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Circulation & voirie - Page 94

  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

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    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Des tournages dans le quartier

    camera.gifAttention à vos véhicules qui stationneraient dans le secteur !

    rue du Delta
    rue de Rochechouart
    place d'Anvers

    images?q=tbn:ANd9GcR28pFWQlz8xY1Q27kAQs15YlWyxAmXhsggh9Gdg4ERPHLJMzryowDes petits papillons blancs glissés sous nos pare-brise annoncent un tournage de la société TF1 Fictions, qui prépare le tournage de deux nouveaux épisodes de la série "RIS", avec Michel Voita dans le rôle principal.

    Le tournage lui-même aura lieu 
    les 5 et 6 octobre, de 7h à 20h,
    et précisément au 26 rue du Delta. 

    La production ajoute :

    "Nous sommes conscients de la gêne occasionnée par notre activité et nous nous en excusons par avance. Soyez assurés que nous ferons tout notre possible pour préserver votre tranquillité et respecter l'activité de chacun."

    Vous pouvez prendre connaissance des règles et de l'actualité des tournages dans Paris sur le site de paris.fr, ainsi que du bilan des tournages dans Paris en 2010 ici. Voir aussi à l'occasion les parcours cinéma que propose le site, des balades tout à fait intéressantes pour les amoureux des salles obscures. 

     

  • Autolib' suite ......

    Vélib' .....

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    ... euh, pardon, Autolib', du moins sa phase d'essai, c'est parti !

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    Le projet Autolib' suit son cours à Paris et dans les villes voisines de la capitale avec l'inauguration dimanche matin de quelques stations qui vont permettre en deux mois de tester le système. Le lancement officiel de l'opération est pour début décembre prochain.

    A grand renfort de presse, la station située au 26 avenue Trudaine a fait l'objet d'une attention particulière en ce dimanche matin de la part des dirigeants d'Autolib'.

    La station de l'avenue Trudaine comporte cinq places réservées à Autolib' et quatre véhicules parmi les 60 livrés par la société Bolloré à Autolib' étaient l'objet de la curiosité des passants.

    Le véhicule est un petit 4 places, assez austère de présentation.

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    L'intérieur est lui aussi un peu tristounet mais semble être très fonctionnel, avec le positionnement par satellite.

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    Le fonctionnement d'Autolib' tient manifestement compte des problèmes rencontrés avec Vélib'.

    Lorsque vous prendrez une voiture, vous indiquerez votre lieu de destination et l'ordinateur vous dira où est la station la plus proche en réservant pour vous une place dans cette même station. Au cas où la station n'aurait pas de places disponibles, on vous proposera l'alternative la plus proche.

    A noter également que l'abonnement ne sera pas obligatoire. Une utilisation ponctuelle sera possible. Néanmoins, contrairement à Vélib', toutes les stations ne permettront pas cette opération. Seules celles dotées d'un point d'accueil (comme celle de l'avenue Trudaine) ouvriront cette possibilité.

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    Le délivreur du sésame (le badge) ne sera pas dans toutes les stations !

    Lorsque l'on prend la voiture, on la débranche de sa borne, et opération inverse à l'arrivée. Le passage d'un badge au dessus de la borne libère son capot et la prise électrique qui y est logée.

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    La presse l'a essayée et nous en parle.

    Rappelons qu'Autolib' est un syndicat qui regroupe des communes d'Ile de France dont Paris et qui a confié à Bolloré la fourniture des véhicules. C'est un pari risqué pour Vincent Bolloré qui semble certain que la technologie utilisée pour les batteries, dont il est l'unique propriétaire, est fiable. L'exprience nous dira s'il a raison.

    C'est un pari aussi pour la Ville de Paris en particulier. Quoiqu'on en dise, Vélib' est un succès. Les petits vélos assez moches sont maintenant entrés dans le quotidien des Parisiens. En sera t-il de même pour les voitures électriques grises ? Certains ne vont pas manquer de se plaindre des places de stationnement supprimées par Autolib'. D'autres que cela va encore augmenter le nombre de véhicules dans Paris et partant, les embouteillages. Enfin, les écolos doutent à la fois de l'impact écologique et de la solidité financière du projet.

    Peut-être, avec un peu de recul, peut-on voir aussi bien dans Vélib' que dans Autolib' une nouvelle approche de notre vie urbaine quotidienne. Voiture électrique, vélo, systèmes de transport différents de ce qui existait jusqu'à maintenant (libre service, véhicules partagés), par touches successives, nous allons vers un monde nouveau, ce qui ne signifie pas que les solutions retenues aujourd'hui soient les bonnes, mais il faut essayer.

    A suivre ...

  • Autolib' : de nouvelles informations locales

    Poser des questions, c’est bien. Donner les réponses, c’est mieux.

    Mardi 27, nous nous demandions comment l’abri vitré pour les futurs abonnés d’Autolib’, que l’on peut découvrir en photos dans notre article, pourrait trouver un espace suffisant sur l’étroit trottoir du haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public , interrogée sur le problème, nous a répondu avec la rapidité qui lui est familière (et nous l’en remercions ici) :

     "Toutes les stations ne sont pas équipées de la même façon. Celles avec abris en verre sont des stations d'accueil et d'information où l'on pourra notamment s'abonner. Bien entendu, j'ai veillé à ce que dans l'arrondissement, elles soient installées là où la largeur des trottoirs le permet.

    Pour le moment, j'ai donné un accord préalable sur quelques emplacements : avenue Claude Vellefaux, rue du Faubourg Saint-Martin (derrière la gare de l'Est et un peu au-dessus de Louis Blanc), rue de Metz et rue de Paradis. Elles doivent être validées au fur et à mesure des instructions techniques.

    Les travaux commencent doucement (3 par 3) pour une mise en service partout dans Paris début octobre.

    J'ai acté hier le principe d'une réunion publique début novembre. Je vous tiens tous au courant très vite."

    Nous relaierons la date et le lieu de la réunion de novembre sur le blog d’Action Barbès. N’hésitez pas à poser d’autres questions. Nous nous emploierons à les transmettre.

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

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