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Rechercher : salle de consommation

  • Ulipo : 15 avril - La performance jusqu'où ?

    Les débats citoyens d'ULIPO continuent leur chemin

    La prochaine réunion aura lieu au salon André, entrée par le Théâtre Trévise - 14 rue de Trévise - Paris 9ème

    le mardi 15 avril 2008à partir de19h30 sur le thème :

     

    La performance jusqu'où ?

     

    Entre libre : chacun paie sa consommation.

     

    La performance jusqu'où ?

    Quels sont les ressorts de la compétition généralisée que nous vivons ?

    Comment cela se fait que l'instauration d'une société de marché est considérée naturelle, voire juste ?

    Le primat de l'économie sur le politique, l'éducation au service de l'économie : comment cette idéologie a trouvé sa légitimité ?

    L'idéologie gestionnaire en politique et la dictature du chiffre : est-ce encore de la politique ?

    Le politique est-ce un marché dont les partis se partagent les parts ?

    Vincent de Gaulejac* a développe cette réflexion dans son ouvrage La société malade de la gestion aux éditions du Seuil.

    Il nous aidera à mettre de l'ordre dans cette foule de questions et à dégager des pistes de réflexion.

     

    *Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social et professeur de sociologie à l'Université Paris-VII

     

    Les autres rencontres :

    • Jeudi 22 mai : Le storytelling ou la nouvelle ruse pour nous mener en bateau avec Christian Salmon
    • Mercredi 19 juin : Entre punir et soigner l'éloge de la prison avec Pierre-Victor Tournier

     

    Nous sommes ouverts à :

    - vos propositions de thèmes,

    - vos propositions de partenariat,

    - vos suggestions de lieux de rencontre.

     

    ULIPO Université libre populaire

    11 rue de Rochechouart 75009 PARIS

    Pour informations : ulipo9@gmail.com 

    Et pour en savoir plus www.ulipo.com: sur le site vous trouverez les comptes-rendus des séances

    précédentes.

     

  • Film et pique-nique au square Juliette-Dodu

    Nous ne résistons pas au plaisir de vous transmettre une invitation de l'association Ensemble nous sommes le 10e pour ce soir même, vendredi 17 juin, à partir de 20 heures, dans le square Juliette-Dodu. Venez avec votre panier de pique-nique, un peu plus que votre propre consommation, et vous pourrez ainsi partager avec les autres pique-niqueurs. C'est le même principe que dans les repas de quartier. Sauf qu'ici, vous avez en prime une projection de film. Quel film ? Un film d'animation qui réjouira tous les âges.

     Mary et Max est un film du réalisateur australien Adam Elliot, sorti en 2009.

    19157079.jpgL'amitié entre une petite fille grassouillette de 8 ans et un homme de 44 ans, obèse, atteint de la maladie d'Asperger. Tous deux vivent respectivement à Melbourne et New York.

    Le site d'Allociné propose une interview* du réalisateur qui donne des détails sur sa conception du cinéma, comme moyen de distraction, certes, mais il exprime sa volonté de ne pas faire perdre une heure et demie aux spectateurs qui lui font un don de temps et d'argent en venant voir son oeuvre. Il souhaite faire rire ou pleurer les spectateurs, tout comme il tente de leur enseigner quelque chose. Ici il s'agit d'un vieil homme touché par la maladie d'Asperger. C'est tragi-comique. Tout en tendresse et en subtilité. Comme le dit l'auteur, l'animation, ce n'est pas que Disney, Pixar, ou Dreamworks, des images jolies et colorées, des personnages sortis de nulle part, lui, souhaite leur donner de l'épaisseur, les raccrocher à la réalité.

    * Désolée pour la pub infernale sur le site d'Allociné, on ne peut plus y couper... Pour les habitués qui ne reculent davant rien, trouvez ci-dessous la bande annonce du film, primé à Annecy, entre autres.


  • Portes ouvertes chez Gaïa

    Si vous êtes un habitant proche de l'hôpital Lariboisière et donc proche des bureaux administratifs de Gaïa, au 39 bd de la Chapelle, ou de leur antenne mobile, rue Guy-Patin, vous avez sans doute reçu cette invitation que nous reprenons ci-dessous : 

     

    Madame, Monsieur,

    Nous vous invitons le mardi 6 octobre, de 18h00 à 20h00 heures à participer à une rencontre dans nos locaux, en contrebas du 39, boulevard de la Chapelle.

    Comme vous l'aurez sûrement déjà remarqué, depuis la fin du mois d'août, les changements de sens circulatoires et la suppression des places de stationnement, rue de Maubeuge, nous ont contraint à trouver un nouvel emplacement pour notre unité mobile.

    En concertation avec la mairie du 10e arrondissement de Paris, le choix d'un emplacement à l'angle de la rue Guy Patin et de la rue Ambroise Paré a été adopté.

    L’antenne mobile du CAARUD de GAIA est présente sur les scènes de consommation de drogues depuis 1989, et par conséquent dans votre quartier depuis de nombreuses années, d’abord rue A. Paré, puis rue de Maubeuge, et aujourd’hui, rue Guy Patin.

    C'est pour vous présenter nos programmes et nos actions, et discuter avec vous des conséquences liées à notre "déménagement", que nous vous proposons de nous rencontrer dans les locaux de Gaia au 39, boulevard de la Chapelle.

    Pour toute demande d'information complémentaire vous pouvez nous contacter par mail à l'adresse suivante:

    ppmu@gaia-paris.fr

     

    N'hésitez pas à franchir le pont Saint-Ange si vous venez de Barbès, et à descendre la rampe le long du réseau ferré de la gare du Nord, vous trouverez sur votre gauche les bureaux de l'association Gaia et les membres d'une équipe sympathique qui répondra à toutes vos questions.  

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  • L'épicerie des Environs au 18, rue Ramey

    La rue Ramey, et notamment le tronçon entre la rue de Clignancourt et la rue Custine a vu apparaitre depuis quelques années de nouveaux commerces, qui vont de pair avec l'évolution constatée du quartier et sa gentrification : fromagerie "Fromage et ramage", papeterie "Nota", fleuriste "Mémé dans les orties", etc.

    Capture d’écran 2016-01-18 à 14.30.15.jpgDans la continuité de cette évolution, un nouveau commerce  vient d'ouvrir au niveau du 18, rue Ramey : L'EPICERIE DES ENVIRONS.

    Lors d'une visite de courtoisie entre voisins, Sandrine Cheikh, la responsable du commerce, nous a précisé les caractéristiques de cette épicerie d'un nouveau type :  "L'épicerie des environs propose une sélection de produits locaux. Des producteurs et artisans du Bassin parisien la fournissent, pour la plupart, en direct. Les produits sont choisis pour leur qualité gustative bien entendu, et pour la démarche mise en œuvre par les producteurs et artisans. Une partie des produits sont issus de l’agriculture biologique."

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    L'EPICERIE DES ENVIRONS propose, dans un cadre agréable, une sélection de fruits et légumes de saison, de l'épicerie salée (des farines, des pâtes, en vrac ou en sachet, des huiles nombreuses et variées), de l'épicerie sucrée (du miel, des confitures, des biscuits dont certains sans gluten, etc..), des boissons, de la crémerie (des oeufs, yaourts, beurre, etc..). Point très positif, l'épicerie propose également des produits d'entretien (lessive, produits ménagers, etc..) qui peuvent être achetés en vrac : il suffit pour cela de venir avec son récipient.

    EPICERIE.jpg

    Ce nouveau commerce s'inscrit ainsi dans les démarches locavores (c'est à dire une démarche volontaire de manger seulement les aliments cultivés ou produits à proximité de son lieu de vie), de consommation responsable en privilégiant autant que possible les relations directes avec les producteurs, de préférence  bio, ou au moins selon les principes de l'agriculture raisonnée.

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    Une bonne raison pour aller y faire ses courses !

     

  • ”Le jour où le jour s'arrêtera” : spectacle pour enfants aux Trois Baudets

    Les Trois Baudets mettent à l'affiche le 17 octobre prochain un spectacle pour les enfants de Eddy La Gooyatsh : "Le jour où le jour s'arrêtera".

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  • Victor Schoelcher, abolitionniste républicain

    Notre arrondissement est très lié à la vie de V. Schoelcher. L’historien Bernard Vassor nous a fait parvenir ces quelques informations accompagnées de très intéressants documents d'archives.

    medium_victor_schoelcher.jpg

     

    J'ai coordonné les manifestations pour la célébration du bicentenaire de Victor Schoelcher à la Mairie du X° avec l'association HV10, à la Mairie du XX° avec Jean-Michel Rosenfeld, à la Mairie du IX° avec Nadia Prête et l'école du 12 rue de la Victoire.

     

    Il a passé son enfance dans le magasin de porcelaine de luxe de son père au 1 rue de la Grange Batelière (Drouot). Il a vécu 22 rue de Rochechouart dans la maison de son ami Camille Pleyel, ensuite au 7 rue Mayran.

    Le 64 rue de la Victoire est sa dernière adresse parisienne d’où est parti le cortège funèbre pour le conduire au père Lachaise dans le caveau de son père.

     

    medium_schoelcher_conf_aux_folies_bergeres.jpg

    Il organisa de nombreuses conférences dans les lieux suivants :

    • Salle de la Société des Droits de l’Homme, 24 rue Pétrelle
    • Gymnase Paz, 34 rue des Martyrs
    • Salle SAX, 50 rue Saint Georges
    • Au cirque Fernando, boulevard de Rochechouart
    • Au Grand Orient de France, 16 rue Cadet

     

    Membre de l'Union républicaine à la fin de sa vie, il siège à l'extrême-gauche où il tente de former un groupe pour la défense du suffrage universel, Victor Hugo en est le Président d'Honneur, Schoelcher Président. Il est également le Président du Comité radical des élections municipales du 9°arrondissement.

     

    Abolitionniste, il participe également à de nombreux mouvements pour l'émancipation des femmes. C'est lui qui mettra en avant Maria Deraisme, fondatrice de la première loge féminine en France.

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    Il a été transféré au Panthéon par la loi du 19 mai 1949

     

    Sources : Archives de Paris et Archives de la Préfecture de Police

  • Semaine anniversaire Georges Brassens


    Hommage à G. Brassens
    Vidéo envoyée par ParisNeuvieme
    Il y a exactement 85 ans naissait Georges Brassens. Il y a exactement 20 ans, celui-ci nous quittait.
    Pour lui rendre hommage, une semaine de chansons est organisée salle Rossini à la Mairie du 9ème du 22 au 29 octobre. L’intégrale des chansons composées par Georges Brassens y sera donnée par différents artistes et dans l’ordre chronologique de leur création. Voir également les infos sur le site web de la Mairie.
    Le coup d’envoi a été donné hier soir et tous les soirs de la semaine à 20h, le spectacle continue.
     
    A noter que des commerçants du quartier se sont associés à l’initiative :
    • Le Select – 37 rue des Martyrs – lundi 23 octobre à 21h
    • Le Bistrot Blanc – 52 rue Blanche – mardi 24 octobre à 21h – jeudi 26 à 21h et samedi 28 à 21h
    • Le Colimaçon – 32 rue de Rochechouart – mercredi 25 à 21h
    Témoignage d'un spectateur : "J'ai été époustouflé par la prestation d'un trio de jazz manouche Jeff Pouquié (guitare), Gilles Quétin (guitare), Anne Gouraud une contrebassiste éblouissante éblouissante, ils ont été rejoints par un saxophoniste talentueux Dante Feijoo. Un dialogue étrange dans le style Beebop entre la basse et le saxo a fait passer des frissons dans l'assistance."
     
    Clôture salle Rossini le dimanche 29 octobre à 18h. L’entrée est libre ! Venez nombreux.
    medium_G._Brassens.jpg
     

  • Semaine Georges Brassens

    La note de lundi a provoqué le commentaire suivant qu'il nous parait utile de mettre en bonne place même s'il n'est pas très tendre ni très juste pour les habitants de notre arrondiossement

    Oui, venez salle Rossini et venez nombreux !


    "Il se passe en ce moment dans le neuvième un événement unique. Pour la première fois au monde, un spectacle retraçant l’INTEGRALE de l’œuvre d’un poète du XX° siècle, qui a mis en musique tant d’écrivains qui ont façonnés la langue française. Des techniciens, des bénévoles, et des artistes, des comédiens se sont investis dans une entreprise folle, faire revivre de façon originale et respectueuse, l’ami Georges Brassens.
    Or il faut bien le constater, les habitants du neuvième, gavés de conneries télévisuelles ne prennent même pas la peine de venir assister à un spectacle gratuit sans précédent. Braves gens, réveillez-vous ! pour remplir la salle Rossini, vous faut-il ......... un chanteur braillard, à peine capable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français ? Il vous reste quand même jusqu’à dimanche pour prouver à ceux qui ont travaillé sans relâche depuis des mois pour mettre sur pieds ce qui fera date dans l’histoire du spectacle, que la reconnaissance du travail et de l’engagement est encore une valeur d’aujourd’hui. Vous pourrez dire à vos enfants : « j’y étais » Quelques noms de textes chantés par Brassens :
    Aragon, Théodore de Banville, Tristan Bernard, Corneille, Paul Fort, Victor Hugo, Francis Jammes, Lamartine, Musset, Hégésippe Moreau, Gustave Nadaud, Antoine Paul, Jean Richepin, François Villon. Beaucoup de ces auteurs ont vécu ou travaillé dans le neuvième. Brassens quand à lui a habité rue Pigalle au 18….
    Nazir Alcofribas"

  • Accueil des nouveaux citoyens français

    2006 a été décrétée année de la citoyenneté par la Mairie du 9ème et quelques manifestations ont émaillé son cours. La dernière en date est très symbolique puisqu’il s’agissait d’accueillir les personnes étrangères ayant acquis la nationalité française entre juin 2005 et juin 2006. 70 personnes étaient concernées pour notre arrondissement et une bonne trentaine se sont retrouvées le mardi 5 décembre dans la salle du Conseil de la Mairie, la plupart venues en famille.

    medium_Accueil_citoyens_francais_dec_2006_2.JPG

     

    La salle du Conseil a-t-elle intimidé l’assistance, c’est possible, quoiqu’il en soit l’ambiance était à une certaine réserve. Le Maire, Jacques Bravo, assisté de son Adjointe à la Citoyenneté Pauline Véron, a accueilli solennellement nos nouveaux compatriotes dans un discours assez lyrique reliant dans un raccourci audacieux le poète grec Eschyle aux Révolutionnaires de 1789. D’Eschyle, il a cité les mots suivants : « Le ciel s’est hérissé des mains droites levées de tout le peuple, et il a été décrété unanimement que nous pourrions habiter cette terre en liberté, …, et que ni citoyens, ni étrangers ne pourraient nous emmener en servitude comme une proie. De plus, si quelque citoyen ne nous venait point en aide contre la violence, il serait par sentence du peuple, privé du droit de cité et condamné à l’exil ». Des Révolutionnaires de 89, il reprend le principe en déclarant: « Ce n’est plus le nom, ce n’est plus la terre, ce n’est plus le sang, qui fait un français. C’est la Liberté, c’est l’Egalité, c’est la Fraternité ».


    medium_Accueil_citoyens_francais_dec_2006_1.JPG

    Gageons que ces mots trouvent un impact dans les temps difficiles que nous vivons en matière d’intégration dans la nouvelle diversité que la France est en train de connaître. Un jeune kosovar venu avec sa femme et sa petite fille ne cachait pas son plaisir d’être ainsi accueilli.

  • Projet Louxor : réunion publique du vendredi 28 novembre

    Un compte-rendu forcément subjectif d’un adhérent d’Action Barbès

    Membre de l’association Action Barbès, j’ai assisté vendredi en fin d’après midi à la réunion publique d’information organisée à la mairie du 10ème arrondissement. J’en fais ici un compte rendu succinct dont les propos n’engagent que moi.

    Entre 150 et 200 personnes étaient présentes dans la salle des fêtes de la mairie. Cette mobilisation témoigne d’un certain intérêt de la part de la population. Ce qui semble sûr c’est que, fermé depuis de nombreuses années, la réouverture du Louxor fait désormais l’objet d’une attente réelle de beaucoup de monde.

    La Mairie de Paris nous a offert le meilleur et le pire au cours de cette réunion.

    Commençons par le meilleur.

    Personne ne doute plus depuis bien longtemps de la grande capacité de nos élus parisiens à communiquer avec beaucoup de talent. Mettez trois ou quatre de ceux-ci derrière un micro, flanquez les de deux ou trois « spécialistes » qui jouent le rôle d’experts – ici architectes et programmateurs d’actions culturelles – mettez la salle dans le noir pour y projeter de belles photos, vous êtes à peu près certain de faire un tabac avec un public en attente de quelque chose de concret.

    Il est vrai que la présentation de Philippe Pumain, architecte désigné par la Mairie de Paris pour piloter le projet, fut de très grande qualité. Les architectes ont ce pouvoir quasi-magique de vous présenter des vues avant/après qui forcément entraîne l’adhésion du plus grand nombre. Il y entre une part de rêve. M. Pumain n’a pas dérogé à la règle et a remporté un franc succès. Les élus eux se sont contentés, comme souvent, de promesses voire d’affirmations – Le Louxor « va retrouver sa vocation première et changer totalement la tonalité du carrefour Barbès » a dit le maire du 10ème cité par Le Parisien du 29 novembre – toute chose qui n’engage que ceux qui les écoutent.

    Le pire est sur le fond du projet.

    Ayant décidé de faire du Louxor un lieu dédié au cinéma Art & Essai presque dès son rachat en 2003, la Mairie de Paris s’enferre dans sa décision et n’écoute pas les objections des uns et des autres.

    Situé à exactement 50m du quartier de la Goutte d’Or – deux mots qui n’ont pas été prononcés une seule fois au cours de la réunion – la Mairie de Paris vient nous parler de diversité culturelle par ce qu’une des 3 salles sera consacrée au cinéma du Sud – pas exclusivement du Sud nous a-t on néanmoins annoncé.

    La Goutte d’Or, quartier de Paris le plus dense, où vivent mêlés français, africains, maghrébins, asiatiques mais aussi catholiques, juifs, musulmans ….. n’est-il pas le creuset même de cette diversité ? Le Louxor ne pourrait-il pas devenir ce pôle culturel où s’exprime cette diversité ? La Mairie de  Paris répond cinéma Art & Essai. Une intéressante étude faite par le syndicat des cinémas d’Art & d’Essai vient d’être publiée et dessine le profil type du spectateur de ce genre de salle : il s’agit d’une femme, issue d’un milieu socioprofessionnel « favorisé » qui se distingue aussi par son lieu de résidence. Qui va nous faire croire que ce type de public correspond à celui de Barbès et qui va nous convaincre qu’une femme de 50 ans issue de la catégorie CSP+, comme disent les sociologues, viendra à Barbès pour voir un film ?

    M. Gomez, nouveau délégué à la Mission Cinéma de la Ville de Paris, nous parle de diversité parce que des jeunes, des scolaires, des handicapés, des Seniors pourront venir ….. au cinéma. M. Girard, adjoint de Bertrand Delanoë pour la Culture, nous parle de diversité parce qu’un espace exposition est prévu et que la plus petite des 3 salles pourra recevoir des spectacles de différentes natures. On remarquera que les 150m² alloués à la salle d’exposition ne représentent guère que 5% du total de la surface du projet et que les 100 places de la salle dite « polyvalente » ne représentent qu’au maximum 15% de la capacité totale des 3 salles. Les élus nous promettent de la concertation dans la programmation, mais voilà plus de deux ans qu’ils tiennent ce discours et rien ne vient.

    M. Pumain est architecte, et architecte de talent si on en juge par quelques unes de ses réalisations. Mais M. Pumain n’est pas un architecte du patrimoine. Il a certes étudié, mais de loin, l’histoire du Louxor. Il arrive bien sûr à des conclusions qui ne sont pas en contradiction avec son projet. La vérité est de dire que, tel qu’il est aujourd’hui, le projet consiste en la destruction pure et simple de l’intérieur du Louxor pour en reconstruire une copie qui ne sera même pas à l’identique. C’est un choix politique que l’on peut faire, mais alors il faut que la Mairie de Paris l’assume, qu’elle ne nous parle plus de préservation du patrimoine, qu’elle nous dise qu’elle se contente de garder l’aspect des choses, c'est-à-dire l’extérieur du bâtiment.

    Si on était malicieux, on pourrait comparer deux chiffres : si tout va bien, le coût global de l’opération Louxor sera de l’ordre de 30 millions d’€ pour une surface globale d’à peu près 3000 m² soit 10 000€ du m². Des architectes de mes amis me disent que le coût moyen du m² pour un logement social à Paris serait de 2000€ ! Chacun se fera son opinion.

  • Voeu commun d'Action Barbès et du CQLariboisière

    Le 15 juin dernier, le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, réuni en plénière, a voté un voeu avec l'association Action Barbès sur le Louxor. Il s'agit de rappeler aux élus les promesses de campagne pendant lesquelles ils avaient annoncé une concertation avec les habitants, conseils de quartier et associations, pour définir ensemble un cahier des charges qui tienne compte des souhaits et des besoins locaux. Le projet culturel semble déjà bien avancé quant à la définition des activités futures de l'établissement. La communication de la Ville et les vidéos dans lesquelles apparaît l'architecte chargé de la rénovation, Philippe Pumain, annoncent trois salles destinées à des projections cinématographiques d'Art et essai, mais également à des activités tournées vers le jeune public dans le cadre de l'initiation à l'image, un espace de restauration au niveau de la terrasse et un espace d'exposition.

    mairie du 10e.jpgCe voeu a été présenté par Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès et membre de l'équipe d'animation du Conseil de quartier, en tout début du conseil d'arrondissement du 28 juin à la mairie du 10e.

    Nous vous restituons ici la réponse des élus, aussi fidèlement que possible.

    Rémi Féraud, le maire du 10e, a donné son accord sur la nécessité d'associer conseils de quartier et associations à l'élaboration du cahier des charges. La concertation devrait bien commencer au début de l'automne. Sur le dernier point, à savoir la possibilité de permettre la tenue de conseils de quartier et des réunions associatives locales dans une salle du Louxor, il a précisé que cela ne pourrait se faire qu'en activité annexe. En effet, le Louxor restera avant tout un cinéma. Cependant, il espère que cela sera possible notamment pour une activité démocratique comme le conseil de quartier, l'ancrage local ayant sa place dans le projet.

     

  • Un incendie à l'Elysée-Montmartre

    paris, 18e, elysée-montmartre, incendie, pompiers, Nous avons appris l'annulation d'un concert hier soir au Trianon suite à l'incendie qui s'est déclaré le matin même au deuxiéme étage de l'Elysée-Montmartre.

    Le théâtre était vide et les dégâts ne sont que matériels, fort heureusement. Comme l'état de la salle demandait des rénovations urgentes, on peut penser que le désastre n'est pas si grand, mais qu'il va falloir hâter les travaux. Le journaliste de Libé  a beau dire dans son article que la façade semble intacte, nous qui passons souvent sur le boulevard de Rochechouart, le nez en l'air, nous voyions depuis quelques années des filets anti-chute de pierres, agrémentés (si l'on peut dire...) de lierres artificiels et de quelques verdures devenues grises avec le temps, la poussière et la pollution. Ce n'est pas l'incendie la cause d'une certaine décrépitude, mais le temps, bien sûr.

    Nous avons regardé, inquiets, les volutes sombres qui montaient de la toiture de l'Elysée-Montmartre, chargées de particules salissantes pour les jolies façades toutes propres du Trianon... Nous ne pensions pas qu'il faudrait aller jusqu'à l'annulation d'un concert. Sans doute par précaution.

    L'Elysée-Monmartre nous est cher au même titre que la Cigalle et le Trianon, et nous souhaitons qu'il soit la troisième salle à redonner une "belle allure" au boulevard de Rochechouart. Les réaménagements de l'espace central entre les contre allées, les espaces verts, plates bandes et bosquets, ont largement contribué ces dernières années à la renaissance d'un lieu de promenade, que fréquentent à parts égales touristes et riverains. Dommage que les noctambules le laissent si sale le matin, en se rapprochant de Pigalle.... Mais la Propreté de Paris veille et se lève tôt.

    PS : Voyez-vous également les bourgeons dans les arbres du square d'Anvers ? C'est le printemps.