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Circulation & voirie - Page 93

  • Les vélos aussi, parfois, sont abandonnés

    Epaviste. Sorti de son contexte, le mot ne parle pas vraiment. C'est pourtant le nom donné à un agent de la préfecture de police de Paris qui est chargé de repérer les vélos abandonnés, non indentifiables, le plus souvent non réparables, sur la voirie parisienne. La Propreté de Paris travaille en collaboration avec la préfecture et procède à l'enlèvement des épaves signalées.

    Le mieux est de regarder cette vidéo dans lequel tout est dit et montré.


    Epaves de vélo : la brigade est dans la rue! par mairiedeparis

    Pourquoi ne pas essayer de mettre en place une procédure analogue pour les épaves de véhicules automobiles. Par manque de moyens sans doute. Nous avons déjà évoqué deux véhicules abandonnés dans notre quartier, le 16 novembre dernier. Si vous en croisez d'autres, pensez à les signaler aux services de police (commissariat de votre quartier), faute de quoi il n'y a aucune chance qu'elles ne rouillent pas sur place.

    Enlevement-epave-gratuit.jpg


  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • De l'enlèvement des épaves

    Qu'elles soient abandonnées ou volées... les épaves de véhicules automobiles ne devraient pas restées dans nos rues des mois comme c'est le cas.

    Avez-vous déjà demandé à un agent de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), en train de verbaliser les automobilistes en indélicatesse avec l'horodateur, s'il pouvait signaler la présence de telle épave au service chargé de son enlèvement ? Non. Nous, oui. La réponse est la suivante : c'est aux habitants de le signaler quand ils sont gênés par le véhicule... Il fallait y penser.

    Certains ASP continuent à glisser des P.V. sous l'essuie-glace, d'autres non, bien conscients qu'ils ne seront pas payés. Pourquoi perdre son temps.

    Nous avons donc pris contact avec les commissariats concernés pour signifier la présence de deux épaves : une située rue Guy Patin, 10e, l'autre rue du Delta, 9e.

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    Ci-contre à gauche, cette Citroën ZX, immatriculée 5573ZV93, est garée devant le numéro 16 de la rue du Delta depuis le début septembre. Elle n'a pas bougé d'un mètre. Constatation facile à faire puisque le pare-choc arrière est au sol.

    Il se peut bien sûr que le propriétaire tarde à faire les réparations nécessaires pour des raisons qui lui sont propres. Il se peut aussi que le véhicule soit simplement volé et dans ce cas il est du ressort de la police de vérifier sur le registre des déclarations de vol, si ce numéro y figure. Cela semble un peu logique. L'infraction facile à déceler en attendant est le défaut de paiement du stationnement. On peut aussi imaginer une fraude à l'assurance. Le véhicule reste tranquillement là des mois, personne ne bouge, et l'assurance rembourse, ou du moins indemnise le vol de véhicule.

    Dans notre grande naïveté, on pourrait croire qu'un nombre important de procès verbaux sur une même immatriculation déclencherait une alerte. Tiens, immatriculation à vérifier, rapprochement avec les numéros volés. Pourquoi pas ? Tout cela informatiquement. Au lieu de cela, les A.S.P. n'ont plus un regard pour le véhicule qu'ils voient tous les jours.

    paris,10e,épaves,enlèvementMême indifférence pour cet autre véhicule stationné depuis des mois le long de l'hôpital Lariboisière. Il y a bien des interlocuteurs au service des procès verbaux mais les effectifs en diminution (ou les postes à pourvoir en attente, ce qui revient au même... ) retardent toutes les démarches pour demander, et surtout obtenir, un enlèvement des véhicules. Par ailleurs, les démarches s'avèrent longues. Cerise sur le gâteau, il n'y aurait plus qu'un seul véhicule de la préfecture dédié à cette tâche. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il ne tombe pas en panne ! Pourtant, à écouter Claude Guéant sur France Inter la semaine dernière, on n'imaginait pas une situation aussi critique au niveau des moyens alloués à la police.

  • Des travaux d'aménagement rue Budin dans le 18e

    Rue Budin ? Un peu loin de notre zone d'observation habituelle, direz-vous... Un peu, oui, mais c'est aussi rue Budin que se trouve l'école qui accueille les réunions publiques des conseils de quartier Goutte d'Or - Château rouge, auxquelles nous participons régulièrement.

    Lors du dernier conseil, le 20 octobre dernier, des habitants avaient dénoncé une situation difficile dans cette même rue : présence de prostitution, malpropreté, nuisances diverses liées aux trafics bien implantés par là aussi. C'et pourquoi nous irons...

    • ce soir à l'école Budin pour une
      concertation autour des aménagements possibles de la rue Pierre Budin
      18h30

    Est-ce en réaction à ces plaintes récurrentes que le projet de réaménagement a vu le jour ?

    Peut-être pas, car la section territoriale de voirie a déjà pensé et réfléchi aux aménagements possibles comme en témoigne le plan du projet, une étude provisoire que vous pouvez découvrir ci-dessous. Il s'agit bien sûr d'aménagements proposés et la réunion de ce soir permettra d'en discuter et d'en avoir une meilleure vision en grand format...

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  • AUTOLIB' s'annonce dans le 10e

    Mardi soir, une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré une petite pluie. Face à eux, Elise Fajgeles élue chargée de l'espace public dans l'arrondissement, des responsables de la section territoriale de voirie et le directeur du Syndicat mixte d'Autolib. Voici l'essentiel de ce que nous avons retenu : 

    Quelles stations dans le 10e ?

    Treize unités ont été validées. On devrait arriver à une vingtaine quand  les emplacements adéquats seront trouvés, « en concertation avec les habitants » a précisé l'élue.

    • 203 rue du Fg Saint-Martin
    • 143 rue La  Fayette
    • 28 rue de Paradis
    • face au 11 rue de La Grange aux Belles
    • 24 rue de Château-Landon
    • 6 rue Louis Blanc
    • 5 avenue Claude Vellefaux
    • 27 rue Beaurepaire
    • 6 rue de Metz (pour 2012)
    • 91 rue du Faubourg Saint-Denis
    • 60 rue du Faubourg Poissonnière
    • 2 rue du buisson St Louis

    Rien dans le secteur Barbès, du moins côté 10ème. La station prévue dans le haut de la rue du Faubourg Poissonnière ne semble  pas acquise. Par ailleurs, l'emplacement pour le kiosque n'est pas encore trouvé, ce qui pourrait compromettre la date de lancement annoncée pour le 5 décembre à Paris après deux mois de tests sur une soixantaine de véhicules.

    Quel coût pour la ville ?

    Sur un investissement de 60 millions d’euros, 35 incombent à Paris, le reste est partagé entre les autres villes (45). Une redevance est versée par Autolib’ pour occupation de l'espace public à raison de 750 € par an et par place. « Il y a donc un retour prévu sur investissement sur 12 ans pour les communes » a affirmé le directeur du Syndicat Autolib’. Si tout se passe bien, Bolloré reversera 10% du chiffre d'affaire réalisé dans la limite de 50% de bénéfice.

    « Et si ça se passe moins bien… ? » se sont inquiétés certains habitants. Dans ce cas, Bolloré a accepté de prendre en charge 60 millions d’euros de perte.

    Quel coût pour l'utilisateur ?

    •  abonnement 144 €/an (132 pour les familles)
    •  hebdomadaire 15 €
    •  découverte 24h 10 €

    Reste ensuite à payer le temps d'utilisation : entre 5 et 8 € selon le type d'abonnement et le nombre de demi-heures.

    Autonomie de la voiture : 250 km

    Véhicule 4 places- guidage GPS qui donnera en temps réel les disponibilités de places et permettra de réserver un stationnement - bouton d'appel d'urgence

    Quelques interrogations d’ habitants

    • Et si des véhicules autres se trouvent sur les places Autolib’ ?

    Un détecteur de présence permettra de les repérer. Un accord a été conclu avec la Préfecture de police pour l'enlèvement des voitures. (On peut toutefois nourrir quelques doutes à ce sujet au vu de la diminution des effectifs sur Paris comme l'a annoncé Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de Mandat dans le 18e !) Pour expliquer, dissuader, faire de la pédagogie, 800 agents de la ville seront présents. Pas inutile pour contrer les incivilités.

    • En cas d'accident ?

    On actionne l'appel d'urgence. Le véhicule est muni d’un détecteur de choc, qui transmet l'information de toute façon. L’usager sera couvert par une assurance y compris si sa responsabilité est engagée. Mais attention, avec une franchise de 250 € dans ce cas. Et pour les récidivistes, 500€, puis 750€ et… enfin une radiation d'un an.

    • Et l'écologie dans tout ça ?

    Au moins 50% de l'électricité sera verte. Les batteries sont prévues pour durer 1000 cycles de rechargement. Ensuite, elles seront recyclées pour des usages domestiques notamment le photovoltaïque car elles restent efficaces pour ce type d'usage. Après leur deuxième vie, elles seront recyclables à 98%. Pour les voitures, on atteint un taux de 95% recyclable.

    A savoir aussi

    Pour les propriétaires de véhicules électriques, il leur sera possible de recharger la batterie pour 180€/an par voiture et 15€/an pour un deux roues.

    Autre source d'information bien sûr www.autolib-paris.fr  et pour s'abonner  autolib.eu