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  • C'était hier, quand la voiture s'invitait partout

    Aujourd'hui, nous vous envoyons une carte postale d'un passé pas si lointain. Vue sur l'hôpital Lariboisière dans les années 1970. On aperçoit la Goutte d'Or avec la flèche de l'église Saint-Bernard en fond, mais au premier plan ce qui attire le regard quelques décennies plus tard, c'est la cour centrale de l'hôpital qui est littéralement envahie de voitures. En effet, juste sous les fenêtres des malades et des services, s'alignent des dizaines de voitures, ce qui est un comble quand on sait que l'architecture de cet hôpital a été conçue pour assurer une bonne ventilation des bâtiments pour permettre aux patients de bénéficier d'un "bon air".

    Les années ont passé et on n'imaginerait pas aujourd'hui cette cour transformée en parking. Ce petit retour dans le passé nous montre l'omniprésence de la voiture dans la conception de l'espace public. On était là à l'apogée du "tout voiture", mais si depuis la répartition de l'espace public est redistribuée progressivement en défaveur de la voiture, il faut rappeler que ce mode de déplacement minoritaire à Paris occupe toujours un place majoritaire de l'espace parisien. Il y a donc encore de la marge pour faire plus de place aux modes de déplacement doux.

    Et peut-être que dans un avenir pas si lointain, nous porterons le même regard sur des rues et places qui aujourd'hui font encore trop de place à la voiture, que celui que nous portons sur cette cour-parking.

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  • Une présence policière inédite sur le secteur Barbès - Goutte d'Or

    Certains l'auront sans doute remarqué : le bleu est omniprésent dans le sud de la Goutte d'or en ce moment. Et par là nous ne visons pas l'agréable beau temps sévissant à Paris depuis quelques jours, mais bien l'impressionnant déploiement de forces de l'ordre observable dans tout le quartier ces deux dernières semaines.

    De mémoire d'habitants, on avait pratiquement jamais vu cela. Quasi concomitante avec le début du Ramadan, une période marquée traditionnellement par une présence policière accrue, cette démonstration de force se distingue cependant des années précédentes par le nombre de fonctionnaires engagés et surtout par l'activisme de ces derniers sur la voie publique. Alors qu'elles nous avaient trop souvent habitués à une passive attente dans leurs camions, les forces mobilisées - policiers et gendarmes - occupent depuis trois semaines le terrain comme jamais. Elles patrouillent quotidiennement, contrôlent le respect des règles sanitaires (port du masque, couvre-feu) - et même du code de la route ! -, avec un zèle inhabituel pour le quartier.

    Cette présence policière massive et continue produit d'ailleurs déjà de premiers effets positifs dans une zone particulièrement éprouvée par les violences ces derniers mois. Les abords immédiats de la station Barbès ont ainsi été en bonne partie libérés de leurs nombreux dealers, permettant ainsi de restaurer un fragile sentiment de tranquillité. Fait rare, les vendeurs à la sauvette qui opéraient sous le métro aérien après les marchés du mercredi et du samedi ont quitté les lieux, demeurés propres toute la semaine désormais. L'afflux massif et quotidien de personnes venant faire leurs courses à Barbès avant la rupture du jeûne se fait aussi sans débordements majeurs, contrairement à certaines années précédentes. Bref, les choses s'arrangent dans un quartier qui en avait grandement besoin. Et s'il nous semble normal de dire quand cela va mal, il nous a paru tout aussi juste de saluer lorsque cela va mieux.

    Bien sûr, cette présence policière massive ne constituera pas la solution miracle à tous les problèmes du quartier, surtout si elle prend fin dès le terme du Ramadan, en mai prochain. Forcément, il faudra veiller aux éventuels effets de report qu'un tel déploiement de force ne manquera pas de provoquer, certains étant déjà visibles du côté de la rue de Sofia ou de la gare du Nord. Evidemment, nous devrons rester vigilants face aux éventuels effets d'affichage sécuritaires dont notre quartier pourrait être de nouveau l'instrument dans la perspective d'échéances électorales à venir.

    En attendant, ne boudons pas notre satisfaction de voir les pouvoirs publics prendre (enfin !) la mesure de l'insécurité pourrissant la vie quotidienne des habitants du Sud de la Goutte d'or depuis bien trop longtemps. Cet effort policier est nécessaire à cet endroit actuellement. Espérons qu'il dure et s'étende, sans se dissoudre.

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  • Un concours d'éloquence pour les lycéens du 9e

    La Mairie du 9e arrondissement, en partenariat avec Sciences Po Paris et les lycées de l'arrondissement, lance le premier concours d'éloquence pour les élèves de seconde du 9e.

    "Ce concours, organisé à la fin de l'année scolaire, sera l'occasion de favoriser les arts et la culture, tout en permettant aux lycéens volontaires d'accéder à  une expérience unique et enrichissante.

    Plus qu'un simple concours de rhétorique, il s'agira de donner aux élèves des clés afin qu'ils puissent défendre des causes qui leur tiennent à cœur et deviennent ainsi de véritables citoyens éclairés au service de la cité. Ce projet est également pédagogiquement stimulant, et leur sera d'une grande utilité pour leurs années de lycée. En effet, l'éloquence est à la croisée de nombreuses disciplines : français, littérature, philosophie mais aussi histoire et arts ; ce concours sera donc l'opportunité pour les élèves de lier et de réinvestir des connaissances diverses.

    Pour préparer le concours, un système de mentorat à la mairie du 9e arrondissement sera mis en place tout au long du mois de juin encadré par sept étudiants de Sciences Po Paris.

    Des ateliers individuels ou en très petits groupes seront ainsi donnés par des étudiants de Sciences Po, dans le cadre de leur parcours civique, sur les créneaux où les élèves n'auront pas cours."

    Les élèves du 9e actuellement scolarisés en classe de seconde et intéressés par ce concours sont invités à se porter volontaires par l'envoi d'un courriel de motivation à : webmairie9@paris.fr

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  • Perry Féérique, un nouvel atelier de réparation de vélos au coeur de la Goutte d'Or

    Au 32 rue Laghouat, tout à côté de l'Olympic Café, un nouvel atelier de vélo a ouvert ses portes en février dernier : Perry Féérique.

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    Dans cet atelier loué par la Semaest, Matteo et son acolyte vous accueille du lundi au samedi pour prendre soin de votre deux-roues. Vous pouvez même prendre rendez-vous avant de vous déplacer pour un accueil sans attente (matteo@perryfeerique.fr / 01 88 48 42 86), et il y a même possibilité de réserver un créneau directement en ligne (cliquer ici).

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    L'accueil est sympathique et professionnel, et les délais de réparation sont raisonnables. Que de bonnes raisons pour emmener réparer sa bicyclette chez Perry Féerique !

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    Perry Féérique

    32 rue Laghouat, Paris 18e

    Site internet : perryfeerique.fr/

    Mail : matteo@perryfeerique.fr

    Tel : 01 88 48 42 86