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Culture - Page 80

  • Un photographe expose dans le 9ème

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    Luc Guéronnet n’habite pas dans notre 9ème mais il connaît Paris Neuvième! Comme il est photographe et qu’il expose prochainement rue de Trévise, il a eu la bonne idée de nous passer l’information.

     

    Ce photographe aime la danse. Autour du thème « Dessine moi la danse … », il expose une série de 15 images ou la musique et la danse s’échappent des tambours. Chacune de ces photographies proposent une « relecture » par l’image des différends moments de la chorégraphie.

     

    Adresse de l'exposition

    « Autour d'un verre »

    21 rue de Trévise

    75009 Paris

     

    Dates

    Du 5 novembre au 7 décembre 2005

     

    Ouverture

    Du lundi au vendredi le midi et du mardi au samedi le soir.

     

    L’artiste a dit à Paris Neuvième : « Le vernissage se déroulera le 5 novembre, et les habitants du 9ème y seront les bienvenus. » Alors ….

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  • Les mordus du polar

    La Bibliothèque des Littératures Policières (BILIPO) et le Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature Jeunesse (CRILJ) ont lancé en 2004 le prix du roman policier pour la jeunesse. Pour 2005, ils ont sélectionné 5 romans policiers et ont constitué un jury de quelques 80 enfants de 12 à 14 ans avec le soutien de 10 bibliothèques municipales parisiennes. Le but de cette initiative est d’amener les adolescents au plaisir de la lecture par le biais d’un genre littéraire particulier.

     

    Treize lecteurs du 9ème arrondissement font partie de ce jury et chacun des auteurs participe à une rencontre avec les lecteurs. Ce Samedi 15 Octobre, c’était au tour de Jean François Nahmias, auteur de La Gladiatrice d’être présent à la bibliothèque Valeyre.

     

    C’est un peu par hasard que Jean François Nahmias est arrivé dans cette aventure. Il en est quand même très heureux. "Latiniste de naissance" comme il le dit lui-même, il a écrit ce roman pour les adultes et c’est à l’instigation de son éditeur, Albin Michel, que son roman a été mis dans la rubrique Jeunesse.

    Son récit se passe dans la Rome des années 58-60 avant Jésus Christ et raconte une enquête lancée suite à différents crimes perpétrés par une gladiatrice. Pour la mener à bien, le héros doit lui-même devenir gladiateur et l’auteur décrit par le menu la vie de ceux-ci.

    La violence de certains passages fait l’objet de nombreuses questions des lecteurs. J-F Nahmias s’en explique en précisant qu’à l’époque la vie des gladiateurs était extrêmement violente, que le public se délectait de cette violence mais aussi que son texte de départ n’était pas destiné aux adolescents. Le texte des romans publiés par la suite tient compte de cette particularité mais celui de La Gladiatrice n’a pas été remanié.

     

    Les membres du jury avaient jusqu’à Samedi pour voter. Le lauréat sera désigné le 5 Novembre.

  • La Passerelle des Beaux Arts

    Paule Pointreau est peintre. Diplômée de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, de l’Ecole du Montparnasse et ayant aussi étudié à New York, elle a également une formation de psychomotricienne, ce qui fait d’elle une personne particulièrement bien placée pour s’occuper des enfants.

     

    Paule a ouvert en Janvier 2003 l’association « La Passerelle des Beaux Arts » au 42 rue Notre Dame de Lorette en plus de son travail de professeur de peinture dans différents établissements parisiens.

     

    Le Mardi et le Mercredi, elle accueille des enfants entre 4 et 11 ans mais aussi des adolescents entre 12 et 16 ans pour des cours de peinture dans le cadre d’ateliers de 2 heures chacun. Paule choisit un peintre, fin Septembre c’était Dubuffet, en Octobre c’est Klimt, et demande aux enfants de choisir eux-mêmes un thème qui leur plait comme par exemple les vacances, la campagne, les oiseaux, etc. et de créer une œuvre dans le style du peintre qu’elle a retenu, avec toutes les contraintes techniques que cela impose.

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    Les enfants dessinent, peignent, manipulent crayons, pinceaux, peinture, apprennent.

     

    On travaille sur différents supports - papier, carton – à plat ou en volume, seul ou en groupes, c’est selon. Chaque enfant a sa pochette faite par lui-même pour y ranger ses œuvres et en fin d’année on expose le tout à la grande satisfaction des parents.

     

    L’association accueille environ 20 personnes cette année, des garçons et des filles ensemble qui généralement habitent le quartier. Paule dit que l’assiduité des enfants est bonne et certains même reviennent d’une année sur l’autre.

     

    Pour l’année scolaire, le coût est de 600€ mais la maîtresse des lieux fait des « facilités » et ne laissent pas tomber les enfants en cas de difficultés financières passagères des parents. Son atelier, aménagé en pensant au confort et à la sécurité des enfants, est rempli de tout le matériel nécessaire mais aussi de livres qui permettent aux artistes en herbe de se familiariser avec les peintres.

     

    A noter que Paule Pointreau expose actuellement ses œuvres à l’hôtel Carlton de Lille (3, rue de Paris) dans une rétrospective du travail de ses dernières années.

     

    medium_passerelle_beaux_arts.jpgLa Passerelle des Beaux Arts

    42 rue Notre Dame de Lorette

    75009 Paris

    06.77.19.85.38

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de Montmartre

    Le Musée de Montmartre est à l’origine celui de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre, association fondée en 1886. Il est un Musée de la Ville de Paris mais a qualité de Musée de France, label donné par le Ministère de la Culture ce qui confère à ses activités une qualité artistique certaine tout en lui imposant des prestations d’ordre public (exposition permanente, recherche notamment).

    Les fonds de la collection du Musée proviennent essentiellement de ceux de la société savante qu’est la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre. Tout en étant intéressants, ils sont néanmoins assez hétérogènes du point de vue artistique, cette Société n’ayant eu l’approche que pouvait avoir un Musée des Beaux Arts. Il règne donc une grande diversité dans les quelques 150 000 documents qui constituent les collections, on peut même y voir des copies d’œuvres, la copie étant au 19ème siècle un procédé courant et c’est à ce titre que ces copies sont conservées au Musée.

    De manière permanente et tenant compte de la nature de ses collections, le Musée de Montmartre s’est fixé quatre thèmes permanents présentés au public.

    L’histoire de Montmartre. L’Association de 1886 a été créée essentiellement à cause des profondes modifications apportées à Montmartre lors de la construction du Sacré Cœur. En réaction à ces changements radicaux, certains ont cherché à préserver Montmartre et à le présenter comme un village « idéal », dans un esprit un peu nostalgique. C’est l’objet du grand plan relief de Claude Charpentier présenté au Musée et de la salle dédiée à l’histoire de Montmartre.

    La Commune. Le Conservateur du Musée est le premier à reconnaître que les collections ne sont pas très fournies pour un évènement aussi considérable et si lié à Montmartre bien que la Mairie de l’arrondissement lui ait donné son fonds d’archives sur le sujet. En fait, plus que l’histoire de la Commune elle-même, le Musée de Montmartre va s’intéresser aux personnes qui ont fait cette Histoire et des actions conjointes avec d’autres Musées parisiens comme Carnavalet sont en cours.

    L’Ambiance artistique. La période prépondérante pour Montmartre a été de 1880 (ouverture du cabaret Le Chat Noir) à 1907 (création du tableau Les Demoiselles d’Avignon par Picasso et l’arrivée du cubisme) nous dit le Conservateur. C’est cette période que la Musée s’efforce de traiter, cette effervescence de tous les arts qui aura tant d’influence sur les générations d’après. Steinlen, Lautrec, Satie, Debussy et bien d’autres ont marqué cette période. Un des buts du musée est aussi de montrer que la peinture n’était pas seule présente à Montmartre mais que des écrivains, des musiciens, des graveurs, enfin beaucoup d’autres activités artistiques étaient mélangées en un même lieu, contribuant à la création et à l’ambiance artistique.

    N’ayant pas d’espace dédié aux expositions temporaires, le Musée de Montmartre n’organise que peu d’expositions à thèmes. Ce fut le cas pour Théophile Alexandre Steinlen l’hiver dernier et pour fin 2005 se prépare une exposition traitant de l’histoire du lieu qui héberge le Musée. Il s’agit du plus vieil édifice de Montmartre dont on retrouve des traces sûres en 1680 et qui a connu beaucoup de passages. Renoir s’y était installé en 1875 pour peindre son fameux tableau Le Moulin de la Galette et y réalisa aussi La Balançoire. D’autres artistes ont fréquenté l’endroit comme Emile Bernard, Raoul Dufy et les Fauves, Reverdy, etc. L’exposition de l’hiver 2005 retracera tout cela et une partie de celle-ci sera consacrée au graveur Dimitrius Galanis, ami d’André Malraux.

    Le site Internet du Musée de Montmartre est en cours de restructuration. C’est pourquoi vous n’y trouverez pas d’informations très à jour mais vous pouvez quand même y jeter un coup d’œil car il explique bien l’esprit dans lequel le Musée travaille.

    Caché derrière une façade sans véritable intérêt, le Musée et son petit jardin sont un havre de paix. Il communique avec la vigne de Montmartre voisine. Dès l’entrée vous serez dans l’ambiance de ces années de fin du 19ème. Vous pourrez admirer quelques affiches de Lautrec, un joli piano Pleyel, tout ou presque tout sur le Chat Noir, et admirer la magnifique vue sur le Nord de Paris, la vigne et le Lapin Agile à vos pieds.

    Le Musée de Montmartre
    12, rue Cortot
    75018 Paris
    01.46.06.61.11
    Site web du Musée

  • Paris à la découverte de l'Héritage Franco-Américain

    L'association France-Louisiane Franco-Américanie et la Mairie du 9ème organisent les 23 & 24 Septembre de 10h à 20h deux journées d'expositions, conférences et concerts pour retracer l'histoire de la présence française dans ce Nouveau Monde. L'entrée est libre et gratuite et se déroulera dans la salle Rossini de la Mairie, 6 rue Drouot.

    A noter qu'après la catastrophe que vient de subir cette région, l'association a lancé un appel aux Français pour venir en aide à nos amis américains dans la détresse et qu'une participation active à cette manifestation avec éventuellement un don serait peut être une façon, certes modeste, de montrer notre soutien.

    Programme :
    Samedi 24 Septembre
    Exposition de 10h à 20h : l'épopée américaine de la France - le patrimoine historique et la présence française
    Animations :
    15h - vidéo conférence "la Louisiane en français" par Claude Teboul
    16h30 - concert de musique cajun

    Dimanche 25 Septembre
    Exposition de 10h à 20h
    Animations :
    15h - vidéo conférence "ces Américains qui parlent français" par Louise Peloquin
    16h30 - concert de jazz & blues

  • L'Oeil du Huit

    Emmanuelle Gutierres Requenne est sculpteur et habite le 9ème depuis 20 ans. A la recherche d’un atelier, elle a trouvé voilà près de 10 ans son local au 8 de la rue Milton, une ancienne imprimerie, transformé pour en faire un lieu d’exposition et un lieu de travail avec un grand atelier.

    Sitôt installée, elle a voulu créer un lieu où d’autres artistes, peintres, plasticiens, photographes, etc., pourraient venir exposer. C’est le but initial de son association L’oeil du Huit. Ouvrir un lieu de vie, où aussi bien les artistes que les visiteurs apportent leur énergie et partagent, est l’idée maîtresse de cette association.

    L’oeil du Huit organise des expositions chaque mois. Emmanuelle reçoit beaucoup de demandes d’artistes pour exposer et fait sa sélection en fonction de la démarche personnelle de chaque artiste. Elle attache beaucoup d’importance à la sincérité dans l'approche artistique de ceux et celles qu’elle expose, son goût personnel n’étant pas forcément le critère principal. La programmation des expositions est quasiment bouclée jusqu’à Juin 2006.

    Située juste en face l’école de la rue Milton, l’association est ouverte aux enfants. Chaque jour, après l’école, des enfants entre 3 et 11 ans viennent passer la fin d’après-midi à L’Oeil du Huit dans le cadre d’ateliers de peinture, modelage, dessin, etc. La démarche là est de donner aux enfants un espace d’expression libre, une ouverture sur la création, passant aussi par un enseignement technique. Si les inscriptions se font par trimestre, les enfants restent en général toute l’année scolaire. L’idée n’est pas à proprement parler de faire une « œuvre » mais de sensibiliser les enfants à une démarche artistique. Chaque trimestre, l’ensemble de ce qui a été créé est exposé. Emmanuelle prend grand soin du rythme personnel de chaque enfant et tous les âges sont mélangés dans les ateliers, ouvrant ainsi la possibilité d’un plus grand échange et d’une découverte des autres.

    Mais l’association n’est pas réservée uniquement aux enfants. Un Dimanche par mois, les adultes peuvent aussi participer aux ateliers peinture comme acrylique sur papier ou huile sur toile.

    Après des débuts un peu difficiles, L’oeil du Huit a acquis une petite notoriété dans notre arrondissement et la municipalité lui accorde son soutien. Cela va bien sûr d’une petite subvention à une aide dans les démarches administratives souvent compliquées que l’association doit entreprendre. Par exemple, en ce moment l’association cherche une personne pour l’aider dans les tâches logistiques et la Mairie la conseille pour les formalités.

    La vie d’une association comme celle là demande beaucoup d’énergie. Emmanuelle Gutierres Requenne n’en manque pas mais elle insiste aussi beaucoup sur l’importance de celle apportée par les visiteurs, leur présence et donc leur soutien.

    Vous trouverez toutes les informations pratiques sur le site web de l’Oeil du Huit.

    medium_oeil_du_8.gifL'Oeil du Huit
    8, rue Milton
    75009 Paris
    01.40.23.02.92
    www.artw3.com/oeildu8/

  • La Phonogalerie – un grand projet

    Pigalle est le royaume de la musique de divertissement. Il en est le cœur historique depuis plus d’un siècle avec la création des cabarets et cafés chantant et les grands music halls comme en témoignent encore La Cigale, Le Trianon et Le Moulin Rouge.

    Au cours du 20ème siècle la musique enregistrée a pris le pas sur ces établissements et la musique populaire a quitté la scène pour le disque. Au-delà d’une aventure artistique, c’est aussi une aventure technique encore peu connue et de nombreux appareils jalonnent cette histoire.

    La Phonogalerie qui préserve et restaure précieusement tous ces appareils d’un autre âge - voir notre article d'hier - a en projet l’ouverture d’un musée, premier du genre à Paris, où l’on pourrait suivre l’évolution des techniques concernant la musique enregistrée. Au-delà d’expositions à thèmes, des conférences, des visites scolaires, une animation de quartier sont envisagées. De plus, un espace dédié aux musiciens qui pourraient venir y répéter librement sera prévu.

    medium_phonogalerie_3.jpg

    Voilà de quoi mobiliser des énergies. Le sympathique et dynamique gérant de la Phonogalerie a besoin de soutiens, alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas, passez le voir ou laissez un message à Paris Neuvième qui transmettra.

    Phonogalerie
    10 rue Lallier
    75009 Paris
    De 14h à 19h
    Tous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous
    01.45.26.45.80

  • La Phonogalerie - Présentation

    Dans le quartier Trudaine, à deux pas de La Cigale, se trouve la Phonogalerie. C’est le temple de la musique enregistrée. Pas de nostalgie ici, ni de poussière, mais beaucoup de beauté. Les objets y sont en parfait état de conservation ou en cours de restauration, présentés dans un vaste espace de style art déco justifiant son appellation de galerie.

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    Qu’ils enregistrent les sons sur la fragile feuille d’étain d’Edison (1877), sur de la cire ou qu’ils fassent chanter le vinyle, ici sont rassemblés les plus beaux instruments de reproduction des sons. On y trouve de véritables pièces de musée : « tinfoil » primitif, phonographes à cylindres de cire de tous formats, gramophones à disques exhibant de magnifiques pavillons aux couleurs de cuivre ou irisés de laque. Bois précieux, bronzes, vernis au tampon, appareils à monnayeurs de la Belle Epoque, phonographes domestiques plus modernes, c’est beau à voir et c’est à vendre !
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    On trouve également à la Phonogalerie une documentation de premier ordre : disques anciens et recherchés, cylindres rares ainsi que de nombreux témoignages à travers les affiches ou les autographes, de plusieurs vedettes des Grands Boulevards. Une borne Internet permet l’accès à une documentation numérisée plus vaste encore sur des sujets connexes à l’histoire de l’enregistrement sonore. Enfin, un atelier au sous-sol permet d’assurer sur devis la restauration de toute machine parlante retrouvée dans votre grenier.
    medium_phonogalerie_2.jpg

    C’est assurément de l’art, la visite vaut le détour, elle est gratuite et l’accueil est vraiment chaleureux..

    medium_phonogalerie_5.jpgPhonogalerie
    10 rue Lallier
    75009 Paris
    De 14h à 19h
    Tous les jours sauf Mercredi et Dimanche et sur rendez-vous
    01.45.26.45.80
    www.phonogalerie.com

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de la Vie Romantique

    Le Musée de la Vie Romantique est un établissement qui dépend de la Mairie de Paris. Si l’ancienne maison d’Ary Scheffer appartient à l’Etat, celui-ci la met à disposition à la Ville et le Musée tel que nous le voyons aujourd’hui date de 1983. Son site web est assez bien fait et vous donnera toutes les informations nécessaires sur l’histoire de cette charmante maison.

    L’appellation du Musée est un peu trompeuse. Certes le Romantisme y est présent mais le lieu ne lui est pas entièrement dédié.

    Les fonds de collections ont des origines diverses. Si le Musée expose des œuvres d’Ary Scheffer, beaucoup de celles-ci sont en prêt et appartiennent au musée de Dordrecht aux Pays Bas. Le Musée n’en possède que quelques unes en propre.
    Tout ce que le Musée conserve en provenance de George Sand provient d’un don que la petite fille de l’écrivain avait fait en 1923 à la Ville de Paris. Il s’agit d’objets familiers qui en fait n’ont d’autre valeur que celle de lui avoir appartenu et de nous permettre de mieux appréhender son quotidien.
    Si Romantisme il y a, c’est bien dans le lieu lui-même et son emplacement au cœur de notre arrondissement, là où vécurent tous les artistes romantiques, que ce soit Berlioz, Chopin, Hugo dans sa jeunesse, Sand bien sûr, Delacroix et bien d’autres.

    Le Romantisme, de l’aveu même du Conservateur adjoint n’est donc pas l’unique préoccupation du Musée. En fait, il se veut un endroit de vie. Les expositions temporaires qui y sont organisées ne sont pas toutes liées au Romantisme ce qui lui permet de toucher un public plus large, des jeunes notamment. Il a reçu 150 000 visiteurs l’an passé. Bien sûr, les Conservateurs font attention à maintenir une certaine cohérence entre ce qui est exposé et le lieu lui-même et par exemple il n’est pas envisageable d’y présenter de la peinture moderne. Il n’en est pas de même pour les acquisitions faites par le Musée qui elles doivent être assez liées au Romantisme, son label de Musée de France qui permet au Ministère de la Culture de contrôler la qualité des acquisitions le lui impose. Par exemple, le grand tableau peint par Ary Scheffer représentant la Princesse de Joinville vient de rentrer dans les collections permanentes.

    Des travaux sont prévus pendant l’hiver 2005 aussi le Musée sera fermé de début Décembre à mi-Février. Il ré ouvrira ses portes avec une exposition du graveur Piero Crommelynck qui a travaillé avec Picasso et à l’été 2006 une exposition Pierre Loti, fantômes d’Orient, sera organisée.

    La présence d’un petit café dans le jardin tenu par des jeunes récemment installés rue Bourdaloue et la bonne collaboration entre le Musée de la Vie Romantique et le Musée Gustave Moreau rue de La Rochefoucauld l’ancrent un peu plus encore dans la vie de notre 9ème.

    Le Musée de la Vie Romantique
    16, rue Chaptal
    75009 Paris
    01?55.31.95.67
    Site web du Musée

  • "Paul Meurice et Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles"

    Parler brièvement de Victor Hugo est presque impossible. Comment aborder le romancier, le poète, le dramaturge, le dessinateur, le journaliste, l’homme politique, le rebelle, l’exilé, le romantique …. en quelques mots ? Il nous faut rester modeste devant un tel personnage. Notre arrondissement nous donne quand même l’opportunité de parler de Hugo et de le regarder dans son environnement familier puisqu’il y passa quelques années de sa vie.

    Paul Meurice (1818-1905) est lui moins connu que le grand Victor. Dans les années 1830, il fut le collaborateur de George Sand, d’Alexandre Dumas. Suite à la Révolution de 1848, il créé le quotidien « L’événement » de tendance « hugolienne » nous précise Bernard Vassor. L’arrivée au pouvoir du Prince Napoléon et le coup d’Etat de Décembre qui en fait l’Empereur Napoléon III mettent fin au projet mais en 1869 Paul Meurice se relance dans l’aventure de la presse en créant « Le Rappel », autre quotidien auquel collabora également le fils de Victor Hugo, Charles.

    Mais Paul Meurice fut surtout et avant tout le proche de Victor Hugo. Editeur de ses œuvres, adaptateur de ses romans pour le théâtre, metteur en scène de ses pièces, collectionneur infatigable de ses dessins, il fut l’ami bien sûr mais aussi « l’appui et le conseil » nous dit Sheila Gaudon, Professeur Emérite à la Wesleyan University (USA) dans le recueil de correspondance entre Hugo et Meurice qu’elle a publié.

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    Paul Meurice voua sa vie à Hugo. Une dévotion sans faille qui aboutit en 1903 à la création du musée de la place des Vosges.






    A l’occasion du centenaire de la mort de Paul Meurice, la Société des Amis de Victor Hugo et l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle organisent une série de manifestations culturelles – Paul Meurice & Victor Hugo, les allumeurs d’étoiles - pour présenter les relations et l’œuvre commune de Hugo et de Meurice.

    A la fois Meurice et Hugo vécurent dans notre arrondissement de nombreuses années. Avenue Frochot pour le premier, et disons un peu partout dans l’arrondissement pour le second ! Dans le cadre des journées « les allumeurs d’étoiles », une promenade littéraire sur les traces de Paul Meurice et de Victor Hugo dans le 9ème est organisée le Samedi 17 Septembre prochain. Commentée par Bernard Vassor, il s’agira d’une « ballade » à la rencontre des différents lieux du 9ème entre l’avenue Frochot, la rue de la Tour d’Auvergne, la rue des Martyrs, etc. où le souvenir des deux hommes restent vivant, qu’ils aient été des lieux de travail ou de résidence.

    Paris Neuvième vous propose cette promenade.
    Rendez vous :
    Samedi 17 Septembre à 15h30
    à la librairie « L’Atelier 9 »
    59, rue des Martyrs (place Lino Ventura)
    Métro Pigalle – bus 67

    Il fera beau, c’est commandé mais prenez de bonnes chaussures. Une virée dans l’univers de Hugo le jour de la fête du patrimoine.

  • Siegfrid Bing, le marchand d'art

    Le 6 Septembre 1905 mourait Siegfrid Bing. Quasi inconnu du grand public, cet allemenad a joué un rôle capital dans la vie de Van Gogh et de tous les impressionistes que l'on pouvait rencontrer dans sa boutique de la rue Chauchat.
    Nous lui consacrerons un article plus détaillé à l'occasion de l'exposition qui lui sera consacré en Février 2006 pour la réouverture du Musée des Arts Décoratifs rue de Rivoli.
    Bing était un habitant du 9ème puisqu'il résida 13 rue Bleue, 10 rue de Provence et 22 rue Chauchat jusquà sa mort en 1905.

    (source : Bernard Vassor)

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées

    Introduction

    Nous avons à Paris deux musées tout à fait remarquables par leurs thèmes et leurs emplacements. Il se trouve que ces deux musées concernent directement le 9ème arrondissement.

    Premier endroit. Sans conteste, le Musée de la Vie Romantique est indissociable du 9ème. Où mieux que dans la Nouvelle Athènes connaître et comprendre le romantisme français des années 1830-1850 ? Où mieux que dans cet endroit le toucher du doigt, par ce qu’on peut y voir bien sûr mais aussi par le lieu lui-même qui nous ramène un peu 150 ans en arrière ?

    Le Musée de Montmartre est le second. Même si « hors de nos murs » puisque dans le 18ème arrondissement, il ne faut pas perdre de vue que Montmartre, la Commune de Montmartre, étendait ses possessions jusqu’aux Grands Boulevards actuels au 17ème siècle, que le Nord de notre arrondissement est resté montmartrois jusqu’à l’annexion de 1860, bref que le 9ème, de par sa géographie mais aussi de sa vie, était et reste encore aujourd’hui intimement lié à Montmartre. Le lieu qui héberge le Musée de Montmartre n’a lui rien à envier à celui du Musée de la Vie Romantique. Tout autant de charme, tout autant d’histoire.

    Visitez ces musées, c’est aussi regarder l’Histoire de l’Art au 19ème siècle dans son ensemble, la première moitie dans notre 9ème actuel, la seconde par Montmartre.

    Bien que Paris Neuvième vous ait déjà brièvement parlé du musée de la Vie Romantique, il nous a semblé intéressant d’aller un peu plus avant aussi avons rencontré pour vous les deux Conservateurs de ces Musées si particuliers pour nous présenter à la fois leurs collections, leurs lieux et leurs projets. Cela fera l’objet des deux petits articles dans la semaine qui vient.