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Semaine Georges Brassens

La note de lundi a provoqué le commentaire suivant qu'il nous parait utile de mettre en bonne place même s'il n'est pas très tendre ni très juste pour les habitants de notre arrondiossement

Oui, venez salle Rossini et venez nombreux !


"Il se passe en ce moment dans le neuvième un événement unique. Pour la première fois au monde, un spectacle retraçant l’INTEGRALE de l’œuvre d’un poète du XX° siècle, qui a mis en musique tant d’écrivains qui ont façonnés la langue française. Des techniciens, des bénévoles, et des artistes, des comédiens se sont investis dans une entreprise folle, faire revivre de façon originale et respectueuse, l’ami Georges Brassens.
Or il faut bien le constater, les habitants du neuvième, gavés de conneries télévisuelles ne prennent même pas la peine de venir assister à un spectacle gratuit sans précédent. Braves gens, réveillez-vous ! pour remplir la salle Rossini, vous faut-il ......... un chanteur braillard, à peine capable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français ? Il vous reste quand même jusqu’à dimanche pour prouver à ceux qui ont travaillé sans relâche depuis des mois pour mettre sur pieds ce qui fera date dans l’histoire du spectacle, que la reconnaissance du travail et de l’engagement est encore une valeur d’aujourd’hui. Vous pourrez dire à vos enfants : « j’y étais » Quelques noms de textes chantés par Brassens :
Aragon, Théodore de Banville, Tristan Bernard, Corneille, Paul Fort, Victor Hugo, Francis Jammes, Lamartine, Musset, Hégésippe Moreau, Gustave Nadaud, Antoine Paul, Jean Richepin, François Villon. Beaucoup de ces auteurs ont vécu ou travaillé dans le neuvième. Brassens quand à lui a habité rue Pigalle au 18….
Nazir Alcofribas"

Commentaires

  • un site : http://www.lesamisdegeorges.com/


    --"Le siècle où nous vivons est un siècle pourri.
    Tout n'est que lâcheté, bassesse,
    Les plus grands assassins vont aux plus grandes messes
    Et sont des plus grands rois les plus grands favoris.
    Hommage de l'auteur à ceux qui l'ont compris,
    Et merde aux autres. "

    Je suis d'accord et même écoeurée, avec monsieur Nasir (c'est pas français ce nom là!). Restez chez vous les bobos, la France de demain vous attend . Un arrondissement qui a cette chance, ne mérite pas la confiture qu'on lui donne !
    Un homme de cette trempe (Brassens) mysogignie mise à part, anticlérical mais...
    Anticlérical fanatique.
    Gros mangeur d'écclésiastiques,
    Cet aveu me coûte beaucoup,
    Mais ces hommes d'Eglise, hélas !
    Ne sont pas tous des dégueulasses,
    Témoin le curé de chez nous.

    Quand la foule qui se déchaîne
    Pendit un homme au bout d'un chêne
    Sans forme aucune de remords,
    Ce ratichon fit scandale
    Et rugit à travers les stalles,
    "Mort à toute peine de mort!"

    Puis, on le vit, étrange rite,
    Qui baptisait les marguerites
    Avec l'eau de son bénitier
    Et qui prodiguait les hosties,
    Le pain bénit, l'Eucharistie,
    Aux petits oiseaux du moutier.

    Ensuite, il retroussa ses manches,
    Prit son goupillon des dimanches
    Et, plein d'une sainte colère,
    Il partit comme à l'offensive
    Dire une grand' messe exclusive
    A celui qui dansait en l'air.

    C'est à du gibier de potence
    Qu'en cette triste circonstance
    L'Hommage sacré fut rendu.
    Ce jour là, le rôle du Christ(e),
    Bonne aubaine pour le touriste,
    Eté joué par un pendu.

    Et maintenant quand on croasse,
    Nous, les païens de sa paroisse,
    C'est pas lui qu'on veut dépriser.
    Quand on crie "A bas la calotte"
    A s'en faire péter la glotte,
    La sienne n'est jamais visée.

    Anticléricaux fanatiques
    Gros mangeur d'écclésiastiques,
    Quand vous vous goinfrerez un plat
    De cureton, je vous exhorte,
    Camarades, à faire en sorte
    Que ce ne soit pas celui-là.


    Amoureux des mots "un poète impeccable"comme aurait dit Baudelaire, pornographe pudique, même pudibond disait certains de ses amis. Libertaire, anarchiste mais farouchement irrécupérable, "mourrir pour des idées, d'accord mais de mort lente" et le courage qu'il a fallu pour écrire pendant la période "résistancialiste"
    "La belle qui couchait avec le roi de Prusse
    Avec le roi de Prusse
    A qui l'on a tondu le crâne rasibus
    Le crâne rasibus

    Son penchant prononcé pour les " ich liebe dich ",
    Pour les " ich liebe dich "
    Lui valut de porter quelques cheveux postich's
    Quelques cheveux postich's

    Les braves sans-culott's et les bonnets phrygiens
    Et les bonnets phrygiens
    Ont livre sa crinière à un tondeur de chiens
    A un tondeur de chiens

    J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
    Parti pour sa toison
    J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
    Pour sauver son chignon

    Mais je n'ai pas bougé du fond de ma torpeur
    Du fond de ma torpeur
    Les coupeurs de cheveux en quatre m'ont fait peur
    En quatre m'ont fait peur

    Quand, pire qu'une brosse, elle eut été tondue
    Elle eut été tondue
    J'ai dit : " C'est malheureux, ces accroch'-cœur perdus
    Ces accroch'-cœur perdus "

    Et, ramassant l'un d'eux qui traînait dans l'ornière
    Qui traînait dans l'ornière
    Je l'ai, comme une fleur, mis à ma boutonnière
    Mis à ma boutonnière

    En me voyant partir arborant mon toupet
    Arborant mon toupet
    Tous ces coupeurs de natt's m'ont pris pour un suspect
    M'ont pris pour un suspect

    Comme de la patrie je ne mérite guère
    Je ne mérite guère
    J'ai pas la Croix d'honneur, j'ai pas la croix de guerre
    J'ai pas la croix de guerre

    Et je n'en souffre pas avec trop de rigueur
    Avec trop de rigueur
    J'ai ma rosette à moi: c'est un accroche-cœur
    C'est un accroche-cœur"

    Agnès

  • http://www.lesamisdegeorges.com/

    je suis d'accord avec monsieur Nasir, vous les bobos du 9eme, restez chez vous devant la télé, la France de demain arrive à grand pas....
    Sur ton petit nuage, je t'entend répéter ce que tu disais il y a cinquante ans :

    "Le siècle où nous vivons est un siècle pourri.
    Tout n'est que lâcheté, bassesse,
    Les plus grands assassins vont aux plus grandes messes
    Et sont des plus grands rois les plus grands favoris.
    Hommage de l'auteur à ceux qui l'ont compris,
    Et merde aux autres. "
    Agnès

  • Pourquoi tant d'agressivité vis à vis des habitants du 9ème ? Vous savez, c'est ouvert à tout le monde ! Avec ses 60 000 habitants, cela ne fait que 3% des parisiens !

  • monsieur Didier, le texte n'est pas agressif, c'est une constatation de Georges Brassens sur son siècle. Je suis choquée surtout par l'indifférence et la niaiserie ambiante qui n'existe pas que dans le 9° je vous l'accorde.
    Mais enfin, une certaine absence a été considérée comme un petit peu comment dire ?.....
    Un adjoint de la mairie très satisfait de lui-même, s'attribuant le mérite de l'organisation a annoncé fièrement la semaine du jazz....puis, se reprenant devant l'air ébahi de l'assistance : "oui.... Georges Brassens, parce que que c'est jazzy quand même !!!!"
    Agnès La Colère

  • Nazir, je peux comprendre votre "coup de sang", surtout lorsque l'on a investi du temps et de l'argent … mais Il est provocateur et brin méprisant.
    Georges Brassens a surtout habité impasse Florimont dans le XIV puis rue Santos Dumont;
    rue Pigalle habitait P Onténiente dit "Gibraltar" l'ami et secrétaire particulier de Georges
    Félicitations pour votre initiative de continuer à chanter et faire connaître les textes (au plus jeunes) de MMôôsieur Georges.
    Pour le 25ème anniversaire de sa mort, il faut constater aucune (sauf erreur de ma part) émission sur le service public : regrettable et inquiétant pour la culture !
    Le 29 octobre vers 23H14 (heure de sa mort) ayons une pensée pour notre poète.

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