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  • Une salle pleine ... à craquer.

    Conseil de quartier Goutte d'Or le 23 novembre

     

    Espace public : prostitution, vente à la sauvette, drogues, propreté… tout y est passé pendant ce conseil de quartier très animé, devant une salle archicomble. Thème hautement sensible dans ce secteur du 18e.

    Pour répondre aux questions, le commissaire divisionnaire M.Clouzeau, le premier adjoint Eric Lejoindre, un représentant de la DPP (Direction de la prévention et de la protection), le responsable RATP de la ligne 4.

     

    PHOTOS - Goutte d'Or CQ du 23 nov 2010 web.JPG

     photo de la salle de l'école élémentarie de la rue P. Budin.

     

    Plusieurs habitants, jeunes qui viennent de s’installer et moins jeunes qui habitent le quartier depuis de très nombreuses années, ont le sentiment que leur quartier est abandonné, qu’il n’est plus le même. Dealers, toxicomanes qui se droguent sous les fenêtres et dans les halls d’immeubles, agressions, prostitution, extension des espaces de vente à la sauvette, gêne pour les commerçants et perte de chiffre d’affaires, métro Barbès difficile d’accès, bruits nocturnes liés aux débits de boissons alcoolisées illégaux, la situation se dégraderait.

    Les rues les plus citées, rue Dejean, Poulet, de Suez, de Panama, Myrha, boulevard Barbès aussi, le carrefour Barbès et le marché boulevard de La Chapelle, rue des Poissonniers.

    Eric Lejoindre a tenté de rappeler les efforts conséquents de la Ville et de la mairie du 18e pour éradiquer l’habitat insalubre, refaire  le square Léon (coût 500 000 €), mettre en place des équipes de développement local, subventionner des associations, faire avancer le projet de « marché des cinq continents » - qui attend depuis au moins 10 ans-. Son discours n’a pas été vraiment entendu.

    Le commissaire Clouzeau, qui a choisi de venir dans le 18e, a reconnu les difficultés rencontrées par ses agents.  Pour avoir connu le quartier il y a 20 ans, il ne lui semble pas que la situation se soit dégradée. Et pourtant, impossible d’éradiquer la vente à la sauvette : « police-menottes-prison », ce n’est pas possible. « On est devant des infractions : on ne peut mettre que des contraventions aux vendeurs, très nombreux en effet, PV qui ne seront d’ailleurs jamais payés ». Car si on en fait un délit, encore faut-il qu’il soit suivi d’une sanction. Or la garde à vue n’est guère à la mode et on ne peut pas en mettre 100 ! Puisqu'ils ne tiendraient pas dans le commissariat ! Ce phénomène est donc traité comme un problème d’ordre public : et nous, usagers de da station, nous constatons que la police fait un contrôle, les vendeurs changent de trottoir, la police repart, les vendeurs reviennent.   

    La hiérarchie des priorités : impossible aussi de mobiliser en permanence trop de policiers, alors qu’il y a des problèmes plus graves comme le trafic de stupéfiants. La seule sanction possible, et même efficace, reste la saisie de la marchandise. «  Mon meilleur outil, c’est la benne !! » conclut-il à ce sujet.

    Et la prostitution ? Rappelons que le racolage est devenu un délit. Une forte pression a été exercée sur Paris intra muros il y a quelques années. De fait, elle s’est alors déplacée, vers les boulevards des Maréchaux, et les bois, souvent dans des conditions d’insécurité considérables. Mais on la voit réapparaitre depuis quelques mois dans les voitures et même dans des halls d’immeubles. Les interpellations quotidiennes sont toutes classées sans suite par le Parquet qui estime que les prostituées sont avant tout des victimes et qu’il faut attaquer les réseaux. « On vide la baignoire avec une cuillère percée » !! s'exclame le commissaire. Pas d’évolution possible sans changement de politique pénale.

    Au final, on comprend que la ville ne reste pas inactive surtout en matière de réhabilitation, d’urbanisme, de logements, d’aide aux associations qui œuvrent sur le terrain. Là, les habitants le reconnaissent volontiers. Ils reconnaissent également que la Préfecture de police, mène des actions régulières : ainsi le 18 novembre dernier, une opération conjointe police/douanes de lutte contre la vente à la sauvette de cigarettes contrefaites dans le secteur Barbès/Rochechouart (18e) a permis d’interpeller 28 personnes. Ils reconnaissent encore que beaucoup de moyens et de personnes sont mobilisés, mais ils voient surtout que la misère est plus grande. Malgré cela, ce 23 novembre ils étaient très nombreux à ne pas voir le résultat de tous ces investissements humains et financiers et le faisaient savoir tant à la mairie qu’à la police. Les expressions «  quartier non mixte » et « ghettoïsation » sont revenues souvent dans les interventions. 

    PHOTOS - Jessaint Chapelle DPE.JPGMais personne n’a fait remarquer qu’il y avait depuis plusieurs années des suppressions importantes de fonctionnaires de police, de magistrats, d’enseignants, de moyens dans les services publics…

    En conclusion, nous n’avons pas été surpris par les déclarations de uns et des autres, car nous ne connaissons que trop la situation dans nos quartiers, toutefois l’absence d’évocation des suppressions d’effectifs dans la police, comme dans les autres services publics au demeurant, laisse perplexe. De la part du commissaire, on peut comprendre qu’il ne les mette pas en avant, par respect de la politique de son ministère, mais de la part des élus, ce silence est moins compréhensible.

     

  • Un polar recommandé par la Préfecture de police

    On ne reçoit pas tous les jours des conseils de lecture dans le bulletin d’information de la Préfecture de police. Une fois n’est pas coutume. Le Point Info de la Préfecture de police de ce 23 novembre était porteur d’une critique littéraire et se fasait l’écho de la remise du Prix du Quai des Orfèvres 2011. Nous aussi, à Action Barbès, nous avons eu nos coups de cœur polar  comme en témoignait notre soirée littéraire de mars dernier, avec Marc Villard.

    PHOTOS --- book_cover_du_bois_pour_les_cercueils_113819_250_400.jpgQue disait le bulletin de la PP sur son Prix ? Voyez vous-même : « Claude Ragon a été proclamé aujourd’hui, par le préfet de police, Michel Gaudin, lauréat du 64e prix du Quai des Orfèvres pour son roman Du bois pour les cercueils.

    A la manière d’un Maigret, un roman d’ambiance, les coulisses d’une usine de transformation de bois, le climat du Jura en hiver, des habitants durs à la tâche et pas très causants… L’enquête des gendarmes n’ayant pas convaincu, le commissaire la reprend avec ses méthodes, à l’ancienne, sur le terrain plutôt que dans les laboratoires de la police scientifique, dans le bruit des ateliers, les odeurs de colle et les courants d’air…

    Fondé en 1946 par Jacques Catineau, ce prix couronne chaque année, sur manuscrit anonyme, un roman policier français, décrivant les modalités de fonctionnement de la police et de la justice française.
    Le jury du prix du Quai des Orfèvres est placé sous la présidence du directeur de la police judiciaire de la préfecture de police. »

    L’ouvrage récompensé par les membres du jury est publié par les éditions Fayard, avec un tirage de 50.000 exemplaires.

    Quelques mots sur l’auteur, grâce au communiqué de l’AFP : Claude Ragon, né à Madrid, marié et père de deux garçons, est un ingénieur retraité de l'industrie du bois dans laquelle il a travaillé de 1965 à 2002.
    Il a vécu jusqu'à l'âge de 20 ans en région parisienne et vit aujourd'hui à Seyssel une commune limitrophe de l'Ain et de la Haute-Savoie où il pratique la marche, le cyclisme et la lecture.
    Il a publié un premier roman il y a quelques années chez un petit éditeur, "L'assassin n'aimait pas les livres", et a tenté six fois, a-t-il dit, sa chance pour le prix quai des Orfèvres.

    La tenacité a du bon quelquefois...

  • Dans le 10e aussi, les salles de conso suscitent le débat

    Notre journal paru la semaine dernière ouvrait ses colonnes au problème des salles de consommation à moindre risque, préconisées par les spécialistes et refusées par Matignon. Le problème est ressenti par les maires des grandes villes de façon plus aigüe que par les politiques de notre gouvernement. Il y a donc débat, y compris au sein des partis, puisque certains maires de droite comme de gauche se sont prononcés en faveur de l’expérimentation.

    Europe Écologie - Les Verts  du 10e nous ont adressé une invitation à participer au débat qu’ils organisent le 29 novembre à 20 heures, au Comptoir général, situé 80, quai de Jemmages dans le 10e, avec des invités de marque :

    • + Eva Joly, Députée européenne d’Europe Ecologie
    • + Anne François, Médecin à Quai9, la Salle de Consommation à Moindre Risque de Genève
    • + Elisabeth Avril, Médecin, directrice du Carud “ Gaia ”, intervenante à la Gare du nord
    • + Pierre Chappard,coordinateur du collectif du 19 mai (Asud, Anitea, ACt Up- Paris, Gaia, Safe, Sos Hépatites) pour l’expérimentation de centres de consommation supervisée.

    Le débat sera animé par Anne Souyris, journaliste, avec le soutien de Yannick Jadot, député européen

    La techniEurope écologie.JPGque vous offre désormais une autre solution : suivre le débat depuis votre fauteuil. Tentez et cliquez !

     

     

     

  • Conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge ce soir à 19h30

     

    logo mairie 18e.jpg

     

    Conseil de quartier 

    Goutte d'Or - Chateau rouge

    mardi 23 novembre à 19h30
    Ecole élementaire
    5 rue Pierre Budin

    ESPACE PUBLIC, PROSTITUTION,

    VENTE A LA SAUVETTE

    Que pouvons-nous faire ?

    Tel est le sujet de la prochaine réunion plénière  à laquelle nous convient les animateurs du Conseil de Quartier Goutte d'Or - Chateau rouge. Voir l'invitation de Dominique Lamy avec la liste des invités.

  • Place Turgot, des petits pavés bien rangés

    place turgot phamacie au fond pavés web.JPGIl s’agit de ne pas se tromper dans les mesures, l’horizontal et le plan incliné…  La section de voirie a fait des plans précis, sur lesquels toutes les cotes sont reportées, les courbes de niveau des plans d’état major ne sont rien à côté.

    Pour l’instant, les troncs des acacias sont protégés par des tôles ondulées grises et vertes. On avait quelque inquiétude pour la santé de certains, notamment au milieu de la terrasse intermédiaire. Il semble qu’un acacia au moins ait été remplacé par un sujet plus jeune.

    Nous vous proposons quelques vues du chantier de la place Turgot, qui progresse régulièrement.

    place Turgot alignement de pavés prêts à être scellés web.JPGplace Turgot alignement de pavés prêts à être scellés 2 web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le passant a déjà une idée très précise de la future configuration du lieu : plusieurs terrasses, qui accueillent chacune un ou plusieurs arbres et des bancs pour se reposer. Une large bande sans marches est conservée le long de la chaussée de la rue de Rochechouart pour le cheminement direct des piétons. Tout comme sur l’autre côté du triangle, le long des façades d'immeubles, est conservée une autre bande sans marches pour un accès des véhicules de pompiers, qui doit obligatoirement être laissé libre.

    place turgot tasser les pavés web.JPGOn tasse un peu...

     

     

     

     

     

     

    Voici le jeune arbre, récemment planté, au centre de cette terrasse, peut-être la plus spacieuse de toutes. Les bancs ne semblent pas encore être positionnés à leurs places définitives. Un échange entre habitants et mairie devait en déterminer la localisation souhaitée.

     

    place turgot le Turgot au fond pavés  web.JPG

    Voir les précédentes photos sur ce blog les 24 octobre et 6 novembre, pour apprécier la progression...

    Prochaine série de photos : les mêmes arbres mais sans feuilles. Le froid arrive.

  • Action Barbès vous invite à son AG

    AG sur fond jaune.jpg

     

    Le 24 novembre, 18h30, salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, 18e,

    Sur le thème des addictions, de leurs conséquences sur l’environnement de la station de métro Barbès et des rues proches, pour répondre à vos questions, nous avons invité :

    • Isabelle Bellanger de l’Agence du développement Ile-de-France de la RATP,
    • Marguerite Arène, chef de la mission Prévention des toxicomanies à la Ville de Paris (DASES),
    • Florent Hubert, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris, chargé de la santé, et
    • Pierre Leyrit de la Coordination toxicomanies. 

    - Rapports d’activités et financier suivront les interventions de nos invités. Puis il sera procédé à l’élection du CA, auquel seul nos adhérents seront autorisés à prendre part.  

     

     

  • Tournage 53 rue de Dunkerque

     

    18 noPHOTOS - Tournage rue de Dunkerque 53 le 18 nov 2010.JPGvembre, dans la matinée, tournage
    rue de Dunkerque en costume d'époque.
    S
    elon nos sources (les "ventouseurs"...),
    le nom de Vanessa Paradis figurerait
    parmi ceux  des acteurs.

    L'affiche dit également
    que les prises auront lieu en intérieur
    au 53 rue de Dunkerque.
    En conséquence, il n'y aura pas beaucoup à voir.

    Si vous en savez davantage,
    le nom du réalisataur, le titre du film...
    merci de nous le dire.
    Simple curiosité.

  • Quand Montmartre et La Chapelle sont entrés dans Paris

    logo mairie 18e.jpgCe soir, à la Mairie du 18e, une conférence vous est offerte sur cet événement singulier que fut le rattachement des communes de la plus proche ceinture de Paris de l'époque. Rattachement ? Ne faut-il pas dire plutôt annexion...

    Le 150e anniversaire de l'extension de Paris au-delà de l'ancienne enceinte des Fermiers généraux a été célébré dans de nombreuses mairies, c'est l'histoire des Parisiens qu'on commémore, également au Petit Palais jusqu'au mois de décembre avec une série de conférences à thème (parcs et jardins 1860-2010 le 19 novembre; les bas fonds le 26 novembre)

    Depuis le 11 octobre 1795, Paris était divisé en 12 arrondissements, dont neuf de ce côté-ci de la Seine (rive droite).

    Mais le 1er janvier 1860,

    • Paris absorbe quatre communes entières : Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette
    • sept autres communes sont partagées avec d'autres communes : Auteuil, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne, Montmartre et Passy
    • enfin, douze communes sont partiellement annexées : Aubervilliers, Bagnolet, quartier de Glacière et de Maison-Blanche (Gentilly), quartier de Javel (Issy), quartier de la Gare (Ivry), quartier du Petit-Montrouge (Montrouge), quartier des Ternes (Neuilly), Pantin, le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé (Vincennes), Saint-Ouen et Vanves

    Il était bien normal qu'on regarde ces modifications géographiques et administratives d'un peu plus près. Une exposition dans le hall de la mairie du 18e tente un éclairage et la conférence proposée par Isabelle Backouche, historienne,  le complétera à 19 heures, en exposant les causes et les conséquences d'une telle transformation de Paris.

    NapoleonIIIHaussmannYvon.jpg

    Napoléon III remettant au baron Haussmann
    le décret d'annexion des communes limitrophes, le 16 février 1859

    (peinture par Adolphe Yvon - Photothèque des musées de la Ville de Paris)

     

  • D'Anvers aux Abbesses : ateliers d'artiste

     

    Anvers aux Abbessses.png

    Les 19-20 et 21 novembre 2010, les artistes de l'association « d'Anvers aux Abbesses » ouvrent exceptionnellement les portes de leurs ateliers situés dans les 18e et 9e arrondissements de Paris. Cet événement est maintenant bien rodé et attire ed plus en plus de monde. Cette automne, ce sont 74 ateliers qui figurent au dos de l'affiche et qui acceuilleront le public, des visiteurs curieux de nouvelles rencontres avec les artistes.

    AAA canvas PP.png

    Vous voulez savoir qui sont les artistes qui participent ? Rendez vous sur le site de l'association Anvers Aux Abbesses. Vous y trouverez également un aperçu de leurs oeuvres, qui, nous le gageons, vous donnera envie de les admirer de plus près. Nous avons un coup de coeur pour notre voisin Patrick Pinon...

     

    Une initiative intéressante a retenu notre attention : le "cartalogue", vendu 10€ dans chaque atelier, comprend plus d'une centaine de cartes postales (format 10,5 X 15 cm), chacune présentant une oeuvre d'un artiste de l'association.

     

    Portes Ouvertes « d'Anvers aux Abbesses » - Entrée Libre
    Le vendredi 19 novembre 2010 de 18 h à 21 h, le samedi 20 et
    le dimanche 21 novembre 2010 de 11 h à 20 h

    Point Accueil et lieu de l'exposition des Emiles :
    l'Atelier d'Orsel, 11, rue d'Orsel - Paris 18e
    Renseignements au 01 42 23 02 92

    Affiche-plan gratuit dans chaque lieu d'exposition et téléchargeable
    sur le site interne Anvers aux Abesses
    Service de Presse :
    Anne Quémy - Tél.: 01 40 23 02 92 - anne.quemy@orange.fr
    24, rue de Chabrol - Paris 10e

     

    Nota :
    Chaque lieu d'exposition est signalé par une bannière rouge qui porte le logo de la manifestation.

  • Sortir à Barbès en 1921

    Copie de Sortir à Barbès 2.jpgTel est le titre de la prochaine conférence que proposent Les Amis du Louxor, Histoire et Vie du 10e et la Mairie du 18e demain soir, à 19 heures, à la mairie du 18e, place Jules Joffrin.

    Quelles transformations culturelles se préparaient dans ces années folles ?

    Quel avenir attendait les très nombreuses salles de spectacle ?

    Pour vous donner une idée du foisonnement des activités de spectacles dans la capitale de l'époque, et notamment dans notre quartier, offrez-vous une visite sur le site de ces amateurs de chansons françaises : Du temps des cerises aux Feuilles mortes

    Vous pourrez non seulement revisiter des lieux disparus, mais également entendre des extraits ou des versions complètes des chansons de l'époque par leurs interprêtes d'origine. Un des petits miracles de l'internet ! Par exemple, la version de 1928 de "On m'suit" (Peraly, Chagnon, Mistinguett, Lelièvre) par Mistinguett avec Jean Gabin.








  • Stationner la nuit (20h-7h) sur les aires de livraison

    Nous avions déjà évoqué cette solution expérimentée dans plusieurs quartiers (17e et 3e arrondissements) depuis plus d'un an. Cette possibilité sera mise en application à partir du 1er décembre 2010, avec des restrictions, toutefois, sur certains emplacements, proches de commerces acceptant des livraisons nocturnes ou très tôt le matin. N'est-ce pas là déjà une anomanie, dont se plaignent les riverains quand les nuisances sonores sont importantes ? Mais notre mauvaise humeur d'aujourd'hui est ailleurs.

    Dimanche soir, nous remontions le boulevard Magenta vers minuit, et nous avons noté un important balai de camions d'enlèvement des automobiles stationnées certes sur des aires de livraison. Notamment à l'approche de l'église Saint Laurent... La préfecture et les sociétés accréditées mettraient-elles les bouchées doubles avant le changement de statut de ces aires de livraison ? D'autant que les enlèvements sur un boulevard sont nettement plus aisés, de surcroît la nuit, que dans une rue étroite devant une entrée de parking... Etes-vous déjà tombé sur une voiture mal garée devant l'entrée d'un parking sous un immeuble d'habitation ? Joyeux à minuit, non ? Et par pitié, n'y ajoutez pas votre klaxon pour réveiller tout le quartier ! La police ne viendra pas plus vite.

    Voir l'article de notre blog ami Quartier Bel Air Sud sur la question.




  • Deux mois de travaux dans la partie haute de la rue de Maubeuge

    Du 25 octobre au 23 décembre, la rue de Maubeuge sera le cadre de travaux de voirie dits d'entretien. En particulier de modernisation de l'éclairage public.

    PHOTOS - rue de Maubeuge web gare au fond.JPGNous nous réjouissons de cette annonce trouvée sur le site de la mairie de Paris, et plus précisément de sa newsletter à laquelle nous sommes abonnés. En effet, notre association avait relayé les préoccupations de l'hôpital Lariboisière et de son comité d'hygiène et sécurité qui déplorait le peu d'éclairage dans la rue de Maubeuge et notamment près du passage piétons entre la gare et la rue Ambroise Paré. Le personnel de l'hôpital utilise largement le train pour se rendre sur son lieu de travail, y compris tôt et tard le soir, et cette préoccupation revenait assez souvent.

    Les travaux comprennent l'installation de nouveaux luminaires plus économes en énergie et plus efficaces. Nous ne pouvons que nous en féliciter.