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  • C'est dimanche

    C'est dimanche, oui, et nous sommes en décembre, la préparation des fêtes de fin d'année, même à Barbès, cela prend du temps...
    Vous ne nous en voudrez pas si aujourd'hui nous faisons relâche ?

    Une devinette pour distraire les plus perspicaces : d'où cette vue sur le Sacré Coeur a-t-elle pu être prise ?

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    La date ne vous aidera pas... Réponse lundi. Bon dimanche à tous.

  • Square Alain Bashung

    Le passage de square Jessaint à square Alain Bashung n'a pas fait progresser beaucoup le chantier... Nos photos vues chronologiquement montrent soit un engin de terrassement, soit un gros tas de gravillon, mais jamais nous ne sommes tombés sur une activité quelconque sur ce terrain entouré d'immeubles.

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    paris,18e,square,jessaint,alain-baschungTout est là pour que le jardin progresse. Les plans, la concertation, bouclée depuis bien longtemps, la demande dans le quartier, le nom définitif, Alain Bashung, voté en conseil d'arrondissement à l'unanimité, et confirmé au Conseil de Paris... Certes, le panneau visible sur les grilles, précise que l'ouverture est prévue au printemps 2012. On n'est donc pas en retard.

    On s'interroge malgré tout sur la durée totale de ce chantier, qui ne supporte pas les contraintes nombreuses auxquelles doit satisfaire une école, par exemple.

    Nous sommes parfaitement conscients que ce sujet est récurrent et que nous le traitons régulièrement dans nos colonnes. Ici le 31 aout, et là le 8 mars 2011, et même dans notre bulletin n°19 en marge de droite.

    Nous ne cesserons que le jour de l'inauguration.

  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

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    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • Dernier compte rendu de mandat de B. Delanoë dans le 9e

    Ce soir, le maire de Paris sera accompagné de son équipe municipale pour rendre compte de la politique menée en 2011. Marie Trellu-Kane, co-fondatrice et présidente d'Unis-Cité, membre du Conseil économique et social et administratrice de la nouvelle Agence pour la Cohésion sociale et l'égalité des chances, interviendta sur le thème : "Le partenariat associatif : la démocratie de proximité parisienne".

    La réunion aura lieu ce soir,

    jeudi 15 décembre, à 18h30, salle Rossini,

    mairie du 9e, 6 rue Drouot.

  • Histoire de glacis, maçonnerie d'angle

    Paris,18e,glacis, angle,Non, nous ne nous spécialisons pas dans l’inventaire et le classement des recoins du quartier. Bien que… ayant une certaine expérience dans ce domaine, il suffirait d’un peu plus d’attention, quelques observations  ciblées… Nous verrons plus tard. Lors d’une période d’inactivité !

    A deux pas de notre chère station de métro Barbès-Rochechouart –on aperçoit le viaduc au fond de la photo à droite – les services de la voirie ont construit un glacis aux dimensions imposantes. Celui que nous avions obtenu il y a plusieurs années et qui ne s’avéra pas être une solution satisfaisante … était plus modeste. Voir ci-dessous en version originale et en version fleurie, façon "photoshop". La taille et le nombre de pavés sont-ils gage d’efficacité ? Nous le souhaitons pour les habitants de la rue des Islettes.

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    Nous l’avions repéré pour être, non seulement, un urinoir sauvage (est-ce l’urinoir ou le pisseur qui est sauvage d’ailleurs ? ), mais également un lieu qui attirait les dépôts de toutes tailles, de la vieille machine à laver aux sacs poubelles de 20 litres. La partie du trottoir qui borde cette construction en pavés a également était refait.

    Les différents règlements de voirie qui ont défini la largeur des voies de Paris ont favorisé l'apparition de tels recoins au creux des décrochés entre immeubles. Il semble que, dans le cas présent, les urbanistes de 1883 aient pensé que la rue des Islettes, anciennement rue neuve de la Goutte d’Or, était trop étroite : ils avaient pris un décret d’alignement, qui n’a pas été retenu dans le présent plan local d’urbanisme. Certains immeubles construits entre les deux règlements laissent une plus grande largeur à cette voie qui ne comptait que 6m à l’origine, lors de son classement en 1863.  

    Nous rappelons que c’est fin décembre 2010 que le recoin de la station Barbès donnant sur le Louxor a été fermé par les bons soins de la RATP par une grille tout à fait identique à celles de la station. C'est à la demande expresse des personnels qui ont refusé de procéder à la relève des compteurs dont l’accès à la trappe a été considéré comme insalubre. La RATP et la Ville de Paris ont donc trouvé un compromis pour faire exécuter les travaux, la RATP acceptant d’en assumer le coût et la Ville acceptant de céder une partie de son espace public pour un usage privatif. En tant qu’habitants, nous avons remarqué que les « pisseurs » ont trouvé d’autres piliers et d’autres lieux… comme l’angle de la palissade du Louxor sur le boulevard de Magenta.Le marchand de chaussures tout proche vous le confirmera, lui qui lave à grande eau tous les matins.

  • Retour sur les vélos...

    Nous avons écrit un article le  1er décembre sur une activité qui nous paraissait louable, à savoir l’enlèvement par les services de propreté de la Ville des vélos abandonnés sur l’espace public.

    Mais le même jour, le site de Vélorution dénonçait la même activité, avec des arguments justes aussi.

    paris,cylce,épave,destruction,recylclageFatalement nous sommes sensibles à cette divergence d’opinion. N’avons-nous pas été un peu trop rapides à plébisciter cette initiative ? Par ailleurs, il nous faut dire aussi que les épaves d’automobiles que nous avons signalées aux commissariats de police locaux en novembre sont toujours à la même place, malgré nos signalements. Donc traitement différent. Même si, là, c'est la Préfecture qui se charge de l'enlèvement seule.

    Alors ? Comment Vélorution justifie-t-il sa position ? Et pourquoi appelait-il à manifester à Paris le 3 décembre contre cette mesure :

    Vélorution Paris dénonce la destruction illégale de milliers de vélos par la Préfecture de Police et la Mairie de Paris

    D’après les associations de cyclistes, il semble que la Préfecture de police ne fasse pas bien la différence entre des vélos qui pourraient mieux se porter ou dont l’entretien laisse à désirer, avec des vélos réellement abandonnés, parfois après un vol. A partir de cette constatation, elles comptabilisent les plaintes de propriétaires de cycles qui n’ont pas retrouvé leur bicyclette là où ils l’avaient laissée. Elles dénoncent aussi le manque de concertation. Et de façon à peine voilée, elles mettent en avant le statut privilégié des Vélib’ qui, eux, sont liés à de « juteux contrats de publicités »… Si cette accusation d’abus de pouvoir – car il faut bien appeler cet enlèvement par son vrai nom s’il est avéré – devait se confirmer, la Ville et la Préfecture devraient donner des explications crédibles.

    Le communiqué de presse publié par l’association Vélorution en octobre 2010 donnait suffisamment de détails pour être clair. Prenez le temps, comme nous, de le lire pour forger votre jugement. Vous trouverez un mini dossier de presse très complet.

    A l’heure où tous s’accordent à donner du poids au processus de recyclage des objets, quels qu’ils soient, nous ne voyons pas pourquoi il faudrait détruire des vélos, qui au mieux peuvent être réparés, et au pire, peuvent fournir des pièces détachées ?

    Les autorités locales devraient rattraper le train et oublier que nous ne devons plus être dans une société de consommation à tout va, dans laquelle on jette l’ancien pour acheter du neuf. Chez les particuliers aussi on s’habitue à faire de sérieuses économies. Il va donc falloir apprendre à réparer, faute de moyen pour acheter.

    C’est là qu’il faudrait prendre exemple sur les Allemands, sur l’attitude des citoyens face à la consommation et au recyclage et non pas sur la rigueur supposée de leurs dirigeants. La rigueur étant une discipline qui s’applique surtout aux autres….

    * Voir aussi la position de la mairie de Paris, dans un article du Parisien en février dernier, déjà, par la bouche de François Dagnaud responsable de la propreté dans notre ville. Mais qui dit la vérité ? On reste dubitatif quand on lit les informations sur le sujet en ligne sur paris.fr, à savoir :

    Le recyclage des épaves de vélo  : Les épaves de vélo sont recyclées ou confiées à des associations en vue de leur réemploi : depuis décembre 2010, une convention permet à la ressourcerie l'Interloque  d’utiliser les épaves de vélo en vue du recyclage de tout ou partie de leurs pièces.

    Un projet porté par l’association de cyclistes Vélorution pour la future Maison du Vélo s’inscrit dans cette démarche.

    Hum ? Recylclées ou passées au pillon par la préfecture ???

  • Place de la République

    La mairie du 10e nous fait savoir qu'une réunion de présentation du projet de réaménagement de la Place de la République aura lieu ce mardi 13 décembre, à 19 heures, au gymnase Jean Verdier, 11 rue de Lancry, 10e.

    C'est une réunion publique où chacun peut se rendre pour en savoir plus...

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  • Le bruit des pavés...

    Nous avons parlé de la vitesse et du bruit la semaine dernière ici, pour souligner que ralentir la vitesse des véhicules à moteur en ville pouvait procurer une baisse sensible du bruit.

    Nous avons été informés que la mairie du 18e entreprend une consultation des habitants sur le sujet. Elle vous invite à donner votre avis sur le choix des revêtements de chaussée, entre autres. Il s'agit de travailler à l'élaboration  d'un plan de prévention du bruit dans l'environnement, le PPBE.

    La réunion aura lieu ce soir salle Utrillo de la mairie du 18e, à 19 heures; elle sera animée par Dominique Lamy, adjoint chargé des transports et des déplacements, et Pascal Julien, adjoint chargé des espaces verts et de l'environnement.

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    Les cinquièmes assises nationales de la qualité de l'environnement qui ont eu lieu en 2007 à Reims ont permis de mettre en ligne de nombreux documents, les diaporamas qui avaient été présentés alors aux participants ; ils permettent de mieux comprendre les enjeux sur la santé des personnes. La directive européenne qui soutient toute la démarche peut être lue ici dans le détail ainsi que son contexte, ses objectifs, les champs d'application, etc.