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Rechercher : conseils de quartier

  • Quand deux images se superposent et nous contrarient...

    En avril de cette année, une opération de promotion des voitures Twizy de marque Renault était venue alimenter la polémique autour de la place de l'automobile à Paris, brouillant ainsi l'image que souhaite donner la Ville d'un meilleur partage de l'espace parisien entre les différentes formes de locomotion. Pourquoi cette autorisation donnée à une enseigne commerciale bien lisible ? C'est la question qu'a posé Sylvain Garel au conseil d'arrondissement du 7 mai dernier. Voir ci-dessous le texte de sa question.

    Il y souligne notamment que les riverains se plaignent de la fréquence des animations commerciales. En parallèle, nous pouvons collectivement souhaiter que les rues parisiennes ne prennent pas l'habitude des villes moyennes en région, où il n'est pas rare que des amplificateurs suspendus au-dessus des boutiques et des magasins diffusent une musique sensée transmettre bonne humeur et envie de consommer à une clientèle venue faire du shopping. On oublie les riverains soumis toute la journée à cette diffusion musicale.... 

    Ici, les voitures occupaient physiquement l'espace public. On pourrait ainsi promouvoir les voitures automobiles en plein coeur d'un quartier vert et dénoncer les nuisances qu'elles provoquent à longueur d'année ? Qu'a répondu la mairie du 18e à la question de Sylvain Garel ?

      En s’inscrivant depuis dix ans dans la promotion des Quartiers verts et des opérations Paris respire, la Mairie de Paris vise notamment à redistribuer l’espace au profit des circulations « douces » et des transports en commun. Elle doit veiller également à la cohérence politique des messages adressés aux riverains.

    document?id=12305&id_attribute=111Or, le 13 avril 2012, un concessionnaire Renault exposait huit voitures Twizy à Montmartre, investissant la place des Abbesses en plein Quartier vert.

    Autrement dit, l’espace public a été investi, à des fins de promotion commerciale, par un modèle de véhicule privé, en contradiction totale avec l’engagement et les efforts déployés par la Mairie de Paris.

    De plus, ce modèle est l’exemple même de la fausse solution à la saturation déjà effective des rues parisiennes : avec deux occupants maximum, il limite considérablement la possibilité d’auto-partage.

    Electrique, il fait la promotion indirecte de l’énergie nucléaire.

    Cette animation commerciale n’est d’autant pas la bienvenue que les riverains se plaignent d’un nombre toujours croissant d’opérations commerciales et qu’un vœu a déjà été déposé et voté par la majorité lors du Conseil d’arrondissement le 30 janvier 2012 contre la marchandisation de l’espace public à Montmartre visant à y réguler les animations commerciales en particulier place des Abbesses.

    Sylvain GAREL et les élu-e-s du groupe EELV demandent au Maire du 18e comment une telle opération commerciale a-t-elle pu être autorisée ?

    La réponse de l'exécutif a été des plus claires. Il résulte qu'aucune autorisation n'avait été demandée, donc en conséquence, aucune autorisation n'a été accordée. L'enquête démontre que le concessionnaire Renault est un fraudeur, qu'il a occupé l'espace public à son gré. L'opposition municipale UMP a même déclaré que cette opération s'apparentait à de la vente à la sauvette. Ni plus, ni moins. L'élu Vert a promis que les voitures de Renault ne repartiraient pas indemnes s'il prenait l'envie au concessionnaire sans vergogne de renouveller une telle opération en faisant fi des règles qui protègent l'espace public. Le maire Daniel Vaillant a fait une lettre ferme de prostestation à Renault.
    Qu'on se le dise !
  • Second tour des municipales : les candidats dans le 10e arrondissement

    Cela n'aura échappé à personne, ce dimanche 28 juin 2020, les Parisiennes et les Parisiens vont voter pour le second tour des élections municipales. Trois candidates se disputent le siège de maire de Paris : Agnès Buzyn, Rachida Dati et  la maire sortante Anne Hidalgo.

    Pour chacun de nos arrondissements, les 9e, 10e et 18e, les trois candidates à la mairie de Paris ont des listes qui les représentent. Nous vous présentons donc les listes complètes des candidates et candidats pour ces arrondissements, en continuant après le 9e avec le 10e arrondissement.

     

    10e arrondissement (21 sièges)

    Cet arrondissement tenu par la gauche avait pourtant largement voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle et aux législatives, Benjamin Grivaux emportant ici le siège de député, et d'aucuns pensaient alors que cet arrondissement deviendrait un fief LREM. Mais LREM n'est pas parvenu à transformer l'essai pour les municipales. En effet, le 10e arrondissement a vu un premier tour très favorable à la majorité actuelle, la liste de Paris en commun emmenée par la maire sortante Alexandra Cordebard récoltant 41,40 % des suffrages exprimés, et leurs alliés Verts conduits par Sylvain Raifaud emportant 15,41 % des voix. Sauf énorme surprise, leur liste commune qui est présentée au second tour est donc presque sûre de l'emporter. Face à cette liste, deux autres sont présentes, celle de LREM donc, conduite par Karim Amellal (15,55 % au premier tour), et celle de LR sous l'égide de Bertil Fort (13,79 %). 

    Si le résultat global du second tour semble joué, il reste tout de même une inconnue, à savoir le poids de l'opposition, sachant aussi qu'il est limité de fait par le sytème électoral de "prime au vainqueur".

    Les habitants du 10e vont donc devoir choisir parmi les trois listes présentes pour attribuer 14 sièges pour le conseil d'arrondissement et 7 pour le conseil de Paris.

    10e,municipales,elections,listes-electorales

     

    ENGAGES POUR CHANGER PARIS, AVEC RACHIDA DATI

    ANNE HIDALGO - PARIS EN COMMUN - L'ECOLOGIE POUR PARIS

     

    ENSEMBLE POUR PARIS AVEC AGNÈS BUZYN

     

    M. FORT BertilMme CORDEBARD Alexandra (Maire sortante)M. AMELLAL Karim
    Mme AMMAR VéroniqueM. RAIFAUD SylvainMme FAJGELES Elise
    M. BILLARD QuentinMme VERSINI DominiqueM. CHAUVET Rémi
    Mme LABBEZ JoëlleM. FERAUD RémiMme POSTULKA Amélie
    M. DE MONNERON Laurent Mme PATRICE LaurenceM. BASLER Philippe
    Mme NICOLAS FloreM. SIMONDON PaulMme COSTA Aude
    M. BOURDOT EdouardMme VASA LéaM. BRUGERE Mathias
    Mme LISSAK Fabienne M. ALGRAIN EricMme GOGOUA-BESSE Georgette
    M. GOUIN MaximeMme JOUBERT PaulineM. BOULANGER Cyrille
    Mme REZAI FannyM. JOUSSELLIN ElieMme ROUSSELLE Jennifer
    M. LEGROS PascalMme SCHERER SylvieM. VILLECHAIZE Axel
    Mme SIGNORI DominiqueM. BONNIER RaphaëlMme DELEM Marie-Délice
    M. STRZYGOWSKI DamienMme DIABY AwaM. HOURIEZ Jean-Baptiste
    Mme KAZANDJIAN CatherineM. WATANABE-VERMOREL ThomasMme BARETS Danielle Sophie
    M. LAFFONT Joshua Mme DUMOULIN Isabelle M. DORIAN Mathieu
    Mme THEGUEL Marie-Claude M. GUTTERMANN Philippe Mme IDRIS Sophia
    M. LEBLANC Maurice Mme JUILLET Philomène M. BILLAULT Alain
    Mme HUBERT TatianaM. CLERWALL Ulf Mme WOLFF Marie-Amélie
    M. HOSSINI Ismaël Mme CHIUSANO Kim M. GEHANNE Denis
    Mme PHILPIN DE PIEPAPE Alix M. DELPLANQUE David Mme BAUDIN Virginie
    M. OLLIER Thomas Mme BRETON Enora M. AAMD Ferdous
     M. LEBCHER Samir 
     Mme LAPLANCHE Camille 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Retour sur l’ABF

    L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) en charge du 9ème aurait encore frappé ! Nous vous avons déjà parlé des ABF.

     

    Au cours du dernier Conseil de quartier Lorette Martyrs, il a été annoncé le refus par l’ABF du choix des arbres sélectionnés par les habitants du quartier, arbres à planter dans le haut de la rue des Martyrs. L’ABF aurait opté pour des platanes. La nature de l’avis (contraignant ou pas) n’est pas connu.

     

    Au-delà de l’aspect anecdotique que peut avoir cette affaire, elle pose aussi une question de fond. Au moment où un effort est fait pour développer la participation des habitants à la vie locale, il faut se poser la question de la réalité des pouvoirs qu’ils détiennent pour mener à bien certains projets ? En clair, à quoi sert-il de consulter les habitants si la décision finale de leur appartient pas ?

     

    N’accablons pas l’ABF. Il a une mission et ne doutons pas qu’il respecte scrupuleusement les contraintes légales qui s’imposent à lui. Disons aussi que la présentation du problème n’a été faite aujourd’hui que par une seule source, à savoir la Mairie du 9ème et qu’il est nécessaire d’entendre les arguments du Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine pour se faire une idée plus juste. Il n’en reste pas moins vrai qu’il semble que les citoyens, détenteurs de la souveraineté en bonne République, peuvent se poser des questions et qu’ils sont obligés de constater que la modeste décision de planter un certain type d’arbres dans leur quartier leur est contestée sous prétexte du respect de l’équilibre architectural environnant alors que d’autres projets peuvent se développer sans aucune entrave alors même que leur impact est considérable. A titre d’exemple, rappelons que la place Pigalle a été défigurée ces dernières années.

     

    Cette question n’est pas spécifique au 9ème. Il suffit de faire une petite recherche sur le web avec Google pour s’apercevoir que beaucoup de gens, et notamment d’élus locaux, s’en préoccupent. Pour votre information, voici un lien avec le site du Ministère de la Culture qui définit le rôle des Services Départementaux de l’Architecture et du Patrimoine.

     

    Afin d’essayer de vous informer complètement, Paris Neuvième va envoyer copie de cet article à l’ABF en charge du 9ème en espérant une réponse que bien sûr nous vous communiquerons.

     

    La Démocratie participative est aussi un combat.

  • La Chambre Régionale des Comptes

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    Quelques polémiques se sont développées ces dernières semaines suite à la publication de rapports par la Chambre Régionale des Comptes (CRC) à propos de la gestion de Paris. Chaque camp n’a pas manqué de ne retenir de ces rapports que ce qui lui plaisait, amplifiant là des points parfois mineurs, mettant ici en exergue des procédures injustifiées, bref faisant feu de tout bois pour prouver sa bonne gestion pour la majorité, pour démontrer l’impéritie de cette même majorité pour l’opposition.

    Faisons d’abord un commentaire sur un point que nos élus de tout bord n’ont peut être pas encore intégré : grâce aux techniques modernes et principalement Internet, le simple citoyen a désormais accès de façon très facile aux rapports préparés par la CRC. Il nous est donc très aisé de nous faire notre propre opinion quand bien même certains aspects juridiques ou techniques nous échapperaient. D’autant que la grande majorité de des rapports ne sont pas des monstres mais le plus souvent des documents de 20 à 30 pages.

    Plusieurs rapports concernant Paris ont été publiés ces dernières semaines : celui concernant la petite enfance – le programme des crèches – et celui concernant le fonctionnement du Secrétariat Général de la Ville de Paris - traitant notamment des fameux frais de représentation - ont fait le plus de bruit, mais celui concernant la Préfecture de Police ou celui touchant le Centre d’Action Sociale ne manquent pas d’intérêt non plus.

    Pour être polémique à notre tour, on peut faire remarquer que les frais de représentation du Maire et des Adjoints qui ont fait grand bruit par leur augmentation de plus de 60% d’une année sur l’autre ne représentent que quelques 300 000 € alors que la bévue de la Préfecture de Police concernant les habits d’hiver de certains de ses personnels se monte elle à plus de 600 000 € et personne n’en a parlé !

    Mais nous ne sommes pas là pour décerner les bons et les mauvais points. La lecture des rapports de la CRC permettra à chacun de se faire une opinion. On peut quand même dire que, fermes mais relativement mesurées, les critiques - pardon, les observations - faites par la CRC ne justifient pas l’utilisation exagérée que certains en font.

     

    Les liens :

    Cour des Comptes

    Chambre Régionale des Comptes Ile de France

    Rapports d'observtions définitives communicables 2006 

    Dépenses de fonctionnement du Secrétariat Général du Conseil de Paris

    Préfecture de Police de Paris - budget spécial

    Ville de Paris - petite enfance

    Centre d'Action Sociale de la CVille de Paris 


  • Municipales 2008

    baead27deb99be04d752c26185990142.jpgPar touches successives, le tableau se précise !

     

     

     

     

    • Nicole Azzaro, actuelle Conseillère de Paris (Les Verts) et également élue du 9ème, sera tête de liste dans notre arrondissement pour ce parti. Elle est dans l’équipe de Denis Baupin qui lui est tête de liste dans le 20ème et bien sûr candidat à la Mairie de Paris. Nicole Azzaro devrait faire connaître la composition de sa liste courant décembre.

     

    • Jacques Bravo (PS), actuel Maire de notre arrondissement, devrait baser sa campagne sur deux thèmes : la place des enfants dans la ville et l’approfondissement du processus de concertation locale via les structures de Démocratie participative. C’est ce que l’on peut en déduire en écoutant les messages délivrés mezzo voce au cours des Conseils de quartier. La liste du PS, avec Jacques Bravo tête de liste pour notre arrondissement et Bertrand Delanoë candidat à la Mairie de Paris, devrait être connue dans la seconde quinzaine de décembre après son approbation par les membres de la section du PS du 9ème. Cette liste devrait inclure des membres de l’actuel exécutif de l’arrondissement.

     

    • Le MoDem semble avoir du mal a bouclé ses listes et à faire accepter les désignations, les militants se plaignant du manque de démocratie dans cette désignation. Pour le 9ème, c’est encore l’inconnu puisque la candidate à la députation, Marie Claire Gibault, semble avoir préféré être tête de liste dans le 8ème, Marielle de Sarnez étant candidate à la Maire de Paris.

     

    • Rappelons que l’UMP devrait publier fin octobre le nom des têtes de liste dans les 20  arrondissements. Une rumeur persistante depuis les législatives donne Pierre Lellouche candidat dans le 8ème et non dans le 9ème où il laisserait sa place à Delphine Burkli, son attachée parlementaire. Le quotidien Libération a relayé cette info le 19 octobre, mentionnant que les 9ème et 12ème arrondissements étaient ceux de la reconquête pour l'UMP et en tout cas clé pour l'élection de Françoise de Panafieu au fauteuil de Maire de Paris. Mais la non candidature de Pierre Lellouche dans le 9ème ne signifierait elle pas que celui-ci ne croit pas en ses chances dans notre arrondissement ?
  • Semaine folle pour le bureau d’ACTION BARBES !

    Semaine traditionnelle de vœux bien sûr : comme tous les ans en cette période, les maires d’arrondissement invitent les habitants, les commerçants, les associations, le monde enseignant, les services, tous les hommes et les femmes qui font une ville… Selon les mairies, ce sera autour d’un verre et de petits fours, comme dans le 9e  (15 janvier), si le « territoire » possède un établissement hôtelier, comme c’est le cas dans le 18e (16 janvier) avec Belliard, les jeunes gens qui se forment aux disciplines de la cuisine et de la restauration font preuve de tout leur savoir-faire sur place ( bravo pour eux, qualité et service compris !) et dans le 10e (17 janvier), on aime à perpétuer la tradition d’un repas autour de tables rondes couvertes de jolies nappes blanches : distinction et élégance !

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    Donnons un « oscar » à la mairie du 18e , pleine comme un œuf, de la salle des mariages à la salle du conseil en passant par le hall et les majestueux escaliers : une fanfare très dynamique donnait de la chaleur à l’événement et une vidéo sur grand écran faisait défiler chronologiquement  toutes les réalisations de l’année 2008 dans l’arrondissement. Jamais inutile de montrer les transformations de la ville, tant on oublie vite l’aspect antérieur de notre environnement.

    Et ACTION BARBES de participer à tous ces événements !

    Nous devons croiser les décideurs, les élus, les chargés de mission aussi régulièrement que possible pour qu’ils prennent en considération nos demandes, qu’une relation se crée qui favorise l’écoute.

    Participer, participer, participer. Pour être une association reconnue, il faut faire un bon travail mais aussi se faire connaître !

    Ajoutez à cela la réunion publique le 14 au gymnase Ronsard, la réunion avec l’hôpital et SAFE le 16 pour obtenir le déplacement du distributeur de seringues sur le bd de la Chapelle, et pour finir le vin chaud du square d’Anvers le 18,  les chansons clamées à tue tête avec les Bachiques Bouzouques….  une folle semaine, vous dis-je !

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  • Enlèvement soudain des motos dans le haut du faubourg Poissonnière

    Après midi ensoleillé, ce 21 avril.

    Les passants étaient surpris de voir la fourrière enlever les unes après les autres toutes les motos  "débordant" des aires de stationnement qui leur sont dédiées dans le haut du faubourg Poissonnière, côté 1Oe. Ces espaces ont été créés peu avant la fin du réaménagement du boulevard de Magenta. Les riverains se plaignaient, c'est vrai, des nombreuses motos, des scooters, garés sur les trottoirs, pas très larges entre la rue du Delta et la rue de Dunkerque. Profitant des travaux sur le boulevard de Magenta, les sections territoriales de voirie du 9e et du 10e s'étaient rapprochées du chef de projet pour envisager cet aménagement, et rendre les trottoirs aux piétons.

    Entre temps, le nombre des deux-roues mototrisées n'a cessé de s'accroître et les espaces qui leur sont réservés ne suffisent plus. Là, où les aménageurs, encouragés par les élus, ont vu grand, la situation est correcte : peu de deux-roues en dehors des stationnements prévus. C'est le cas dans les rues qui convergent vers le Magenta, dans le 10e. Avec une exception de taille : le parvis de la Gare du Nord et la rue de Dunkerque. A l'époque, le conseil de quartier Lariboisière avait pourtant alerté la mairie du 10e que le nombre des places réservées motos était largement insuffisant. Ailleurs, là où les stationnements deux-roues sont rares ou de taille réduite, les motos encombrent les trottoirs.

    Dans le faubourg, on voit beaucoup de motos en dehors des espaces délimités, mais elles sont le plus souvent à la suite de l'espace licite, comme on le voit dans la vidéo. L'enlèvement, ici, a suivi de très près le passage des policiers qui ont mis les amendes (et les papillons "demande d'enlèvement"). Ils ont laissé peu de chance à leur propriétaire pour échapper à l'enlèvement. Les passants étaient surpris et assez interrogatifs sur la méthode. En effet, le camion remorqueur est conçu pour les automobiles et les accessoires de levage ne s'adaptent pas franchement aux deux-roues. C'est peut-être même un peu risqué...


    Paris Hold up sur 2 roues motorisées 171 rue fg Poissonnière
    envoyé par cageverte. -

  • Louxor : le retour des mosaïques en façade

    Nous avons à peine eu le temps de découvrir les palissades du chantier du Louxor, à l'angle des boulevards de Magenta et de La Chapelle, recouvertes d'une fresque aux couleurs des mosaïques d'origine....

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    ... que de grandes lettres noires taguées à la bombe les cachaient en partie.

    Nous déplorons ces dégradations. Oh, combien ! On nous dit sur place que le film représentant les mosaïques est anti-tag et qu'il peut être nettoyé facilement. C'est loin d'être une consolation, car les tagues entre deux nettoyages maculeront la façade et des affichages sauvages ne manqueront pas de suivre.

    La crainte se projette aussi sur l'avenir : que faire pour que, plus tard, les vraies mosaïques ne subissent pas le même sort, car nous connaissons bien le taux de nuisance potentiel du quartier, affiches et tagues alternant sur toutes les surfaces accessibles. Les nettoyages ne sont qu'une solution de pis aller, dont on sait qu'elle est efficace dans l'instant, mais fugace... Et coûteuse de toutes façons.

    Nous réitérons notre souhait que les actuels responsables du projet architectural de rénovation prennent pleinement conscience de l'ampleur de la tâche et de la réalité des faits. Nous pouvons faire un parallèle avec la rénovation à grand frais de la station de métro Barbès Rochechouart. Nous avons encore en mémoire la ferme opposition de notre association face à la RATP, dont les responsables du chantier d'alors nous expliquaient que le recoin entre un certain pilier de la station et l'entrée, le distributeur et les tourniquets, en création, face au Louxor, ne posait aucun problème. Chacun sait que personne ne dégrade un lieu propre et bien entretenu ! La suite a montré le contraire et nous avons mis presque dix années à faire réparer l'erreur. Voir notre article sur la grille posée par la RATP fin décembre (article du 2 janvier).

    P1020592 palissades côté Chapelle web.JPGLa Mission Cinéma de la Ville de Paris sera l'invitée du prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 25 janvier. Les habitants auront la possibilité de poser toutes les questions utiles à son délégué général, Michel Gomez, tant sur le projet culturel du Louxor, que sur les dispositions de protection des façades... Nous sommes nombreux à nous souvenir des   couches superposées d'affiches de toutes sortes tapissant l'ensemble du bâtiment, à hauteur d'homme. Personne ne souhaite revenir à ce décor !

    Nous vous rappellerons ce rendez-vous.

  • Des nénuphars dans le Delta ??? chouette....

    Qu'est-ce qu'il leur prend à la rédaction ? Ils ont fumé la moquette. Que nenni.... ils rêvent. Vous habitants du 9e, avez-vous lu la liste des projets proposés au Budget Participatif de la ville ? 

    La mairie du 9e nous a adressé ces jours-ci une liste. En effet, sur les 53 projets qui ont été déposés cette année dans le cadre du budget participatif, par des habitants, des associations ou les conseils de quartier, 17 projets ont été retenus par les services de la ville après étude technique et de faisabilité. Ils sont passés également par la commission d'arrondissement du 9e et les voici sur votre écran, soumis à votre vote jusqu'au 1er octobre. Comme le dit l'usage (ou quelqu'un d'autre ?), toute charité bien ordonnée commence par soi-même, nous reprenons ici les projets qui nous sont les plus proches... et notamment "l'embellissement de la rue du Delta". Embellissement dites-vous ? Comme la rue Manuel ? Euh, oui, nous l'imaginons. L'avez-vous vue, la rue Manuel ? Vous nous pardonnerez ce petit coup de pub' pour un élu parisien, mais son tweet est très expressif : cliquer ici

    Pas mal, n'est-ce pas ? Cette banquette fleurie qui remplace une file de voitures. Nous en avions aussi parlé ici même. A relire peut-être.

    La liste des projets près de chez vous : 

    • Aménagement en "promenade" de la rue Pierre Sémard (350 000 €)
    • Des nouveaux bancs place Lino Ventura (15 000 €)
    • Embellissement de la rue du Delta (270 000 €)
    • Embellissement de la rue Saulnier (530 000 €)
    • Mise en valeur de l’entrée du quartier Pigalle-Montmartre (600 000 €)
    • Réaménager l'angle des rues de la Rochefoucauld et Jean-Baptiste Pigalle (220 000 €)
    • Redonner vie à la fontaine Pigalle (245 000 €)
    • Rénovation de la fontaine du square de la Trinité (100 000 €)
    • Végétalisation de la rue de Chantilly (180 000 €)
    • Apprentissage du vélo - permis vélos (5 000 €)
    • Rénovation de la salle d'escrime Buffault (240 000 €)

    (Le gymnase Buffault n'est pas près de chez nous, puisqu'il est quasiment à Cadet, mais c'est une touche personnelle... Souvenir ! )

    L'enveloppe globale disponible pour mettre en œuvre ces 17 projets à partir de 2018, est de 1,8 millions d’euros

  • Locations saisonnières: une avancée mais pas avant 2019!

    Nous avions abandonné de nous insurger contre les locations saisonnières de courte durée qui apportaient pourtant leur lot de touristes bruyants dans nos cages d'escalier depuis des années. En cherchant, il n'était pas rare de découvrir que le petit studio du 5e, récemment rénové par les nouveaux propriétaires, hébergeaient week end après week end, des Hollandais, des Espagnols, des Allemands, des sujets de sa Gracieuse Majesté, jeunes, dynamiques.... fêtards souvent aussi !

    Inutile de demander des comptes au copropriétaire qui n'apparaissait pas toujours aux assemblées générales, et si par chance il venait, ses dénégations faisaient le reste. Quand était-ce déjà ? Des étrangers, non... J'ai bien accueilli des cousins... Peine perdue, on n'allait pas jouer les délateurs professionnels.

    Or, bonne nouvelle, les députés ont voté la transmission automatique des revenus générés sur les plateformes collaboratives, comme AirBnB, au fisc. Pas tout de suite, car il y avait des oppositions, mais à partir de 2019. Il faudra souffrir encore un peu dans certains immeubles bien situés, touristiquement parlant. L'administration fiscale disposera bientôt de chiffres fiables pour documenter la déclaration pré-remplie des contribuables, qui avaient l'indélicatesse, jusque là, de ne pas tout dire de leurs revenus fonciers. De les cacher peut-être même....

    C'est Pascal Cherki, député socialiste de Paris, qui a lancé cette proposition de loi. A Paris, ce type de location fait subir un grave préjudice à l'hôtellerie, pas celle des palaces, mais les hôtels de quartier qui voient défiler des touristes trainant derrière eux sacs et bagages, petits ou gros, sans jamais faire halte dans leur hall. Ce type de location nuit aussi à la vie des quartiers les plus touchés par le phénomène, car les utilisateurs occasionnels d'un studio ou d'un appartenant loué via AirB&B ne fréquentent pas les commerces du quartier, au mieux les restaurants, mais sans doute pas le cours des halles ou le boucher. Elle contribue à la désertification commerciale des lieux, car loués partiellement pendant l'année, ces logements restent souvent vides. Quant à l'ambiance dans la copro... des allers et venues tardives, peu de respect des voisins, car on ne les connaît pas. Et enfin, le plus grand défaut peut-être du système, ces locations ont tiré le prix des loyers vers le haut, en raréfiant le parc des logements loués à l'année, et en augmentant le prix simplement : la semaine au prix du mois, bien souvent.

    (lire aussi l'article de Libération du 6 décembre 2016 et la très récente décision du Conseil de Paris : Résidences secondaires : Paris triple la surtaxe) 

  • La culture à la rescousse !

    Pour la première fois depuis son ouverture en avril 2013, le cinéma Le Louxor accueillait la plénière du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul samedi dernier, et de surcroît dès 9h30... Bravo aux lève-tôt qui sont venus.

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    Les amateurs étaient bien là, dans la salle 2 au sous-sol, toutefois bien moins nombreux que lors de la réunion précédente qui réunissait les habitants de deux conseils de quartier du 10e, là aussi une première (voir notre article du 18 novembre). 

    L'équipe d'animation, dont on ne répétera jamais assez qu'elle est indépendante de toute institution et composée de bénévoles, tous habitant le quartier, avait voulu marquer une transition avec les problèmes de sécurité qui reviennent assez souvent dans les thèmes — et même spontanément quand on laisse la parole à la salle et que le sujet traité est tout autre — elle avait donc choisi de présenter la culture, les équipements culturels dans le nord de l'arrondissement et de déborder sur la marge, dans le 18e, avec FGO-Barbara du boulevard de La Chapelle (voir également l'album photo partagé par le Conseil de Quartier sur sa page Facebook).

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    Centre Fleury Goutte d'Or Barbara 

    Les intervenants extérieurs se sont succédés. Dans l'ordre d'entrée en scène : Stéphanie Hanna a présenté le Louxor (voir sur le site) et les bons résultats de fréquentation après plus de 18 mois, Lucie Brugier a fait de même pour le Centre Fleury Goutte d'Or Barbara. L'offre est impressionnante et les animations nombreuses, souvent gratuites ou abordables. On a malheureusement appris l'abandon du point restauration au rez-de-chaussée, pas assez de fréquentation pour se maintenir. Voici en images une présentation de l'accompagnement proposé aux musiciens, attention « ça pulse » ! Cliquez ici.

    Capture d’écran 2014-12-14 à 20.33.09.jpgPuis, la directrice de la médiathèque Françoise-Sagan, Viviane Ezratty, et son assistant Christophe Séné nous ont ouvert les portes de ce nouvel équipement municipal situé dans l'ancien Carré Saint-Lazare, précisément 8, rue Léon Schwartzenberg, derrière le square Alban-Satragne. Nous devrions dire entr'ouvert les portes car les travaux ne sont pas terminés — fin prévue d'ici à une ou deux semaines, puis passage de la commission de sécurité... — en conséquence, le centre n'est pas accessible au public pour l'instant, malgré une équipe de direction déjà à l'oeuvre depuis un an. On peut raisonnablement en prévoir l'inauguration en mai prochain. (Clin d'oeil : nous vous glissons un petit plan ci-dessus car dans la salle, certains ont craint que la médiathèque soit un peu difficile à trouver... ) 

    Les deux responsables de la médiathèque ont su capter l'attention des participants. Jugez plutôt : ce seront 4000 m2 de rayonnage, un auditorium de 100 places, plus de 12 000 DVD qui pourront être visionnés sur place, une programmation culturelle ébouriffante, une salle avec 40 ordinateurs à disposition, des tablettes, des liseuses.... et pour ceux qui ne sont pas encore à l'aise avec cet univers numérique, ils pourront se mettre à jour grâce à l'atelier de formation en surfant.

    Ce n'est pas tout, le cadre est magnifique. Il a été rénové, agrandi, modernisé : voici un lien qui vous permet de regarder les photos mises en ligne en octobre dernier. C'est la deuxième plus grande bibliothèque médiathèque de la Ville de Paris par la taille. Et elle est dans le 10e. A vous d'en profiter bientôt....

     

    Revenons en attendant à notre conseil de quartier dans la salle du Louxor. De façon très heureuse un membre de l'équipe d'animation a souligné les thèmes très contrastés des deux dernières plénières, celle-ci sur les équipements culturels du quartier et la précédente sur la présence policière. L'un n'exclut pas l'autre bien sûr. Toutefois, le lecture d'un extrait du poème de Jean-Pierre Siméon — un des fondateurs du Printemps des poètes Eloge à l'inconnu, a créé un moment d'écoute intense et de réflexion. Aucun débat n'a suivi sur le thème abordé (L'autre, l'inconnu, la peur de l'autre et de l'inconnu...), c'est dommage. On pourrait le regretter, mais honnêtement, il faut l'attribuer au manque de temps, principalement, puisque nous devions sans faute libérer la salle pour une projection à 11h.

    Voici le texte pour ceux qui l'ont entendu et aimé. Pour les autres, une occasion de le découvrir. En attendant la création d'une commission culture comme le souhaite l'équipe d'animation.

    Extraits de Eloge de l'Inconnu, par Jean-Pierre Siméon.

    Poème paru dans Sermons joyeux aux éditions Les Solitaires Intempestifs.

     

    Le pire
    si vous voulez savoir (..)
    le pire ici maintenant là entre nous (..)
    le pire à l’œuvre grignotant rongeant
    la pensée et le cœur de chacun
    logé dans la chair de l’âme (…)
    le pire c’est la peur la peur
    de l’inconnu
    du non connu
    du non reconnu
    c’est ça : de ce qu’on ne reconnaît pas
    comme sien
    comme semblable à soi
    à sa vérité à ce qu’on croit sa vérité
    la peur la défiance
    et bientôt le mépris
    et bientôt le dégoût
    et bientôt la haine
    de ce qui dissemble
    n’est pas conforme à soi
    à sa loi intime à sa mesure propre (…)
    or c’est absurde
    rien n’est comme soi
    rien ni personne
    et on n ‘est pas soi-même
    comme on croit être soi-même
    partout l’inconnu partout (…)

    Plus loin le poète va jusqu’à nous dire nous dire que l’inconnu c’est la respiration ordinaire de la conscience

    il n’y a que ça
    le connu n’existe pas c’est un leurre (…)
    alors quoi ?

    Chercher à monter la garde et à ériger des murs ou bien lutter contre la peur ?  mais comment ?

    à revers à l’envers
    par l’éloge scandaleux de l’inconnu
    de l’inattendu de l’impensé de l’impossible
    éloge constant militant entêtant
    de la surprise qui déprend de soi
    qui fait se connaître inconnu dans l’autre
    oui convaincre par l’absurde
    logique d’homéopathie
    prouver que la peur de l’inconnu
    naturelle
    légitime
    est niaise et vaine
    puisqu’il y a plus d’inconnu que de connu dans le connu
    c’est l’affaire de l’art
    la grande affaire de l’art
    il s’agit de dévoiler exhiber démontrer l’obscur
    de le mettre là-devant
    le tenir pour ce qu’il est
    sans surtout sans
    le commentaire qui l’éclaire
    le trahit et l’annule
    pas de transparence dans l’art
    si elle ne mène à l’obscur
    il ne s’agit pas de comprendre
    mais d’admettre
    ou bien comprendre c’est étreindre
    embrasser l’insaisissable
    donc non pas saisir
    mais éprouver l’excès du monde
    sa crue son débordement infini
    l’illimité devant l’homme
    l’illimité dans l’homme
    preuve d’une liberté insolvable
    or la peur de l’inconnu
    est peur de cette liberté-là
    or la peur d’être libre
    bâtit toutes les prisons humaines
    prisons mentales
    prisons de chair
    et prisons de pierres
    barbelés camps et lagers
    contre
    contre la sale peur
    contre souverainement luttons
    à chaque instant sans indulgence sans compromis
    faisons l’éloge de l’inconnu
    en toute chose à chaque instant
    cherchons l’autre visage du monde
    célébrons oui l’étranger visageparis,louxor,fgo-barbara,conseil-de-quartier,lariboisière-saint-vincent-de-paul,médiathèque-françoise-sagan,printemps-des-poètes

     

    * Merci à Danielle Marty de nous avoir transmis le texte de l'extrait choisi et quelque peu raccourci par elle...  aux risques de s'attirer les foudres du poète. 

  • Rue Ambroise Paré : on pérennise la voie unique au COPIL Barbès

    Le dossier porte-huit — ce sont les camions de transport par lot de 8 voitures — avance. Nous avions émis un voeu avec l'hôpital Lariboisière en conseil d'arrondissement le 17 septembre 2012 pour demander notamment que le stationnement des porte-huit prévu rue de Maubeuge soit bien respecté.
    En effet, les chauffeurs avaient pris l'habitude de charger et décharger les véhicules de location rue Ambroise-Paré devant les urgences et l'entrée principale de l'hôpital (voir le blog au 23 septembre). Ils sont ainsi plus proches des parkings Vinci situés sous la gare du Nord et gagnent du temps. Une réuniosur place avec les services de voirie avait eu lieu en novembre (voir article du 10 novembre) pour envisager des aménagements provisoires. Nous avons obtenu de la mairie du 10e qu'ils soient pérennisésDes travaux étaient donc en cours la semaine dernière pour créer du stationnement deux-roues afin de n'avoir qu'une seule voie de circulation. Ce point faisait partie de notre tableau récapitalif  - section voirie - présenté lors du dernier comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier — c'était le 7e de la série — et la décision a bien été validée.
    Pour autant, les porte-huit ne vont pas disparaître. Il était dans l'air d'imposer des transports par 4 au lieu de 8 voitures, mais les transporteurs ont argué que cette disposition doublerait le nombre de camions. Non seulement cela coûterait plus cher aux sociétés de location, mais parallèlement polluerait davantage aussi. C'est donc une affaire à suivre.

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    Pour avoir une vision chronologique de ce dossier sur les porte-huit et apprécier l'entêtement d'une association de quartier comme la nôtre (!), cliquez sur porte-huit dans les tags (mots-clé) ci-dessous... Même si l'affaire a des racines plus anciennes que notre présence sur la toile avec le blog, car nous traitions déjà de la circulation difficile autour de l'hôpital dans notre Bulletin d'information en version papier avant mars 2010.