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  • De nouveaux objets dans l'espace public

    Certes, cela ressemble à des "pissotières" ou à des vespasiennes version caoutchouc ! Seront-elles plus utilisées que les sanisettes de JCDecaux, dont il faut rappeler qu'elles sont gratuites depuis des années ? mais, bien sûr, plus encombrantes.

    paris,barbès,goutte-d-or,pissotière,vespasienne,épanchement-urineUn modèle assez analogue, en bleu, avait fait son apparition à l'été 2010 du côté de la rotonde de Ledoux près du plan d'eau de La Villette. Voir notre article de l'époque avec photo. Pourquoi avoir attendu trois ans pour étendre leur utilisation si le bilan qu'on en a tiré alors était positif ? Car nous supposons que ce bilan était favorable à leur extension dans les quartiers de Paris qui souffrent le plus des épanchements d'urine.... ou mictions, dans le langage policier et juridique.

    Certains trottoirs de la Goutte d'or sont en permanence maculés de longues coulures noires courant vers les caniveaux. On les a tous remarquées et la présence proche d'une sanisette n'y change rien. Contre ces incivilités, des habitants se sont mobilisés, y compris en créant un forum pour recueillir des témoignages, comme sur Chateaubouge. Ici, il semble que l'expérimentation nouvelle s'inscrive dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire (ZSP). Ce nouveau matériel urbain peut surprendre, toutefois s'il se révélait efficace, on se ferait un plaisir de l'accepter malgré une certaine laideur, et même son manque d'esthétique certain. A suivre donc.

    Voir aussi un article récent paru dans le Parisien.  qui donne des détails sur ces gros objets en plastique gris.

  • Gros plan sur la cybercriminalité

    Puisque vous êtes en train de lire cet article sur notre blog, cela signifie que vous vous êtes familiarisé avec le secteur de l'informatique, vous n'êtes peut-être pas un expert, mais déjà un utilisateur averti.

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    Pourtant il semble que nous soyons tous trop confiants avec les ordinateurs et surtout que nous ne nous méfions pas assez de tout ce que cachent nos écrans. A en croire le bulletin de la préfecture de police de cette semaine, nous sommes épiés à longueur de temps : des délinquants aux doigts agiles traquent nos mots de passe, des sociétés revendent leurs fichiers et de fait nos adresses électroniques "phishées" — hameçonnées, tout cela relève d'un fran-glais horrible ! — d'autres nous inondent de spams, de messages indésirables, de fenêtres publicitaires attractives et trompeuses.... Arrêtez ! N'en jetez plus ! la cour est pleine. 

    Voici un extrait du  bulletin du 7 mai de la Préfecture : n'êtes-vous pas tenter de ranger votre netbook ou votre cher Mac au fond d'un tiroir et, enfin, de profiter du beau temps !

    Quelques délits informatiques

    Subtilisation de coordonnées bancaires sur de faux sites Internet (« phishing » ou « hameçonnage »), vol de fichiers clients, espionnage d’ordinateurs, usurpation d’identité numérique pour envoyer des méls d’insulte ou collecter de l’argent pour une fausse cause (arnaque à la nigériane), sabotage d’ordinateurs au moyen de vers ou de virus, les infractions commises sur Internet prennent une ampleur sans précédent. Parmi les dernières trouvailles des hackers, le blocage de votre ordinateur avec un message vous demandant de l'argent pour le débloquer ou encore la capture de tous les flux d'informations (notamment des données bancaires) circulant entre votre appareil - ordinateur, smartphone, tablette - et la borne Wi-Fi à laquelle vous l'avez connecté.

    Heureux celui qui continue à communiquer par téléphone ou par la poste ! Vite, un Bic, une feuille blanche et un bon vieux timbre....

    Si malgré tout, pour vous faire peur, ou pour opter pour les solutions de prudence, vous voulez consulter les conseils de la préfecture, vous pouvez télécharger la plaquette mise en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Téléchargez la plaquette

  • La salle Saint-Bruno sur la toile

    Nous avons reçu une invitation à nous rendre sur le site internet collectif du quartier de la Goutte d'Or.... 

    Allons-y !  www.gouttedor-et-vous.org

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    Vous y trouverez toute l'actualté de la vie de quartier, les événements festifs ou/et culturels. 

    Le projet est piloté par la Salle Saint-Bruno, qui vous invite à venir animer et actualiser ce site internet. Vous pouvez rejoindre le groupe de rédaction le jeudi 16 mai à 18h30 à la Salle Saint Bruno, pour plus d'informations.

    Prenez contact avec Maud Gillet, Coordinatrice Animation locale de l'Association Salle Saint Bruno, 9 rue Saint Bruno, 75018 Paris.

    Tél : 01 53 09 99 56  ou www.sallesaintbruno.org

     

     

     

     
  • "Dans-ma-rue" prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages. 

  • Joli mois de mai....

    Prenez le temps d'écouter cette interview de Monsieur Grimaud. Grimaud ? Le préfet Maurice Grimaud. Son nom est resté dans les mémoires des baby boomers qui ont vécu les événements de mai 68, et des autres, car il a su gérer les manifestations et les barricades, maintenir un ordre incertain en rappelant à ses hommes que le métier de policier n'est pas un métier comme les autres — il le dit dans l'entretien avec beaucoup de conviction et un sens aigû de ses responsabilités d'alors —, et malgré les nombreux blessés des deux côtés, on n'a eu à déplorer aucun mort du fait des forces de l'ordre sur le terrain. 

    Le ton et les souvenirs sont précis, le fond est emprunt de beaucoup d'humanité, comme si parmi ses adversaires qu'il nomme les "galopins", il y avait eu un ou deux fils.... On aimerait que tous les préfets ressemblent au Préfet Grimaud. L'interview date de 2008, elle est en ligne sur le site de la Préfecture de Police.

    Un lien vers un échange d'une heure entre le préfet Grimaud et Daniel Cohn-Bendit ici.

    Il ne nous a pas échappé que le 8 mai reste attaché à la capitulation de l'Allemagne nazie, en 1945, mais à chacun ses souvenirs...

    Toutefois, vous pourrez retrouver des lieux de commémoration de la Seconde guerre mondiale sur le site de Evous avec un historique des grandes dates de la libération.

  • Nicolas Philibert au Louxor ce soir

    Ce soir le coup de coeur de la direction du Louxorparis,barbes,louxor

     va à 

    LA MAISON DE LA RADIO

    Avec la participation exceptionnelle de 

    Nicolas Philibert, réalisateur.

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    Une plongée au coeur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses dont la matière même, le son, demeure invisible. 

    Séance suivie d'une discussion avec Nicolas Philibert. 

    Toute la programmation sur le site du Louxor.

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.