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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • La République sous le soleil de juin, enfin


    paris,république,urbanisme,circulation,piétons,espace-publiqueQuand le titre dit "enfin" s'agit-il dans l'esprit de l'auteur "du soleil enfin" ou de "la place de la République enfin" ?

    C'est comme vous le sentez ! Selon que vous serez piéton ou automobiliste, vous aurez votre propre interprétation. 

    Dans le blog de notre association nous avons suivi le cours du projet de rénovation de la place. Une recherche rapide  nous livre plusieurs articles sur le suivi du chantier depuis janvier 2012. Et hier, enfin donc, avait lieu l'inauguration à 11H30 par le maire de Paris et les maires des arrondissements limitrophes. 

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    Nous avons préféré attendre le départ des VIP pour admirer ou critiquer les lieux. Voici quelques photos pour vous et en prime vous pourrez voir le passage des rollers qui, eux-aussi, profitaient de la belle journée ! Quant aux commentaires raisonnés, ils arriveront... un peu plus tard.

    Un large espace pour les enfants :
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    qui restera ouvert tous les jours jusqu'au 15 septembre.





    Et de l'eau, accessible pour se rafraîchir et faire la joie des enfants.

     

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    Et pour finir le passage des patineurs... ils étaient nombreux.

     

     


  • Du nouveau au 39 avenue Trudaine

    paris,logements-sociauxL'immeuble de l'ancienne école Advancia appartenant à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCI) a été vendu en 2008 au promoteur immobilier Nacarat. Celui-ci a en projet la réalisation de logements qui feront l’objet d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA), en clair, sur plan.

    Le bâtiment, dont l’entrée principale se trouve au 39 avenue Trudaine, couvre une assez grande surface délimitée par l’avenue elle-même et les rues Bochart de Saron et Condorcet.

    Dès que la CCI a manifesté son désir de vendre cette parcelle, la Ville de Paris s’est montrée intéressée mais aucun accord n’a pu intervenir, le montant exigé par la CCI étant trop important. C’est donc le promoteur Nacarat qui a conclu la vente après un appel d’offres lancé par la CCI.

     

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    La parcelle elle-même fait l’objet d’une attention particulière du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Paris comme l'indique le plan ci-dessus et la fiche qui l'accompagne. Le PLU impose trois contraintes précises :

    • Le respect du patrimoine par le biais de la Protection Ville de Paris,
    • La réalisation d’une crèche,
    • La construction de 25% de logements sociaux.

    L’immeuble a été construit en 1863 par l’architecte Juste Lisch (1828-1910).

     « L'école commerciale de l’avenue Trudaine, bien que surélevée et modifiée, reste l'une de ses œuvres de référence, dans un goût rationaliste très retenu - tout sauf emphatique. Bref, c'est un monument dont l'intérêt devrait lui assurer un jour ou l'autre la protection au titre des Monuments historiques...Juste Lisch est un grand couteau de l'architecture française du troisième tiers du XIXe siècle » nous dit François Loyer, historien d'art spécialisé dans le XIXe siècle. « Il est l’auteur de la gare Saint-Lazare (où cet architecte archéologue parvient à intégrer les témoignages des premières constructions en fer et fonte des années 1840 lors de la reconstruction de 1889 - l'hôtel Terminus étant l'un de ses chefs d'œuvre). Spécialiste des chemins de fer, il a construit l'ensemble des gares de la ligne Invalides/Versailles rive gauche - dont certaines sont très belles (Meudon). Il est l'élève de Vaudoyer, l'architecte du Conservatoire National des Arts et Métiers, ainsi que du grand Labrouste. Il devient rapidement architecte "diocésain" (responsable des édifices religieux), en même temps qu'architecte des Monuments historiques - dans le cercle de Viollet-le-Duc » nous dit encore François Loyer.

    Un premier permis de construire été déposé par le promoteur Nacarat en 2008 mais celui-ci a été refusé par la mairie de Paris pour non respect des trois critères du PLU. Une seconde demande a été faite encore refusée par la mairie, la protection patrimoniale de l’ensemble n’étant pas satisfaisante.

    Tenant compte des contraintes du PLU dans un nouveau projet, une troisième demande de permis de construire a été déposée et devrait probablement être acceptée par la Ville de Paris.

    L’enveloppe générale ne devrait pas être modifiée et être restaurée à l’identique, aussi bien sur l’avenue Trudaine que dans les rues Bochart de Saron et Condorcet. Seul le bâtiment central devrait faire l’objet d’une extension côté Sud par ajout d’un second bâtiment, solidaire du premier, moins haut et avec un toit végétalisé. Une crèche devrait être réalisée côté Condorcet. 71 logements seront construits dont 53 en accession libre et 18 logements sociaux cédés à France Habitation, bailleur social qui ne dépend pas de la Ville de Paris mais avec lequel Nacarat a passé un contrat. Les 18 logements sociaux représentent une surface de 1220 m² et ont fait l’objet d’une délibération au Conseil de Paris en ce milieu de novembre.

    Fin 2008 et début 2009, des riverains s’étaient élevés contre le projet, arguant que la parcelle devait garder sa destination initiale et ne pas se muer en logements. La mairie de Paris devrait annoncer sa décision concernant la troisième demande de permis de construire en janvier 2014 et nous verrons bien à cette date si les riverains sont satisfaits du projet.

  • Economie sociale et solidaire : des nouvelles du Relais

    Depuis notre dernier article sur la récupération des textiles usagés en novembre 2013, nous avons pu constater que tous les conteneurs à vêtements collectés par le Relais sont passés à une ouverture unique. La semaine dernière, nous avons demandé à l'homme qui vidait le conteneur situé rue Navier dans le 18e, ce qu'il pensait de cette nouvelle ouverture conçue pour éviter les intrusions et le pillage. Et bien sûr protéger les enfants chargés de ces sales missions... Il est resté assez évasif : "On ne peut pas réduire davantage, il faut bien que les sacs rentrent aussi." 

    Cela signifie-t-il que cette pratique dangereuse pour les enfants perdure ? 

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    Le conteneur à vêtements du Relais rue Navier, Paris 18e.

     

    Pour en savoir plus : Pierre Duponchel, président de l'association Le Relais, présente son projet de développement, une dizaine de nouveaux centres de tri dans les années à venir couplés avec l'embauche de 600 à 700 personnes, et son produit phare issu de la récupération de matière à valeur quasiment nulle : un isolant thermo-acoustique fabriqué à partir de fibres de coton collectées dans les conteneurs que nous connaissons bien dans Paris. 

  • Salle de conso : GAIA s'installe boulevard de La Chapelle

    L'association GAIA qui a été sélectionnée pour gérer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) va pouvoir venir s'installer au 39 boulevard de La Chapelle mi-juillet. Mais attention, pas dans n'importe quelles conditions ! Explications.

    Mais d'abord, il faut préciser qui est GAIA ?

    GAIA est une association créée en 2006 suite à la loi de 2004 "Politique de Santé publique" traitant notamment de la prévention des risques liés à l'usage de drogues. Elle est une émanation de Médecins du Monde qui est en fait à l'origine de sa création. Elle en partage d'ailleurs les valeurs.

    Aujourd'hui, GAIA emploie 31 personnes soit 20 emplois équivalent temps plein pour un budget annuel de l'ordre de 2 millions d'€. Elle est financée presque exclusivement par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (la sécu) par le biais de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Elle reçoit aussi quelques subventions du ministère de la Santé, de la mairie de Paris dans le cadre du projet de SCMR et également de Solidarité Sida. Outre ses salariés, GAIA travaille avec 25 bénévoles, qu'ils soient usagers de drogues ou non.

    L'activité de GAIA se compose de deux pôles. Le Centre de Soins et d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) et le Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour les Usagers de Drogues (CAARUD). Les CSAPA ont pour mission d’assurer les actions de prévention et de soins auprès des personnes présentant des conduites à risques ou des dépendances en lien avec toutes les formes de drogues illicites, comme par exemple l’héroïne, la cocaïne ou le cannabis et licites comme l’alcool ou le tabac. Les CAARUD visent à réduire les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la prise de produits psychotropes. C'est cette activité là qui est concernée par le projet de SCMR.

    GAIA exerce ses activités CSAPA (addictologie) et CAARUD (prévention des risques) dans un établissement fixe situé avenue Parmentier dans le 11e arrondissement. Elle est aussi présente avec ses unités mobiles - des bus - les lundis, mercredis et vendredis après midi rue de Maubeuge, les lundis et jeudis soir gare de l’Est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux et les jeudis après midi en maraudes dans le Sud de Paris

    Les activités de GAIA sont étroitement surveillées par de nombreuses autorités comme l'ARS ou l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Comme tout établissement médico-social (les maisons de retraite pour personnes âgées par exemple), GAIA reçoit les agréments nécessaires pour une durée de 7 ans avec des évaluations intermédiaires, soit menées en interne, soit externes et alors menées par des cabinets spécialisés.

    Elisabeth Avril est la Directrice de GAIA. Médecin généraliste, elle est elle-même issue de Médecins du Monde. Céline Debaulieu et Karim Touzani sont les deux responsables du projet de SCMR au sein de l'association.

    Depuis sa création en 2006, GAIA ne compte aucun incident dans ses actions de soins et de prévention. L'association est assurément un acteur sérieux tout à fait capable de mettre en oeuvre et d'opérer de façon très professionnelle un projet comme celui du 39 boulevard de La Chapelle

    Alors pourquoi l'association GAIA vient-elle s'installer boulevard de La Chapelle ?

    L'association est aujourd'hui installée dans des locaux de Médecins du Monde dans le 11e arrondissement et y est très à l'étroit. C'est le pôle CAARUD en charge de la SCMR  qui doit venir s'installer dans les deux Algeco situés sur le terrain de la SNCF au 39 boulevard de La Chapelle. Mais attention, l'installation ne se fait pas dans n'importe quelles conditions. GAIA pourra utiliser l'endroit uniquement pour ses activités administratives et garer ses 3 bus la nuit. Pas question de recevoir des toxicomanes, d'une façon ou d'une autre. C'est juste une affaire de logistique qui va permettre à GAIA de se rapprocher de son lieu d'activité dans le quartier à savoir derrière la gare du Nord rue de Maubeuge et de gagner du temps en lui permettant de laisser ses bus là la nuit au lieu d'aller les garer en grande banlieue.

    Les deux Algeco représentent une surface d'environ 70m2. Après un grand nettoyage et quelques aménagements, l'association pourra venir s'installer mi-juillet. Cela lui permettra de nouer un dialogue plus fréquent avec les riverains.

  • La nouvelle fresque de la rue de Maubeuge

    Les murs se couvrent de couleur dans le secteur de la Gare du Nord, disons à l'arrière de la Gare du Nord, car côté façade ce sont les publicités qui ont le plus de succès. 

    Lors d'une promenade de reconnaissance des lieux investis par la nouvelle brigade de terrain de la Gare du Nord, nous avions remarqué des gribouillis disgracieux sur un des murs des bureaux de la SNCF, et noté que les grilles interdisant aux sans-logis de s'asseoir sur les rebords étaient des attrape-tout, genre de nasses où s'entassent paquets de cigarettes vides et canettes de bière.  

    Une autre "ronde" locale nous a permis d'échanger avec une jeune femme, chef de projet d'Artemisia en partenariat avec la SNCF. A ce moment-là, le travail n'en était qu'à de grandes lignes, des tracés d'ébauche, dont on voyait bien qu'un paysage en émergerait.

    Notre troisième visite a été la bonne et elle nous permet de vous proposer ces deux photos qu'il aurait été de bon ton de vous présenter à la suite et sur un même plan, si la structure de notre blog nous avait laissé le faire en grand format... hélas. 

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  • Ca devrait bouger côté Conseils de quartier !

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    Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.

    Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.

    Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.

    Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).

    Les 13 ans d’expérience de vie de ces CQs (voire bientôt 20 ans pour certains comme dans le 18e) montrent un certain essoufflement de leur fonctionnement. Moindre mobilisation des habitants, quelquefois noyautage de cette assemblée par des partis politiques, problèmes de légitimité des CQs avec conflit entre élus issus du suffrage universel et revendiquant leur légitimité et citoyens actifs voulant faire avancer les choses mais dont on ne sait qui ils représentent au juste.

    Au cours de la campagne électorale, Anne Hidalgo et son équipe ont clairement reconnu les actuelles difficultés des Conseils de quartier et prévu une révision de leur fonctionnement. Cela rentre d’ailleurs dans un projet plus large de rénovation de la démocratie locale à Paris, s’appuyant notamment sur un fort développement du numérique pour la gestion des échanges mais surtout sur une volonté d’inciter les Parisiens à participer plus encore à la vie de la cité. Le Voeu adopté début mai par le Conseil de Paris sur proposition de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris en charge de la Démocratie locale, est assez clair à cet égard. Il convient d’en mentionner les points les plus importants.

    5% du budget d’investissement de la ville de Paris seront mis à disposition des CQs pour des projets locaux. Selon l’Hôtel de Ville, cela représente environ 70 millions d’€ par an.

    La charte parisienne de la participation sera révisée afin d’assurer une plus grande cohérence dans le fonctionnement à l’échelle de Paris.

    Les conseils de quartier ne devront plus être présidés par des élus mais laissés sous la direction des collectifs d’habitants.

    Les seuils de quantité de signatures à recueillir pour les pétitions seront abaissés de manière à pouvoir interpeller soit le Conseil de Paris, soit les Conseils d’arrondissement plus facilement.

    Voici l’ensemble du Voeu tel qu’il a été adopté par le Conseil de Paris. Et aussi la vidéo du débat.

    « Nous devons valoriser et non craindre ou ignorer l’expertise des citoyens » dit Anne Hidalgo dans son propos liminaire. Prenons là au mot ! Le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad lancé par notre association sera un test grandeur nature.

     

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     Cliquez sur l'image pour lancer le film

     

  • Pour accueillir les nouveaux habitants du 10e...

    Comme chaque année, le maire du 10e organise une petite réception en l'honneur des nouveaux habitants du 10e, ses nouveaux administrés. A cette occasion, les associations locales et les équipes d'animation des conseils de quartier sont conviées à la rencontre. Nous y serons pour présenter nos activités, notre présence dans la moitié nord de l'arrondissement puisqu'il s'agit cette fois de rester dans les frontières du 10e. Notons que sur cette moitié nord du 10e, nous portons actuellement et plus particulièrement nos efforts sur deux projets d'aménagement: d'une part l'aménagement des abords, au sens large, de la Gare de l'Est, et d'autre part la valorisation urbaine de l'espace situé sous le métro aérien entre Barbès et La Chapelle.

    Ainsi que le carton d'invitation le stipule ci-dessous, c'est demain, samedi 25 janvier, à 18 h. 

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  • Les seringues dans la rue

    St Bruno 1 web.JPGIl n'est hélas pas si rare de trouver des seringues usagées dans les caniveaux, les chantiers de voirie voire même quelque fois dans les halls d'immeubles. C'est pour cette raison, et ce n'est pas la seule, que l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes dans le 10e est un projet intéressant car potentiellement une solution à ce grave problème. Notre quartier n'est d'ailleurs pas le seul à souffrir de ce problème comme nous le montre ce reportage du Parisien en date du 24 Avril 2013 : Cinq nouvelles seringues trouvées à Sevran.

    Mais que faire en présence de seringues usagées ? Un petit fascicule a été publié il y a 18 mois par une association suisse et adapté au public français par le Réseau Français de Réduction des Risques et la Plate-forme Mondiale pour les SCMR notamment. Cette brochure au graphisme sympathique fournit beaucoup de réponses très concrètes. Vous pouvez la télécharger en cliquant sur sa page de couverture ci-dessous :

    qui s y frotte ne s y pique pas.JPG

    ou la consulter en ligne

  • SCMR : éloignons nous de la politique politicienne

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR) a plus fait l'objet de mauvaises invectives que de vrais débats au cours de la campagne électorale pour les municipales. Il est dommage qu'un tel sujet de société ne puisse pas se traiter dans un cadre plus apaisé, sans les arrière-pensées et les comportements idéologiques voire dogmatiques qui n'éclairent en rien les choses.

    Le sujet, quel est-il ? La consommation de drogues, notamment par voie injectable, induit un certain nombre de risques. Ces risques sont de deux natures. D'abord pour les personnes vivant à proximité des lieux de consommation de drogues. Il n'est pas utile ici de rappeler tous les problèmes de salles de shoot en plein air et des trafics associés, de seringues usagées trouvées dans la rue, problèmes auxquels les habitants des quartiers Lariboisière, Maubeuge, La Chapelle, Marx-Dormoy, Marcadet et Goutte d'Or sont confrontés. Il n'est pas utile non plus de rappeler les risques encourus par les toxicomanes eux-mêmes lors de la consommation de drogues. Nous avons déjà longuement traité ces questions sur ce blog.

    Partisans et opposants au projet de SCMR s'accordent au moins sur deux points. La question de ce qu'on peut appeler la "tranquillité" des quartiers doit être réglée d'une part, les toxicomanes doivent faire l'objet d'une attention particulière d'autre part. Partisans et opposants divergent sur les moyens.

    Aucune société humaine, jamais, n'a connu d'existence sans présence de drogues. On peut ou non le regretter mais c'est ainsi. Notre société n'y échappe pas et n'a aucune chance de régler cette question. Ce point-là doit être compris comme une donnée de base incontournable.

    Les combats menés contre les drogues et ses trafics, à l'instigation des Etats-Unis d'abord puis de l'ONU à partir des années 1960, n'ont donné que des résultats très partiels qui n'ont en rien empêché le développement de la consommation de drogues, la multiplication de l'offre en la matière et des trafics qui sont désormais à l'échelle mondiale et dont certains rapports disent qu'ils sont équivalents à l'économie du pétrole aujourd'hui. Voilà une deuxième donnée incontournable.

    C'est dans ce contexte général que nous devons aborder le projet de SCMR du 39 boulevard de La Chapelle. Il est, parmi de nombreux autres, un moyen d'aborder la toxicomanie et ses risques, une nouvelle approche qui n'est pas faite de l'unique couple interdiction/répression que nous avons connu jusqu'à maintenant et qui n'a donné que de mauvais résultats. Le sujet n'est pas de savoir si on accepte ou refuse la drogue, le sujet est de savoir si nous pouvons considérer cette drogue et les risques associés autrement que par des tabous moraux qui obscurcissent notre raisonnement.

    La démarche n'est pas facile. Il faut pour le citoyen se faire une opinion, c'est-à-dire s'informer sans pour autant tomber dans la seule gouvernance des experts, qui certes ont leur mot à dire mais qui ne peuvent pas être les seuls à faire bouger les marques de notre société, tel est en tout cas le fonctionnement de notre démocratie.

    Notre société numérique nous donne une chance extraordinaire de partager les informations via internet. Il faut donc l'utiliser pour approfondir le sujet. Action Barbès modestement s'y essaie et nous mettons en ligne une nouvelle rubrique dans la colonne de droite de ce blog avec de nombreux liens qui aident à la compréhension de cette question. Cette rubrique est intitulée "SCMR Info". Nous avons aussi l'intention de programmer des débats contradictoires sur le sujet, si possible dépassionnés, afin d'aider chacun à regarder ce projet de SCMR avec le recul nécessaire. Nous vous en reparlerons sous peu, nous ne voulons pas traiter le sujet dans la précipitation.

  • Mon voisin est écrivain

    « Mon voisin est écrivain »

    salon-mon-voisin-est-ecrivain-avec-b-gatignol-v-l211-h301-rm.jpgLe salon des auteurs du 10e arrondissement

    Samedi 29 septembre de 10h à 20h au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwarzenberg

    Organisé par l’association l’Ile Lettrée, le salon des auteurs du 10e réunira sur une journée des auteurs jeunesses, des romanciers, des illustrateurs, des essayistes et bien d’autres.

    Ce projet mettra en valeur les œuvres de ces auteurs tout autant que leur quartier.

    Développée en partenariat avec la Librairie l’Ouvre-Boite, la Litote en tête et Aux Livres, etc., des dédicaces, lectures, débats, projections ponctueront cette journée. Celle-ci se terminera en musique lors d’un concert qui accompagnera le pot de clôture.

    Avec la présence de : Thérèse Bisch, Marc-Antoine Boidin, Thierry Cazals, Hubert De Maximy, Marie Desplechin, Jean-philippe Domecq, Jeremy Dres, Fabien Fernandez, Nanon Gardin, Bertrand Gatignol (affiche ci-contre, chez Dargaud), Anne Gorouben, Thierry Illouz, Philippe Jaenada, Hugues Jallon, Edwige Lassus, David Lelait-Helo, Daniel Maximin, Maya Mihindou, Gep, Claire Ubac, Fabrice Virgili, Marc Volfinger, Catherine Zambon.

  • Vélo ou pas vélo sur le trottoir devant le Louxor

    Nous avons toujours proné la réflexion bien en amont des problèmes quand il s'agit de voirie. Or, certaines dates sont maintenant confirmées : les palissades du Louxor tomberont bientôt : vers la fin de l'année, selon les informations transmises par la mairie. Comment gérer les circulations sur le trottoir après la dépose des palissades ? 

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    Il y a plusieurs mois déjà, nous nous sommes rapprochés des responsables de la voirie pour faire part de nos craintes : des conflits entre les piétons et les cyclistes risquent de se produire en haut du boulevard de Magenta, si la piste cyclable regagne son tracé d'origine, à savoir sur le trottoir. Les jours de marché, la situation est très tendue, car beaucoup d'habitants du 18e sont clients du marché de Barbès et regagnent leur domicile, chargés, avec un caddie ou des sacs, en prenant le bus 30, juste devant le Louxor. La sortie du métro fournit également, à chaque feu rouge, son flux de piétons sur ce coin de rue, où en soirée, particulièrement, les vélos sont nombreux dans le sens sud-nord. Il faut donc anticiper les affluences et ménager un peu d'espace pour les clients du cinéma qu'on espère nombreux.... 

    paris,barbès,louxor,voirie,cyclistes,pistes,piétons,affluenceAprès de nombreux échanges entre l'élue du 10e chargée de l'espace public, la Section territoriale de Voirie (STV), la RATP, et d'autres acteurs de terrain, comme les associations de cyclistes et les professionnels de taxi, le projet final prend forme. Il manque encore une validation par la Préfecture de police. 

    Début octobre, on apprend que l'insertion des cyclistes dans la voie pour bus pourrait se faire au niveau du 164 boulevard de Magenta, en amont du passage pour piétons le plus proche du faubourg Poissonnière. La section de voirie a donné le détail de son projet que nous a transmis Elise Fajgeles (voir ci-dessous) qui ajoute 

    "L'ensemble de ces travaux vous le verrez, et même si le chiffrage n'est pas encore définitif, justifie pleinement une inscription budgétaire. Cette opération ne doit pas être réalisée en urgence et au rabais mais dans des conditions de sécurité optimales pour tous les usagers."

    De quoi s'agit-il précisément :
    La STV présente son projet de suppression de la piste cyclable entre le 164 et le 170 bd de Magenta et l'insertion des cyclistes sur la chaussée au niveau du 164 du bd de Magenta en amont du passage piéton.

    Pour réaliser ce projet les travaux à programmer sont les suivants :

    -En aval (ndlr: il semble que ce soit plutôt l'amont) du passage piéton, création d'environ 10m de piste cyclable pour permettre l'insertion des cyclistes sur la chaussée soit dépose des dalles granit existantes, pose de bordurettes granit pour délimiter la piste cyclable, rechargement de la fondation en béton, asphalte sur 15 m²  et pose de 2 panneaux "cédez le passage" pour les vélos en fin de piste cyclable. Également à réaliser l'abaissement des bordures en fin de piste cyclable pour permettre l'insertion des vélos sur la chaussée.

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    - Entre le 164 et le 170 Magenta, suppression de la piste cyclable : dépose des bordurettes granit et de l'asphalte, reprise de la fondation et pose d'asphalte (on ne peut pas garder l'existant pour des raisons de nivellement).

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    - Dépose de feux vélos et déprogrammation définitive dans l'armoire SLT de la ligne de feux spécifiques vélos.

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    - Pour la partie en aval (ndlr: il semble que ce soit toujours l'amont) du passage piéton du 164 Magenta (Faubourg Poissonnière ) : suppression du séparateur bus sur 20 ml environ, reprise partielle de la chaussée et réalisation du marquage du couloir bus.

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    - Pour la partie située entre le 164 et le 170 (Chapelle) le couloir bus a déjà été supprimé il restera cependant à reprendre de manière ponctuelle (notamment la suppression de l'ancien socle de la borne haute) la chaussée et surtout tout le marquage (couloir bus, zig-zag bus, les mots bus, la raquette de séparation des voies axiales ).

    Bien, tout cela est un peu "jargonneux", mais nous sommes habitués à Action Barbès de débattre des questions de voirie. En revanche, nous avons fait un bond en découvrant le coût de notre demande, qui par ailleurs reste judicieuse et légitime. "Les travaux" sont estimés entre 30 et 40 000 euros pour descendre la piste cyclable dans le couloir de bus !
     
    Après réflexion et discussion au sein du CA, nous avons décidé d'abandonner notre demande, qui, selon les élus, nécessite une inscription budgétaire pour 2014... soit environ un an après l'ouverture du Louxor. Nous avons pensé que les 30 à 40 000 euros que pourraient coûter ces aménagements (fourchette transmise par la DVD) étaient disproportionnés par rapport à la demande. La rigueur budgétaire à laquelle tout le monde est astreint peut parfois aussi toucher la voirie. Nous attendrons des temps meilleurs, en faisant bien attention à ne pas écraser les piétons. Il ne semble pas que les accidents soient venus assombrir la situation en haut du Magenta depuis l'ouverture du chantier... Plus tard, et à l'usage, nous verrons si cyclistes et cinéphiles font bon ménage.
     
    Et vous-même, qu'en pensez-vous ??? 
     
  • Assemblée générale d'Action Barbès au Louxor

    paris,paris 10e,louxor,assemblée-généraleComme en 2014, Action Barbès tiendra son assemblée générale dans une salle du Louxor, prêtée aimablement par son directeur Emmanuel Papillon.

    Rendez-vous samedi 14 novembre à 10h

    très précises

    (nous devrons rendre la salle une bonne heure plus tard) pour nos adhérents mais aussi pour les habitants qui souhaitent nous connaitre au delà de la lecture du blog et nous l'espérons, nous rejoindre.

    Nous parlerons des perspectives dans l'année qui vient, particulièrement du projet de Promenade Urbaine inscrit au plan d’investissement de la mandature (PIM) et de la prochaine ouverture de la salle de consommation (2016 ?). Sans oublier le secteur des gares, la rénovation de la station Château-Rouge...

    Vous pouvez nous soutenir en adhérant : la démarche est simple, la cotisation est de 10 €, et c'est facile : vous pouvez télécharger le bulletin d'adhésion via ce lien :

     Bulletin d'adhésion à Action Barbès