portes Ouvertes ?
E.G.R : l’association D’Anvers aux Abbesses souhaitait élargir au 9ème arrondissement la manifestation. C’est donc tout naturellement que je me suis proposée en tant qu’artiste peintre d’abord, et aussi proposé la galerie comme lieu d’exposition des Emiles. Je suis membre D’Anvers aux Abbesses et chaque mois se tiennent dans les ateliers d’artistes membres de cette association des réunions où nous parlons de notre travail. C’est important pour les artistes de voir et connaître les œuvres des autres. Cela est très enrichissant car nous avons un peu trop tendance à rester enfermés dans nos propres ateliers. Donc cette année, c’est presque l’ensemble des 9ème et 18ème arrondissements qui sont concernés par ces Portes Ouvertes. Ce sont 70 lieux et plus de cent artistes.
PN : Mais les "Emiles", c’est quoi exactement ?
E.G.R : je ne saurais donner avec précision le pourquoi du mot "Emile". Par contre, il faut regarder cela comme un petit concours entre artistes peintres dont le principe est simple : à l’occasion des Portes Ouvertes, chaque peintre créé de 1 à 3 « petits formats » (14cmx24cm cette année) qui sont tous exposés dans le même lieu – la galerie L’œil du Huit cette année. Un jury de professionnels se déplace et décerne un premier prix qui vient enrichir la collection de l’association D’Anvers aux Abbesses. Par ailleurs, les visiteurs peuvent aussi voter pour leur oeuvre préférée et la peinture gagnante est remise lors d’une tombola.
PN : comme artiste peintre, quelles sont vos motivations à participer à ces journées ?
E.G.R : exposer à Paris est souvent difficile et fréquemment soumis à de nombreuses contraintes qui ne permettent pas de montrer l’étendue de votre "palette" si j’ose dire. Montrer ses œuvres chez soi, de manière moins formelle que dans une galerie permet de présenter au public une gamme plus large de ce que vous faites et aussi est une occasion de mieux expliquer votre parcours personnel.
PN : vous parlez d’exposer sans contrainte, mais ces journées Portes Ouvertes sont quand même assez contraignantes non ?
E.G.R : elles sont contraignantes dans leur organisation. Je rappelle que l’idée des Portes Ouvertes est de rencontrer les artistes sur leur lieu de travail. C’est cette rencontre là qui est intéressante. Donc, effectivement, pendant les 4 jours de la manifestation, nous sommes tenus d’être présents dans nos ateliers pour rencontrer les visiteurs.
PN : vous avez donc vous aussi créer des Emiles ?
E.G.R : oui, j’ai fait trois petits formats. Je vous propose une photo de l’un d’entre eux pour illustrer votre article.
Grande porte dans les bleus - 2005
Huile sur toile