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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul

    Conseil de quartier Lariboisière - Saint-Vincent-de-Paul

    le 30 mars 2010, à 19 heures

    Ecole rue de Belzunce (10e)

    Vélib' : bilan après plus de deux ans de mise en service

    Signalisation, projets, doubles-sens cyclables

    A l'ordre du jour également, une réflexion sur le boulevard et la place de La Chapelle et un point sur le projet lauréat du réaménagement de la place de la République

  • Conseil de Quartier Goutte d'Or - Château rouge

    Conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge

    le 6 avril 2010, à 19h30

    Ecole 5, rue Pierre-Budin

    Politique du logement et mixité sociale

     

    P1000836-.JPG

    L'immeuble, situé rue Charbonnière (quartier Goutte d'Or), face au métro aérien, bénéficie d'une façade orientée plein sud. Les quelques arbres plantés sur la placette devront pousser encore un peu avant de fournir une belle ombre. En attendant, les travaux tirent à leur fin.Une sanisette, nouvelle génération, est prévue sur cet espace.

     

  • Le Trianon, boulevard de Rochechouart

     

    Deux membres du Conseil d'administration d'Action Barbès ont rencontré Guy Balensi, directeur du Trianon, pour connaître l'avenir du lieu.

    On arrive avec en tête, des questions sur l'état décrépit de la façade, sur l'avenir du lieu, mais lui nous accueille en pleine action, poussant un chariot plein de boissons : chaleureux, la soixantaine énergique, il met la main à la pâte.

    Copie de P1000821.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au fil du temps... 1895, 1900-1902, 1939, 1964, 1992, 2010.

    Le Trianon, salle de spectacle et de concert, est un des haut-lieux de la vie des plaisirs, à Montmartre au 19e siècle.

    Zoom sur 1895. A l'aube du 20e siècle, le Trianon-Concert voit les débuts de Mistinguett, avec l'air  Max, Ah c'que t'es rigolo sans grand succès, mais on la garde, bien vu !

    C'est devenu l'Elysée Montmartre quand, en février 1900, un incendie le détruit complètement ; à proximité, en lieu et place de l'actuel Elysée Montmartre, « les Jardins de l'Elysées » ont brûlé aussi. Notons qu'à ce moment, le numéro en vogue est celui de Frégoli, un transformiste qui attire le tout Paris. Toulouse Lautrec, un habitué des lieux, l'a sûrement « croqué ». Albert Chauvin, le propriétaire, lance la reconstruction et, en 1902, ouvre un élégant « théâtre à l'italienne » de 1 000 places, le Trianon Théâtre.

    Valse des noms au rythme des modes et de la destination du lieu. Il y eut le Trianon Lyrique; entre 1917 et 1920, le Théâtre Victor Hugo, un théâtre subventionné, qui accueillait des pièces classiques, puis, le Trianon tout court.

    Picasso a fréquenté le site, et comme Toulouse Lautrec, il a tiré le portrait de nombreux habitués des lieux.

    1939 : De Caf-conc, le Trianon devient le Cinéphone Rochechouart, un cinéma à temps plein. Changement imposé par l'histoire, les années de guerre et leur bouleversement démographique : pénurie d'artistes, manque de musiciens, qui partent de Paris en nombre..., mobilisations, départs au front et au STO. Les projecteurs installés depuis 1936 tournent désormais à fond. La salle fonctionne bien.

    Cela ne devait pas durer, mais après-guerre, le lieu reste dédié au cinéma : pas d'hésitation à avoir, l'offre de films américains est pléthorique, et c'est bien l'âge d'or des salles de cinéma de quartier. La couleur et le cinémascope attirent le public. C'est un des pôles d'une intense vie de quartier. On s'y rend en famille, certaines assidues : les ouvreuses attentionnées gardent les places des habitués. On assistait alors à un programme complet : après un documentaire de vingt minutes, projection d'un dessin animé, des actualités, ensuite venaient les attractions, chanteurs ou numéros de cabaret, fakirs et contorsionnistes, puis LE film !

    À quartier populaire, films populaires. Après la période de première exclusivité, les films d'aventure et de série B sont projetés dans les nombreuses salles du quartier, salles de deuxième exploitation. Guy Balensi égrène leurs noms : en plus du Louxor, le Palais Rochechouart (devenu Darty), la Gaité Rochechouart (Celio), le Delta (Guerisol), le Montmartre Ciné (au-dessus de l'actuelle Boule Noire), la Cigale (qui a été un cinéma jusqu'en 1987) ; et plus loin, sur le boulevard de Clichy, le Ritz, le Lynx.

    Jacques Brel y a trainé ses guêtres, lors de son 1er séjour à Paris, au début des années 50, alors qu'il logeait à l'hôtel Stevens à Pigalle et chantait aux Trois Baudets. Il y a composé des chansons « dans sa loge » précise la légende. Parenthèse de Guy Balensi, auquel on pose souvent la question « où est cette fameuse loge ?». En fait, les loges avaient été supprimées. Brel composait dans la pénombre, car on avait conservé des années d'occupation l'habitude de garder une faible lumière dans la salle pendant les spectacles.

    - Je suis arrivé ici en 1964...

    Le cinéma, une affaire de famille : Guy Balensi a grandi à l'ombre des projecteurs de films. Son grand-père et son père étaient exploitants en Algérie, depuis 1926-1927. Ils avaient une douzaine de salles réparties dans le pays. Dès 1955, son grand-père, ayant l'intuition que l'Algérie n'allait pas rester française longtemps, s'organise pour un redéploiement de leur activité sur Paris.

    À 14 ans, en 1964, Guy Balensi vient visiter le Trianon avec son grand père, qui avait déjà acquis trois salles dans Paris : le Savoie, boulevard Voltaire, l'Exelmans (en 1963), le Cyrano Roquette. Puis, plus tard, la Cigale et le Montmartre.

    Adolescence dans le 16ème, lycée Claude Bernard. Notre interlocuteur se souvient, au Trianon, d'un western en noir et blanc, avec Marilyn Monroe.[La rivière sans retour d'Otto Preminger ? Les désaxés étaient en couleurs... ]

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    Déjà en 1964, les spectateurs étaient majoritairement maghrébins et africains : le ticket pour la séance du matin coûtait 80 centimes, un franc à partir de midi. La mode des péplums (les Samsons) est suivie par celles des films de cape et d'épée, puis de 1966 à 1972 déferlent les western spaghetti.

    Dans les années 1970, le Trianon se spécialise dans les films de karaté et de kung-fu, l'époque de Bruce Lee va durer une vingtaine d'années.

    Mais les spectateurs sont de plus en plus rares ; concurrence de la télévision et du magnétoscope, l'activité s'arrête en 1992. Entre-temps, la Cigale, elle aussi, est vendue.

    1992 - Le choix de la polyvalence sera le bon.

    Guy Balensi reprend la gestion du Trianon. «Au feeling', il fait le choix de la polyvalence, dont rétrospectivement il se félicite. Le premier spectacle, La Périchole lui laisse le souvenir d'un exemple de 'mixité sociale' : les dames du 16e arrivaient dans le quartier en avance pour aller faire des emplettes chez Tati ; elles comparaient leurs bonnes affaires au vestiaire, où elles déposaient leurs sacs aux carreaux Vichy et leur manteau de vison.

    (à suivre...)

     

     

     

     

  • Incendie boulevard de La Chapelle

     

    Boulevard de La Chapelle un jour de marché vers 13h30


     

    Comme le rapporte l'article du Parisien du 11 mars, un feu a pris sur le toit d'un immeuble de cinq étages au 92, boulevard de La Chapelle, vers 13h30, un incendie accidentel, sur un chantier de toit, alors que les ouvriers terminaient leur pause-déjeuner. Des dégâts sur le toit seulement, et une évacuation des habitants dans les étages et dans la crèche au rez de chaussée. Plus de peur que de mal. Ce sont les faits.

    A Action Barbès, nous nous projetons un peu au-delà des faits eux-mêmes. Il était 13h00, un mercredi ordinaire, avec ses embouteillages ordinaires de jour de marché, les difficultés ordinaires que rencontrent toutes les ambulances qui se dirigent vers les services des urgences de Lariboisière, que rencontrent aussi les véhicules du Samu et ce jour là les camions des pompiers, les camions des marchands stationnés un peu partout sur les trottoirs et aux angles des rues, sur les bateaux, là où les marchandises sont plus près des étals, bien sûr et on peut le comprendre… Mais la sécurité aux abords d’un hôpital dans tout cela ?

    incendie -.JPG

    Voilà des années que l'association demande aux élus et aux responsables de réfléchir à des améliorations indispensables en terme de circulation dans ce secteur. Certes, nous avons obtenu en 2008 la mise en service du sens unique nord sud sous la viaduc, au niveau de la rue Guy Patin. Une avancée significative, qui a permis depuis lors de supprimer le blocage sous le viaduc et l'embouteillage entre la rue Guy Patin et le carrefour Barbès, côté 10e. Les klaxons ont cessé de ce côté, il est vrai. Ce n'est pas suffisant pour fluidifier l'accès vers les urgences de Lariboisière.

    sortie G Patin 14h.JPG

    La situation reste très tendue. Le boulevard de La Chapelle côté 18e est saturé une bonne partie de la journée. C'est pourquoi nous avons, avec d'autres associations et membres de conseils de quartier, écrit au Maire de Paris, récemment, pour qu'une commission extra municipale des déplacements soit mise en place. Elle permettrait de réfléchir aux entrées nord de Paris et plus particulièrement par la porte de La Chapelle et à leur impact sur la circulation dans les zones périphériques nord  de la capitale.






    P1020098 camion de pompiers.JPG



    Pour participer à la commission circulation et voirie d'Action Barbès, prenez contact directement --> actionbarbes9@club-internet.fr - et pour vous informer des échanges qui ont eu lieu lors de la réunion de lancement de ses travaux, lisez notre compte rendu.
  • Festival de chorales dans le 10e

    Du 20 au 28 mars, les Rencontres chorales, pour la 3e année consécutive, vont rassembler 11 concerts gratuits et 22 chorales.

    Tous les styles sont présentés, y compris les plus singuliers. Du classique au contemporain, en passant par le jazz, le gospel, la variété, le rock et les musiques du monde.

    Deux rendez-vous à ne pas manquer :

    • le samedi 20 mars à 20h45 à l'église Saint-Martin des Champs, rue Albert Thomas : lancement des Rencontres chorales (Le Madrigal de Paris et La Maîtrise des garçons de Colmar)
    • le mercredi 24 mars à 20h45 en Mairie : Hope Gospel Singers et Amalgam

    Les Rencontres chorales sont organisées par les Centres d'animation du 10e (CRL10) et particulièrement l'Espace Jemmapes. Pour la deuxième année consécutive, elles se déroulent dans les 10e et 11e arrondissements.

     

  • 3e journée nationale de l'audition

    Récemment, le 11 mars pour être précis, se tenait une table ronde en mairie du 10e sur ce thème.

     

    «  Aller au spectacle quand on est malentendant »  était le sujet de cette journée organisée par Paul Zylberberg, président d'Audio Ile de France, que nous connaissons bien pour avoir partagé de nombreuses réunions à ses côtés et... parce que nous sommes voisins dans le 10e.

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    Source : Cemafore

    Un constat tout d'abord : salles de cinéma, théâtres, concerts, musées ne fournissent pas un accès à la culture satisfaisant pour les malentendants, faute d'installations techniques adéquates. Pourtant, la réglementation existe: la loi du 11 février 2005 (puis le décret en mai 2006) qui concerne tous les handicaps. On y définit l'accessibilité comme une adéquation entre la personne et son environnement.

    Un aperçu dans la capitale : quelques salles sont équipées et mettent à disposition gratuitement des appareils auditifs, Le Châtelet, L'opéra Comique, la Comédie Française, l'Odéon, le Palais des Congrès. D'autres proposent un sur titrage. On est encore loin du compte.

    De l'avis des participants, l'information est insuffisante. Il est souvent difficile  de savoir si une salle est équipée, faute de logo par exemple. La « toile » offre des informations en ligne qu'il faut aller chercher soi même pour s'assurer d'un accès satisfaisant, ici, ou encore là, chez Cemaforre pour les régions Centre et l'Île de France.

    En février de cette année, on a annoncé un « Plan National Handicap auditif » pour renforcer l'accès à l'information et à la culture. Mais aucune précision quant aux budgets alloués!

    Des chiffres qui exigeraient une attention particulière à cette problématique :

    On estime à 10% de la population le nombre
    des personnes devenues malentendantes
    ,
    soit environ 6 millions et
    à environ 100 000 les personnes sourdes de naissance.

    La sensibilisation est en marche, mais marche lente...

  • Le collecteur des Coteaux

     

    2010 03 23 art moderne avenue Trudaine.JPGCe n'est pas une œuvre d'art, ce n'est qu'un silo à sable, ou autre matériau nécessaire à la consolidation des maçonneries du réseau d'assainissement que la Ville de Paris modernise. Ici il s'agit du collecteur des Coteaux aval. Dans le 9e, il passe par les rues d'Abbeville, Condorcet, Victor-Massé et de Douai, car il relie le quai de Jemmapes à la place Clichy.  L'accès à ce réseau se faisant devant les immeubles des 24 et 26 avenue Trudaine, il s'ensuit de petits inconvénients pour les riverains, notamment au niveau de la neutralisation de quelques places de stationnement avenue Trudaine et rue Lallier, jusqu'à la fin du mois d'avril, selon les affiches placardées sur les portes d'immeuble au début des travaux..

    Une histoire des égouts de Paris est accessible sur le blog d'amateurs passionnés : le blog de Ptolémaeus et le blog des égouts de Paris. Ils donnent une idée de la difficulté rencontrée au cours des décennies passées pour évacuer les eaux souillées de la capitale. La tendance a été longtemps de déverser en aval de Paris ce qui déplaisait. Une ballade au printemps le long des berges de la Seine à la hauteur d'Asnières ou de Courbevoie devait combler les narines plus que nécessaire...

    Parmi les grands constructeurs d'égout, on retiendra bien sûr l'ingénieur Eugène Belgrand.

    Les égouts se visitent toute l'année du samedi au mercredi de 11h à 16h d'octobre à fin avril et de 11h à 17h de mai à fin septembre. Ils sont fermés les jeudis et vendredis. Se rendre au pont de l'Alma, rive gauche, face au 93, quai d'Orsay. Paris 7e.


    On visite ?


    Visitez les égouts de Paris
    envoyé par mairiedeparis. - L'actualité du moment en vidéo.

  • RATP petite chute de la fréquentation

    Moins de voyageurs, mais davantage de rentabilité...

    On lisait dans Libération du 29 mars avec étonnement, à propos de la  RATP, « bénéfice net en hausse de 29,4%, à 182,8 millions d'euros, »  et ce malgré une légère baisse de fréquentation sur l'ensemble des lignes Paris-banlieue. On ne peut s'empêcher de penser que la suppression de personnels dans les stations y soit pour quelque chose. On constate en effet que nombre de stations n'ont plus qu'un point d'accueil et souvent fermé en soirée.  Il faut se débrouiller avec les automates. Pour prendre des tickets passe encore, mais plus moyen ni de se renseigner, ni d'obtenir de l'aide.

    station Barbès été 2008.JPG

    A la station Barbès, il ne reste souvent que deux agents. Si un événement insolite survient sur le quai, qu’il faille apporter de l’aide à un passager en attendant pompiers ou Samu, l’agent ferme alors son guichet et se rend sur les lieux. Cela peut arriver en pleine journée, alors qu’une longue file d’usagers attend déjà d’acheter son ticket. Le guichet en haut de l'escalier monumental est souvent fermé. Cela fait le bonheur des vendeurs à la sauvette de… tickets de métro. Là aussi il y a diversification des activités : tout le monde ne vend pas des Marlboro !

    Les usagers qui habitent le quartier autour de la station Barbès Rochechouart savent combien il pourrait être judicieux de remettre une présence humaine dans cet espace.

     


  • La CANTINE AFGHANE à la Java

    affiche 18 avril 2010 La JAVA et la cantine afghane web.jpg

     

    Les Richesses De L'Exil

    La Cantine afghane nous convie à une soirée à la Java le 18 avril prochain.

    La Cantine afghane est une association d'habitants du 10ème qui fait cuisiner les éxilés afghans du bord du canal pour leur rendre leur dignité et faire partager leur culture pour balayer les préjugés...

    L'argent ainsi récolté est consacré à des cours de Français.

    Le 18 avril, l'association organise avec les réfugiés un évènement festif et culturel à la Java, 105 rue du Faubourg du Temple, où se cotoieront des artistes de styles différents depuis la musique afghane traditionnelle jusqu'au rap et drum and bass.

    Une soirée où vous aurez également l’occasion de découvrir la richesse de la cuisine afghane à travers différents plats préparés par « La Cantine Afghane ».

    L'entrée est à 10 Euros.

    Une soirée « melting-pot » garantie !

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    Pour en apprendre un peu plus sur la musique afghane, sur les Afghans en exil, regardez ce film de Franck Schneider, découvert sur Dailymotion, bien sûr, produit par Stratis et La Cuisine aux Images, avec les Ateliers d'Ethnomusicologie de Genève. Très intéressant, particulièrement pour les amoureux des musiques du monde.
    L'ensemble Kaboul en exil
    envoyé par 51_PEG. - Clip, interview et concert.

    En exil, les musiciens de l'Ensemble Kaboul jouent pour leurs compatriotes contraints au silence. Malgré les conflits incessants, ils chantent l'amour de leur terre natale. Ici, on retrouve Khaled et Hossein Arman, Ustad Malang Nedjrabi, Paul Grant, Osman Arman, Yosuf Mahmood, Bismilah Khusravi et Ustad Mahwash. Certains seront à la Java.

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  • Pensez au Don du sang....

     

    Le site de collecte Lariboisière à Paris a rouvert ses portes !

     

    don du sans façade web.JPGDon du sang R. Guy Patin web.JPG

     

    Après quelques mois de fermeture pour cause de travaux, le site Lariboisière de l'Etablissement Français du Sang Ile-de-France, situé dans le 10e arrondissement, a rouvert ses portes. Depuis le 1er mars, les équipes de collecte vous accueillent du lundi au vendredi de 8h30 à 16h. L’accès est direct par le 2, rue Guy Patin.

     

    Pour plus d'infos, contactez l'accueil au 01 42 15 77 81

     


     

  • Magenta : amélioration aux pieds des arbres

    Au pied de mon arbre....

    PHOTOS - pied d'arbres en réfection 2010 03 20 Magenta web.JPG

    Depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en mai 2006... les pieds des arbres, platanes ou jeunes arbres replantés pour un deuxième rideau, n'ont jamais brillé par leur élégance. Une fois les grilles disparues, parce qu'elles demandaient un entretien trop compliqué - dixit la direction des espaces verts et de l'environnement, à moins que ce ne soit la direction de la propreté et de l'eau - nous avons eu des pavés le temps que la terre se tasse naturellement (la terre continue à se tasser devant le 138, par exemple...), puis des flaques d'eau boueuse, ou bourbeuse, à chaque ondée, et le reste du temps, des amas de papiers gras, des canettes et des mégots de cigarettes.

    L'été dernier (du 8 juin au 2 octobre 2009), le côté pair du boulevard a accueilli des palissades itinérantes du bas du boulevard jusqu'au carrefour Barbès : on comblait les pieds d'arbres qui présentaient des trous. Les promeneurs attentifs que nous sommes ont protesté auprès de la mairie du 10e, car le travail n'était pas satisfaisant (voir notre journal N° 23, page 2).Ce fut ensuite le tour du côté impair, du 8 mars au 30 avril, par série de 10 arbres, en chantier ambulant pour ne pas bloquer le passage.

    Les soins apportés au côté impair du boulevard semblent plus convaincants. On se demande toutefois si ces pauvres arbres arrivent à recevoir quelques gouttes de pluie à travers ce stabilisé bien dense et si la concentration de mégots ne nuit pas à leur santé... Mais le problème des cuvettes aux pieds des arbres côté pair reste entier.

    Nous avons bien compris les raisons pour lesquelles on avait, ici, abandonné les grilles. Mais ailleurs ? Certaines avenues ou boulevards gardent leurs grilles d'arbre. Le schéma directeur d'accessibilité de la voie publique aux personnes handicapées (DVD), préconise un traitement particulier pour stabiliser les grilles, traitement appliqué par ailleurs aux arbres des Grands Boulevards et de l'avenue d'Italie.

    "Pour bien garder leur assise, les grilles d'arbre traditionnelles doivent être insérer dans un entourage béton ou dans un cercle métallique (débord par rapport au trottoir : 2 cm maximum) délimitant le revêtement en asphalte. Un grillage posé sous la grille réduit le travail de la DPE et, de ce fait, la fréquence des manipulations des grilles et le risque qu'elles soient mal replacées sont réduits."

    N'a-t-on pas éliminé les grilles d'arbre traditionnelles un peu rapidement, dans ce cas ? Nous avons toutefois échappé à une collerette noire*, comme celle-ci. Ou à une verte*, comme celle-làEDA%20Paris%20avec%20Protection%20tronc.jpg :

    EDAsouscouche.JPG

     

     

    Les grilles avaient bien du charme, et pour laisser passer l'eau de pluie, elles n'avaient pas leur équivalent... De plus, le cercle au pied de l'arbre est plus harmonieux que le carré. Mais, des goûts et des couleurs....

    Nous avons demandé le coût de ces réfections en plusieurs étapes, à la mairie du 10e : nous vous le communiquerons  dès réception.

    Photos sorties du catalogue de Elastisol.

  • Le Louxor prendra-t-il le chemin du 104 ?

    Le 104 fait partie des grands projets culturels de la Ville de Paris.

    Situé au 104, rue d'Aubervilliers dans le 19e arrondissement, il est conçu comme "un espace de production d'art", qui a la fois accueille des artistes, mais permet aussi aux citoyens de partager cet espace créatif avec ces mêmes artistes. Inauguré voilà quelques mois à grand renfort de communication, le projet est en crise. Crise financière d’une part – 500 000 € de déficit en 2009 sur un budget total de 12 millions d’ euros subventionnés à hauteur de 8 millions par la Ville de Paris, démission de l’équipe dirigeante, mais surtout crise parce que le projet culturel s’avère inopérant : peu ou pas de visiteurs dans cet ensemble architectural rénové à grands frais – 100 millions d’euros - pas d’insertion dans le quartier. Le magazine Mouvement, relayé par le site Paris-Art, s'est lancé dans une Lien permanent  commentaire