- à assurer la fermeture effective des terrasses à minuit;
Bars du quartier Clignancourt : signature d'une charte de la vie nocturne
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Ce petit reportage d'Antenne 2 (oui Antenne 2) date de ..... 1994
Nous vous avons fait part des échanges avec la mairie du 18e concernant le bilan des aménagements du carrefour des rues Ramey—Clignancourt—Muller et la nécessité d'avoir une approche plus globale intégrant en totalité les rues de Clignancourt et Ramey (lire notre article). Le bilan de ces aménagements sera notamment présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre qui se tiendra le jeudi 25 mars 2015 avec comme thème : "Transports publics et déplacements".
Avant - après
Or, le haut de la Rue Ramey, situé entre la rue Custine et la rue de Clignancourt, vient de connaître en février 2015 un aménagement de voirie : précisément, il s'agit de la création de stationnement (stationnement 2 roues en majorité, stationnement voitures et une zone de livraison) du côté impair de la voie. Cet aménagement a été réalisé sans aucune information préalable et surtout sans aucune concertation avec les riverains du quartier. Une telle concertation aurait été logique afin de réfléchir à une requalification de la rue Ramey, s'inscrivant dans la continuité des aménagements déjà réalisés (par exemple via la création d'une zone 30 adaptée).
Avant - après
Dans le cadre des actions actuellement menées par la mairie de Paris pour améliorer le cadre de vie (plan contre la pollution, promotion de la végétalisation, plan contre le bruit, etc..), une requalification qualitative de la rue Ramey, un peu ambitieuse donc, aurait pu être menée. Au lieu de cela, qu'avons-nous découvert ? Une solution minimaliste d'aménagement de stationnement sur la chaussée. Qui a le mérite de n'être pas coûteuse, certes.
Une vraie requalification pourrait intégrer par exemple :
- une mise en zone 30 avec des aménagements adaptés
- la création d'un double sens vélo (inexistant dans la rue bien que la rue soit indiquée en zone 30 sur le site de la mairie) avec aménagement adapté
- la végétalisation de la rue avec, par exemple, la plantation d'arbres d'alignement
- un aménagement adapté pour réduire efficacement le trafic de transit, principale cause du non respect du sens interdit rue de Clignancourt. Une telle limitation aurait un effet certain sur la réduction du bruit subi par les riverains de la rue.
De façon plus générale, il semble important que les riverains soient associés de façon plus étroite aux projets d'aménagements, même ponctuels, que la mairie prévoit de mettre en oeuvre. En particulier, nous espérons qu'une réelle concertation sera mise en place pour la prochaine phase d'aménagement du quartier Clignancourt — Ramey.
Jeudi dernier, l'équipe d'animation du conseil de quartier Goutte d'or avait choisi pour thème principal l'Aménagement des Rythmes Educatifs (ARE) qui avait fait couler beaucoup d'encre lors de sa mise en œuvre. Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement au centre Barbara qui avait pour l'occasion prêté sa salle de spectacle.
Invité, Pierre-Emmanuel Marty qui avait participé à l'élaboration du projet à la Ville de Paris et actuellement chef de secteur. Il n'a pas nié les difficultés organisationnelles lors de la mise en place de l'ARE. Par ailleurs, il a convenu qu'il y avait un déficit d'associations intervenant dans les écoles maternelles; une prospection active auprès des associations du quartier devrait permettre d'améliorer cette situation à la prochaine rentrée.
Dans le 18e, ce ne sont pas moins de 1 500 ateliers proposés pour 67 écoles. Plus de 90 % des enfants scolarisés y participent. Le quartier de la Goutte d'or bénéficie de 325 ateliers.
Polémique à ses débuts, l'ARE semble satisfaire le plus grand nombre. A une réserve près tout de même, très peu d'enseignants étaient présents. L'un d'entre eux a fait remarquer qu'il n'était pas facile pour les adultes intervenant dans les écoles de se faire une place: "Il y a encore un souci de repères chez les enfants. Aussi serait-il souhaitable de développer le plus possible des lieux à l'extérieur des établissements". On a aussi entendu une demande de plus d'ateliers sportifs, d'autres sur la possibilité d'activité à l'année, sur la réduction du nombre d'enfants par groupe et encore sur la nécessité d'améliorer le lien entre parents et intervenants.
Deux aménagements de l'espace public étaient ensuite soumis au vote des présents:
- aménagement des arcades de la rue de la Goutte d'or
- végétalisation de la rue Max Lisbonne.
Nous évoquerons ici le premier d'entre eux. De quoi s'agit-il ? Proposé par un collectif d'associations et soutenu par l'équipe d'animation, il est question de mettre en place un mobilier urbain végétalisable avec des modules amovibles, robustes et possiblement déplaçables. On espère ainsi améliorer le cadre de la rue "sans encourager le développement d'usages non souhaités". Coût de l'opération : 4 448 €.
Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises les problèmes rencontrés dans cette partie de la rue particulièrement peu accueillante. Si l'on peut saluer la réflexion menée, nous ne cachons pas notre déception devant un projet réduit à une portion d'à peine 30 m de long alors que nous attendons la requalification des rues de la Goutte d'or et Boris Vian.
Caroline Neyron, élue chargée de la Démocratie locale, a apporté quelques précisions. « Une étude sur les usages sera lancée début avril pour une durée de 14 mois. Il y a une volonté de la mairie du 18e de proposer un aménagement de grande ampleur et durable. C'est un projet de mandature. »
Devant une telle annonce, nous pouvons donc raisonnablement espérer une requalification de grande qualité. Les habitants l'attendent depuis longtemps.
Il ne faudra pas oublier les phases de concertation.
Alors que le conseil de Paris votait le Pacte parisien de Lutte contre la grande exclusion, mardi, un hommage émouvant était organisé par le collectif Les Morts de la Rue place de la République.
Les noms des morts de la rue étaient cités tout au long de l'après-midi
Plus de 480 personnes mortes dans la rue l'année dernière en France à 49 ans en moyenne.
Cela se passe de commentaire !
Depuis la mise en route de Vélib' en 2007, la part du vélo dans les transports à Paris a fait un bond spectaculaire. La mairie de Paris affirme que le nombre de vélos a triplé depuis 2001 mais ce moyen de transport ne représente aujourd'hui que 3% des déplacements. Pour la mandature 2014-2020, le programme électoral commun entre les socialistes et les écologistes pour Paris prévoit de faire passer ce chiffre à 15% à l'horizon 2020, d'où la nécessité d'un plan vélo pour la capitale. Celui-ci a été mis au point entre l'Hôtel de Ville, les arrondissements, les acteurs concernés comme par exemple les associations de cyclistes et bien sûr les Parisiens. "Le volet du plan vélo pour le 9e arrondissement a été élaboré en concertation avec les conseils de quartier, l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) et les élus d'opposition" nous dit la mairie du 9e. On peut néanmoins pondérer cette affirmation en disant que ce sont les seuls bureaux des conseils de quartier qui ont été sollicités, il n'y a pas eu, à notre connaissance, de réunions plénières d'habitants sur le sujet.
Spécificité actuelle du 9e
Situé au pied de Montmartre, le 9e n'est pas un arrondissement simple pour le vélo. Autant les parcours Est-Ouest sont assez faciles car assez plats, autant les trajets Sud-Nord sont difficiles. Monter la rue de Rochechouart ou la rue des Martyrs, la rue Milton ou la rue de Clichy n'est pas chose aisée.
A l'inverse, le 9e est essentiellement composé de petites rues assez tranquilles souvent très agréables à prendre en vélo à l'exception des affreuses rues La Fayette, de Chateaudun ou encore de Maubeuge. Et puis descendre la rue Henri Monnier et la rue Saint Georges tout shuss est quand même amusant même si risqué.
Enfin remarquons qu'à ce jour, le 9e est encore assez pauvre en pistes cyclables. Certes, celle qui longe les boulevards de Clichy et de Rochechouart est bien faite, mais pour le reste, une piste rue La Fayette et partiellement rue de Chateaudun entre le carrefour Kossuth et la rue La Fayette, et c'est tout. Les vélos doivent se contenter des couloirs de bus qui restent quand même extrêmement dangereux ou de couloirs à contre-sens dont certains ne le sont pas moins à cause de l'étroitesse de certaines rues (rue Richer par exemple).
Que prévoit le plan vélo du 9e ?
Le plus innovant ....
Nous vous avions présenté, il y a quelques mois, la Librairie Solidaire de la rue d'Hauteville dans le 10e arrondissement . Nous venons d'apprendre son changement de lieu. Aussi pour ne pas vous y rendre pour rien, notez sa nouvelle adresse 27 rue du Château d'eau, à deux pas de la mairie et pas très loin de la place de la République. Et ce à partir du 18 mars.
On nous l'avait annoncé il y a quelques mois, la remise en double sens au carrefour de Tombouctou est sur les rails. Il s'agit bien de permettre aux automobilistes qui viennent de Barbès de pouvoir tourner à gauche sans aller jusqu'à la place de La Chapelle.
Une modification de circulation attendue depuis longtemps
On peut cependant regretter que des travaux d'ensemble de ce carrefour n'aient pas été coordonnés. D'autant que la Direction de la Voirie et des Déplacements du 18e a déjà planché sur un possible réaménagement (proche de celui proposé par Action Barbès) dans le cadre du groupe de travail sur la Promenade Urbaine. Des économies qui s'envolent pour le contribuable.
On remarquera sur cette photo que les autocars de tourisme gagnent du terrain. Les emplacements de stationnement de la rue de Maubeuge étaient tous occupés à l'heure de la prise de photo, un vendredi matin, et de nombreux autocars étaient en conséquence stationnés sur le pont Saint-Ange, comme souvent.
Nous avons plusieurs fois relayé les moments conviviaux proposés par l'association Quartier Partagé: loto, concours de pétanque...
Une nouvelle fois, les habitants du quartier Saint-Vincent de Paul et des deux Gares pourront participer au Loto organisé par cette association.
Une animation gratuite dimanche 15 mars à 14h30 au 12 rue Bossuet.
Pour trois séances, le Louxor va revivre comme à ses débuts. Sur l'écran "historique" de la salle Youssef Chahine, Serge Bromberg accompagnera au piano trois projections de films muets.
Passionné de cinéma, Serge Bromberg a fondé en 1985 la société Lobster Films qui a pour but de valoriser et de restaurer de nombreux films du patrimoine. Le programme :
DIMANCHE 15 MARS À 11H
CINÉ-CONCERT CHAPLIN, KEATON, LAUREL ET HARDY
Un programme de trois courts-métrages avec:
- Charlot émigrant : Chaplin, à la recherche du rêve américain, rencontre une jolie émigrante et sa mère dans un bateau.
- La maison démontable : Buster Keaton se voit chargé de construire une maison en kit, mais toutes les boîtes ont été inversées !
- Œil pour œil : Laurel et Hardy vendent des sapins de Noël de porte en porte en plein mois d'août. Ils se disputent avec un client peu enthousiaste et démolissent progressivement sa maison tandis que celui-ci détruit leur voiture pièce par pièce.
Supplément de 2€ pour cette séance (ciné-concert).
Pas de supplément demandé aux porteurs de la carte abonné Louxor 5 et 10 places.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
VENDREDI 17 AVRIL À 20H
CINÉ-CONCERT "L'HOMME À LA CAMÉRA"
Un film de Dziga Vertov
Russie - 1929 - 1H05
Synthèse des travaux de Vertov depuis les années 1920, L'Homme à la caméra est, plus qu'une symphonie de la ville, un manifeste de la conception du cinéma par le groupe avant-gardiste des Kinoks (œil vérité). Premier film russe sans intertitres, montage "musical" de quelques 1 700 plans, à mi-chemin entre documentaire et film expérimental, L'Homme à la caméra frappe encore aujourd'hui par l'audace de son inventivité.
Tarif unique : 8€
Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
MARDI 16 JUIN À 20H
CINÉ-CONCERT "VISAGES D'ENFANTS"
Un film de Jacques Feyder
FRANCE-SUISSE - 1925 - 1H57
Dans le village suisse de Le Valais, Jean, traumatisé par la mort de sa mère, est confié à son parrain.
" L'originalité principale provient de ce que le récit est situé au niveau des enfants et en particulier du héros, le petit Jean. Ce point de vue se maintient sans artifice tout au long de l'intrigue et s'appuie sur une connaissance profonde de l'âme, de la psychologie et des comportements enfantins."
Jacques Lourcelles - Dictionnaire du Cinéma
Tarif unique : 8€
Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.
C'est au détour d'un article publié sur le site lequotidiendumedecin.fr le 9 mars et intitulé Prévention et salle de consommation, la Fédération Addiction réagit à la future loi de santé que l'abandon du 39 boulevard de La Chapelle pour l'installation de la salle d'injection supervisée dans le 10e arrondissement a été quasiment officialisé.
Même si cette information circulait déjà depuis quelques semaines, il est quand même surprenant que celle-ci nous parvienne par ce biais, presque en catimini. Il est certain qu'une déclaration claire et argumentée de cette décision par la mairie de Paris ou la mairie du 10e aurait été préférable. Les arguments qui nous ont été présentés pour ne pas installer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle sont assez convaincants puisque les conditions de départ pour la mise en place de cette structure ont considérablement changé avec le temps et que d'un endroit potentiellement adaptable on est passé à un lieu peau de chagrin réclamant des travaux importants requérant du temps et incompatibles avec l'urgence des besoins.
Ce micmac créé une situation préjudiciable pour le projet.
A n'en pas douter, les opposants y verront une victoire et ne manqueront pas de faire le tapage nécessaire, notamment auprès des médias, pour faire passer le message du bien fondé de leur position, instrumentaliser cette décision comme ils l'ont fait de façon malhonnête après l'avis du Conseil d'Etat.
Par ailleurs, le changement de lieu crée l'incertitude. Il est clair que l'implantation d'une SCMR pose des interrogations, voire des problèmes au voisinage le plus proche, que cela soit fondé ou non, c'est là une réalité à ne pas négliger.
Sur ces deux points, disons que la mairie de Paris, si prompte à communiquer à grands frais sur ses projets de toutes natures, joue un mauvais jeu. Pourquoi ne pas dire les choses clairement et à froid au lieu de laisser s'installer doutes, inquiétudes et interprétations en tous genres, alimentant des polémiques et des oppositions très préjudiciables au projet. C'est un mauvais calcul et nous le regrettons.